La duchesse de Pecquigny
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La duchesse de Pecquigny
Marie-Paule-Angélique d'Albert de Luynes, duchesse de Chaulnes , nommée aussi : vidame d'Amiens et duchesse de Picquigny (1762-1769).
Née le 7 septembre 1744.
Fille de Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse et d'Henriette-Nicole Pignatelli d'Egmont,
elle épouse Marie-Joseph-Louis d'Albert d'Ailly (1741-1792) le 23 mai 1758 à Dampierre.
Nommée dame du palais le 31 janvier 1766, en remplacement de la vicomtesse de Beaune, morte le 27 janvier précédent, elle reste en place jusqu'à la mort de Marie Leszczyńska.
Le roi la nomme pour aller chercher la Dauphine à Strasbourg en mai 1770.
Elle est nommée dame pour accompagner la dauphine en 1770 et devient dame du palais de Marie-Antoinette en 1774 et reste en place jusqu'à sa mort.
Elle meurt le 17 novembre 1781 à Paris.
Ses titres sont :
Vidame d'Amiens (1758), duchesse de Picquigny (mai 1762), duchesse de Chaulnes (septembre 1769).
Bien à vous.
Née le 7 septembre 1744.
Fille de Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse et d'Henriette-Nicole Pignatelli d'Egmont,
elle épouse Marie-Joseph-Louis d'Albert d'Ailly (1741-1792) le 23 mai 1758 à Dampierre.
Nommée dame du palais le 31 janvier 1766, en remplacement de la vicomtesse de Beaune, morte le 27 janvier précédent, elle reste en place jusqu'à la mort de Marie Leszczyńska.
Le roi la nomme pour aller chercher la Dauphine à Strasbourg en mai 1770.
Elle est nommée dame pour accompagner la dauphine en 1770 et devient dame du palais de Marie-Antoinette en 1774 et reste en place jusqu'à sa mort.
Elle meurt le 17 novembre 1781 à Paris.
Ses titres sont :
Vidame d'Amiens (1758), duchesse de Picquigny (mai 1762), duchesse de Chaulnes (septembre 1769).
Bien à vous.
Invité- Invité
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Perséphone a écrit, à la Conciergerie :
Son portrait par Carmontelle, en 1758 alors qu'elle avait 13-14 ans (si mes calculs sont exacts)
Et son mari, toujours en 1758 et toujours par Carmontelle, alors qu'il avait 16-17 ans.
La nuit, la neige :
Votre message a été déplacé ici, chère Perséphone. ( * )
Vous y trouverez quelques renseignements.
A lire aussi les portraits et mots d’esprit de ses contemporains, ou de la dame en question.
A ceux-ci, j’ajoute ces quelques autres consultés ici : http://www.freres-goncourt.fr/portraitsintimes/duchaulnes.htm
Alors vieillissante, elle disait : Une duchesse a toujours trente ans pour un bourgeois.
Ou encore, au sujet de Mme du Barry :
Je ne sais, madame ce que c'est que le saut de l'anguille. Je ne l'ai jamais fait : il demande, dit-on, beaucoup de souplesse dans les reins ; mais quel qu'il soit, le plus beau saut que j'aie jamais vu, le plus grand et le plus merveilleux est celui de la Dubarri (sic) qui, des bras des laquais, est sautée dans ceux du Roi.
( * ) : C'est le cas de le dire !!! : : :
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Je me souviens de nos discussions, à la Conciergerie, concernant la (les) duchesse(s) de Chaulnes / Picquigny.
J’étais perdu.
Je ne sais pas comment vous faîtes pour vous y retrouver ; et surtout notre généalogiste en titre ??!!
Bravo... :\\\\\\\\:
J’étais perdu.
Je ne sais pas comment vous faîtes pour vous y retrouver ; et surtout notre généalogiste en titre ??!!
Bravo... :\\\\\\\\:
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La duchesse de Pecquigny
C'est notre Lulu qui est très fort !
Moi, je trouve souvent les méandres de la généalogie inextricables ...
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Bien sûr, Lulu surclasse tout le monde...
Mais enfin, vous êtes quelques-uns à vous en sortir très dignement.
A la Conciergerie, je faisais allusion à la duchesse de Chaulnes qu’égratigne Mme du Deffand dans l’un de ses portraits.
En extrait donc, ce mot que j’adore, déjà copié plusieurs fois ici ou là.
Mais quand on aime, on ne compte plus :
L’esprit de madame la duchesse de Chaulnes est si singulier, qu’il est impossible de le définir : il ne peut être comparé qu’à l’espace ; il en a pour ainsi dire toutes les dimensions, la profondeur, l’étendue et le néant.
(...)
Madame la duchesse de Chaulnes est un être qui n’a rien de commun avec les autres êtres que la forme extérieure : elle a l’usage et l’apparence de tout, et elle n’a la propriété ni la réalité de rien.
:
Mais enfin, vous êtes quelques-uns à vous en sortir très dignement.
A la Conciergerie, je faisais allusion à la duchesse de Chaulnes qu’égratigne Mme du Deffand dans l’un de ses portraits.
En extrait donc, ce mot que j’adore, déjà copié plusieurs fois ici ou là.
Mais quand on aime, on ne compte plus :
L’esprit de madame la duchesse de Chaulnes est si singulier, qu’il est impossible de le définir : il ne peut être comparé qu’à l’espace ; il en a pour ainsi dire toutes les dimensions, la profondeur, l’étendue et le néant.
(...)
Madame la duchesse de Chaulnes est un être qui n’a rien de commun avec les autres êtres que la forme extérieure : elle a l’usage et l’apparence de tout, et elle n’a la propriété ni la réalité de rien.
:
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La duchesse de Pecquigny
C'est génial !
Quelle carne, ta petite copine, et quelles formules à l'emporte-pièce !!! :
Elle est super !!!
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Tu connaissais certainement cette magnifique formule assassine sur l’espace et le néant : je l’ai postée plusieurs fois. :Mme de Sabran a écrit:
Quelle carne, ta petite copine, et quelles formules à l'emporte-pièce !!!
J’aurais aimé comprendre pourquoi il y a deux duchesses de Chaulnes...àè-è\':
Celle des notes du bouquin des Lettres de Mme du Deffand, au Mercure de France, est : Anne-Joseph Bonnier de la Mousson (décédée en 1787).
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La duchesse de Pecquigny
La nuit, la neige a écrit:Tu connaissais certainement cette magnifique formule assassine sur l’espace et le néant : je l’ai postée plusieurs fois. :Mme de Sabran a écrit:
Quelle carne, ta petite copine, et quelles formules à l'emporte-pièce !!!
.
Oui, c'est vrai, plusieurs fois ! : ... et j'ai lu avec délectation la correspondance de la marquise !
Mais tu fais bien de poster à nouveau ces morceaux d'anthologie : l'on ne s'en lasse pas !!! :n,,;::::!!!:
La nuit, la neige a écrit:
J’aurais aimé comprendre pourquoi il y a deux duchesses de Chaulnes...àè-è\':
Celle des notes du bouquin des Lettres de Mme du Deffand, au Mercure de France, est : Anne-Joseph Bonnier de la Mosson (décédée en 1787).
Je ne saurais pas te répondre, mais ne t'inquiète pas ( ) Lulu nous donnera la clé de l'énigme !
.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Tout simplement parqu'il y a la duchesse douairière ; Anne Joseph Bonnier de la Mosson et la duchesse en titre ; Marie Paule Angélique d'Albert de Luynes. Le première ayant survécu 18 ans à son mari, et 6 ans à sa belle fille (morte à 37 ans) !!
A la mort de Marie Joseph Louis, les titres et biens de cette branche passent à ses cousins les d'Albert de Luynes, selon un pacte familial fondé au début du règne de Louis XV. Ainsi une nouvelle branche d'Albert d'Ailly, ducs de Chaulnes apparaitra au XIXème, puis encore une à la fin du XXème.
A la mort de Marie Joseph Louis, les titres et biens de cette branche passent à ses cousins les d'Albert de Luynes, selon un pacte familial fondé au début du règne de Louis XV. Ainsi une nouvelle branche d'Albert d'Ailly, ducs de Chaulnes apparaitra au XIXème, puis encore une à la fin du XXème.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La duchesse de Pecquigny
... tout simplement ! : : :
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Lucius a écrit:Tout simplement parqu'il y a la duchesse douairière ; Anne Joseph Bonnier de la Mosson et la duchesse en titre ; Marie Paule Angélique d'Albert de Luynes. Le première ayant survécu 18 ans à son mari, et 6 ans à sa belle fille (morte à 37 ans) !!
Merci Lucius.
Tout simplement, tout simplement... àè-è\': :
Donc un titre pouvant être utilisé, au même moment, par l’une ou par l’autre ?
La vieille là ( : ), la douairière : on lui donne du quoi à partir du 1769 ?
A noter que pour le titre de duchesse de Picquigny (les deux le porteront, n’est-ce pas ? ), la marquise du Deffand l’écrit Pecquigny, et notamment dans un extrait de lettre, une fois encore, génialissime.
Alors qu’elle séjourne en sa compagnie je ne sais plus où, elle écrit à l’un de ses correspondants, en évoquant LA Pecquigny ( boudoi32 ) :
Ce qui m’est insupportable, c’est le dîner : elle a l’air d’une folle en mangeant.
Elle dépèce une poularde dans le plat où on la sert, ensuite elle la met dans un autre, se fait rapporter du bouillon pour mettre dessus, tout semblable à celui qu’elle rend, et puis elle prend un haut d’aile, ensuite le corps dont elle ne mange que la moitié ; et puis elle ne veut pas que l’on retourne le veau pour couper un os, de peur qu’on n’amollisse la peau.
Elle coupe un os avec toute la peine possible, elle le ronge à demi, puis retourne à sa poularde ; après elle pèle tout le dessus du veau, ensuite elle revient à ronger sa poularde : cela dure deux heures.
Elle a sur son assiette des morceaux d’os rongés, de peaux sucées, et pendant ce temps, ou je m’ennuie à la mort ou je mange plus qu’il me faudrait.
C’est une curiosité de lui voir manger un biscuit ; cela dure une demi-heure, et le total, c’est qu’elle mange comme un loup : il est vrai qu’elle fait un exercice enragé.
..... :
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La duchesse de Pecquigny
C'est sûr qu'on est plus près du Bled , là :\\\\\\\\:
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: La duchesse de Pecquigny
C'est ragoûtant !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La duchesse de Pecquigny
La nuit, la neige a écrit:
Donc un titre pouvant être utilisé, au même moment, par l’une ou par l’autre ?
La vieille là ( : ), la douairière : on lui donne du quoi à partir du 1769 ?
A noter que pour le titre de duchesse de Picquigny (les deux le porteront, n’est-ce pas ? ),
Mince, j'avais posté une réponse, mais elle n'a pas été enregistrée !
Donc ;
Marie Paule d'Albert de Luynes épouse en 1758 Louis Joseph. Elle devient par ce mariage la vidame d'Amiens.
En janvier 1761, Louis XV autorise le vidame à reprendre le titre créé pour son frère aîné, mort jeune, de duc de Picquigny. De fait ce titre n'a jamais été porté par sa belle mère. Elle prend ainsi le tabouret.
A la mort de son beau-père en 1769, sa belle mère devient la duchesse douairière et elle la duchesse de Chaulnes en titre. Si il y avait eu un fils, il aurait reçu le duché de Picquigny mais ce ne fut pas le cas.
Officiellement, il n'y a qu'une seule duchesse, l'autre étant la douairière. Mais dans le monde, on sait bien de qui on parle, de la vieille ou de la jeune, donc on omet presque toujours la mention de douairière (et pas seulement dans ce cas précis). A la rigueur on précise parfois la vieille duchesse, maréchale .... ce qui peut amener à certaines confusions dans les écrits du temps, en particulier ceux qui sont informels (lettres ..).
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La duchesse de Pecquigny
Lucius a écrit:
Mince, j'avais posté une réponse, mais elle n'a pas été enregistrée !
.
Ah, ça c'est rageant !!! boudoi32
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Tout cela est tout de même un peu sorcier quand on n'est pas dans le bain depuis le berceau .
Si je puis dire ... :
Mais il est vrai que l'on sait beaucoup par l'usage, sans avoir à apprendre . Il y a une logique qui doit finir par couler de source.
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Merci Lucius pour tes explications...
Je vais revoir tout ça tranquillement, je me mélange sans doute les pinceaux. àè-è\':
Merci.
Cependant, Mme du Deffand parle bien de la Pecquigny ou de la duchesse de Chaulnes dans ses lettres.Lucius a écrit:
En janvier 1761, Louis XV autorise le vidame à reprendre le titre créé pour son frère aîné, mort jeune, de duc de Picquigny. De fait ce titre n'a jamais été porté par sa belle mère.
Je vais revoir tout ça tranquillement, je me mélange sans doute les pinceaux. àè-è\':
Bien, bien...Lucius a écrit:Officiellement, il n'y a qu'une seule duchesse, l'autre étant la douairière. Mais dans le monde, on sait bien de qui on parle, de la vieille ou de la jeune, donc on omet presque toujours la mention de douairière (et pas seulement dans ce cas précis).
Merci.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La duchesse de Pecquigny
La nuit, la neige a écrit:Cependant, Mme du Deffand parle bien de la Pecquigny ou de la duchesse de Chaulnes dans ses lettres.Lucius a écrit:
En janvier 1761, Louis XV autorise le vidame à reprendre le titre créé pour son frère aîné, mort jeune, de duc de Picquigny. De fait ce titre n'a jamais été porté par sa belle mère.
Je vais revoir tout ça tranquillement, je me mélange sans doute les pinceaux. àè-è\':
Elle parle dans ce cas probablement de la belle mère et de la belle fille, dans l'interval 1761 - 1769.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: La duchesse de Pecquigny
.
Kiki ( bien facile à identifier ) nous disait :
" Je connais quelqu'un qui en parle...
Ma chère et perfide marquise du Deffand nous propose un portrait...au vitriol, comme souvent.
Celui-ci est l'un de ses plus célèbres.
L'espace...
Voici :
L'esprit de madame la duchesse de Chaulnes est si singulier, qu'il est impossible de le définir : il ne peut être comparé qu'à l'espace ; il en a pour ainsi dire toutes les dimensions, la profondeur, l'étendue et le néant ; il prend toute sorte de formes et n'en conserve aucune ; c'est une abondance d'idées toutes indépendantes l'une de l'autre, qui se détruisent et se régénèrent perpétuellement.
Il ne lui manque aucun attribut de l'esprit, et l'on ne peut dire cependant qu'elle en possède aucun, raison, jugement, habileté, etc.
On aperçoit toutes ces qualités en elle, mais c'est à la manière de la lanterne magique ; elles disparaissent à mesure qu'elles se produisent : tout l'or du Pérou passe par ses mains sans qu'elle en soit plus riche.
Dénué de sentiment et de passion, son esprit n'est qu'une flamme sans feu et sans chaleur, mais qui ne laisse pas de répandre une grande lumière.
Tous les objets la frappent, aucun ne l'attache ni ne la fixe ; les impressions qu'elle reçoit sont passagères. L'extrême activité de son imagination fait qu'elle s'abandonne sans examen et sans ressource à tous ses premiers mouvements.
Elle s'engagera dans une galanterie, et s'en dégagera avec tant de précipitation, qu'elle pourra bien oublier jusqu'au nom, jusqu'à la figure de son amant.
Si elle entre dans quelques projets, dans quelques intrigues où il soit nécessaire d'agir, l'ardeur, l'intelligence, l'habileté, rien ne lui manquera, et elle pourra contribuer au succès ; mais si les circonstances exigent de la patience, de l'inaction, elle abandonnera bientôt l'entreprise.
Jamais elle ne sera occupée ni intéressée que par les choses qui demandent une sorte d'effort ; les sciences les plus abstraites sont les seules pour lesquelles elle ait de l'attrait, non parce qu'elle éclairent son esprit, mais parce qu'elles l'exercent.
Ce n'est point à sa jeunesse qu'on peut attribuer ses défauts ; ils ne sont point l'effet de ses passions : son âme est insensible, ses sens sont rarement affectés, rien, à ce qu'il semble, ne devrait s'opposer en elle à la réflexion ; mais c'est une opération de l'esprit trop lente : il y entre du souvenir et de la prévoyance, et elle ne voit jamais que l'instant présent.
On conclura aisément qu'il n'y a rien à dire de son caractère : il est et sera toujours suivant que son imagination en ordonnera.
Madame la duchesse de Chaulnes est un être qui n'a rien de commun avec les autres êtres que la forme extérieure : elle a l'usage et l'apparence de tout, et elle n'a la propriété ni la réalité de rien.
J'adore !
En 1742, elle écrit encore au président Hénault :
La Pecquigny n'est d'aucune ressource, et son esprit est comme l'espace (....voir précédemment )
Elle a tout senti, tout jugé, tout éprouvé, tout choisi, tout rejeté ; elle est, dit-elle, d'une difficulté singulière en compagnie, et cependant elle est toute la journée avec toutes nos petites madames à jaboter comme une pie.
Mais ce n'est pas cela qui me déplaît en elle : cela m'est commode dès aujourd'hui, et cela me sera très agréable sitôt que Formont sera arrivé.
Ce qui m'est insupportable, c'est le dîner : elle a l'air d'une folle en mangeant ; elle dépèce une poularde dans le plat où on la sert, ensuite elle la met dans un autre, se fait rapporter du bouillon pour mettre dessus, tout semblable à celui qu'elle rend, et puis elle prend un haut d'aile, ensuite le corps dont elle ne mange que la moitié ; et puis elle ne veut pas que l'on retourne le veau pour couper un os, de peur qu'on n'amollisse la peau ; elle coupe un os avec toute la peine possible, elle le ronge à demi, puis retourne à sa poularde ; après elle pèle tout le dessus du veau, ensuite elle revient à ronger sa poularde : cela dure deux heures.
Elle a sur son assiette des morceaux d'os rongés, de peaux sucées, et pendant ce temps, ou je m'ennuie à la mort, ou je mange plus qu'il ne faudrait.
C'est une curiosité de la voir manger un biscuit ; cela dure une demi-heure, et le total, c'est qu'elle mange comme un loup : il est vrai qu'elle fait un exercice enragé.
Je suis fâchée que vous ayez de commun avec elle l'impossibilité de rester une minute en repos.
Enfin, voulez-vous que je vous le dise ? elle est on ne peut pas moins aimable : elle a sans doute de l'esprit ; mais tout cela est mal digéré ; et je ne crois pas qu'elle vaille jamais davantage.
Elle est aisée à vivre ; mais je la défierais d'être difficile avec moi : je me soumets à toutes ces fantaisies, parce qu'elle ne me font rien ; notre union présente n'aura nulle suite pour l'avenir.
P.S : En note du bouquin (Mercure de France), je lis pour cette même Anne-Josèphe Bonnier de la Mousson : morte en 1787. "
Kiki ( bien facile à identifier ) nous disait :
" Je connais quelqu'un qui en parle...
Ma chère et perfide marquise du Deffand nous propose un portrait...au vitriol, comme souvent.
Celui-ci est l'un de ses plus célèbres.
L'espace...
Voici :
L'esprit de madame la duchesse de Chaulnes est si singulier, qu'il est impossible de le définir : il ne peut être comparé qu'à l'espace ; il en a pour ainsi dire toutes les dimensions, la profondeur, l'étendue et le néant ; il prend toute sorte de formes et n'en conserve aucune ; c'est une abondance d'idées toutes indépendantes l'une de l'autre, qui se détruisent et se régénèrent perpétuellement.
Il ne lui manque aucun attribut de l'esprit, et l'on ne peut dire cependant qu'elle en possède aucun, raison, jugement, habileté, etc.
On aperçoit toutes ces qualités en elle, mais c'est à la manière de la lanterne magique ; elles disparaissent à mesure qu'elles se produisent : tout l'or du Pérou passe par ses mains sans qu'elle en soit plus riche.
Dénué de sentiment et de passion, son esprit n'est qu'une flamme sans feu et sans chaleur, mais qui ne laisse pas de répandre une grande lumière.
Tous les objets la frappent, aucun ne l'attache ni ne la fixe ; les impressions qu'elle reçoit sont passagères. L'extrême activité de son imagination fait qu'elle s'abandonne sans examen et sans ressource à tous ses premiers mouvements.
Elle s'engagera dans une galanterie, et s'en dégagera avec tant de précipitation, qu'elle pourra bien oublier jusqu'au nom, jusqu'à la figure de son amant.
Si elle entre dans quelques projets, dans quelques intrigues où il soit nécessaire d'agir, l'ardeur, l'intelligence, l'habileté, rien ne lui manquera, et elle pourra contribuer au succès ; mais si les circonstances exigent de la patience, de l'inaction, elle abandonnera bientôt l'entreprise.
Jamais elle ne sera occupée ni intéressée que par les choses qui demandent une sorte d'effort ; les sciences les plus abstraites sont les seules pour lesquelles elle ait de l'attrait, non parce qu'elle éclairent son esprit, mais parce qu'elles l'exercent.
Ce n'est point à sa jeunesse qu'on peut attribuer ses défauts ; ils ne sont point l'effet de ses passions : son âme est insensible, ses sens sont rarement affectés, rien, à ce qu'il semble, ne devrait s'opposer en elle à la réflexion ; mais c'est une opération de l'esprit trop lente : il y entre du souvenir et de la prévoyance, et elle ne voit jamais que l'instant présent.
On conclura aisément qu'il n'y a rien à dire de son caractère : il est et sera toujours suivant que son imagination en ordonnera.
Madame la duchesse de Chaulnes est un être qui n'a rien de commun avec les autres êtres que la forme extérieure : elle a l'usage et l'apparence de tout, et elle n'a la propriété ni la réalité de rien.
J'adore !
En 1742, elle écrit encore au président Hénault :
La Pecquigny n'est d'aucune ressource, et son esprit est comme l'espace (....voir précédemment )
Elle a tout senti, tout jugé, tout éprouvé, tout choisi, tout rejeté ; elle est, dit-elle, d'une difficulté singulière en compagnie, et cependant elle est toute la journée avec toutes nos petites madames à jaboter comme une pie.
Mais ce n'est pas cela qui me déplaît en elle : cela m'est commode dès aujourd'hui, et cela me sera très agréable sitôt que Formont sera arrivé.
Ce qui m'est insupportable, c'est le dîner : elle a l'air d'une folle en mangeant ; elle dépèce une poularde dans le plat où on la sert, ensuite elle la met dans un autre, se fait rapporter du bouillon pour mettre dessus, tout semblable à celui qu'elle rend, et puis elle prend un haut d'aile, ensuite le corps dont elle ne mange que la moitié ; et puis elle ne veut pas que l'on retourne le veau pour couper un os, de peur qu'on n'amollisse la peau ; elle coupe un os avec toute la peine possible, elle le ronge à demi, puis retourne à sa poularde ; après elle pèle tout le dessus du veau, ensuite elle revient à ronger sa poularde : cela dure deux heures.
Elle a sur son assiette des morceaux d'os rongés, de peaux sucées, et pendant ce temps, ou je m'ennuie à la mort, ou je mange plus qu'il ne faudrait.
C'est une curiosité de la voir manger un biscuit ; cela dure une demi-heure, et le total, c'est qu'elle mange comme un loup : il est vrai qu'elle fait un exercice enragé.
Je suis fâchée que vous ayez de commun avec elle l'impossibilité de rester une minute en repos.
Enfin, voulez-vous que je vous le dise ? elle est on ne peut pas moins aimable : elle a sans doute de l'esprit ; mais tout cela est mal digéré ; et je ne crois pas qu'elle vaille jamais davantage.
Elle est aisée à vivre ; mais je la défierais d'être difficile avec moi : je me soumets à toutes ces fantaisies, parce qu'elle ne me font rien ; notre union présente n'aura nulle suite pour l'avenir.
P.S : En note du bouquin (Mercure de France), je lis pour cette même Anne-Josèphe Bonnier de la Mousson : morte en 1787. "
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
;
Et tu ajoutais sur ta lancée :
" Bien. Je dois vous dire que je suis un peu perdu avec cette duchesse de Chaulnes belle-fille / belle-mère. C’est la même non ?
Comprends rien !
Voici ce que j’ai trouvé :
Depuis le site d'Elisabeth Vigée Le Brun :
Born Anne Josêphe Bonnier de La Mosson. In 1734 she married Michel Ferdinand d’Albert d’Ailly duc de Picquigny, duc de Chaulnes. After being widowed, she married Henri de Giac, called the marquis de Giac. She died in Paris in 1782. (She was also painted by Nattier.) (Information from Olivier Blanc.)
La duchesse de Chaules en Hébé, par Nattier.
Sur le site de la RMN, elle meurt en 1787... estampe de François Hubert d'après ce portrait.
Depuis les Souvenirs (bon ok, apocryphes ) de Mme de Créqui :
La duchesse de Chaulnes était certainement la plus extravagante et la plus ridicule personne de France.1
C'était une grosse douairière toute bouffie, gorgée, soufflée, boursouflée de santé masculine et de sensibilité philosophique, qui se faisait ajuster et coiffer en petite mignonne, et qui zézéyait en parlant pour se rajeunir. Elle était éminemment riche, et c'étaient les enfans du Maréchal de Richelieu qui devaient hériter d'elle ; je pense que c'était à cause de leur grand'mère qui était une Mlle Jeannin de Castille. On supposait bien qu'elle éprouvait la tentation de se remarier ; mais ses héritiers ne s'en inquiétaient guère, en se reposant sur la difficulté qu'elle aurait à trouver un homme de la cour, ou même un simple gentilhomme qualifié qui voulût affronter une pareille exorbitance de chairs, de ridicules et de moustaches.
Il y avait à Paris, d'un autre côté, car c'était dans une des chambres d'enquêtes, un certain Conseiller sans barbe qui s'appelait M. de Giac, et qui était l'homme de justice le plus pédant, le plus risiblement coquet et le plus ennuyeux. Il avait l'air d'un squelette à qui l'on aurait mis du rouge de blonde et des habits de taffetas lilas. Il pinçait de la mandoline en se pinçant la bouche et jouant des prunelles. Il avait la prétention d'avoir composé la musique et les paroles d'un opéra tragique, mais par habitude il ne fabriquait que des pièces fugitives, et c'était de la poésie, d'autant plus légère qu'il n'y avait rien dedans.
Voilà M. de Richelieu qui s'amuse à faire courir le bruit d'un mariage entre Mme de Chaulnes et M. de Giac qui ne se connaissaient point du tout. C'est un bruit qui se répand dans tout Paris : on leur en parle ; Mme de Chaulnes se fait désigner l'équipage, la loge et la personne de M. de Giac, et vice versa de la part du Conseiller pour la Duchesse ; on s'observe, on s'approche, on fait connaissance, on s'admire, et finalement on s'épouse. Mme de Chaulnes en a donné deux cent mille livres de rente à son second mari, et voilà M. de Richelieu bien récompensé ! — Je dois vous annoncer, lui vint-elle dire, au pavillon d'Hanovre, en prenant des airs de mineure, je viens vous annoncer que je vais me donner un tuteur.... — Madame, lui répondit-il en s'inclinant jusqu'à terre, (ce qui préludait toujours à quelque perfidie), j'aurais cru que vous aviez perdu le droit de le choisir vous-même ; et quelle est donc, s'il vous plaît, cette heureuse et prudente personne qui va diriger votre minorité ? Elle répondit en minaudant que c'était un jeune magistrat qui avait l'honneur d'appartenir aux Lefèvre de Caumartin ; mais elle ne voulut ou n'osa jamais le nommer, ce qui priva M. de Richelieu du plaisir de lui répondre qu'on n'était plus jeune à cinquante-deux ans, parce que c'était précisément l'âge de la Duchesse et celui de son Conseiller des enquêtes. Ce qu'il y eut de charmant, c'est qu'elle alla disait partout que le Maréchal de Richelieu l'avait complimentée de la manière la plus aimable, et qu'il avait eu la galanterie de l'appeler Pupille dilatée.
Pour apprendre à M. de Giac à compromettre sa dignité parlementaire en épousant une folle à cause de son argent, le Parlement de Paris l'obligea de quitter la magistrature, et le Roi l'exila du côté de Barèges où nous l'avons vu se promenant le long des ruisseaux, costumé comme un berger d'Opéra, sous un parasol orné d'églantines, et la houlette à la main. tout donne à penser qu'il aura fini raisonnablement, car il a légué toute sa fortune à l'hôtel-Dieu de Bordeaux.
1. Anne-Josephe Bonnier de Lamosson, fille d'un Trésorier-Général des états de Languedc, mariée en 1734, morte à Paris, le 6 décembre 1782 No , étant veuve en deuxièmes noces de Martial-Henry de Giac, Seigneur de la Chapelle-en-Parisis
Enfin, dans les Portraits intimes du dix-huitième siècle d'Edmond & Jules de Goncourt, je vous propose de lire ceci, sur cette amie de Marie Antoinette : http://www.freres-goncourt.fr/portraitsintimes/duchaulnes.htm
Si quelqu'un comprend qui est qui , et quand cette duchesse est morte ? "
Et tu ajoutais sur ta lancée :
" Bien. Je dois vous dire que je suis un peu perdu avec cette duchesse de Chaulnes belle-fille / belle-mère. C’est la même non ?
Comprends rien !
Voici ce que j’ai trouvé :
Depuis le site d'Elisabeth Vigée Le Brun :
Born Anne Josêphe Bonnier de La Mosson. In 1734 she married Michel Ferdinand d’Albert d’Ailly duc de Picquigny, duc de Chaulnes. After being widowed, she married Henri de Giac, called the marquis de Giac. She died in Paris in 1782. (She was also painted by Nattier.) (Information from Olivier Blanc.)
La duchesse de Chaules en Hébé, par Nattier.
Sur le site de la RMN, elle meurt en 1787... estampe de François Hubert d'après ce portrait.
Depuis les Souvenirs (bon ok, apocryphes ) de Mme de Créqui :
La duchesse de Chaulnes était certainement la plus extravagante et la plus ridicule personne de France.1
C'était une grosse douairière toute bouffie, gorgée, soufflée, boursouflée de santé masculine et de sensibilité philosophique, qui se faisait ajuster et coiffer en petite mignonne, et qui zézéyait en parlant pour se rajeunir. Elle était éminemment riche, et c'étaient les enfans du Maréchal de Richelieu qui devaient hériter d'elle ; je pense que c'était à cause de leur grand'mère qui était une Mlle Jeannin de Castille. On supposait bien qu'elle éprouvait la tentation de se remarier ; mais ses héritiers ne s'en inquiétaient guère, en se reposant sur la difficulté qu'elle aurait à trouver un homme de la cour, ou même un simple gentilhomme qualifié qui voulût affronter une pareille exorbitance de chairs, de ridicules et de moustaches.
Il y avait à Paris, d'un autre côté, car c'était dans une des chambres d'enquêtes, un certain Conseiller sans barbe qui s'appelait M. de Giac, et qui était l'homme de justice le plus pédant, le plus risiblement coquet et le plus ennuyeux. Il avait l'air d'un squelette à qui l'on aurait mis du rouge de blonde et des habits de taffetas lilas. Il pinçait de la mandoline en se pinçant la bouche et jouant des prunelles. Il avait la prétention d'avoir composé la musique et les paroles d'un opéra tragique, mais par habitude il ne fabriquait que des pièces fugitives, et c'était de la poésie, d'autant plus légère qu'il n'y avait rien dedans.
Voilà M. de Richelieu qui s'amuse à faire courir le bruit d'un mariage entre Mme de Chaulnes et M. de Giac qui ne se connaissaient point du tout. C'est un bruit qui se répand dans tout Paris : on leur en parle ; Mme de Chaulnes se fait désigner l'équipage, la loge et la personne de M. de Giac, et vice versa de la part du Conseiller pour la Duchesse ; on s'observe, on s'approche, on fait connaissance, on s'admire, et finalement on s'épouse. Mme de Chaulnes en a donné deux cent mille livres de rente à son second mari, et voilà M. de Richelieu bien récompensé ! — Je dois vous annoncer, lui vint-elle dire, au pavillon d'Hanovre, en prenant des airs de mineure, je viens vous annoncer que je vais me donner un tuteur.... — Madame, lui répondit-il en s'inclinant jusqu'à terre, (ce qui préludait toujours à quelque perfidie), j'aurais cru que vous aviez perdu le droit de le choisir vous-même ; et quelle est donc, s'il vous plaît, cette heureuse et prudente personne qui va diriger votre minorité ? Elle répondit en minaudant que c'était un jeune magistrat qui avait l'honneur d'appartenir aux Lefèvre de Caumartin ; mais elle ne voulut ou n'osa jamais le nommer, ce qui priva M. de Richelieu du plaisir de lui répondre qu'on n'était plus jeune à cinquante-deux ans, parce que c'était précisément l'âge de la Duchesse et celui de son Conseiller des enquêtes. Ce qu'il y eut de charmant, c'est qu'elle alla disait partout que le Maréchal de Richelieu l'avait complimentée de la manière la plus aimable, et qu'il avait eu la galanterie de l'appeler Pupille dilatée.
Pour apprendre à M. de Giac à compromettre sa dignité parlementaire en épousant une folle à cause de son argent, le Parlement de Paris l'obligea de quitter la magistrature, et le Roi l'exila du côté de Barèges où nous l'avons vu se promenant le long des ruisseaux, costumé comme un berger d'Opéra, sous un parasol orné d'églantines, et la houlette à la main. tout donne à penser qu'il aura fini raisonnablement, car il a légué toute sa fortune à l'hôtel-Dieu de Bordeaux.
1. Anne-Josephe Bonnier de Lamosson, fille d'un Trésorier-Général des états de Languedc, mariée en 1734, morte à Paris, le 6 décembre 1782 No , étant veuve en deuxièmes noces de Martial-Henry de Giac, Seigneur de la Chapelle-en-Parisis
Enfin, dans les Portraits intimes du dix-huitième siècle d'Edmond & Jules de Goncourt, je vous propose de lire ceci, sur cette amie de Marie Antoinette : http://www.freres-goncourt.fr/portraitsintimes/duchaulnes.htm
Si quelqu'un comprend qui est qui , et quand cette duchesse est morte ? "
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
la nuit, la neige a écrit:
Si quelqu'un comprend qui est qui , et quand cette duchesse est morte ? "
Qu'il se fasse connaître et balaye nos doutes !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La duchesse de Pecquigny
Anne Bonnier de la Mosson mourut en 1782.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
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