Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
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Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
J'aime beaucoup cette esquisse de Marie-Antoinette par Duplessis :
Joseph-Siffred Duplessis (22 septembre 1725 - 1er avril 1802) est un peintre français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il a peint notamment un majestueux et imposant portrait de Louis XVI en costume de sacre qui sera maintes fois dupliqué.
Il nait à Carpentras, dans le Comtat Venaissin, le 22 septembre 1725. Il est le fils d'un chirurgien (également peintre), Joseph-Guillaume Duplessis. Il reçoit ses premières leçons de son père puis se forme auprès du chartreux Joseph Imbert. En 1744, Duplessis entre dans l'atelier de Pierre Subleyras à Rome. Il revient à Carpentras vers 1748 puis s'installe à Lyon. Il se fixe finalement à Paris en 1752.
À partir de 1764, il expose à l'Académie de Saint-Luc. Agréé à la prestigieuse Académie de peinture en 1769, il est reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 6 août 1774 avec les portraits du sculpteur Christophe-Gabriel Allegrain et du peintre Joseph-Marie Vien, aujourd'hui au Musée du Louvre. Portraitiste talentueux, ses œuvres se caractérisent par une touche pleine de vigueur. Ses portraits, d'une très grande ressemblance, ont la particularité de donner également une image aimable et expressive de ses modèles.
C'est avec les portraits en buste et en pied du roi Louis XVI que vient la consécration, l'artiste est alors au faîte de sa carrière. Il exécute les portraits de l'entourage du roi (le comte de Provence, futur Louis XVIII, Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, duchesse de Chartres), de l'aristocratie (Marie-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, le comte d'Angiviller) et de personnages célèbres comme Gluck ou Benjamin Franklin.
Depuis 1928, c’est la gravure du portrait de Benjamin Franklin par Duplessis qui orne les billets américains de cent dollars.
La Révolution française met un terme à sa carrière de peintre. Il est nommé conservateur des galeries du château de Versailles en 1796. Il meurt à Versailles le 1er avril 1802.
Portrait de la Dauphine en 1773 :
Bien à vous.
Joseph-Siffred Duplessis (22 septembre 1725 - 1er avril 1802) est un peintre français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il a peint notamment un majestueux et imposant portrait de Louis XVI en costume de sacre qui sera maintes fois dupliqué.
Il nait à Carpentras, dans le Comtat Venaissin, le 22 septembre 1725. Il est le fils d'un chirurgien (également peintre), Joseph-Guillaume Duplessis. Il reçoit ses premières leçons de son père puis se forme auprès du chartreux Joseph Imbert. En 1744, Duplessis entre dans l'atelier de Pierre Subleyras à Rome. Il revient à Carpentras vers 1748 puis s'installe à Lyon. Il se fixe finalement à Paris en 1752.
À partir de 1764, il expose à l'Académie de Saint-Luc. Agréé à la prestigieuse Académie de peinture en 1769, il est reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 6 août 1774 avec les portraits du sculpteur Christophe-Gabriel Allegrain et du peintre Joseph-Marie Vien, aujourd'hui au Musée du Louvre. Portraitiste talentueux, ses œuvres se caractérisent par une touche pleine de vigueur. Ses portraits, d'une très grande ressemblance, ont la particularité de donner également une image aimable et expressive de ses modèles.
C'est avec les portraits en buste et en pied du roi Louis XVI que vient la consécration, l'artiste est alors au faîte de sa carrière. Il exécute les portraits de l'entourage du roi (le comte de Provence, futur Louis XVIII, Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, duchesse de Chartres), de l'aristocratie (Marie-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, le comte d'Angiviller) et de personnages célèbres comme Gluck ou Benjamin Franklin.
Depuis 1928, c’est la gravure du portrait de Benjamin Franklin par Duplessis qui orne les billets américains de cent dollars.
La Révolution française met un terme à sa carrière de peintre. Il est nommé conservateur des galeries du château de Versailles en 1796. Il meurt à Versailles le 1er avril 1802.
Portrait de la Dauphine en 1773 :
Bien à vous.
Invité- Invité
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3733
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Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
[/url
[url=https://servimg.com/view/18669219/14027]
Merci, Majesté - j'aime beaucoup ce portrait !
La tapisserie tissée en 1774, par Audran, pour la manufacture des Gobelins, d'après ce portrait :
[url=https://servimg.com/view/18669219/14027]
Merci, Majesté - j'aime beaucoup ce portrait !
La tapisserie tissée en 1774, par Audran, pour la manufacture des Gobelins, d'après ce portrait :
Invité- Invité
Portraits de Marie-Antoinette par Duplessis
J’ajoute cette belle esquisse réalisée par Duplessis en 1776.
Dans son livre Portraits de femmes, Olivier Blanc précise, je cite :
Mercy-Argenteau écrivait le 19 janvier 1775 à Marie-Thérèse « qu’il n’y avait pas à Versailles et à Paris un seul portrait de la reine par un bon peintre », mais il annonçait que la commande d’un portrait du roi par Joseph-Siffred Duplessis était en cours d’exécution, qu’une copie était destinée à Vienne, ensuite de quoi ce peintre exécuterait en pendant un grand portrait de la reine.
(...)
En mai, le portrait en pied de la reine à peine sec était envoyé en Autriche.
Mais l’inexorable Marie-Thérèse le trouva « mauvais, tant pour la ressemblance que pour l’exécution ».
Entre autres choses à reprendre, elle trouvait le visage de sa fille « trop raccourci » et sa parure « peu avantageuse ».
Mercy répondit le 23 Juin : « J’avais bien prévenu que Sa Majesté ne serait pas trop contente du portrait de la reine. Cependant, il a été travaillé par le meilleur peintre, le seul au moins qui ait le plus rapproché de la ressemblance de la reine, et tel qu’est ce portrait il est inutile de penser à en avoir un meilleur de la main des peintres de ce pays-ci. »
De cette entreprise, ne subsiste qu’une très belle esquisse du visage de la reine, aujourd’hui dans une collection privée.
Dans son livre Portraits de femmes, Olivier Blanc précise, je cite :
Mercy-Argenteau écrivait le 19 janvier 1775 à Marie-Thérèse « qu’il n’y avait pas à Versailles et à Paris un seul portrait de la reine par un bon peintre », mais il annonçait que la commande d’un portrait du roi par Joseph-Siffred Duplessis était en cours d’exécution, qu’une copie était destinée à Vienne, ensuite de quoi ce peintre exécuterait en pendant un grand portrait de la reine.
(...)
En mai, le portrait en pied de la reine à peine sec était envoyé en Autriche.
Mais l’inexorable Marie-Thérèse le trouva « mauvais, tant pour la ressemblance que pour l’exécution ».
Entre autres choses à reprendre, elle trouvait le visage de sa fille « trop raccourci » et sa parure « peu avantageuse ».
Mercy répondit le 23 Juin : « J’avais bien prévenu que Sa Majesté ne serait pas trop contente du portrait de la reine. Cependant, il a été travaillé par le meilleur peintre, le seul au moins qui ait le plus rapproché de la ressemblance de la reine, et tel qu’est ce portrait il est inutile de penser à en avoir un meilleur de la main des peintres de ce pays-ci. »
De cette entreprise, ne subsiste qu’une très belle esquisse du visage de la reine, aujourd’hui dans une collection privée.
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 09 Nov 2021, 12:14, édité 3 fois
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
J'aime beaucoup cette esquisse.
Invité- Invité
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Je l’aime beaucoup aussi.
Ce qui me chagrine c’est que, apparemment, Marie-Thérèse trouvait que l’huile sur toile n’était pas ressemblante...
Consolons-nous en imaginant que l’esquisse était plus proche de la réalité.
Ce qui me chagrine c’est que, apparemment, Marie-Thérèse trouvait que l’huile sur toile n’était pas ressemblante...
Consolons-nous en imaginant que l’esquisse était plus proche de la réalité.
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
La nuit, la neige a écrit:De cette entreprise, ne subsiste qu’une très belle esquisse du visage de la reine, aujourd’hui dans une collection privée.
L'Impératrice aurait-elle jeté le portrait de pied de sa fille à la poubelle, s'il ne subsiste que l'esquisse du visage ?
Merci Majesté et LNLN pour les images
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Le portrait conservé à Versailles :
Marie-Antoinette
Par Louis-Joseph-Siffrède Duplessis
Huile sur toile, vers 1771
Ancienne collection Pierre de Nolhac
Don au château de Versailles en souvenir de Pierre de Nolhac par son épouse et ses enfants, 7 sept. 1936
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Note du musée :
En 1771, Duplessis reçoit la commande d'un portrait équestre de la dauphine Marie-Antoinette. N'ayant pas réussi à obtenir de séance de pose de Marie-Antoinette, Duplessis copia un portrait de la dauphine d'après lequel il aurait ébauché cette étude.
Cette toile révèle la technique de travail du portraitiste et frappe par le caractère moderne que lui confère le fond resté vide. Duplessis ne réalisa finalement qu'un simple portrait en buste, actuellement non localisé : cette toile est ainsi le seul témoignage de sa tentative pour portraiturer la Dauphine.
J.T.
Et voici donc la version en buste :
Marie-Antoinette
Par Louis-Joseph-Siffrède Duplessis
Huile sur toile, vers 1771
Ancienne collection Pierre de Nolhac
Don au château de Versailles en souvenir de Pierre de Nolhac par son épouse et ses enfants, 7 sept. 1936
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Note du musée :
En 1771, Duplessis reçoit la commande d'un portrait équestre de la dauphine Marie-Antoinette. N'ayant pas réussi à obtenir de séance de pose de Marie-Antoinette, Duplessis copia un portrait de la dauphine d'après lequel il aurait ébauché cette étude.
Cette toile révèle la technique de travail du portraitiste et frappe par le caractère moderne que lui confère le fond resté vide. Duplessis ne réalisa finalement qu'un simple portrait en buste, actuellement non localisé : cette toile est ainsi le seul témoignage de sa tentative pour portraiturer la Dauphine.
J.T.
Et voici donc la version en buste :
Invité- Invité
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
La nuit, la neige a écrit:
Ce qui me chagrine c’est que, apparemment, Marie-Thérèse trouvait que l’huile sur toile n’était pas ressemblante...
Ne te chagrine pas trop : : à la date d'exécution de ce portrait (1775), cela faisait 5 ou 6 ans que Marie-Thérèse n'avait pas revu sa fille, qui entretemps était devenue une jeune femme de 20 ans. Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que Marie-Thérèse ait trouvé ce portrait "peu ressemblant" avec la gamine de 14 ans qui avait quitté Vienne.
Le principal, c'est que Mercy-Argenteau ait trouvé ce tableau ressemblant, lui qui côtoyait régulièrement Marie-Antoinette à ce moment-là.
Marguerite Jallut ajoute, à propos de ce portrait perdu, exécuté par Duplessis : "... Ce devrait être une oeuvre exacte, car Duplessis disait qu'en fait de portrait la ressemblance était le premier mérite..." (M. Jallut, "Marie-Antoinette et ses peintres").
Invité- Invité
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Aguttes met en vente en novembre prochain un portrait de Marie-Antoinette qui, à défaut de ne pas être l'original de Duplessis ne manque pas pour autant d'intérêt.
Il faudra attendre le catalogue pour en savoir plus d'ici quelque temps...
Emotion tout de même, car voici un des portraits majeurs de la dauphine qui refait surface, même si je précise que c'est ou bien une copie ou peut-être une réplique par Duplessis lui-même (?). Ce n'est pas en tout cas l'original qui était dans la collection de la marquise de Ganay et qui fut photographié au début du XXe siècle (Vinck 5583, reproduit ci-dessous). Rappelons que Duplessis a recyclé son travail préparatoire de 1771 quand le projet d'un portrait équestre fut finalement abandonné au profit d'un portrait en buste, probablement peint en 1773.
Le format rectangulaire de la toile a été modifié par les Ganay au début des années 1870 afin de faire un ovale "pour satisfaire à des raisons de symétrie imposées par un portrait de famille" (Vuaflart et Bourin, la Dauphine, 1910, page 74).
A préciser donc, et personnellement j'ai vraiment hâte de lire les explications du catalogue...
Il faudra attendre le catalogue pour en savoir plus d'ici quelque temps...
Emotion tout de même, car voici un des portraits majeurs de la dauphine qui refait surface, même si je précise que c'est ou bien une copie ou peut-être une réplique par Duplessis lui-même (?). Ce n'est pas en tout cas l'original qui était dans la collection de la marquise de Ganay et qui fut photographié au début du XXe siècle (Vinck 5583, reproduit ci-dessous). Rappelons que Duplessis a recyclé son travail préparatoire de 1771 quand le projet d'un portrait équestre fut finalement abandonné au profit d'un portrait en buste, probablement peint en 1773.
Le format rectangulaire de la toile a été modifié par les Ganay au début des années 1870 afin de faire un ovale "pour satisfaire à des raisons de symétrie imposées par un portrait de famille" (Vuaflart et Bourin, la Dauphine, 1910, page 74).
A préciser donc, et personnellement j'ai vraiment hâte de lire les explications du catalogue...
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" Ai-je vu dans sa société quelque chose qui ne fût pas marqué au coin de la grâce, de la bonté et du goût? "
(Prince de Ligne, au sujet de "la charmante reine")
Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Original ou pas, je trouve qu'il restitue à merveille la fraîcheur et la jeunesse de la dauphine qu'on dirait tout juste rentrée d'une chevauchée équestre :lol Tellement plus aimable et épanouie que sur le portrait guindé de Drouais.
En terme de ressemblance, celui photographié en noir et blanc se rapproche à mon avis du buste de Lemoyne.
En terme de ressemblance, celui photographié en noir et blanc se rapproche à mon avis du buste de Lemoyne.
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Marie-Antoinette_Duplessis
J'attends des précisions sous peu...Marie-Jeanne a écrit:Original ou pas, je trouve qu'il restitue à merveille la fraîcheur et la jeunesse de la dauphine
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Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Messages déplacés dans ce sujet.
Merci pour cette annonce, cher Bonnefoy ! Je suis ravi de découvrir prochainement ce portrait, avec ses couleurs.
Merci pour cette annonce, cher Bonnefoy ! Je suis ravi de découvrir prochainement ce portrait, avec ses couleurs.
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme De Lamballe- Messages : 67
Date d'inscription : 31/05/2018
Age : 29
Localisation : Paris
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Quelle drôle de coiffure...
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Oui n'est-ce pas ! Vivement Léonard
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« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Merci Mme de Lamballe !! Ce portrait me plaît...
La nuit, la neige- Messages : 18162
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
La Maison Aguttes choisit ce jour, 16 octobre..., pour communiquer sur les réseaux sociaux avec une première image du tableau de Duplessis (+ atelier) dans son entier.
Rien d'accessible encore sur le site, le catalogue n'est pas en ligne.
Nous patienterons donc encore un peu pour la haute définition!
Addition majeure au catalogue de Marie-Antoinette dauphine, cela ne fait aucun doute.
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Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
De Duplessis, nous recherchons toujours l'original du portrait de la dauphine en 1771 (collection de la marquise de Ganay au début du XXe siècle), où la coiffure, le costume et l'arrière-plan présentent une tout autre finition que la réplique / copie mise en vente chez Aguttes le 25 novembre prochain.
Par chance cette copie semble de la main de Duplessis pour l'essentiel, à savoir le visage, ce qui lui conserve un intérêt majeur.
Il nous manque également une image correcte et des informations complémentaires sur l'esquisse datée autour de 1776 qui figurait dans la collection Bancel, dont je poste ici une autre image. Belleudy n'en parle pas dans sa biographie de référence en 1913. En juin 2006, un article de l'Estampille/L'Objet d'Art annonçait la préparation d'une monographie très complète de Duplessis sous la plume de Rachel Dudouit.
Ce travail ne semble pas avoir abouti, le livre n'a hélas jamais été publié.
Encore un peintre de la fin du XVIIIe à redécouvrir...
Par chance cette copie semble de la main de Duplessis pour l'essentiel, à savoir le visage, ce qui lui conserve un intérêt majeur.
Il nous manque également une image correcte et des informations complémentaires sur l'esquisse datée autour de 1776 qui figurait dans la collection Bancel, dont je poste ici une autre image. Belleudy n'en parle pas dans sa biographie de référence en 1913. En juin 2006, un article de l'Estampille/L'Objet d'Art annonçait la préparation d'une monographie très complète de Duplessis sous la plume de Rachel Dudouit.
Ce travail ne semble pas avoir abouti, le livre n'a hélas jamais été publié.
Encore un peintre de la fin du XVIIIe à redécouvrir...
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Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Bonnefoy du Plan a écrit:
Il nous manque également une image correcte et des informations complémentaires sur l'esquisse datée autour de 1776 qui figurait dans la collection Bancel, dont je poste ici une autre image. Belleudy n'en parle pas dans sa biographie de référence en 1913.
L'esquisse de la collection Bancel est plus connue que le portrait final, qui est passé sur le marché il y a quelques années de manière inaperçue.
Je n'ai pas réussi à trouver d'informations sur cette réalisation, que ce soit à la documentation du Louvre ou autre.
On ne connaît pas les raisons de l'attribution à Duplessis. Cette attribution m'intrigue, tant le visage est différent des portraits de Marie-Antoinette dauphine réalisés par Duplessis (il est vrai cependant que le visage change beaucoup entre l'enfance et l'âge adulte).
Pour ma part, j'ai cru reconnaître dans le portrait final la touche de Mme Labille-Guiard notamment dans le traitement de la gaze qui recouvre les épaules de la reine, mais ce n'est qu'une vague intuition / impression... étant observé qu'aucun écrit n'évoque un quelconque portrait de la reine qui aurait été réalisé par Mme Labille-Guiard.
Bref, on est dans la panade.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Duc d'Ostrogothie a écrit:On ne connaît pas les raisons de l'attribution à Duplessis.
Tu as raison de t'interroger, car c'est une vraie question... La chance de ce collectionneur (qui sait regarder et a des antennes partout) aura été la relative discrétion de la vente, même si je me souviens avoir vu passer l'image dans la Gazette à l'époque.
Je n'ai hélas pas plus d'informations sur le sujet. L'attribution à Duplessis date du XXe siècle car au début du siècle, lorsque de Vinck fait réaliser des photos pour les joindre à sa collection, l'attribution est alors à Mme Vigée Le Brun. Je me souviens aussi, petit garçon , avoir vu passer une image en noir et blanc lors d'une vente précédente, qui correspond sans doute au moment où Monsieur Bancel en a fait l'acquisition. Comme mon zèle d'alors n'allait pas jusqu'à l'archivage des "Points de Vue - Images du Monde"', je ne saurais te dire à quelle date exactement a eu lieu cette vente et si l'attribution à Duplessis était déjà "établie" et sur quelles bases.
A ta place, avec Labille-Guiard, je chercherais aussi du côté de Roslin; En regardant à nouveau le catalogue de l'expo de 2008 à Versailles, où les reproductions sont nombreuses et les gros plans très parlants sur la manière du peintre je trouve qu'il existe des points communs avec le beau tableau auquel tu penses.
Et puis Roslin, une piste tout indiquée pour Ta Grâce!
_________________
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Bonnefoy du Plan- Messages : 390
Date d'inscription : 06/08/2018
Localisation : Le Maine
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Duc d'Ostrogothie a écrit:
Bref, on est dans la panade.
... L'on ne saurait mieux dire !
Mais je sens que notre Bonnefoy va, incessamment-sous-peu, éclairer nos lanternes.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55609
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Bonnefoy du Plan a écrit: Je me souviens aussi, petit garçon , avoir vu passer une image en noir et blanc lors d'une vente précédente, qui correspond sans doute au moment où Monsieur Bancel en a fait l'acquisition.
L'esquisse de la collection Bancel figure en couverture de la biographie de Stefan Zweig publiée en France en 1933 :
Bonnefoy du Plan a écrit:
A ta place, avec Labille-Guiard, je chercherais aussi du côté de Roslin; En regardant à nouveau le catalogue de l'expo de 2008 à Versailles, où les reproductions sont nombreuses et les gros plans très parlants sur la manière du peintre je trouve qu'il existe des points communs avec le beau tableau auquel tu penses.
Et puis Roslin, une piste tout indiquée pour Ta Grâce!
Il pourrait également s'agir d'un Roslin en effet. Mais je ne trouve rien concernant Roslin et Marie-Antoinette.
Adélaïde Labille-Guiard était peintre de Mesdames, elle a pu voir Marie-Antoinette ... mais Roslin ? Je ne sais pas. C'est énervant quand même.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Portraits de Marie-Antoinette attribués à Joseph Siffred Duplessis
Merci pour ton post, mon cher Bonnefoy. J'avais complètement oublié l'existence de ce portrait attribué à Roslin.
Pour en revenir à l'esquisse de la collection Bancel, reproduit en couverture de l'édition originale du livre de Stefan Zweig, je dois dire que l'expression du visage, avec cette moue légèrement souriante, fait quand même bien penser à la manière de Duplessis :
Pour en revenir à l'esquisse de la collection Bancel, reproduit en couverture de l'édition originale du livre de Stefan Zweig, je dois dire que l'expression du visage, avec cette moue légèrement souriante, fait quand même bien penser à la manière de Duplessis :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Marie-Antoinette par Duplessis
Voici enfin en ligne la présentation du portrait, dont nous annoncions la mise en vente aux enchères depuis le mois de septembre...
JOSEPH-SIFFRED DUPLESSIS & ATELIER (CARPENTRAS, 1725 - 1802, VERSAILLES)
Portrait de la dauphine de France, Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg (1755-1793)
Huile sur toile 74 x 56,5 cm
BIBLIOGRAPHIE EN RAPPORT
Jules Belleudy, J.-S. Duplessis. Peintre du roi. 1725-1802, Chartres, Imprimerie Durand, 1913, pp. 31-39
Albert Vuaflart, Henri Bourin, Les portraits de Marie-Antoinette. Etude d'iconographie critique, 1910, Paris, André Marty Editeur, t. II, pp. 69-75
«Ce gracieux visage de blonde, au teint frais et naturellement coloré, est la vie même» : en 1897, Jules Flammermont décrit ainsi l'image de notre tableau dans Les portraits de Marie-Antoinette.
Note au catalogue :
Destinée à être envoyée à l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, une commande est passée en 1771 à Joseph-Siffred Duplessis pour un portrait équestre de la jeune épouse du futur Louis XVI. Faute d'un nombre suffisant de séances de pose, la représentation à cheval devient un portrait en buste.
De cette commande originale subsiste aujourd'hui une esquisse conservée au musée de Versailles (Fig. 1) et une version finale, recensée en 1913 dans les collections de la marquise de Ganay (Fig. 2) mais dont la localisation actuelle est désormais inconnue.
Marie-Antoinette
Par Louis-Joseph-Siffrède Duplessis
Huile sur toile, vers 1771
Ancienne collection Pierre de Nolhac
Don au château de Versailles en souvenir de Pierre de Nolhac par son épouse et ses enfants, 7 sept. 1936
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Marie-Antoinette, en buste, de trois quarts à gauche
Note collection de Vinck : 1773. Peinture par J.S Duplessis
Paris, Mme la marquise de Ganay, née Ridgway
Image : Bibliothèque nationale de France
Notre portrait est à relier directement à cet exemplaire auquel il se rattache très directement, la colonne de droite se retrouvant même sous l'actuel entablement. Il apparaît comme une image exceptionnelle de la jeune Dauphine, image que l'on ne connaissait jusqu'à aujourd'hui seulement par un ancien cliché en noir et blanc. Quoique quelques détails diffèrent, notamment dans les broderies de la robe, notre version serait vraisemblablement une version exécutée dans l'atelier du maître, aidé de ses élèves.
A noter par ailleurs, que la version de la collection de Ganay avait à l'origine un format rectangulaire, modifié en ovale afin d'intégrer plus harmonieusement la collection où elle était entrée. Le format de notre version de même, était à l'origine rectangulaire avant d'être remonté en ovale.
Le portrait ne fut que tardivement réattribué à Duplessis puisque des documents laissaient suggérer que la commande avait été réalisée par Joseph Ducreux (1735-1802). Toutefois, la bonne attribution est indiquée au bas de la tapisserie réalisée à partir du portrait et qui indique : Duplessis pit, Audran exit. Gobelins, 1774, élément souligné par Flammermont.
Note collection De Vinck : 1774. Tapisserie tissée aux Gobelins par Joseph Audran, d'après J.S Duplessis
Paris, M. le prince Auguste d'Arenberg
Image : Bibliothèque nationale de France
Portrait d'une touchante simplicité, Duplessis et son atelier travaillent à rendre toute la douceur de la jeune fille qu'ils représentent, âgée de 16 ans au moment de la première esquisse.
Le teint vif, les joues délicatement colorées, la pleine lumière latérale mettent en valeur la douceur des traits qu'ils modèlent. Le visage apparait d'autant plus remarquable que la toilette simple et l'absence de parure nous laissent tout loisir de s'attacher au regard.
Présenté à Marie-Antoinette par le directeur de l'Académie Jean-Baptiste-Marie Pierre (1714 -1789) comme le premier peintre de l'Europe, Diderot (1713-1784) n'hésite pas à évoquer Anton Van Dyck devant les portraits de Duplessis. Plus jeune, il avait été l'élève de son père, puis de Joseph Imbert (1666-1749) avant de se rendre dans l'atelier de Pierre Subleyras (1699-1749) à Rome en 1744. Agréé à l'Académie royale en 1769, il est reçu cinq ans plus tard comme peintre de portraits. Aux côtés de Joseph Ducreux et Alexandre Roslin (1718-1793), il devient l'un des portraitistes les plus prisés d'Europe.
L'engouement pour ses portraits se justifie notamment par l'air affable et discrètement expressif que l'on retrouve dans tous ses visages, éléments que l'on peut observer dans celui de la Dauphine que nous avons le plaisir de présenter aujourd'hui.
* Source et infos complémentaires : Aguttes - Vente Maîtres anciens, tableaux et dessins (25 novembre 2021)
Nous retrouvons en ligne sur le site de la bibliothèque numérique de l'INHA, le Catalogue de la collection de Madame la Marquise de Ganay, née Ridgway : [vente du 8 au 10 mai 1922]
Il y a un siècle donc, un temps où les opérateurs de vente aux enchères ne prenaient que 17,5% de commissions (comme précisé ci-après) et non pas les 30% d'aujourd'hui !
La dame avait une belle collection ! Dont le lot numéro 40, le portrait original, aujourd'hui non localisé :
JOSEPH-SIFFRED DUPLESSIS & ATELIER (CARPENTRAS, 1725 - 1802, VERSAILLES)
Portrait de la dauphine de France, Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg (1755-1793)
Huile sur toile 74 x 56,5 cm
BIBLIOGRAPHIE EN RAPPORT
Jules Belleudy, J.-S. Duplessis. Peintre du roi. 1725-1802, Chartres, Imprimerie Durand, 1913, pp. 31-39
Albert Vuaflart, Henri Bourin, Les portraits de Marie-Antoinette. Etude d'iconographie critique, 1910, Paris, André Marty Editeur, t. II, pp. 69-75
«Ce gracieux visage de blonde, au teint frais et naturellement coloré, est la vie même» : en 1897, Jules Flammermont décrit ainsi l'image de notre tableau dans Les portraits de Marie-Antoinette.
Note au catalogue :
Destinée à être envoyée à l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, une commande est passée en 1771 à Joseph-Siffred Duplessis pour un portrait équestre de la jeune épouse du futur Louis XVI. Faute d'un nombre suffisant de séances de pose, la représentation à cheval devient un portrait en buste.
De cette commande originale subsiste aujourd'hui une esquisse conservée au musée de Versailles (Fig. 1) et une version finale, recensée en 1913 dans les collections de la marquise de Ganay (Fig. 2) mais dont la localisation actuelle est désormais inconnue.
Marie-Antoinette
Par Louis-Joseph-Siffrède Duplessis
Huile sur toile, vers 1771
Ancienne collection Pierre de Nolhac
Don au château de Versailles en souvenir de Pierre de Nolhac par son épouse et ses enfants, 7 sept. 1936
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Marie-Antoinette, en buste, de trois quarts à gauche
Note collection de Vinck : 1773. Peinture par J.S Duplessis
Paris, Mme la marquise de Ganay, née Ridgway
Image : Bibliothèque nationale de France
Notre portrait est à relier directement à cet exemplaire auquel il se rattache très directement, la colonne de droite se retrouvant même sous l'actuel entablement. Il apparaît comme une image exceptionnelle de la jeune Dauphine, image que l'on ne connaissait jusqu'à aujourd'hui seulement par un ancien cliché en noir et blanc. Quoique quelques détails diffèrent, notamment dans les broderies de la robe, notre version serait vraisemblablement une version exécutée dans l'atelier du maître, aidé de ses élèves.
A noter par ailleurs, que la version de la collection de Ganay avait à l'origine un format rectangulaire, modifié en ovale afin d'intégrer plus harmonieusement la collection où elle était entrée. Le format de notre version de même, était à l'origine rectangulaire avant d'être remonté en ovale.
Le portrait ne fut que tardivement réattribué à Duplessis puisque des documents laissaient suggérer que la commande avait été réalisée par Joseph Ducreux (1735-1802). Toutefois, la bonne attribution est indiquée au bas de la tapisserie réalisée à partir du portrait et qui indique : Duplessis pit, Audran exit. Gobelins, 1774, élément souligné par Flammermont.
Note collection De Vinck : 1774. Tapisserie tissée aux Gobelins par Joseph Audran, d'après J.S Duplessis
Paris, M. le prince Auguste d'Arenberg
Image : Bibliothèque nationale de France
Portrait d'une touchante simplicité, Duplessis et son atelier travaillent à rendre toute la douceur de la jeune fille qu'ils représentent, âgée de 16 ans au moment de la première esquisse.
Le teint vif, les joues délicatement colorées, la pleine lumière latérale mettent en valeur la douceur des traits qu'ils modèlent. Le visage apparait d'autant plus remarquable que la toilette simple et l'absence de parure nous laissent tout loisir de s'attacher au regard.
Présenté à Marie-Antoinette par le directeur de l'Académie Jean-Baptiste-Marie Pierre (1714 -1789) comme le premier peintre de l'Europe, Diderot (1713-1784) n'hésite pas à évoquer Anton Van Dyck devant les portraits de Duplessis. Plus jeune, il avait été l'élève de son père, puis de Joseph Imbert (1666-1749) avant de se rendre dans l'atelier de Pierre Subleyras (1699-1749) à Rome en 1744. Agréé à l'Académie royale en 1769, il est reçu cinq ans plus tard comme peintre de portraits. Aux côtés de Joseph Ducreux et Alexandre Roslin (1718-1793), il devient l'un des portraitistes les plus prisés d'Europe.
L'engouement pour ses portraits se justifie notamment par l'air affable et discrètement expressif que l'on retrouve dans tous ses visages, éléments que l'on peut observer dans celui de la Dauphine que nous avons le plaisir de présenter aujourd'hui.
* Source et infos complémentaires : Aguttes - Vente Maîtres anciens, tableaux et dessins (25 novembre 2021)
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Nous retrouvons en ligne sur le site de la bibliothèque numérique de l'INHA, le Catalogue de la collection de Madame la Marquise de Ganay, née Ridgway : [vente du 8 au 10 mai 1922]
Il y a un siècle donc, un temps où les opérateurs de vente aux enchères ne prenaient que 17,5% de commissions (comme précisé ci-après) et non pas les 30% d'aujourd'hui !
La dame avait une belle collection ! Dont le lot numéro 40, le portrait original, aujourd'hui non localisé :
Dernière édition par La nuit, la neige le Mar 09 Nov 2021, 12:14, édité 1 fois
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