Humour...

C'est ce qui s'appelle avoir de la présence d'esprit !

Allez, une autre !

La marquise de Saint-Pierre était dans une société où l'on disait que M. de Richelieu avait eu beaucoup de femmes, sans en avoir jamais aimé une.
« Ce Sans aimer, c’est bientôt dit, protesta-t-elle: moi, je sais une femme pour laquelle il est revenu de trois cents lieues.   »
Ici , gagnée par sa narration, elle poursuit avec feu :
« Il la porta sur le lit avec une violence incroyable, et nous y sommes restés trois jours. »

Apparemment, la marquise de Saint-Pierre n'a pas laissé Richelieu de marbre.

C'est qu'elle n'avait de Seins-Pierre que le nom

Comme tu dis, mon cher Momo !
Richelieu à la marquise :

Il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses saints.
Je ne dis pas non, mais là n'est pas mon dessein.
Je n'en veux qu'à tes seins, Je ne veux parler qu'à tes seins !
Sur terre un peu partout, retentit le tocsin. Je fais l'escalade vers des sommets plus sains.
Je m'élève vers tes seins, Je ne veux parler qu'à tes seins !



( Nougaro , ce grand obsédé devant l'Eternel )

M. de L...., misanthrope à la manière de Timon, venait d’avoir une conversation un peu mélancolique avec M. de B...., misanthrope moins sombre, et quelquefois même très gai; M. de L.... parlait de M. de B. ..avec beaucoup d’intérêt, et disait qu’il voulait se lier avec lui. Quelqu’un lui dit : « Prenez garde ; malgré son air grave, il est quelquefois très gai ; ne vous y fiez pas. »

Sacré Richelieu, par trop coquin avec sa gente dame, la Marquise de Saint-Pierre. Tant de liberté dans le libertinage XVIIIème était chose courante mais assez paradoxalement, je n'éprouve pas de gêne face à ces hommes et femmes. On est bien loin du XXIème siècle, mais qui devance l'autre ?, On se pose parfois la question.

Mme de Sabran a écrit:

M. de L...., misanthrope à la manière de Timon, venait d’avoir une conversation un peu mélancolique avec M. de B...., misanthrope moins sombre, et quelquefois même très gai; M. de L.... parlait de M. de B. ..avec beaucoup d’intérêt, et disait qu’il voulait se lier avec lui. Quelqu’un lui dit : « Prenez garde ; malgré son air grave, il est quelquefois très gai ; ne vous y fiez pas. »

Il me semble avoir déjà vu des M. de L..... et M. de B...... lors de rendez-vous télévisés politiques.

Le vieux d’Arnoncourt avait fait un contrat de douze cents livres de rente à une fille, pour tout le temps qu’il en serait aimé. Elle se sépara de lui étourdiment, et se lia avec un jeune homme qui, ayant vu ce contrat, se mit en tête de le faire revivre.
Elle réclama en conséquence les quartiers échus depuis le dernier paiement, en faisant signifier à M. d'Arnoncourt, sur papier timbré, qu’elle l’aimait toujours.

( Chamfort, Caractères )

Une femme causant avec M. de M...., lui dit : « Allez, vous ne savez que dire des sottises. — Madame, répondit-il, j’en entends quelquefois, et vous me prenez sur le fait. »

Celle-là est trop mignonne, je l'adore :

Une fille, étant à confesse, dit : « Je m’accuse d’avoir estimé un jeune homme. — Estimé ! combien de fois ? demanda le père. »

( Chamfort, Caractères )

Benoit XIV face aux vampires :

L'archevêque de Léopol ayant écrit sérieusement au pape sur l'existence des vampires reçoit de lui cette réponse :

« C'est sans doute la grande liberté de la Pologne qui vous donne le droit de vous promener après votre trépas. Ici, je vous l'avoue, nos morts sont aussi tranquilles que silencieux et nous n'aurions besoin ni de sbires, ni de barrigel^{[size=13][10]}, si nous n'avions qu'eux à craindre. L'Impératrice Reine de Hongrie, a dû vous détromper sur l'article des Vampires, que vous nommez communément Eupires. M. Vanswieten, son médecin, d'autant plus croyable qu'il est très instruit, nous apprend que la rougeur de certains cadavres, n'a d'autre cause qu'une espèce de terre qui les gonfle et qui les colore.

Vous avez à Kiovie même, une multitude de corps parfaitement conservés et qui joignent à la souplesse des membres des visages enluminés. J'ai dit à ce sujet, dans mon ouvrage sur la canonisation des Saints^[11], que la conservation des corps n'est point un prodige. C'est à vous, comme étant archevêque, qu'il appartient surtout de déraciner ces superstitions. Vous découvrirez, en allant à la source, qu'il peut y avoir des prêtres qui les accréditent, afin d'engager le peuple, naturellement crédule, à leur payer des exorcismes et des messes. Je vous recommande expressément d'interdire, sans différer, ceux qui seraient coupables d'une telle prévarication; et je vous prie de bien vous convaincre qu'il n'y a que les vivants qui ont tort dans cette affaire^[12]. »[/size]

La légende des vampire naît précisément au XVIIIe, il est bien normal que le sujet inquiète certains.

La première phrase est cocasse.

Oui, elle est géniale !

Comme Mme du Deffand : je ne crois pas aux vampires, mais ils me font peur .
Impossible de regarder un film avec de ces bestioles ...

Moi les vampires !!!

Quand j'avais 6/7 ans, je confondais vampires et chauve-souris. Ces derniers logeaient au plafond de mon école. J'avais une peur terrible, mais la maîtresse d'école ne s'en préoccupait pas du tout. J'ai fini par suivre son exemple.
Moi aussi, je suis comme vous Eléonore et Mme du Deffand, je ne crois pas aux vampires, mais je prendrais mes jambes à mon cou si j'en croise un. Parfois même, je rencontre quelques cas humains et je me pose la question. En sont-ils ou pas ?

Comtesse Diane a écrit:Moi les vampires !!!  

Mme de Sabran a écrit:

Une femme causant avec M. de M...., lui dit : « Allez, vous ne savez que dire des sottises. — Madame, répondit-il, j’en entends quelquefois, et vous me prenez sur le fait. »

Excellent.

Un prince avait choisi un homme très ignorant pour être son bibliothécaire.
"C'est, disait une jolie femme, le sérail qu'on a donné à garder à un eunuque."

Dans une société où se trouvait M. de Schwalow, ancien amant de l'impératrice Elisabeth, on voulait savoir quelque fait relatif à la Russie. Le bailli de Chabrillant dit :
«M. de Schwalow, dites-nous cette histoire ; vous devez la savoir, vous qui étiez le Pompadour de ce pays-là. »

Duc d'Ostrogothie a écrit:Un prince avait choisi un homme très ignorant pour être son bibliothécaire.
"C'est, disait une jolie femme, le sérail qu'on a donné à garder à un eunuque."

très joli !