Humour...

Je l'avais déjà entendu avec d'autres noms.

Des caillettes bien frisées, bien poudrées et le visage couvert de rouge, demandaient à un étranger :

« Que pensez-vous des beautés françaises ?

- Mesdames, leur répondit naïvement cet étranger, je me connais mal en peinture. »

M.... disait d’un sot sur lequel il n’a pas de prise : « C’est une cruche sans anse. »

Ca c'est génial ! 

Un Américain, avant vu six Anglais séparés de leur troupe, eut l’audace inconcevable de leur courir sus, d’en blesser deux, de désarmer les autres, et de les amener au général Washington. Le général lui demanda comment il avaiî: pu faire pour se rendre maitre de six hommes.
« Aussitôt que je les ai vus, dit-il, j’ai couru sur eux, et je les ai environnés. »

C'est drôlement fortiche !!!

Le duc de Morny, fils naturel de la reine Hortense et du comte de Flahaut, lui-même fils naturel de Talleyrand et d'Adélaïde de Flahaut, dont la mère avait été une maîtresse de Louis XV, avait coutume de dire :

" Dans ma lignée, nous sommes bâtards de mère en fils depuis trois générations . Je suis arrière-petit-fils de roi, petit-fils d'evêque, fils de reine et frère d'empereur. "

Et voici le fruit de tant de croisements improbables !

Apprenant le décès de Talleyrand, Metternich aurait eu ce mot :
"Qu'a-t-il voulu dire par là ?"

J'ai eu la primeur de cette blagounette-ci !

Une jeune-femme intriguée par les regards insistants que lui portait Edgar Faure, alors ministre de la IVème République, protesta:

-  Monsieur, pourquoi me dévisagez-vous ainsi ?
-  Madame, je ne vous dévisage pas, je vous envisage.

Drôle et élégant !

Un jeune homme, rencontrant chez sa maîtresse son rival, qui était un homme âgé, crut le railler bien agréablement, en lui demandant quel âge il avait.

- "Je ne vous le dirai pas précisément, reprit celui-ci, mais soyez assuré qu'un âne est plus âgé à vingt ans, qu'un homme ne l'est à soixante."

Elle m'en rappelle une autre !
... que voici !
Après trois ans de résidence à la Cour de Frederic , les relations entre Voltaire et le roi de Prusse se détériorèrent. Notre grand homme trouva même ce billet rédigé par son hôte :

Voltaire est le premier des ânes.

Frédéric II

Piqué au vif, le philosophe riposta.
Il lut le texte à haute voix :

Voltaire est le premier des ânes.
Frédéric le deuxième .

Lucas était de si bonne amitié que le pauvre voyant sa femme en couche, s'approcha de son lit, et cherchait à la soulager. Cette femme, au plus fort de ses douleurs, le voyant se lamenter :

"Eh ! mon ami, lui dit-elle, ne prends point tant de chagrin à me voir souffrir, je sais fort bien que tu n'en es pas la cause."

Un courtisan flatteur :

Le jour qu'un officier français arriva à la cour de Vienne, l'impératrice sachant qu'il avait vu la veille la princesse de ..., lui demanda s'il croyait que la princesse fût, comme on le disait, la plus belle personne du monde.
"Madame, répondit l'officier, je le croyais hier."

... très joli !

On verrait bien Macron ou Jean d'Ormesson dire ce genre de chose.