Le manifeste du duc de Brunswick
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Histoire et événements en France
Page 1 sur 1
Re: Le manifeste du duc de Brunswick
Reinette a écrit:La bourde ultime... Due à Fersen...
... et à Marie-Antoinette !
Invité- Invité
Re: Le manifeste du duc de Brunswick
Oui en effet.
C'est certainement un des points que je lui pardonne le moins. J'enrage de ne pouvoir me retrouver à côté d'elle quand elle écrit à Fersen de réclamer un manifeste exigeant la sécurité de la famille royale !
Je me dis juste qu'elle avait très peur, notamment pour ses enfants. Et c'est un sentiment qui fait terriblement perdre la tête. Dans son cas, autant au sens propre que figuré. :
Juste pour dire que quand on est mère, nos phobies sont multipliées par mille. Je ne peux expliquer de quelle façon mais je pense que seules les mères peuvent comprendre. Drôle de sensation. Et Marie-Antoinette avait des sacrées raisons d'avoir peur.
Il aurait fallu que Fersen, plus éloigné du danger parisien, sache exprimer des mots plus "diplomatiques". Marie-Antoinette ne réclamait pas non plus de massacrer les Parisiens. Nous pouvons penser que c'est parce qu'il aimait la reine qu'il a été si violent dans ses propos. C'est tout à fait justifié. Au final, il a tué la femme qu'il aimait (enfin qu'il disait aimer, je précise la nuance).
Je lui tolère qu'au final c'est Brunswick qui avait le dernier mot. Il en savait le danger. Et donc ses conséquences.Celui-ci a hésité et cédé aux réclamations de Fersen qui disait agir au nom du roi (qui n'a certainement jamais su la manoeuvre et a cru qu'il s'agissait d'un coup des jacobins) et de la reine de France (là oui, mais sans que Louis XVI ne le sache...). Il aurait dû refuser. Ce n'est pas le cas.
Malheureux concours de circonstances...
C'est certainement un des points que je lui pardonne le moins. J'enrage de ne pouvoir me retrouver à côté d'elle quand elle écrit à Fersen de réclamer un manifeste exigeant la sécurité de la famille royale !
Je me dis juste qu'elle avait très peur, notamment pour ses enfants. Et c'est un sentiment qui fait terriblement perdre la tête. Dans son cas, autant au sens propre que figuré. :
Juste pour dire que quand on est mère, nos phobies sont multipliées par mille. Je ne peux expliquer de quelle façon mais je pense que seules les mères peuvent comprendre. Drôle de sensation. Et Marie-Antoinette avait des sacrées raisons d'avoir peur.
Il aurait fallu que Fersen, plus éloigné du danger parisien, sache exprimer des mots plus "diplomatiques". Marie-Antoinette ne réclamait pas non plus de massacrer les Parisiens. Nous pouvons penser que c'est parce qu'il aimait la reine qu'il a été si violent dans ses propos. C'est tout à fait justifié. Au final, il a tué la femme qu'il aimait (enfin qu'il disait aimer, je précise la nuance).
Je lui tolère qu'au final c'est Brunswick qui avait le dernier mot. Il en savait le danger. Et donc ses conséquences.Celui-ci a hésité et cédé aux réclamations de Fersen qui disait agir au nom du roi (qui n'a certainement jamais su la manoeuvre et a cru qu'il s'agissait d'un coup des jacobins) et de la reine de France (là oui, mais sans que Louis XVI ne le sache...). Il aurait dû refuser. Ce n'est pas le cas.
Malheureux concours de circonstances...
Invité- Invité
Sujets similaires
» Manifeste du 23 avril 1791 sur l'adhésion du roi à la Constitution
» Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel
» Juliane-Marie, princesse de Brunswick-Wolfenbüttel, reine consort de Danemark et de Norvège
» Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel
» Juliane-Marie, princesse de Brunswick-Wolfenbüttel, reine consort de Danemark et de Norvège
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Histoire et événements en France
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum