Juliane-Marie, princesse de Brunswick-Wolfenbüttel, reine consort de Danemark et de Norvège

Une petite biographie vite-fait, simplement pour le plaisir de poster quelques beaux portraits...  


Juliane-Marie, princesse de Brunswick-Wolfenbüttel (en allemand : Juliana Maria von Braunschweig-Wolfenbüttel), reine consort de Danemark et de Norvège

Née le 14 septembre 1729 à Wolfenbüttel (Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel) et décédée le 10 octobre 1796 au Palais de Fredensborg (Royaume de Danemark et de Norvège).
Reine consort de Danemark et de Norvège entre 1752 et 1766, seconde femme du roi Frédéric V de Danemark, la mère du régent Frédéric, prince héréditaire de Danemark, et régente elle-même de facto de 1772 à 1784.


La reine Juliane-Marie de Brunswick
Par Vigilius Eriksen, 1780
Photo : Rosenborg Castle

Fille de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Wolfenbüttel et d'Antoinette de Brunswick-Wolfenbüttel, elle épousa Frédéric V de Danemark en 1752, un an seulement après la mort de la première reine, Louise de Grande-Bretagne.


Frederik V de Danemark et Norvège
Par Carl-Gustav Pilo, 1751
Photo : Wikipedia

Après la mort de son mari en 1766, le nouveau roi Christian VII de Danemark montra des signes de folie.

Portrait of Christian VII in his coronation robes
Painted by Jens Juel, 1789
Believed to be schizophrenic which meant that the path was clear for a coup d’etat started by Struense, his own personal doctor who on top of everything else had an affair with the queen.
At the time of this picture the french revolution was underway, and even though this picture portrais an ever vigilant king, it was in reality his successor crown prince Frederik (VI), who in 1784 had gained control of the country, that held all power.
Photo & texte : Rosenborg Castle

Le pouvoir tomba à partir de 1770 entre les mains de la nouvelle reine Caroline-Mathilde de Hanovre et de son amant Johann-Friedrich Struensee, médecin du roi.
Leur politique libérale leur aliéna la noblesse et Juliane Marie se retrouva au centre de l'opposition : elle participa en 1772 au coup d'État qui fit chuter Struensee et exila Caroline Mathilde.

Voir notre sujet : Christian VII de Danemark, Caroline-Mathilde et Struensee

Le fils handicapé de Juliane-Marie, le prince héréditaire Frédéric, fut nommé régent, mais la réalité du pouvoir resta dans les mains de sa mère.
Son gouvernement, appuyé sur le principal ministre Ove Høegh-Guldberg, fut d'un conservatisme extrême.
Portrait de Juliane-Marie présentant un portrait de son fils, le prince Frédéric
Par Johann Georg Ziesenis
Photo : Wikipedia

Le prince héritier Frédéric, futur Frédéric VI, leur retira le pouvoir en s'emparant de la régence en 1784, à l'âge de seize ans.

Portrait du jeune prince Frédéric, futur roi Frédéric VI de Danemark
Par Jens Juel, 1781
Photo : Rosenborg Castle

* Source texte : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliane-Marie_de_Brunswick



Et enfin son très beau portrait, peint par Vigilius Eriksen, que nous avions déjà présenté dans notre sujet consacré à la reine Caroline-Mathilde de Danemark et à son amant, Johann-Friedrich Struensee.



La reine Juliane-Marie de Brunswick
Par Vigilius Eriksen, 1776
Copenhague, Statens Museum for Kunst
Photo : smk.dk et kulturarv.dk / Wikipedia



Un petit air de famille, pour celle qui était, sauf erreur de ma part, la cousine germaine de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche.


Et une dégoulinade de dentelles...


Comment nommait-on alors cette chose ?

Un passement je dirais.
A vérifier...

Merci Calonne.
Attendons, s'ils nous lisent, les commentaires des experts ici !

La nuit, la neige a écrit:
Et une dégoulinade de dentelles...

Lorsque les dentelles dégoulinaient des manches, on les appelait " les engageantes ".

La nuit, la neige a écrit:
Comment nommait-on alors cette chose ?

... et les volants sur le devant de la jupe étaient " les falbalas " .
Si je ne me trompe !

Ces portraits sont d'une beauté prodigieuse. Merci pour ces très belles images de ce peintre que je ne connaissais pas.

Duc d'Ostrogothie a écrit:Ces portraits sont d'une beauté prodigieuse.

Et le terme est faible vraiment .

Magnifique !
Merci !

Une ressemblance avec Marie-Caroline...

L’art du portrait était alors à son apogée...
Même si les modèles n’étaient pas tous des beautés (tant s’en faut), le rendu était toujours réussi : le modelé, la bonne lumière, l’attitude, la vérité psychologique....

Juste pour la coiffure...


Juliane Marie von Braunschweig-Wolfenbüttel-Bevern, Queen Juliane Marie of Denmark
By Wilhelm von Haffner
Pastel, 18th century
Image : auctioned by Bruun Rasmussen / Gogmsite

Les portraits sont beaux certes mais cette reine est laide à force de hauteur et de morgue, c'est elle qui a précipité Caroline-Mathilde dans le malheur et la mort. Cette Juliane-Marie ne m'inspire pas.

La nuit, la neige a écrit:
Juste pour la coiffure...  

Dominique Poulin a écrit:
Les portraits sont beaux certes mais cette reine est laide à force de hauteur et de morgue, c'est elle qui a précipité Caroline-Mathilde dans le malheur et la mort. Cette Juliane-Marie ne m'inspire pas.

Tout à fait d'accord, Domi ...
Il faut avoir vu le film A Royal Affair .  La perfidie et la cruauté de cette reine glacent le sang .
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t575-a-royal-affair-de-nikolaj-arcel?highlight=affair

Très belle série de portraits en effet. Merci.

Hier il y a eu gala à la Cour, à l'occasion de l'anniversaire  de la naissance de la Reine Douairière qui est entrée dans la 48e année de son âge.  Cette Fête a été célébrée avec toutes les formalités ordinaires; la bienfaisance du Souverain l'a rendue encore plus intéressante en se signalant à cette occasion.  S.M. a donné des pensions à 200 personnes, tant veuves qu'orphelins & autres dont l'indigence leur donnait des droits à ses bontés : ces pensions sont assignées sur la caisse générale des Postes. On a frappé une médaille en l'honneur de cette Princesse dont les empreintes ont été distribuées ce jour-là; elle représente d'un côté la Reine Douairière avec la légende Juliana-Maria D.G. Reg.Dan. Norv. V. Goth. ; de l'autre côté, on voit deux génies soutenant une couronne de laurier, avec cette inscription Sophia Mater; au-dessous vot. XXIV, mult. XXX.  & plus bas Com. Cons.D. 8 Jul.  1776.

( Journal de Politique et de Littérature
Contenant les principaux événements de toutes les Cours;
les Nouvelles de la République des Lettres, les Causes célèbres, la notice des Arrêts, Edits, Etc Etc.  )

La perfidie et la cruauté de cette reine glacent le sang

On pourrait donc à bon droit parles de reine qu'on sort ?!