Louis-Charles de France, dit Louis XVII

Reinette a écrit: mais il est à remarquer que c'est précisément depuis la mort de Robespierre qu'on l'a séparé de sa sœur et qu'on a redoublé d'inhumanité contre lui.

( Marquise de Créquy : Souvenirs )

Louis XVII fut séparé de sa soeur bien avant la mort de Robespierre !!!

Ça montre la crédibilité du récit ; mélangeant vrais et faux avec brio.

Lucius a écrit:

Ça montre la crédibilité du récit ; mélangeant vrais et faux avec brio.

Nous avons beau jeu, deux cents ans plus tard de savoir et comprendre ce qui s'est passé . La marquise a le nez dedans, aucun recul, quantité de fausses informations en tous genres qui pleuvent sur tous les sujets .

C'est sa faute si elle nous affirme ça aussi péremptoirement !

Je ne jette pas tant que ça la pierre à la marquise, (éventuellement un peu plus à l'auteur réel) mais je tiens à bien montrer le recul qu'il faut avoir avec ce genre de source.

Par exemple le coup du God Save the Queen dont l'origine serait une composition de Lully pour célébrer la fistule anale, je l'ai entendu à Versailles, par une guide en anglais. Or la marquise est la seule à mentionner une oeuvre de Lully qu'on est bien en peine de retrouver ailleurs !

Lucius a écrit:C'est sa faute si elle nous affirme ça aussi péremptoirement !

Oh, mon petit Lulu ! Zeus sait que ce n'est pas l'apanage de la marquise d'affirmer péremptoirement des énormités ! boudoi29 boudoi29 boudoi29
Et ce, à toutes les époques .

boudoi32

Lucius a écrit:

Par exemple le coup du God Save the Queen dont l'origine serait une composition de Lully pour célébrer la fistule anale, je l'ai entendu à Versailles, par une guide en anglais. Or la marquise est la seule à mentionner une oeuvre de Lully qu'on est bien en peine de retrouver ailleurs !

J'étais persuadée qu'il s'agissait d'un fait avéré, vérifié, sûr, complètement historique.

Ben moi aussi... Je l'ai lu et entendu à maintes reprises...
J'avoue être déçu si ce n'est pas vrai... et vexé du coup de l'avoir cru :

Bien à vous.

Oui: L'hymne britannique à la gloire du t... du c.. du Roi de France, ça avait quand même du chien...

.




Certes !  Ce n'était pas un enthousiasme sans fondement ... :

Anus Horribilis ...

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C'est le cas de le dire !

Reinette a écrit:

Lucius a écrit:

Par exemple le coup du God Save the Queen dont l'origine serait une composition de Lully pour célébrer la fistule anale, je l'ai entendu à Versailles, par une guide en anglais. Or la marquise est la seule à mentionner une oeuvre de Lully qu'on est bien en peine de retrouver ailleurs !

J'étais persuadée qu'il s'agissait d'un fait avéré, vérifié, sûr, complètement historique.

J'en avais entendu parlé avant aussi.
On le lit beaucoup sur internet et on l'entend à la télé. Mais si on cherche la source, c'est le néant .... on ne trouve même pas le texte, ni aucune interprétation de la musique (ce qui est surprenant pour une pièce si célèbre) ni aucune précision complémentaire. Simplement le même texte en boucle.

Par contre, il y plusieurs mentions d'un Te Deum dirigé par Lully. Je ne suis plus sûr, mais je me demande si ce n'est pas celui pendant lequel il se serait donné le coup de canne au pied. Et encore certains mettent en doute ce fait, car les cannes ne seraient l'attribut que des maîtres de danse, pas ceux des chefs d'orchestre ..... enfin voila

La Correspondance secrète, 17 février 1785 :


Nous sommes alors en plein affaire de l'Escaut, que j'occulte.

2 mars 1785 :


Qui est cette duchesse de Doudeauville ?

Bénigne-Augustine-Françoise  Le Tellier de Montmirail, duchesse de Doudeauville est née à Paris le 4 juin 1764. Elle perd son père très jeune, et c'est sa mère extrêmement sévère qui lui assura une éducation raffinée. Toute sa vie, elle vécut l'humilité dans la grandeur, la pauvreté dans l'opulence, la modestie dans les vanités et les folies de son siècle. C'est sa mère aussi qui décida de son mariage avec Ambroise de La Rochefoucauld, duc de Doudeauville. C'est ainsi qu'à 14 ans, elle devint la duchesse de Doudeauville. Sa fille Ernestine meurt en 1802, laissant une fillette de trois ans. La duchesse va s'occuper de son éducation. Elle va même acheter un ancien prieuré des bénédictins et en faire une école. En 1806, madame Doudeauville rassemble les jeunes filles de bonnes familles ruinées par la révolution et demande à la jeune Élisabeth Rollat qui avait aussi le Père Roger comme père spirituel de s'occuper de son oeuvre.

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Merci beaucoup. Une dame au comportement irréprochable qui explique sa discrétion à la cour.

Marie-Antoinette craint vraiment ce prochain accouchement :



L'enfant était tout simplement très gros.  :

Je comprends sa mauvaise surprise de se retrouver de nouveau enceinte dans l'année. Et qu'elle ne le soit plus par la suite... àè-è\':

17 mars 1785 :

24 mars :



Plus que trois jours !

Enfin !!! :n,,;::::!!!:



Ainsi, contrairement à ce qu'on lit très souvent, l'enfant s'appelait bien Louis-Charles dès sa naissance et non Charles-Louis comme on le dit, les prénoms ayant été échangés au décès de l'aîné.

C'est la première fois également que je vois mention d'une messe dite au moment d'un des accouchements de Marie-Antoinette. Ce qui se pratiquait pour toutes les autres reines et princesses de la famille royale mais dont je n'avais eu jusque-là aucune trace concernant Marie-Antoinette.
Peut-être aussi que pour cette fois-ci Marie-Antoinette s'y est résolue car elle avait l'air fortement inquiète ces derniers temps et Linguet évoque régulièrement sa pratique assidue de la religion depuis quelques mois.

5 avril 1785 :

J'ignorais que le petit dauphin de trois ans avait été présent aux relevailles officielles de la reine à l'occasion de la naissance de son frère.

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...   très très mignon !  boudoi30

C'était Mme de Tourzel qui avait remplacé la duchesse de Polignac auprès des Enfants de France. — Je les avais confiés à l'amitié, lui dit la reine en lui donnant l'investiture de cette charge, je les remets avec confiance entre les mains de la vertu.

Quand on demandait à les voir dans leur appartement, ceci ne faisait aucun plaisir à la reine, attendu qu'on les détournait de leurs études ou qu'on les pouvait gêner dans leurs récréations. J'en étais prévenue, et voilà pourquoi je n'ai vu M. le dauphin qu'une ou deux fois, et notamment chez Mme de Maurepas, qui ne pouvait plus sortir de sa chambre, et chez qui la reine avait eu la bonté de l'envoyer. C'était le plus bel enfant du royaume, avec un teint de lys et de roses, et de charmants yeux bleus ; ses cheveux étaient blonds de la même finesse et de la même nuance que ceux de la mère, et ce qu'il avait de singulièrement joli, c'était un sourire ingénu, bienveillant et fin. Je me rappelle que Mme de Maurepas (il appelait Mme de Maurepas, " Bonne maman ", et c'était par ordre de la reine, ce qui me rendait un peu jalouse), Mme de Maurepas, vous dirai-je, lui fit un jour cadeau d'un agréable médaillon sculpté par Houdon, qui représentait une grive morte et suspendue par la patte à un clou de bronze ; c'était une œuvre de patience et d'illusion prodigieuses. Le petit dauphin commença par examiner cet oiseau, tristement ; et puis il demanda pour quoi on l'avait tué ?... On lui dit que c'était un oiseau de marbre jaspé. — Ah ! répliqua-t-il, est-ce qu'on fait des plumes avec du marbre ?


( Souvenirs de Mme de Créquy )

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S'agit-il du premier ou second dauphin ?  
Car la présence de madame de Maurepas qui semble encore très bien en cour après la mort de son mari, me paraît un peu trop tôt pour un petit Louis-Charles qui aurait eu tout au plus quatre ans.

D'ailleurs, qui connaît sa date de décès ?

En tout cas, si les enfants royaux appelaient madame de Maurepas "Bonne Maman", cela prouve l'importance qu'elle tenait dans l'intimité de la famille royale bien après la mort de son mari.