Louis-Charles de France, dit Louis XVII

Reinette a écrit:les enfants royaux appelaient madame de Maurepas "Bonne Maman"

adorable...... boudoi30

Louis XVII au Temple :


Bien à vous.

On nous dit que ce portrait qui m'était inconnu représenterait Louis-Charles. Toujours est-il que l'auteur a mis en valeur ce signe particulier que possédait Louis-Charles au lobe de l'oreille. ( Reinette ! )






Bien à vous.

Acquisition faite par le musée de la Révolution à Vizille. Il s'agit d'une huile sur toile de 76 sur 63 cm peinte par Auguste Nicomedo en 1794. La table, clairement d'inspiration monarchiste, représente Minerve, symbole de la monarchie, qui guide Louis XVII vers la tombe de son père en Présence de la France et d'Hercule, premier ancêtre légendaire des Bourbons:




Bien à vous.

Majesté a écrit:On nous dit que ce portrait qui m'était inconnu représenterait Louis-Charles. Toujours est-il que l'auteur a mis en valeur ce signe particulier que possédait Louis-Charles au lobe de l'oreille. ( Reinette ! )

Bien à vous.

A vrai dire, je ne pense pas que ce soit le petit Louis-Charles. Mais, il y a eu tant et tant de portraits, alors pourquoi pas ?
En tout cas, merci Majesté pour vos trouvailles. :\\\\\\\\:

Merci Majesté, mais que voulez-vous dire par "la table d'inspiration collaborateur" ??

Il s'agissait d'une traduction que j'avais par ailleurs francisée mais pas assez...   
cela signifie d'inspiration monarchiste assurément.

Bien à vous.

Merci cher Majesté, je suis rassuré: cela faisait un peu "connoté"...

Il est cependant intéressant de constater les raccourcis que peut occasionner le passage d'une langue à une autre. Car je ne pense pas que l'auteur du texte italien initial y ait inclus de connotation péjorative.


Bien à vous.

Voici un curieux portrait du petit roi de France  

https://www.pinterest.com/pin/322992604498625396/

Quel dommage, on le voit assez mal. Petit Chou d'Amour, je l'aime autant que sa mère l'aima. boudoi30

Je connais cet image Madame de Sabran voici une version en noir et blanc.

Merci, chère Fleurdelys !

Voici un portrait dit de Louis XVII

Reinette a écrit: ... cette lettre à madame de Tourzel est remarquable pour des tas de raisons. L'une d'elle est que Marie-Antoinette a conscience du principal défaut de son fils, à savoir de répéter, en arrangeant parfois la vérité, des choses qu'il ne comprend pas. Elle demande à la nouvelle gouvernante de bien l'en corriger. Nous savons que madame de Tourzel échouera...

C'est vrai que cette lettre est admirable .  
Je ne résiste pas au plaisir de la poster en entier .

Marie-Antoinette à la marquise de Tourzel, Versailles, le 24 juillet 1789.

Je raffole de cette lettre qui en dit si long sur l'attention que Marie-Antoinette porte à Ses enfants !!! :;\':;\':; boudoi30 :;\':;\':;


Bien à vous.

Oui ! boudoi30
Elle ne pouvait pas ne pas figurer dans ce sujet !!!

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Touchant aussi est ce petit extrait d'une lettre de Marie-Antoinette à Madame de Polignac en exil     :

Le chou d'amour est charmant et je l'aime à la folie; il m'aime beaucoup aussi, à sa manière, ne se gênant pas... Je me plais à l'appeler comme cela, pour lui rappeler vous et les vôtres. Je lui demande quelquefois s'il se rappelle de vous, si il vous aime: il me dit oui et alors je le caresse davantage . Il se porte bien, devient fort et n'est plus colère, il se promène tous les jours, ce qui lui fait grand bien

trouspet : à sa manière, ne se gênant pas
Il n'est plus colère  .  Louis-Charles n'est pas toujours un enfant docile . :

Voici un émouvant habit du petit Louis-Charles :







Bien à vous.

Un petit costume de LOUIS XVII a été remis en forme en 1987 lors de l'exposition LOUIS XVII à la Mairie du 5° arrondissement, le grand collectionneur MONSIEUR BANCEL possédait le haut de ce costume, et il a pu racheter le pantalon qui était la propriété de la Famille DE MONTMARIN .
L'ensemble a été vendu en 2003 à DROUOT lors de la grande vente de la collection de Monsieur BANCEL.

MARIE ANTOINETTE :

Madame de Sabran a écrit:
C'est vrai que l'on en arrive là, mais pas seulement du fait de Fersen .  Le comportement conjugal de Louis XVI , son peu d'empressement auprès de sa femme ( pour parler par euphémisme ) induit aussi à douter, de même que ses notes à la naissance du petit et le fait qu'il n'y ait aucune réjouissance officielle autour de cet événement est singulier .  Tout cela ne ressort pas de suppositions, ce sont les faits.

Je reviens juste là-dessus, qui m'a fait bondir !   

Pour les notes de Louis XVI, c'est vu et revu. C'est le langage royal, qui a sa place même dans l'intimité. Quand le roi parle de son fils, c'est le Dauphin, de son frère, Monsieur, de sa sœur, madame Clotilde, puis après son mariage, Élisabeth, sa tante, c'est madame Adélaïde...
Il suffit de relire Louis XV !
Quand il écrit à son petit-fils de Parme, correspondance très intime où Louis XV se livre, il parle très souvent de son petit-fils, sous-entendu le futur Louis XVI. Il en a pourtant deux autres en France et il écrit à un autre de ses petits-fils.
C'est donc un argument complètement absurde.
Ceux qui l'utilisent n'ont jamais lu aucun écrit des rois de France, public ou privé, rien n'y change.
Dommage quand on se consacre au sujet de la monarchie française.

Mais alors le pompon : aucune réjouissance officielle à la naissance de Louis-Charles ?
D'où cela sort-il ?
Évidemment si l'on compare à "l'ouverture du ventre" puis à la naissance du Dauphin, nous sommes loin du compte. Mais il s'agit du deuxième fils. On n'en fait plus des tonnes, la succession étant assurée et la première fille annonçait le garçon tant espéré.
Encore le concept du droit d'aînesse si important dans la monarchie.
Et surtout en 1785, on commençait à économiser...

Il n'en reste pas moins que Marie-Antoinette eut droit à sa cérémonie officielle des relevailles à Paris le 24 mai 1785. 


Ces relevailles furent un fiasco car c'est là que Marie-Antoinette découvrit son impopularité par le silence plombant de la foule, venue justement assister à ces réjouissances. 
D'où son fameux : Mais que leur ai-je donc fait ?
Des réjouissances peu réjouissantes, certes, mais c'est bien le mot.
De là à dire qu'elles n'ont pas eu lieu, c'est tout de même aller un peu loin ! 

Elle eut droit à des cérémonies religieuses tout ce qu'il y a de plus officielles à Notre-Dame puis à Sainte-Geneviève (plus prières dans d'autres églises moins prestigieuses), selon un rituel bien établi pour chaque naissance royale.

Puis elle eut un dîner, public, aux Tuileries, l'Opéra, toujours public, pour finir la soirée au palais du Temple chez le comte d'Artois. 

En tout cas, même si le lieu est un funeste présage, ne doutons pas que le comte d'Artois sut ordonner des réjouissances dignes de ce nom pour sa belle-sœur.

Louis XVI précéda sa femme le 1er avril par un Te Deum à Notre-Dame, en présence de tous les corps de l’État. Ce n'est pas ce qu'on peut appeler de notre point de vue moderne des réjouissances : , mais c'était bien le cas à l'époque, pour chaque événement marquant de la monarchie.
 La Gazette de France témoignant en ce jour : "la naissance de Monseigneur le duc de Normandie a été célébrée ici par toutes les marques de réjouissances naturelles à un peuple qui se glorifie d'être connu et distingué par son attachement à ses maîtres."
C'est évidement pompeux et très éloigné de l'ambiance générale, mais du moins officiellement, il y eut réjouissances.

Sans compter qu'aussitôt sa naissance, il y eut baptême, ce qui est bien encore une réjouissance tout à fait officielle, tirs de canon, comme le veut la tradition et illumination à Versailles et Paris le 28, comme pour tout événement marquant de l'époque.

Non, franchement, écrire qu'il n'y ait aucune réjouissance officielle autour de cet événement, ce n'est pas possible ! Surtout en terminant par ce sont les faits.


J'espère ne pas retrouver de telles marques d'ignorance dans un certain livre. àè-è\':
Je rappelle que j'ai écrit un mémoire sur les naissances et les baptêmes royaux. Je connais très bien les réjouissances officielles les concernant...

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C'est Fersen qui l'écrit à Sophie .
Je te retrouverai cela demain . Ce soir, pas le courage .

Eh bien soit il s'est complètement trompé, ignorant ce qui se passait à Versailles et à Paris, soit il racontait n'importe quoi à sa sœur. Ou ce qui l'arrangeait...

Je ne sais plus, on verra demain !

Reinette a écrit:Eh bien soit il s'est complètement trompé, ignorant ce qui se passait à Versailles et à Paris, soit il racontait n'importe quoi à sa sœur. Ou ce qui l'arrangeait...

N'est-ce pas là , justement, La nuit, la neige, le centre du sujet : savoir si Fersen est fiable lorsqu'il donne des informations . C'est un point sur lequel tout le monde se base afin de déterminer la fréquence de leurs rencontres.
On établi qu'il mentait à son père mais disait toute la stricte vérité à sa sœur ...
Il semblerait là que Sophie Piper ne soit pas non plus épargnée des vérités déguisées de son frère...


Bien à vous.