Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Les lieux de Marie-Antoinette :: Versailles et Trianon :: Le château de Versailles
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Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
A partir de la fin de l'année 1783, Marie-Antoinette n'a plus dormi que dans cette chambre ( Sa chambre officielle ne servait plus que pour des occasions spéciales comme les accouchements...) car Elle avait souffert d'un érysipèle suite à une chute de cheval, qui fut à l'origine de Sa mauvaise jambe, il Lui était alors plus aisé de loger au rez-de-chaussé.
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Merci beaucoup pour Votre reponse , Majesté
Mais dans sa salle de bain à l'étage, il aurait aussi à monter les escaliers ..
La sienne dans cet appartement n'a pas été achevé avant 1790
Leos
Mais dans sa salle de bain à l'étage, il aurait aussi à monter les escaliers ..
La sienne dans cet appartement n'a pas été achevé avant 1790
Leos
Leos- Messages : 793
Date d'inscription : 29/12/2013
Age : 54
Localisation : Zlin, Tcheque
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Cher Léos, nous parlons de son aménagement (ou pas) dans cet appartement en page 1 de ce sujet.
C'est vrai que des séquences de travaux ou d'aménagement devait le rendre inconfortable à un usage quotidien. àè-è\':
Pierre de Nolhac, dans le livre, Histoire du château de Versailles, que j'ai précédemment cité, précise :
La création des « Petits Appartements » s'explique par l'ennui que pouvait ressentir Marie-Antoinette dans ses Cabinets sans air et sans lumière, éclairés sur d'étroites cours intérieures. C'était prendre possession de la partie la plus gaie du Château.
Elle commença par y placer Madame Royale, peu après le départ de Madame de Guéméné et l'attribution à Madame de Polignac de la charge de gouvernante des Enfants de France.
Celle-ci a gardé le Dauphin et Madame de Mackau, sous-gouvernante, est venue habiter avec Madame Royale le Petit Appartement de la Reine, qui a pu tenir ainsi tout auprès d'elle cette fille dont elle avait à cœur de surveiller l'éducation.
Plus tard, quand le Dauphin fut établi avec son gouverneur dans l'appartement quitté par Monsieur, la Reine resta davantage dans celui qui lui permettait d'être voisine de son fils, et c'est à ce moment qu'elle y fit établir sa nouvelle salle de bains, beaucoup plus grande que celle des Cabinets du premier étage.
En 1789, elle y ordonnait encore des réparations importantes, ce qui semble indiquer qu'elle se disposait à l'habiter plus complètement.
C'est vrai que des séquences de travaux ou d'aménagement devait le rendre inconfortable à un usage quotidien. àè-è\':
Pierre de Nolhac, dans le livre, Histoire du château de Versailles, que j'ai précédemment cité, précise :
La création des « Petits Appartements » s'explique par l'ennui que pouvait ressentir Marie-Antoinette dans ses Cabinets sans air et sans lumière, éclairés sur d'étroites cours intérieures. C'était prendre possession de la partie la plus gaie du Château.
Elle commença par y placer Madame Royale, peu après le départ de Madame de Guéméné et l'attribution à Madame de Polignac de la charge de gouvernante des Enfants de France.
Celle-ci a gardé le Dauphin et Madame de Mackau, sous-gouvernante, est venue habiter avec Madame Royale le Petit Appartement de la Reine, qui a pu tenir ainsi tout auprès d'elle cette fille dont elle avait à cœur de surveiller l'éducation.
Plus tard, quand le Dauphin fut établi avec son gouverneur dans l'appartement quitté par Monsieur, la Reine resta davantage dans celui qui lui permettait d'être voisine de son fils, et c'est à ce moment qu'elle y fit établir sa nouvelle salle de bains, beaucoup plus grande que celle des Cabinets du premier étage.
En 1789, elle y ordonnait encore des réparations importantes, ce qui semble indiquer qu'elle se disposait à l'habiter plus complètement.
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Cette pièce est d'une élégante simplicité .
Mais, tout de même, je pense qu'elle attend un grand beau tapis de la Savonnerie ...
Ne crois-tu pas ?
Mille mercis, mon très cher Momo, pour cette avalanche de vues intérieures de Versailles ! Tu nous gâtes !!!
Nous avons le plus zélé des reporters !
Mais, tout de même, je pense qu'elle attend un grand beau tapis de la Savonnerie ...
Ne crois-tu pas ?
Mille mercis, mon très cher Momo, pour cette avalanche de vues intérieures de Versailles ! Tu nous gâtes !!!
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Absolument ! Merci, merci...Mme de Sabran a écrit:
Nous avons le plus zélé des reporters !
Nous retrouvons dans cette chambre le petit portrait de Louis-Charles, connu des amateurs de la reine pour avoir fait partie de La collection Alain Bancel, et récemment, présenté à la vente dans une galerie d'art parisienne.
Voir sa présentation complète dans notre sujet : Louis-Charles, second dauphin, puis Louis XVII
Louis-Charles de France, dit Louis XVII, et son chien Moufflet
Atelier d'Elisabeth-Louise Vigée Le Brun
Huile sur toile, vers 1789
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique (extrait) :
Copie du tableau exposé au Salon de 1789, retrouvé ensuite au Château de Saint-Cloud dans la chambre de Madame Élisabeth, et brûlé en 1794 à la demande et en présence des commissaires du Comité de Sûreté Générale (...)
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Merci une fois encore pour ces précisions LNLN !
L'aspect actuel est cependant quelque peu trompeur, les belles boiseries arabesques d'origine ont disparu et la soierie vert pomme évoque fort modestement la soierie surbrodée de motifs qui avait été exécutée pour la Reine
Surtout dans une chambre à coucher en effet !
Eléo a écrit:Cette pièce est d'une élégante simplicité . Very Happy
L'aspect actuel est cependant quelque peu trompeur, les belles boiseries arabesques d'origine ont disparu et la soierie vert pomme évoque fort modestement la soierie surbrodée de motifs qui avait été exécutée pour la Reine
Eléo a écrit:Mais, tout de même, je pense qu'elle attend un grand beau tapis de la Savonnerie ...
Ne crois-tu pas ?
Surtout dans une chambre à coucher en effet !
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
En effet, Gouverneur, je vois que vous avez l'œil avec Eléonore.
J'ai tellement envie de vous rencontrer, juste pour pouvoir vous pincer l'oreille, même une fois, car sachez que j'ai une très bonne mémoire.
J'ai tellement envie de vous rencontrer, juste pour pouvoir vous pincer l'oreille, même une fois, car sachez que j'ai une très bonne mémoire.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Merci beaucoup chère Trianon , au plaisir
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Merci pour ces belles photos , mon cher Gouv.
Je n’avais même pas réalisé que Versailles possédait pas moins de deux portraits de la reine juchée sur son cheval.
Le mobilier en acajou est exquis , tout comme les sièges .
Il faudrait juste retrouver le lit d’origine .
Je n’avais même pas réalisé que Versailles possédait pas moins de deux portraits de la reine juchée sur son cheval.
Le mobilier en acajou est exquis , tout comme les sièges .
Il faudrait juste retrouver le lit d’origine .
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3205
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Je poste ici les belles photos et l'intéressante note au catalogue d'un fauteuil qui sera prochainement présenté en vente aux enchères...
A royal Louis XVI giltwood fauteuil
By Georges Jacob
Supplied for the petit appartement de la reine at the château de Versailles
Circa 1788, gilt in the early 19th century
Carved overall with palmette motifs à l'étrusque, the arched back above heart-shape and pearl and husk-fluted arms terminating in scrolling foliate and rosette scrolls on downsweeping channelled and beaded supports supported by semi-columns surmounted by rosettes, the seat-rail conformingly carved, on stop-fluted turned and tapering legs wrapped with foliate collars and headed by palmettes, the padded back, seat and arms upholstered in associated pale green silk, stamped 'G IACOB', later gilt in the early 19th century, with losses revealing the original white and grey-painted decoration underneath
37. 3⁄4 in. (96 cm.) high; 26 in. (66 cm.) wide; 25 in. (64 cm.) deep
Provenance :
Delivered in 1788 to Marie-Antoinette, Queen of France, for the chambre à coucher of the petit appartement de la Reine, château de Versailles.
Sold during the Revolutionary sale on 27 December 1793 (7 frimaire An II) to Citoyen Dumont for 3000 livres.
Private Collection.
Lot Essay
Georges Jacob, maître in 1765
A true masterpiece of French neo-classical menuiserie, this finely carved fauteuil 'à l'étrusque' was part of the last recorded commission supplied by the celebrated furniture-maker Georges Jacob to the Queen Marie-Antoinette in 1788.
In her quest for a larger and more private apartment on the ground floor of the château de Versailles which would enable her to be closer to her children, Marie-Antoinette was granted those of Louis XVI's aunt, Madame Sophie, after her death in 1782.
Comprising three rooms, the refurbishment of this luxurious apartment, overlooking both the cour de marbre and the grand canal, began in November 1783. Pressed for time, the ‘mobilier de Couches’ which served for the birth of Madame Royale and the premier Dauphin was re-used, and it was only in 1788 that Marie-Antoinette commissioned an entirely new suite of furniture designed in the latest taste. The new bed was in mahogany and the seat furniture was made of beechwood painted in white and grey.
This ensemble was commissioned through Marie-Antoinette’s private Garde-Meuble’s intendant Bonnefoy du Plan (1732-1824) who, as a matter of course, asked the Queen’s favourite chair-maker, Georges Jacob, to supply the seat-furniture, of which the present fauteuil comprised. Formerly, the set included ‘deux bergères, quatre fauteuils, quatre chaises, deux tabourets, un paravent, un écran et une corbeille, le tout composé de soie bleue’.
With their large palmettes, Vitruvian scrolls, pilasters and columns, the set was designed in the ‘Etruscan’ manner, a style developed at the end of the 18th century and popularised in France by the painter Hubert Robert (1733-1808). This style was inspired by archaeological objects excavated in southern Italy in the second half of the eighteenth century which were incorrectly believed to have been made by the Etruscans at the time of their discovery.
King Louis XVI and Queen Marie-Antoinette were particularly fond of this ‘new’ style and commissioned other related pieces such as a bed made in 1785 by Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) for the King’s salle des bains at Compiègne (inv. V899). The most celebrated ‘Etruscan’ commission is perhaps that made in 1785 under the direction of comte d'Angiviller (1730-1810) for the Queen’s dairy at Rambouillet, which included an entire set of mahogany seat-furniture by Georges Jacob (now in the Petit Trianon) and the celebrated service supplied by the Sèvres manufactory.
At the outset of the revolution, the royal family’s hasty departure in 1789 meant the Palace retained all its furniture. While there may once have been a question of destroying the Palace of Versailles, the château was in fact saved after the fall of the monarchy in 1792, but the Convention decided to sell its entire contents.
During 1793, the Palace was completely cleared and more than 17,000 lots were dispersed, including the present fauteuil.
On the 13 brumaire An II (3 November 1793), the entire set, described with an upholstery ‘en pou de soie bleu’, was presented but unsold and was subsequently reoffered on the 7 frimaire (27 December 1793) when it was sold for 3000 livres to the Citoyen Dumont from Versailles.
Of this set, the château de Versailles re-acquired three fauteuils identical to the present example (inv. VMB14381), one bergère (inv. Vmb14381), one fauteuil de toilette (inv. V5084), two chairs (inv. V4824), one stool (inv. V5274) and one footstool (inv. V5416).
Siège de la Chambre à Coucher du Petit appartement de Marie-Antoinette à Versailles, commande du Garde-Meuble privé de la Reine, livré vers 1788, alors couvert de pou de soie bleu.
Georges Jacob (menuisier)
Hêtre sculpté et peint, vers 1788
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
This set was reassembled after successive acquisitions between 1945 and 1987 and was identified by Marguerite Jallut thanks to labels visible on some of the seat-rails inscribed ‘Pour la Reine à Versailles, chambre à coucher’.
The fire screen en suite is now in the collection of M. Jacques Garcia at his château du Champs-de-Bataille.
* Source et infos complémentaires : Christie's - The Exceptional Sale (London, 7 July 2022)
A royal Louis XVI giltwood fauteuil
By Georges Jacob
Supplied for the petit appartement de la reine at the château de Versailles
Circa 1788, gilt in the early 19th century
Carved overall with palmette motifs à l'étrusque, the arched back above heart-shape and pearl and husk-fluted arms terminating in scrolling foliate and rosette scrolls on downsweeping channelled and beaded supports supported by semi-columns surmounted by rosettes, the seat-rail conformingly carved, on stop-fluted turned and tapering legs wrapped with foliate collars and headed by palmettes, the padded back, seat and arms upholstered in associated pale green silk, stamped 'G IACOB', later gilt in the early 19th century, with losses revealing the original white and grey-painted decoration underneath
37. 3⁄4 in. (96 cm.) high; 26 in. (66 cm.) wide; 25 in. (64 cm.) deep
Provenance :
Delivered in 1788 to Marie-Antoinette, Queen of France, for the chambre à coucher of the petit appartement de la Reine, château de Versailles.
Sold during the Revolutionary sale on 27 December 1793 (7 frimaire An II) to Citoyen Dumont for 3000 livres.
Private Collection.
Lot Essay
Georges Jacob, maître in 1765
A true masterpiece of French neo-classical menuiserie, this finely carved fauteuil 'à l'étrusque' was part of the last recorded commission supplied by the celebrated furniture-maker Georges Jacob to the Queen Marie-Antoinette in 1788.
In her quest for a larger and more private apartment on the ground floor of the château de Versailles which would enable her to be closer to her children, Marie-Antoinette was granted those of Louis XVI's aunt, Madame Sophie, after her death in 1782.
Comprising three rooms, the refurbishment of this luxurious apartment, overlooking both the cour de marbre and the grand canal, began in November 1783. Pressed for time, the ‘mobilier de Couches’ which served for the birth of Madame Royale and the premier Dauphin was re-used, and it was only in 1788 that Marie-Antoinette commissioned an entirely new suite of furniture designed in the latest taste. The new bed was in mahogany and the seat furniture was made of beechwood painted in white and grey.
This ensemble was commissioned through Marie-Antoinette’s private Garde-Meuble’s intendant Bonnefoy du Plan (1732-1824) who, as a matter of course, asked the Queen’s favourite chair-maker, Georges Jacob, to supply the seat-furniture, of which the present fauteuil comprised. Formerly, the set included ‘deux bergères, quatre fauteuils, quatre chaises, deux tabourets, un paravent, un écran et une corbeille, le tout composé de soie bleue’.
With their large palmettes, Vitruvian scrolls, pilasters and columns, the set was designed in the ‘Etruscan’ manner, a style developed at the end of the 18th century and popularised in France by the painter Hubert Robert (1733-1808). This style was inspired by archaeological objects excavated in southern Italy in the second half of the eighteenth century which were incorrectly believed to have been made by the Etruscans at the time of their discovery.
King Louis XVI and Queen Marie-Antoinette were particularly fond of this ‘new’ style and commissioned other related pieces such as a bed made in 1785 by Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) for the King’s salle des bains at Compiègne (inv. V899). The most celebrated ‘Etruscan’ commission is perhaps that made in 1785 under the direction of comte d'Angiviller (1730-1810) for the Queen’s dairy at Rambouillet, which included an entire set of mahogany seat-furniture by Georges Jacob (now in the Petit Trianon) and the celebrated service supplied by the Sèvres manufactory.
At the outset of the revolution, the royal family’s hasty departure in 1789 meant the Palace retained all its furniture. While there may once have been a question of destroying the Palace of Versailles, the château was in fact saved after the fall of the monarchy in 1792, but the Convention decided to sell its entire contents.
During 1793, the Palace was completely cleared and more than 17,000 lots were dispersed, including the present fauteuil.
On the 13 brumaire An II (3 November 1793), the entire set, described with an upholstery ‘en pou de soie bleu’, was presented but unsold and was subsequently reoffered on the 7 frimaire (27 December 1793) when it was sold for 3000 livres to the Citoyen Dumont from Versailles.
Of this set, the château de Versailles re-acquired three fauteuils identical to the present example (inv. VMB14381), one bergère (inv. Vmb14381), one fauteuil de toilette (inv. V5084), two chairs (inv. V4824), one stool (inv. V5274) and one footstool (inv. V5416).
Siège de la Chambre à Coucher du Petit appartement de Marie-Antoinette à Versailles, commande du Garde-Meuble privé de la Reine, livré vers 1788, alors couvert de pou de soie bleu.
Georges Jacob (menuisier)
Hêtre sculpté et peint, vers 1788
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
This set was reassembled after successive acquisitions between 1945 and 1987 and was identified by Marguerite Jallut thanks to labels visible on some of the seat-rails inscribed ‘Pour la Reine à Versailles, chambre à coucher’.
The fire screen en suite is now in the collection of M. Jacques Garcia at his château du Champs-de-Bataille.
* Source et infos complémentaires : Christie's - The Exceptional Sale (London, 7 July 2022)
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
L'estimation comprise entre 100 000 et 200 000 € (hors frais) est plus de trois fois moindre que celle du fauteuil similaire présenté ci-dessus, et invendu aux enchères au mois de juillet 2022 par le même opérateur.
Bref ! Prochainement proposé au feu des enchères...
FAUTEUIL ROYAL A L'ETRUSQUE D'EPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, LIVRE POUR LE PETIT APPARTEMENT DE LA REINE A VERSAILLES, VERS 1788
En noyer mouluré, sculpté, laqué blanc, le dossier arrondi en partie haute, entièrement sculpté de palmettes à l'étrusque, les accotoirs munis de manchette, les consoles d'accotoirs en cavet à décor d'une frise de coeurs et terminées par une colonette cannelée, les pieds fuselés, cannelés et rudentés de tiges d'asperge, estampillé G IACOB sous la traverse arrière, couverture de cotonnade bleue
H.: 96 cm. (37. 3/4 in.) ; L.: 66 cm. (26 in.) ; P.: 64 cm. (25 in.)
George Jacob, reçu maître en 1765
Provenance :
Livré pour la reine Marie-Antoinette pour la chambre à coucher du petit appartement au château de Versailles ; Vente Révolutionnaire du 27 décembre 1793 (7 frimaire An II) acquis par le citoyen Dumont pour la somme de 3000 livres.
Présentation (extraits) :
Ce fauteuil alliant originalité du décor sculpté et pureté de la ligne fut réalisé par le plus génial des créateurs de sièges Louis XVI : Georges Jacob. Il faisait partie de la toute dernière commande livrée en 1788 à la plus prestigieuse de ses clientes : la reine Marie-Antoinette.
Le mobilier de Marie-Antoinette
En 1782, Marie-Antoinette investira de tout nouveaux appartements bien plus privés au rez-de-chaussée du château de Versailles notamment dans le but de se rapprocher de ses enfants. La rénovation de ce luxueux appartement qui comprenait trois pièces, donnant à la fois sur la Cour de marbre et sur le Grand Canal, débuta en novembre 1783. Pressé par le temps, le mobilier de Couches fut réutilisé tout d’abord à la naissance de Madame Royale puis pour celle du premier Dauphin. Ce n'est qu'en 1788 que la reine réclamera un tout nouveau mobilier bien plus au goût du jour. Cet ensemble sera commandé par l'intendant du Garde-Meuble privé de Marie-Antoinette qui missionnera le menuisier favori de la reine, Georges Jacob, de fournir les sièges. Il comprenait alors deux bergères, quatre fauteuils, quatre chaises, deux tabourets, un paravent, un écran et une corbeille, tous garnis de soie bleue.
A la Révolution, tout le mobilier sera laissé sur place ; la Convention décidera par la suite de vendre l’intégralité du contenu du château. Au cours de l'année 1793, se sont plus de 17 000 lots dispersés, dont le présent fauteuil. Le 7 frimaire (27 décembre 1793), l'ensemble, décrit avec une couverture en pou de soie bleu sera vendu pour 3 000 livres au citoyen Dumont.
Les acquisitions de Versailles
De ce mobilier, le château de Versailles a pu racheter trois fauteuils – le nôtre complétant la suite de quatre, une bergère, un fauteuil de toilette, deux chaises, un tabouret et un pouf.
(voir nos précédents messages illustrés)
Il fut notamment reconstitué lors d’acquisitions successives entre 1945 et 1987 où il sera identifié grâce à des étiquettes visibles sur certaines ceintures qui portaient l’inscription Pour la Reine à Versailles, chambre à coucher.
Image : Forum Marie-Antoinette
L’écran à feu quant à lui se trouve aujourd'hui dans la collection de M. Jacques Garcia au château du Champs-de-Bataille et était notamment visible lors de l’exposition Marie-Antoinette, une Reine à Versailles qui eut lieu en 2016 à la Mori Arts Center Gallery de Tokyo.
Le style étrusque
Avec ses larges palmettes, rinceaux, pilastres et colonnes, le mobilier est conçu dans le tout dernier goût étrusque, style développé à la fin du XVIIIe siècle et popularisé en France par le peintre Hubert Robert (1733-1808). Ce style s'inspire d'objets archéologiques découverts dans le sud de l'Italie durant la seconde moitié du XVIIIe siècle et dont on pensera à tort qu'ils étaient fabriqués par les Étrusques au moment de leur découverte.
Louis XVI et Marie-Antoinette affectionnaient tout particulièrement ce style nouveau. Il commandèrent notamment un lit réalisé en 1785 par Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) pour la salle des bains du Roi à Compiègne (inv. V899). Aujourd’hui l’une des commandes étrusque les plus célèbres est sans nul doute celle réalisée en 1785 sous la direction du comte d'Angiviller (1730-1810) pour la Laiterie de la Reine à Rambouillet. Cette dernière comprenait un ensemble complet de sièges et meubles en acajou réalisés par Jacob, mobilier qui s’accompagnait du fameux service en porcelaine fourni par la Manufacture royale de Sèvres.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente du 22 novembre 2022
Bref ! Prochainement proposé au feu des enchères...
FAUTEUIL ROYAL A L'ETRUSQUE D'EPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE GEORGES JACOB, LIVRE POUR LE PETIT APPARTEMENT DE LA REINE A VERSAILLES, VERS 1788
En noyer mouluré, sculpté, laqué blanc, le dossier arrondi en partie haute, entièrement sculpté de palmettes à l'étrusque, les accotoirs munis de manchette, les consoles d'accotoirs en cavet à décor d'une frise de coeurs et terminées par une colonette cannelée, les pieds fuselés, cannelés et rudentés de tiges d'asperge, estampillé G IACOB sous la traverse arrière, couverture de cotonnade bleue
H.: 96 cm. (37. 3/4 in.) ; L.: 66 cm. (26 in.) ; P.: 64 cm. (25 in.)
George Jacob, reçu maître en 1765
Provenance :
Livré pour la reine Marie-Antoinette pour la chambre à coucher du petit appartement au château de Versailles ; Vente Révolutionnaire du 27 décembre 1793 (7 frimaire An II) acquis par le citoyen Dumont pour la somme de 3000 livres.
Présentation (extraits) :
Ce fauteuil alliant originalité du décor sculpté et pureté de la ligne fut réalisé par le plus génial des créateurs de sièges Louis XVI : Georges Jacob. Il faisait partie de la toute dernière commande livrée en 1788 à la plus prestigieuse de ses clientes : la reine Marie-Antoinette.
Le mobilier de Marie-Antoinette
En 1782, Marie-Antoinette investira de tout nouveaux appartements bien plus privés au rez-de-chaussée du château de Versailles notamment dans le but de se rapprocher de ses enfants. La rénovation de ce luxueux appartement qui comprenait trois pièces, donnant à la fois sur la Cour de marbre et sur le Grand Canal, débuta en novembre 1783. Pressé par le temps, le mobilier de Couches fut réutilisé tout d’abord à la naissance de Madame Royale puis pour celle du premier Dauphin. Ce n'est qu'en 1788 que la reine réclamera un tout nouveau mobilier bien plus au goût du jour. Cet ensemble sera commandé par l'intendant du Garde-Meuble privé de Marie-Antoinette qui missionnera le menuisier favori de la reine, Georges Jacob, de fournir les sièges. Il comprenait alors deux bergères, quatre fauteuils, quatre chaises, deux tabourets, un paravent, un écran et une corbeille, tous garnis de soie bleue.
A la Révolution, tout le mobilier sera laissé sur place ; la Convention décidera par la suite de vendre l’intégralité du contenu du château. Au cours de l'année 1793, se sont plus de 17 000 lots dispersés, dont le présent fauteuil. Le 7 frimaire (27 décembre 1793), l'ensemble, décrit avec une couverture en pou de soie bleu sera vendu pour 3 000 livres au citoyen Dumont.
Les acquisitions de Versailles
De ce mobilier, le château de Versailles a pu racheter trois fauteuils – le nôtre complétant la suite de quatre, une bergère, un fauteuil de toilette, deux chaises, un tabouret et un pouf.
(voir nos précédents messages illustrés)
Il fut notamment reconstitué lors d’acquisitions successives entre 1945 et 1987 où il sera identifié grâce à des étiquettes visibles sur certaines ceintures qui portaient l’inscription Pour la Reine à Versailles, chambre à coucher.
Image : Forum Marie-Antoinette
L’écran à feu quant à lui se trouve aujourd'hui dans la collection de M. Jacques Garcia au château du Champs-de-Bataille et était notamment visible lors de l’exposition Marie-Antoinette, une Reine à Versailles qui eut lieu en 2016 à la Mori Arts Center Gallery de Tokyo.
- Spoiler:
Le style étrusque
Avec ses larges palmettes, rinceaux, pilastres et colonnes, le mobilier est conçu dans le tout dernier goût étrusque, style développé à la fin du XVIIIe siècle et popularisé en France par le peintre Hubert Robert (1733-1808). Ce style s'inspire d'objets archéologiques découverts dans le sud de l'Italie durant la seconde moitié du XVIIIe siècle et dont on pensera à tort qu'ils étaient fabriqués par les Étrusques au moment de leur découverte.
Louis XVI et Marie-Antoinette affectionnaient tout particulièrement ce style nouveau. Il commandèrent notamment un lit réalisé en 1785 par Jean-Baptiste Boulard (1725-1789) pour la salle des bains du Roi à Compiègne (inv. V899). Aujourd’hui l’une des commandes étrusque les plus célèbres est sans nul doute celle réalisée en 1785 sous la direction du comte d'Angiviller (1730-1810) pour la Laiterie de la Reine à Rambouillet. Cette dernière comprenait un ensemble complet de sièges et meubles en acajou réalisés par Jacob, mobilier qui s’accompagnait du fameux service en porcelaine fourni par la Manufacture royale de Sèvres.
(...)
* Source et infos complémentaires : Christie's Paris - Vente du 22 novembre 2022
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
La nuit, la neige a écrit:L'estimation comprise entre 100 000 et 200 000 € (hors frais) est plus de trois fois moindre que celle du fauteuil similaire présenté ci-dessus, et invendu aux enchères au mois de juillet 2022 par le même opérateur.
Il s'agit du même, mais depuis délicatement décapé pour retrouver sa teinte originelle, et il est proposé par le même vendeur
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Aaahhhhh ! Mais bien sûr... Merci Gouv' !
C'était bien chèrement estimer la dorure du XIXe.
C'était bien chèrement estimer la dorure du XIXe.
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11696
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Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Le mobilier de Jacob étant parti pour analyses aux labos de la RMN (il s’agit de déterminer si le fauteuil non acquis et le pare-feu de Garcia appartiennent au même ensemble ou à un autre, quoique identique), ce sont les fauteuils en acajou de la salle de bain avoisinante qui l’ont remplacé temporairement :
Clichés personnels
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Gouverneur Morris- Messages : 11696
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Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Magnifique !
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Gouverneur Morris a écrit:Le mobilier de Jacob étant parti pour analyses aux labos de la RMN (il s’agit de déterminer si le fauteuil non acquis et le pare-feu de Garcia appartiennent au même ensemble ou à un autre, quoique identique)...
Il semblerait que les experts de la maison Sotheby's n'aient pas (plus) de doute.
Il s'agit de l'un des lots phares de vente aux enchères collection Jacques Garcia, château de Champ de Bataille, annoncé avec une image où on le distingue déjà dans le décor versaillais , et décrit ainsi :
Image : Sotheby's
Ecran de cheminée royal en bois laqué bleu rechampi gris d'époque Louis XVI,
estampille de Georges Jacob,
provenant du petit appartement de la reine Marie-Antoinette à Versailles,
de forme cintrée, les montants à cannelures rudentées, la partie supérieure ornée de frises de feuillages dans un entrelac, reposant sur des pieds en patin, la feuille amovible garnie d’un damas de soie à décor d’oiseaux et d’arabesques (usures et taches à la soie), estampillé G.IACOB sous la traverse inférieure
Haut. 108 cm, larg. 68 cm
Provenance : Livré par Georges Jacob en 1788 pour le petit appartement de la reine Marie-Antoinette à Versailles ; Vendu lors de la vente révolutionnaire du 27 décembre 1793 (7 frimaire An II) au citoyen Dumont pour 3000 livres.
Image : Sotheby's
Note au catalogue :
Une commande royale pour de nouveaux appartements
L’aile du Midi du château de Versailles est celle réservée aux appartements des reines de France. Lorsque Marie-Antoinette devient reine en 1774, elle réinvestit les appartements du premier étage qui n’avaient plus accueilli de souveraine depuis la mort de la reine Marie Lesczynska en 1768. Mais Marie-Antoinette n’apprécie pas l’étiquette de la Cour et souhaite faire aménager des appartements privés pour son intimité. Avec la naissance de sa fille en 1778, elle souhaite également se rapprocher d’elle. La mort de Madame Sophie, sixième fille de Louis XV, en 1782 libère un grand appartement au rez-de-chaussée donnant sur la cour de marbre, la plus ancienne partie du château. (Voir nos plans, pages précédentes). Les travaux débutent en 1783 pour installer un appartement de trois pièces meublé tout d’abord avec des pièces déjà existantes.
Il faut attendre 1788 pour que la reine reçoive un meuble neuf commandé à Georges Jacob dans le style étrusque, garni de soie bleue. De cette commande originale, la majorité est maintenant conservée au château de Versailles : deux bergères (une à Versailles V.14381), quatre fauteuils (trois à Versailles V.14381 ; le quatrième vente Christie’s Paris, 22 novembre 2022, lot 10), un fauteuil de toilette (V.5084), quatre chaises (deux à Versailles V.4824), deux tabourets (un à Versailles v.5274), un tabouret de pied (Versailles V.5416) un paravent, une corbeille et enfin un écran (lot présenté aujourd’hui). (Voir nos images, messages précédents)
Image : Sotheby's
Des ventes révolutionnaires au remeublement de Versailles
Suite au départ de Louis XVI et Marie-Antoinette le 6 octobre 1789 de Versailles vers Paris et le château des Tuileries, le mobilier reste sur place. Puis le comité révolutionnaire inventorie tout le mobilier royal et décide de vendre plus de 40 000 pièces dans les années 1792-1793, dont 17 000 provenant de Versailles. Les premières ventes aux enchères concernent les châteaux de Versailles et de Compiègne. Le mobilier de la chambre à coucher est ainsi vendu le 7 nivôse an II (27 décembre 1793) au citoyen Dumont.
Le château de Versailles a pu racheter une grande partie du mobilier entre les années 1945 et 1992 qui a pu être retrouvé grâce à la présence sur certaines pièces d’une étiquette portant l’inscription Pour la Reine à Versailles, chambre à coucher, identifié par Marguerite Jallut dans les années 1960. Notre écran de cheminée est ainsi l’un des derniers éléments de ce mobilier royal encore en mains privées.
L'écran photographié à Champ de Bataille
Image : Sotheby's
Le style étrusque, une mode éphémère à la fin du règne de Louis XVI
La décoration de dossier curviligne, de colonnes, pilastres et de palmettes est typique du style à l’étrusque en vogue à la fin des années 1780 à Versailles. Ce style, mis en lumière par le peintre Hubert Robert (1733-1808) et ses tableaux de ruines antiques magnifiées, provient des objets trouvés lors des fouilles dans le sud de l’Italie depuis les années 1750. Ces pièces antiques ont dans un premier temps été attribuées aux Etrusques, civilisation pré-romaine présente à partir du IXème siècle av. JC, de manière erronée. De nombreux objets sont ainsi identifiés comme étrusques par le comte de Caylus dans son Recueil d’antiquités égyptiennes, étrusques, grecques et romaines, à partir de 1752 qui deviendra la bible des motifs néoclassiques.
Image : Sotheby's
Le style étrusque se définit par un mobilier souvent en acajou, à lignes droites, à décor de grecques, de croisillons, de colonnes, de pilastres et de palmettes. Le plus bel exemple de ce style est sans nul doute le mobilier réalisé en 1785 pour la laiterie de Rambouillet par Georges Jacob, d’après les dessins d’Hubert Robert et sous la direction du comte d’Angivillier (1730-1810).
Marie-Antoinette commande ainsi le nouveau mobilier pour sa chambre à coucher privée dans ce style mais avec une version assagie puisque les meubles sont en bois peint, à l’origine, en mauve et gris et dont les pieds sont plus de style Louis XVI traditionnel. Cependant ce mobilier était complété par un lit en acajou « à colonne formant archivolte et coupole » (M. Jallut, op. cit. p.346) beaucoup plus caractéristique, présenté en vente le 4 brumaire an II (25 octobre 1793).
De cette mode épurée, néoclassique en acajou ou en bois peint naîtra le style Directoire puis Consulat dont les fils de Georges Jacob seront les meilleurs représentants avant de devenir les fournisseurs officiels sous l’Empire.
Images : Sotheby's
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - Paris, vente du 13 mai 2023
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Gouverneur Morris a écrit:
Le mobilier de Jacob étant parti pour analyses aux labos de la RMN (il s’agit de déterminer si le fauteuil non acquis et le pare-feu de Garcia appartiennent au même ensemble ou à un autre, quoique identique)..
La conservation pense que ce mobilier a été réalisé en un second exemplaire par Jacob?
capin- Messages : 64
Date d'inscription : 28/01/2018
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Ok c'est plus rassurant.
Le fait de le renvoyer au laboratoire m'aurait fait craindre que la conservation ait des craintes sur l'authenticité de certaines pièces.
Par contre je suppose que s'il venait à exister un second exemplaire de ce mobilier il avait été commandé par le garde meuble de la couronne. Mais pour quel chateau?
Le fait de le renvoyer au laboratoire m'aurait fait craindre que la conservation ait des craintes sur l'authenticité de certaines pièces.
Par contre je suppose que s'il venait à exister un second exemplaire de ce mobilier il avait été commandé par le garde meuble de la couronne. Mais pour quel chateau?
capin- Messages : 64
Date d'inscription : 28/01/2018
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
La destination d'un second mobilier identique, s'il a existé, n'a pas été précisée. Mais on pourrait imaginer d'ultime aménagements à Saint-Cloud en 1790.
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
L'écran vient d'être acquis 200 000 euros par Versailles en second passage (après une tentative de préemption hors de propos alors que le lot venait d'être ravalé ).
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
... une bagatelle !
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Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
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Re: Appartement privé de Marie-Antoinette au rez-de-chaussée du château de Versailles
Qu'entends-tu par "ravalé" ?
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Mme de Sabran- Messages : 55293
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