Le palais et le jardin des Tuileries

Merci chère Madame de Sabran! Il y a quasiment autant de trônes différents que de portraits de Louis XVIII et Charles X! L'esquisse d'un portrait de Louis-Philippe par Hersent est le seul tableau qui représente de manière assez fidèle le trône de Louis XVIII (et encore, à grands traits!)

Bravo cher Hardouin pour ce formidable travail !

Je suis ravi pour vous de voir qu’après Saint-Cloud, l’exceptionnelle qualité de celui-ci est à nouveau reconnue par les plus grands spécialistes !

Je m'en réjouis aussi !

Merci de ces retours positifs!

Bonsoir! Pour les besoins d'un article, j'aurais besoin de vérifier l'exactitude d'une citation....

Il me semble avoir lu, il y a longtemps, une phrase qui m'avait marqué, et qui décrivait l'embrasement des Tuileries par les communards. Elle disait à peu près ceci : « Et les fenêtres du palais s’embrasèrent, comme jamais aucune fête ne l’avait fait ».
Je crois que cette phrase figurait dans l'ouvrage de Nicolas Sainte Fare Garnot, le château des Tuileries, paru en 1988, après la description de la préparation de l'incendie (le pétrole passé sur les parquets et les rideaux)... malheureusement, je ne dispose pas de cet ouvrage.
Si l'un de nos membres le possède, aurait-il l'amabilité de regarder et de m'indiquer la citation exacte?
Je l'en remercierai profondément par avance!

J'espérais retrouver votre citation, cher Hardouin, dans le livre d'Antoine Boulant Les Tuileries, château des rois, palais des révolutions, mais elle n'y figure pas malheureusement.  
Voici néanmoins tous les détails de la mise en oeuvre méticuleuse de l'incendie des Tuileries :

Merci chère Madame de Sabran! Cette description de la destruction méthodique du palais, bien que logique dans le contexte de la Commune, fend le coeur!

Rien ne devrait justifier un tel vandalisme. Un véritable crime contre l'Histoire, les Arts et la culture. Tout Paris en ruines !

C'est une désolation ...
Et cela continue, ailleurs, aujourd'hui !



Mercier se pinçant le nez,  dans ses Tableaux de Paris :

Autrefois le jardin des Tuileries, le palais de nos rois, était un rendez-vous général. Tous les chieurs se rangeaient sous une haie d'ifs et là, ils soulageaient leurs besoins.  Il y a des gens qui mettent de la volupté à faire cette sécrétion en plein air; les terrasses étaient inabordables par l'infection qui s'en exhalait. Le comte d'Angiviller, en faisant arracher ces ifs, a dépaysé les chieurs qui venaient de loin tout exprès (  ) . On a établi des latrines publiques, où chaque particulier satisfait son besoin pour une pièce de deux sous.

C'était une innovation très louable.