Reconstitution virtuelle du Palais des Tuileries, états Premier Empire et Second Empire

Bonjour, d'un ancien-nouveau membre.
J'ai entrepris depuis quelques mois (en fait près de seize...) une restitution virtuelle des Tuileries, qui a porté jusqu'ici principalement sur les états Premier et Second Empire de l'enfilade des appartements du palais sur la cour d'honneur.
Je souhaiterais également réaliser une évocation du Grand Appartement de Louis XVI entre 1789 et 1792 et vient donc solliciter l'aide des membres de ce beau forum!

Voici une petit aperçu de ce qui était le Grand Appartement du roi, dans son état du  Premier Empire :

La façade du palais sur la cour du Carrousel
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et sur le jardin


Le vestibule d'honneur, au centre du palais


Vue de l'escalier d'honneur


La salle des Maréchaux, aménagée dans le volume de la salle des Suisses


La Salle des Gardes du Roi, devenue salon des Grands Officiers de Napoléon 1er


L'antichambre du  roi, devenue salon des Princes


La Grande Chambre du roi, salle du trône de Napoléon ; le lit de Louis XVI occupait l'emplacement du trône


Le Grand Cabinet du Roi, ou salon du conseil, devenu logiquement Grand Cabinet de l'Empereur


La Galerie de Diane qui servait au grand couvert de la famille royale et de chapelle

Bonsoir, Hardouin ! Bon retour parmi nous !
Vous nous offrez-là une très belle visite !!!
Le vestibule d'honneur me rappelle énormément le Grand Trianon, sans doute à cause du dallage noir et blanc et des larges ouvertures de part et d'autre.
Quelle quantité impressionnante de tabourets, dans l'antichambre du roi et dans la chambre du roi !

Merci , cher Hardouin, pour cette belle découverte de ces lieux disparus !
Je suis heureux de vous retrouver parmi nous.
Au plaisir d'échanger avec vous en espérant pouvoir vous éclairer pour vos recherches


Bien à vous.

Bonsoir Hardouin,
Ravi de vous retrouver ici.

Votre travail mérite bien un sujet à lui tout seul, voilà qui est fait.
Ainsi, quelques-uns d'entre-nous pourront sans doute répondre à vos questions.

En tous les cas, bravo !  :\\\\\\\\:

Le sujet général sur le Palais des Tuileries est toujours accessible ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1466-le-palais-des-tuileries

Vous y retrouverez notamment, en première page, des plans postés par nos amis.

C'est passionnant de découvrir des lieux prestigieux aujourd'hui disparus . :n,,;::::!!!:

Bonjour
Petite incursion pour moi vers le forum de Marie Antoinette ^^
J'ai poursuivi la réalisation de la maquette virtuelle des Tuileries, mais surtout sous le Premier et le Second Empire, et donc je n'ai pas encore eu le temps de "m'attaquer" à l'état de 1790.
Voici cependant quelques "videos" qui permettront de se promener dans le palais à la fin du XVIIIe... :
La reconstitution est basée sur de nombreux documents en ligne (photographies, ouvrages sur Gallica) et aussi sur la consultation des inventaires. Le maximum d'éléments originaux a été modélisé et inséré dans la maquette.

La première : Lien vidéo corrompu
Elle reconstitue l'aspect et l'ameublement du palais en 1870. La première partie de la video, jusqu'à la grande salle avec les lustres (la salle des Maréchaux) correspond à des aménagements du Premier Empire, de la Monarchie de Juillet et du Second Empire (vestibule d'honneur, pour l'essentiel Louis XIV mais "creusé" sous Louis Philippe, escalier d'honneur (Louis Philippe) salle des gardes (Second Empire), Salle des Travées et chapelle (Premier Empire), Galerie de la Paix et salon de la colonne (Louis Philippe) salle des Maréchaux (Second Empire). La seconde partie est plus intéressante car elle a conservé son décor de 1790 : Salon du Premier consul (Salle des gardes du roi), salon d'Apollon (Antichambre du roi), Sale du trône (grande chambre du roi), Salon Louis XIV (grand cabinet du roi), Galerie de Diane (salon du billard et Salle du grand couvert)

Les trois suivantes  correspondent au Grand Appartement de la Reine au premier étage sur le jardin attribué à Madame Royale et au Dauphin. Les décors ont été reconstitués sur la base de la vue en coupe de Lefuel, les descriptions du XVIIe, XVIII et XIXe, l'inventaire de 1809 et sur les mémoires de travaux réalisés en 1808-1809 dans cette partie du palais consultés aux archives nationales et qui regorgent d'informations très détaillées sur les peintures, les sculptures, les boiseries...


Le réglage de la netteté de la video  par défaut est le plus bas ; vous pouvez le monter au maximum (720 p) avec la molette qui s'affiche en bas à droite de la fenêtre de visualisation

Lien vidéo corrompu

2e partie (cabinets de l'appartement intérieur)
Lien vidéo corrompu

3e partie (chambre et cabinet de toilette)
Lien vidéo corrompu

Et un plan :


La première video correspond à l'escalier de la Reine (1) et à son vestibule, à la salle des gardes de la reine (2), à l'antichambre du grand appartement de la reine (3), à la grande chambre (4) devenue salon des jeux du dauphin et de Mme Royale
La seconde video correspond à la chambre de Mme Royale (5) ancienne petite chambre de la reine et à celle du Dauphin (6), ancien grand cabinet et oratoire de la reine.
La troisème video correspond à l'état premier empire qui a fait disparaître l'antichambre, la chambre à coucher de Louis XVI et son cabinet. Cependant l'embrasure de la fenêtre de la petite pièce précédent la chambre est le lieu où se trouvait la fameuse armoire de fer

Enfin, une pièce de l'appartement de la Reine au rez de chaussé, mais dans son état premier Empire pour les tissus et lesmeubles : le grand cabinet de la reine, aménagé à pans coupés par la comtesse de La Mark et qui était ornée du fameux mobilier Vaudreuil. Ce salon est devenu ensuite celui de Madame Royale entre 1814 et 1830, en tant que duchesse d'Angoulême puis Dauphine de France et c'est dans cet état qu'elle l'a connu à son arrivée aux Tuileries en mai 1814.







Bonne visite !

Bonjour, cher Hardouin, et merci infiniment pour cette visite inédite ! :n,,;::::!!!:
Les images de votre premier message dans le forum promettaient ....
Mais je suis absolument subjugué de découvrir si précisément le palais des Tuileries ! boudoi30
Quel beau travail vous avez effectué là !!! :\\\\\\\\: :\\\\\\\\: :\\\\\\\\:
Je n'ai vu que la première vidéo .... je me réserve les suivantes pour plus tard


Bien à vous.

Wouah ! J'ai également regardé la première de vos videos pour l'instant.
J'ai hâte de découvrir les suivantes.

Quel travail !! Bravo !  :\\\\\\\\:  :\\\\\\\\:
Votre reconstitution est formidable, y compris dans les détails décoratifs (tapisseries, tableaux, objets etc.)
A ce point que je m'attendais à une entrée de l'empereur, lorsqu'il est annoncé dans votre bande sonore... :

Merci pour cette belle visite !  

Merci de nous faire profiter de votre incroyable travail de reconstitution virtuelle! :n,,;::::!!!:
Merci beaucoup Hardouin ! 

De rien, c'est beaucoup de travail, donc autant le partager ^^
J'espère pouvoir proposer bientôt une déambulation dans le palais dans son état au début de la Révolution!

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Je viens aussi de regarder votre première vidéo, cher Hardouin, et j'en reste pantelante d'admiration : quel travail !!!  :\\\\\\\\:    :\\\\\\\\:   :\\\\\\\\:    
Merci, merci !
J'ai justement acheté hier le livre d'Antoine Boulant que nous présentions ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2713-les-tuileries-chateau-des-rois-palais-des-revolutions-de-antoine-boulant?highlight=boulant
Grâce à vous, nous découvrons l'intérieur fastueux comme si nous y étions,  jusqu'à caresser du bout des doigts les bibelots ou le velours des sièges !

Ah super ! C'est un livre que je voulais acheter, moi aussi.

Mais, justement, et après avoir regardé les autres vidéos de Hardouin, et constaté avec quelle précision la disposition des peintures, du mobilier ou des autres éléments décoratifs étaient reproduites, je me demandais quelle était la proportion des "oeuvres" détruites pendant l'incendie du palais ?
Quelques-unes d'entre-elles ont-elles été mises à l'abris avant que tout ne parte en fumée ?

Pour la première video, c'est à dire l'état Second Empire : il ne faut pas oublier qu'il s'écoule presque 9 mois entre la fin du Second Empire (4 septembre 1870) et l'incendie (23 mai 1871).
Pendant cette période, les oeuvres dépendant du Louvre et déposées pour l'usage des souverains aux Tuileries sont rentrées (pendules vases, candélabres, bronzes, chenêts...) d'autres ont été récupérées par le mobilier national (quasiment tous les meubles de la galerie de Diane, du salon du Premier consul). Il est  difficile de savoir exactement  ce qui a échappé à l'incendie (il y a sans doute eu des vols pendant la Commune d'après B. Chevallier) mais c'est sans doute la majorité des meubles qui a brûlé.
Pour la maquette, les éléments non retrouvés ont été reconstitués sur la base des photos et de l'inventaire de 1855 complété des livraisons faites après, pour les textures, les tentures, etc....J'ai même obtenu des manufactures lyonnaises des photos des échantillons des tissus livrés pour les pièces (notamment le salon du Premier Consul) et les tapis des trois pièces qui en ont sont les bons (ils ont été sauvés aussi). Pour les peintures, ont été retirées avant l'incendie : les tableaux de l'autel de la chapelle, le portrait de Napoléon III, le Louis XIV de Rigaud, les autres dans la maquette sont soit des copies réalisées au XIXe s (portraits de la salle des Maréchaux à Versailles, tableaux du salon Louis XIV à Chambord) ou les tapisseries qui avaient été tissées sur le modèle des tableaux (Apollon et les muses du salon d'Apollon, tableaux de la galerie de Diane) qui servent ici d'équivalence.

Pour l'état Premier Empire (videos suivantes), c'est encore plus "simple" : le goût évoluant, la plupart des meubles ont été changés sous la Restauration ou la Monarchie de Juillet, sont rentrés au garde-meuble et s'ils ne sont plus dans les collections nationales (une partie d'entre eux a été vendue dès le XIXe), ils existent encore. Quant aux tissus, le Mobilier national conserve des échantillons de la quasi totalité des soieries réalisées sous le Premier Empire et les descriptions d'inventaire permettent de savoir dans quelles pièces elles se trouvaient. Le Mobilier National m'a fourni des photos des tissus et des meubles conservés dans ses collections, ce qui a permis de reconstituer une grande partie du mobilier d'origine. C'est parfois un vrai jeu de piste : pour la chambre de l'empereur, on a par exemple : le lit et la commode à Versailles, le coffre d'Anne d'Autriche sur la commode, les chenêts, les fauteuils, le canapé, les chaises, le tapis et une partie de la balustrade au Louvre, l'autre partie de la balustrade, les échantillons des soieries, les appliques et la pendule sont au mobilier national, le lustre est au Palais Royal (salon Jérôme) et l'écran de cheminée est à Malmaison (chambre de Joséphine).

La lecture du dernier ouvrage sorti sur les Tuileries Les Tuileries, grands décor d'un palais disparu sous la direction de Bernard Chevallier est très instructive à ce sujet!

hardouin a écrit:Pour la première video, c'est à dire l'état Second Empire : il ne faut pas oublier qu'il s'écoule presque 9 mois entre la fin du Second Empire (4 septembre 1870) et l'incendie (23 mai 1871).
Pendant cette période, les oeuvres dépendant du Louvre et déposées pour l'usage des souverains aux Tuileries sont rentrées (pendules vases, candélabres, bronzes, chenêts...) d'autres ont été récupérées par le mobilier national (quasiment tous les meubles de la galerie de Diane, du salon du Premier consul). Il est  difficile de savoir exactement  ce qui a échappé à l'incendie (il y a sans doute eu des vols pendant la Commune d'après B. Chevallier) mais c'est sans doute la majorité des meubles qui a brûlé.

Merci pour ces informations complémentaires, et ainsi de répondre à ma question.  
Une fois encore, bravo pour vos recherches et ces reconstitutions numériques.

hardouin a écrit:Pour les peintures, ont été retirées avant l'incendie : les tableaux de l'autel de la chapelle, le portrait de Napoléon III, le Louis XIV de Rigaud, les autres dans la maquette sont soit des copies réalisées au XIXe s (portraits de la salle des Maréchaux à Versailles, tableaux du salon Louis XIV à Chambord) ou les tapisseries qui avaient été tissées sur le modèle des tableaux (Apollon et les muses du salon d'Apollon, tableaux de la galerie de Diane) qui servent ici d'équivalence.

Vous connaissez vos Tuileries sur le bout des doigts... :\\\\\\\\:

hardouin a écrit:Pour l'état Premier Empire (videos suivantes), c'est encore plus "simple" : le goût évoluant, la plupart des meubles ont été changés sous la Restauration ou la Monarchie de Juillet, sont rentrés au garde-meuble et s'ils ne sont plus dans les collections nationales (une partie d'entre eux a été vendue dès le XIXe), ils existent encore. Quant aux tissus, le Mobilier national conserve des échantillons de la quasi totalité des soieries réalisées sous le Premier Empire et les descriptions d'inventaire permettent de savoir dans quelles pièces elles se trouvaient. Le Mobilier National m'a fourni des photos des tissus et des meubles conservés dans ses collections, ce qui a permis de reconstituer une grande partie du mobilier d'origine.

J'avoue avoir été surpris par le tissu de cet ensemble mobilier :

hardouin a écrit:C'est parfois un vrai jeu de piste (...)

Mais passionnant, sans nul doute !  

hardouin a écrit:La lecture du dernier ouvrage sorti sur les Tuileries Les Tuileries, grands décor d'un palais disparu sous la direction de Bernard Chevallier est très instructive à ce sujet!

C'est noté. Merci...

Merci pour la vidéo

Pour le tissu de l'ancienne chambre du Dauphin, reconstituée dans son état de cabinet du secrétaire particulier de l'empereur en 1809, c'est bien le tissu original, un "brocart rayé jonquille et bleu dessin turc", livré par Camille Pernon en 1806. Cette étoffe étonnante a également été utilisée pour la chambre du roi de Rome à Compiègne :

Merci, cher la nuit, la neige, pour cette petite vidéo . En somme, les vestiges des Tuileries ont été éparpillés ici et là .
Tiens notamment quelques colonnes et un fronton, disions-nous, dans le square Georges Cain .
C'est ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1511-le-square-georges-cain-a-paris?highlight=square

Je suis comme toi La Nuit le tissu des canapés est étonnamment moderne.
J'ai hâte d'avoir un peu plus de temps ce soir pour regarder ces vidéos.
Merci beaucoup

Il jure avec les motifs du tapis et les tentures murales rayées.

Mr de Talaru a écrit:Je suis comme toi La Nuit le tissu des canapés est étonnamment moderne.
J'ai hâte d'avoir un peu plus de temps ce soir pour regarder ces vidéos.
Merci beaucoup

On dirait effectivement du Versace !

C'est vrai que ça semble anachronique comme tissu...
Mais c'est peut-être le style Versace qui ressemble au style Tuileries :


Bien à vous.

Majesté a écrit:Mais c'est peut-être le style Versace qui ressemble au style Tuileries :

Tout à fait, Versace avait d'ailleurs une passion/obsession pour le style néo-classique et Empire, dans lequel il décorait ses demeures.

On se souvient que l'impératrice Eugénie, sous le Second Empire, a remis à l'honneur le style Louis XVI, au point que les meubles et décors dans ce style sous le Second Empire porte le nom de "Louis XVI-impératrice".
J'ai commencé à réaliser l'appartement d'Eugénie aux Tuileries à partir de l'inventaire de 1855 et des meubles identifiés par Bernard Chevallier (voir plus haut) et Mathieu Caron (article en ligne du CRCV sur les appartements d'Eugénie aux Tuileries).
Plan d'ensemble de l'appartement de l'impératrice (Lefuel, 1860)


Son cabinet de travail est installé dans l'ancien cabinet du secrétaire particulier de l'Empereur montré plus haut.  Les documents montrent que le décor datant de Marie Thérèse existait encore sous le Second Empire.



Le cabinet de travail est la pièce où l'impératrice avait réuni des "reliques" provenant de la Reine :l'encoignure en laque et bronze doré de Marie Antoinette ici reconstituée à partir de la commode du même ensemble (MET), le bureau à cylindre de Marie Antoinette aux Tuileries (Louvre) et le régulateur de Riesener (Versailles), placé dans ce cabinet en 1855, puis avec une copie sous forme de baromètre dans le nouveau cabinet de travail (créé en 1860 à la suite des salons vert, rose et bleu). Ce dernier semble avoir "naturellement" sa place devant le trumeau entre les deux portes.

L'encoignure reconstituée :


J'ai "ouvert" le cylindre pour laisser apparaître les tiroirs, et installé un tapis qui correspond dans ses grandes lignes (centre marron, fond blanc autour, fleurs et arabesques) à celui mentionné par l'inventaire, ce qui permet de se rendre compte que ce tapis "éclaire" la pièce et met en valeur les meubles anciens. Il est par contre plus petit que la pièce (4,20m sur 4,90m pour le tapis, contre 5,50m de côté pour la pièce) donc une partie du parquet apparaît autour.



On voit également sur cette vue  la table à écrire de Riesener, OA5162, présente à Compiègne puis aux Tuileries au XIXe, et aujourd'hui au Louvre. Je l'ai installée en complément du "coin" de sièges confortables autour de la cheminée, usage montré par les aquarelles de Fortuné de Fournier pour le Grand salon de l'impératrice à Saint Cloud. En voici une vue avec l'ensemble du mur du nord, et la porte ouverte sur le passage menant à la chambre de l'impératrice. Les sièges se composaient de trois ensembles : quatre fauteuils confortables, quatre chaises de même en soie bleu clair, et six chaises Chiavari à garniture rayée de diverses couleurs et à fleurs. Donc pas de sièges "historiques" dans ce cabinet. En l'absence d'indications précises de l'inventaire (un écran en bois doré), l'écran est un modèle simplifié de style Louis XVI.

Ce cabinet étant une pièce intime de l'impératrice, et la pratique étant indiquée par B. Chevallier pour le cabinet de travail créé pour Eugénie en 1860, j'ai installé des photographies de membres de la famille impériale (ceux indiqués par B. Chevallier): l'empereur et le prince impérial, la princesse Mathilde, le Prince impérial à 3 ans et l'Empereur, de gauche à droite sur le bureau, et sur l'encoignure, la princesse Clotilde et la duchesse d'Albe, soeur de l'impératrice.

Deux autres meubles de rangement sont indiqués dans l'inventaire : une table coiffeuse et une étagère en que j'ai placées contre le mur de la fenêtre, ici vu depuis le passage vers la galerie de Diane :


Face à la cheminée, on trouvait sans doute de l'autre côté : une console en amarante (ici d'un modèle proche conservée à Fontainebleau), sur laquelle j'ai posé deux cassolettes (modélisation des originaux au Louvre) et l'autre coupe en serpentine, le tout encadré par deux chaises confortables, comme cela se fait à Saint Cloud. L'éclairage est assuré par deux appliques (maintenant à l'Elysée, dans le salon Pompadour).
Une vue de ce mur avec une "dame du palais" de l'impératrice :

Erreur de manipulation!

Bravo et grand merci, cher Hardouin !
Que de recherches et quelle minutie !!! :\\\\\\\\:
Vous ne vous laissez pas intimider par la difficulté . :n,,;::::!!!:

Cela rappelle beaucoup les aquarelles des appartements de Saint Cloud.

Beau travail.