Horloges et pendules du XVIIIe siècle
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Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Chers membres,
Je recherche des informations sur cette pendule trouvée sur le forum dans le poste Pierre Gouthiere
https://servimg.com/view/19517119/61
Je vous remercie pour votre assistance
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Cédric- Messages : 2
Date d'inscription : 08/03/2023
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Bonjour, Cédric !
... ou plutôt bonsoir maintenant .
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette . Je ne doute pas que quelqu'un parmi nous puisse vous venir en aide.
... ou plutôt bonsoir maintenant .
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette . Je ne doute pas que quelqu'un parmi nous puisse vous venir en aide.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55519
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
PENDULE AUX SPINGES
Bonjour Cédric,
Bienvenu sur ce forum. La pendule aux sphinges est un classique de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. On doit ce modèle à François-Joseph Belanger.
De grands horlogers signeront cette thématique avec des variantes pour les sujets (des amours, des égyptiens agenouillés, etc.). Son succès dépassera la période Louis XVI et le thème sera toujours exploité sous Napoléon III.
Par exemple, l'horloger parisien (Raguet) "Lépine" signera au moins deux pendules entre 1785 et 1790. De même, une version dont le mouvement est signé Jean-Baptiste Lepaute est connue. Des pendules plus récentes, à l'instar de celle signée de l'horloger E. Sabatier a été réalisée en plusieurs exemplaires pour la période Napoléon III.
Cordialement
Louise (MTLS).
Bienvenu sur ce forum. La pendule aux sphinges est un classique de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. On doit ce modèle à François-Joseph Belanger.
De grands horlogers signeront cette thématique avec des variantes pour les sujets (des amours, des égyptiens agenouillés, etc.). Son succès dépassera la période Louis XVI et le thème sera toujours exploité sous Napoléon III.
Par exemple, l'horloger parisien (Raguet) "Lépine" signera au moins deux pendules entre 1785 et 1790. De même, une version dont le mouvement est signé Jean-Baptiste Lepaute est connue. Des pendules plus récentes, à l'instar de celle signée de l'horloger E. Sabatier a été réalisée en plusieurs exemplaires pour la période Napoléon III.
Cordialement
Louise (MTLS).
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Un garde-temps à l'arrêt reste toujours à l'heure deux fois par jour.
Princesse de Lamballe- Messages : 17
Date d'inscription : 19/12/2020
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Nouvelle vidéo concernant LA star horlogère du château de Versailles : 300 kg sur la balance !
Restauration de la Pendule astronomique de Passemant
Découvrez les coulisses de la restauration de la pendule astronomique de Louis XV conçue par l’ingénieur Claude-Siméon Passemant, présentée par Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine au château de Versailles.
Phase 1 : Démontage et restauration des bronzes dorés. Véritable monument scientifique, mécanique et artistique, icône du règne mais aussi des passions personnelles du roi, la pendule est le fruit d’un travail considérable de près de trente-cinq années. Le 15 janvier 1754, elle est installée dans le cabinet de l’appartement intérieur du roi au château de Versailles qui, dès lors, porte son nom.
Pendule astronomique de Louis XV
Claude-Siméon Passemant (ingénieur), Louis Dauthiau (horloger), Jacques et Philippe II Caffiéri (bronziers)
bronze ciselé et doré, émail, acier, laiton, cuivre, verre, bois
1749-1754
H. 226 ; L. 83,2 ; Pr. 53 cm. Pds. 300 kg
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique : Mécanismes, 1743 ; boîtier, 1753. Mécanisme approuvé par l'Académie royale des Sciences, 23 août 1749 ; mécanisme présenté au roi Louis XV à Choisy, 7 septembre 1750 ; livraison de la pendue achevée à Choisy, 20 août 1753 ; installation dans la galerie du château de Choisy, 10 octobre 1753 ; placée dans le cabinet de la Pendule à Versailles, 15 janvier 1754 ; mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; exceptée des ventes révolutionnaires, demeure à Versailles sous la garde de l'horloger Besnard, 1792 (...)
Restauration de la Pendule astronomique de Passemant
Découvrez les coulisses de la restauration de la pendule astronomique de Louis XV conçue par l’ingénieur Claude-Siméon Passemant, présentée par Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine au château de Versailles.
Phase 1 : Démontage et restauration des bronzes dorés. Véritable monument scientifique, mécanique et artistique, icône du règne mais aussi des passions personnelles du roi, la pendule est le fruit d’un travail considérable de près de trente-cinq années. Le 15 janvier 1754, elle est installée dans le cabinet de l’appartement intérieur du roi au château de Versailles qui, dès lors, porte son nom.
Pendule astronomique de Louis XV
Claude-Siméon Passemant (ingénieur), Louis Dauthiau (horloger), Jacques et Philippe II Caffiéri (bronziers)
bronze ciselé et doré, émail, acier, laiton, cuivre, verre, bois
1749-1754
H. 226 ; L. 83,2 ; Pr. 53 cm. Pds. 300 kg
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique : Mécanismes, 1743 ; boîtier, 1753. Mécanisme approuvé par l'Académie royale des Sciences, 23 août 1749 ; mécanisme présenté au roi Louis XV à Choisy, 7 septembre 1750 ; livraison de la pendue achevée à Choisy, 20 août 1753 ; installation dans la galerie du château de Choisy, 10 octobre 1753 ; placée dans le cabinet de la Pendule à Versailles, 15 janvier 1754 ; mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; exceptée des ventes révolutionnaires, demeure à Versailles sous la garde de l'horloger Besnard, 1792 (...)
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Bonjour La Nuit, La Neige : "mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; exceptée des ventes révolutionnaires, demeure à Versailles sous la garde de l'horloger Besnard, 1792"
Possédez-vous une copie de cet inventaire général des meubles de la famille dressé en 1792 ?
Bien à vous
Marie-Thérèse
Possédez-vous une copie de cet inventaire général des meubles de la famille dressé en 1792 ?
Bien à vous
Marie-Thérèse
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Un garde-temps à l'arrêt reste toujours à l'heure deux fois par jour.
Princesse de Lamballe- Messages : 17
Date d'inscription : 19/12/2020
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cédric a écrit:Chers membres,
Je recherche des informations sur cette pendule trouvée sur le forum dans le poste Pierre Gouthiere
Je vous remercie pour votre assistance
Bonjour Cedric,
La pendule, à laquelle vous faites allusion, faisait partie de la Collection Bestegui, vendue en juin 1999 à Groussay par Le Fur & Sothebys sous le N° 243.
Le cadran n'était pas signé, ce qui indique qu'elle provenait d'un marchand-mercier, car ceux-ci ne laissaient pas les artisans sous-traitant signer leurs oeuvres. ( cf Patricia Lemonnier Weisweiler )
Daguerre, le successeur de Poirier, sous l'enseigne "A la Couronne d'or" rue St Honoré, faisait travailler Gouthière, comme Martin-Eloy Lignereux faisait travailler Thomire depuis 1781. Dés 1782, Daguerre & Lignereux s'associe et vont développer leurs ventes à Londres, notamment.
Thomire rachètera cette société en 1804 pour l'appeler Thomire & Cie.
On remarquera que des "améliorations" ont été apportées depuis 1999.
Cupidon a gagné une flèche et les sphinges ont été gratifiées d'une parure de plumes au dessus de leur coiffe égyptienne traditionnelle.
les Ors sont plus adaptés à la clientèle actuelle.
Cédric
Vous devriez vous rapprocher de l'étude Le Floc'h, qui s'apprête à vendre dimanche 14 mai une pendule presque parfaitement identique, seules les sphinges sont patinées au lieu d'être dorées.
Sur simple demande à l'étude, vous pouvez obtenir une étude très complète sur cette pendule, fruit des recherches de son actuel propriétaire (dixit le catalogue).
Cela devrait certainement vous intéresser.
Max.de.talent- Messages : 8
Date d'inscription : 24/02/2023
Localisation : Chateau de St Cloud
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Il est intéressant de faire un rapprochement entre les sphinges ci-dessus et les sphinx des "feux" commandés par Marie-Antoinette en 1786 pour le Salon des Nobles, dessinés par Louis-Simon Boizot, ciselés et dorés par Pierre-Philippe Thomire. Livrés en 1787, ils ont fini dans la chambre de Marie-Antoinette.
Le mâle et la femelle pourrait être de la même main
Le mâle et la femelle pourrait être de la même main
Max.de.talent- Messages : 8
Date d'inscription : 24/02/2023
Localisation : Chateau de St Cloud
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Bonjour,
Je vous remercie pour l'information.
La provenance de cette pendule reste à découvrir.
Je vous remercie pour l'information.
La provenance de cette pendule reste à découvrir.
Cédric- Messages : 2
Date d'inscription : 08/03/2023
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cher Cédric,
Dans le dossier écrit par le propriétaire actuel de cette pendule aux sphinges Louis XVI, il considère que la pendule a été achetée après la Révolution par son ancêtre, Jacques-Louis de Pourtalès (1722-1814).
Fils de Jerémie de Pourtalès, émigré à cause de la Révocation de l'Edit de Nantes, qui avait fini par s'établir à Neufchatel en 1717, où associé ave la famille de Luze, il faisait le commerce des Indiennes. Jacques-Louis, travailleur infatigable, faisant toutes les foires d'Europe, avait développé cette entreprise avec la volonté d'en faire une "Compagnie des Indes" privée. Comptoir à Chandernagor, succursales, entrepots et agences dans toutes les capitales et ports d'Europe, dés 1753. ( wikipedia )
Vous trouverez l'historique de sa réussite extraordinaire et les pérégrinations de l'entreprise à travers les troubles de cette époque dans "Pourtalès & Cie" dans le livre "Les Pourtalès" dans "Le négoce parisien et son rôle dans le commerce français et international", etc ....
En vous rapprochant de Patricia Lemonnier, l'auteur de "Weisweiller" publié en 1983, cette grande dames, experte du mobilier du XVIIIe a une copie des inventaires après décès de Jacques-Louis de Pourtalès. A défaut, il vous faudrait vous rapprocher de la Fondation Pourtalès à Neufchatel si vous ne voulez pas avoir à fouiner dans les archives poussiéreuses des notaires aux Archives Nationales.
Pour avoir une idée de la puissance financière de Jacques-Louis de Pourtalès, de mémoire, en 1800, il a partagé à titre de don, 4,5 millions de Francs-or à ses fils, soit l'équivalent du Capital Social de la East India Company (après 3 années de capitalisation des bénéfices) pour chacun d'eux. Il était réputé être l'un des hommes les plus riches d'Europe à cette époque.
Dans le livre "les hommes d'affaires et les arts en France..." , page 62,
“Les grands banquiers et financiers de l’époque, tels que les Delessert, Mallet, Perrégaux, Laffitte, Rothschild, ... et Pourtalès avaient des collections d’œuvres d’art. Leur recherche initiale des objets d’art provenait du besoin conscient de respectabilité et d’élégance selon le modèle de l’aristocratie terrienne.
La continuité de l’entreprise familiale permit cependant aux générations suivantes de convertir la quête originelle en une passion insatiable pour les oeuvres d’art.”
Cette deuxième partie de la citation semble avoir été inspirée par le fils de Jacques-Louis, James-Alexandre (1776-1855), qui a été l'un des plus grands mécènes et collectionneurs de son époque.
Pour la petite histoire, James-Alexandre épousera en 1809, la fille d'un correspondant de son père, Palezieux-Falconnet, banquier à Naples. Or, s'il a rencontré sa femme, c'est du fait de sa passion, qui l'amenait souvent à Pompéï pour acheter des antiques issues des fouilles archéologiques sauvages sur ce site. Amusant, n'est-ce-pas ?
Cette belle pendule aux sphinges acquise par son père était peut-être à l'origine de sa passion. Qui sait ?
Photo du catalogue Le Floc'h-Drouot.fr de la vente du dimanche 14 mai 2023
Dans le dossier écrit par le propriétaire actuel de cette pendule aux sphinges Louis XVI, il considère que la pendule a été achetée après la Révolution par son ancêtre, Jacques-Louis de Pourtalès (1722-1814).
Fils de Jerémie de Pourtalès, émigré à cause de la Révocation de l'Edit de Nantes, qui avait fini par s'établir à Neufchatel en 1717, où associé ave la famille de Luze, il faisait le commerce des Indiennes. Jacques-Louis, travailleur infatigable, faisant toutes les foires d'Europe, avait développé cette entreprise avec la volonté d'en faire une "Compagnie des Indes" privée. Comptoir à Chandernagor, succursales, entrepots et agences dans toutes les capitales et ports d'Europe, dés 1753. ( wikipedia )
Vous trouverez l'historique de sa réussite extraordinaire et les pérégrinations de l'entreprise à travers les troubles de cette époque dans "Pourtalès & Cie" dans le livre "Les Pourtalès" dans "Le négoce parisien et son rôle dans le commerce français et international", etc ....
En vous rapprochant de Patricia Lemonnier, l'auteur de "Weisweiller" publié en 1983, cette grande dames, experte du mobilier du XVIIIe a une copie des inventaires après décès de Jacques-Louis de Pourtalès. A défaut, il vous faudrait vous rapprocher de la Fondation Pourtalès à Neufchatel si vous ne voulez pas avoir à fouiner dans les archives poussiéreuses des notaires aux Archives Nationales.
Pour avoir une idée de la puissance financière de Jacques-Louis de Pourtalès, de mémoire, en 1800, il a partagé à titre de don, 4,5 millions de Francs-or à ses fils, soit l'équivalent du Capital Social de la East India Company (après 3 années de capitalisation des bénéfices) pour chacun d'eux. Il était réputé être l'un des hommes les plus riches d'Europe à cette époque.
Dans le livre "les hommes d'affaires et les arts en France..." , page 62,
“Les grands banquiers et financiers de l’époque, tels que les Delessert, Mallet, Perrégaux, Laffitte, Rothschild, ... et Pourtalès avaient des collections d’œuvres d’art. Leur recherche initiale des objets d’art provenait du besoin conscient de respectabilité et d’élégance selon le modèle de l’aristocratie terrienne.
La continuité de l’entreprise familiale permit cependant aux générations suivantes de convertir la quête originelle en une passion insatiable pour les oeuvres d’art.”
Cette deuxième partie de la citation semble avoir été inspirée par le fils de Jacques-Louis, James-Alexandre (1776-1855), qui a été l'un des plus grands mécènes et collectionneurs de son époque.
Pour la petite histoire, James-Alexandre épousera en 1809, la fille d'un correspondant de son père, Palezieux-Falconnet, banquier à Naples. Or, s'il a rencontré sa femme, c'est du fait de sa passion, qui l'amenait souvent à Pompéï pour acheter des antiques issues des fouilles archéologiques sauvages sur ce site. Amusant, n'est-ce-pas ?
Cette belle pendule aux sphinges acquise par son père était peut-être à l'origine de sa passion. Qui sait ?
Photo du catalogue Le Floc'h-Drouot.fr de la vente du dimanche 14 mai 2023
Max.de.talent- Messages : 8
Date d'inscription : 24/02/2023
Localisation : Chateau de St Cloud
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cette imposante pendule, au mécanisme musical sophistiqué, sera prochainement présentée aux enchères...
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY LONG CASE MUSICAL ORGAN CLOCK
THE CASE BY DAVID ROENTGEN, THE MOVEMENT BY PETER KINZING
CIRCA 1780
The molded cornice atop rectangular case with fluted canted angles terminating in rosettes, molded glazed door enclosing a white enamel dial with beaded surround, minute and hour hand in the form of a serpent, and Roman and Arabic chapters beneath a further dial hand indicating 'Air' (melody) 1-4 under an engraved cornucopia and foliate scrolls, the angles with foliate clasps, the sides with twin-arrow mounts centered by a rosette, the lower section of the clock formed of two fluted columns hung with ribbon-tied drapery swags and terminating in a molded socle cast with a laurel wreath and rosette-centered strapwork, on a plinth atop rectangular base on wooden casters, signed 'Röntgen et Kintzing à Neuwied', with paper instructions from Ateliers G Lubrano, Paris, the bronze rectangular dial surround later
75 ¼ in. (91.5 cm.) high, 29 in. (74 cm.) wide, 19 in. (48.5 cm.) deep
Provenance :
Almost certainly delivered circa 1780 to a member of the French Royal family, probably the Comtesse de Provence ; the Collection of the Rothschild family ; by descent to the present owners.
Image : Christie's
Lot Essay
An imposing and monumental timepiece of pure architectural form, this clock by the internationally prolific cabinetmaker David Roentgen is a masterpiece of technical and decorative ingenuity and, along with a number of related pieces formerly in European royal collections, was almost certainly made for one of the French royal princesses in the reign of Louis XVI.
The archive of one of Roentgen's favoured collaborators, the ciseleur-doreur Francois Rémond provides a date for the clocks of this model, with an invoice of 1780 recording a payment of 300 livres for the gilding of a large clock with two columns.
Image : Christie's
The Provenance
With its double fluted column beneath a plain and imposing clockcase, this intricate musical clock is identical to two other clocks commissioned by French Royal patrons in the late 1780s. Three clocks of this model belonging to the comtesse de Provence (1753-1810), the comtesse d'Artois (1756-1805), and Madame Élisabeth (1764-1794), sister of Louis XVI, are recorded in post-revolution inventories. As well as the present lot, we know of an identical clock currently preserved in the Conservatoire des Arts et Métiers, Paris and a further clock preserved with the Nemours Foundation, Delaware (inv. No. 83-27).
The comtesse d'Artois' clock was confiscated from her garde-meuble in 1793 (Archives Department, Yvelines, IV Q 11) and described in a revolutionary inventory dated 13th Prairial, II (1794) in the former apartments of Marie-Antoinette at the château de Versailles, where it was stored: 'pendule mécanique organisée de flûte et forte-piano, jouant de différents airs, montée sur deux fûts de colonnes de bois d'acajou garnis de bronzes, faites par Kinzing à Neuwied, hauteur 6 pieds'.
This clock was put at the disposition of the museum founded in the château, the Conservatoire Museum national du département de Seine-et-Oise à Versailles, and from there likely passed into the Conservatoire des Arts et Métiers which opened in Paris in 1802 and where it remains.
Horloge à secondes, avec tympanon et jeu de flûtes
Pierre Kintzing, de Neuwied
1780
Bois Bronze Émail Laiton Plomb Carton Papier Ivoire Alliage ferreux
192 × 74 × 48 cm
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Sylvain Pelly, Sylvie Maillard
The clock belonging to Madame Élisabeth, whose musical mechanism had been repaired in October 1784, was similarly confiscated from her château de Montreuil in February 1793 and was sold in the same year (Archives Department. Yvelines, IV Q 1-): 'une grande pendule tympanisée montée sur deux colonnes de bois d'acajou cannelées, garnies de cuivre doré'. Some days after the revolutionary sale, this clock was exhibited in the Paris showroom of the dealer Mauduit where it was possibly acquired by Gouverneur Morris, who then departed Paris in 1798. Morris was known for his taste for aristocratic objects and acquisitions in the years following the revolution. This clock is today preserved in the Nemours Estate in Delaware.
Delaware's Nemours Mansion and Gardens
Image : Pennlive.com
The comtesse de Provence's clock was offered for sale to Louis XVIII (the former comte de Provence) in 1815 by the son of the aumônier of the comtesse who had inherited it. Interestingly, Louis XVIII declined to purchase the clock and with its subsequent ownership unknown it is almost certainly the one offered here.
Images : Christie's
A fourth clock of this model is currently preserved in the Hermitage in St. Petersburg (Эпр-6199). Previously in the Catherine Palace, this clock was part of Roentgen’s large deliveries to the Russian court throughout the 1780s. Dated by the Hermitage to 1783, this clock was in accordance with the strict neoclassical taste of Catherine the Great.
Longcase Musical Clock
Roentgen, David (1743-1807); Kinzing, Peter (1745-1816)
Germany (Neuwied), 1783
Oak, maple, bronze, brass
Image : The State Hermitage Museum
Though the musical movement has not been tested on the present example, the identical related clocks all feature compositions by Christoph Willibald Gluck who is known to have written pieces especially for Roentgen’s use.
The Mechanism
With its complex musical movement by Roentgen’s collaborator, the clockmaker Peter IV Kinzing (1745-1816), this clock relates to a number of timepieces by the partnership. From 1755, the independent Kinzing workshop was already producing clocks together with the Roentgens and almost all of David Roentgen's important clocks were made in collaboration with Kinzing, who also supplied Roentgen with other sophisticated mechanical works, including table pianos.
Images : Christie's
Incidentally, the same year Marie-Antoinette purchased yet another clock from Roentgen and Kinzing for presentation to the Academy of Science (now Conservatoire des Arts et Métiers) in 1785, Roentgen was named 'Ébéniste mécanicien du Roi et de la Reine and Kinzing was named Horloger de la Reine'.
Automate : Joueuse de tympanon
Pierre Kintzing et David Roentgen
1784
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Philippe Hurlin
Like the other musical organs used by Roentgen and Kinzing, the one on the present lot was almost certainly produced by Johann Wilhelm Weyl (1756-1813) and his brother Johann Christian Weyl (1758-1827). Musical instrument makers, producing pianos, organs and dulcimers, they collaborated closely with Roentgen & Kinzing and shared Roentgen's workshops for many years until they set up their own organ business in Neuwied in 1807.
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Le goût Rothschild (13 oct. 2023)
Je suppose que la vilaine électrification du modèle ne date pas du 18e siècle. Les experts n'en font pas mention dans ce descriptif...
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY LONG CASE MUSICAL ORGAN CLOCK
THE CASE BY DAVID ROENTGEN, THE MOVEMENT BY PETER KINZING
CIRCA 1780
The molded cornice atop rectangular case with fluted canted angles terminating in rosettes, molded glazed door enclosing a white enamel dial with beaded surround, minute and hour hand in the form of a serpent, and Roman and Arabic chapters beneath a further dial hand indicating 'Air' (melody) 1-4 under an engraved cornucopia and foliate scrolls, the angles with foliate clasps, the sides with twin-arrow mounts centered by a rosette, the lower section of the clock formed of two fluted columns hung with ribbon-tied drapery swags and terminating in a molded socle cast with a laurel wreath and rosette-centered strapwork, on a plinth atop rectangular base on wooden casters, signed 'Röntgen et Kintzing à Neuwied', with paper instructions from Ateliers G Lubrano, Paris, the bronze rectangular dial surround later
75 ¼ in. (91.5 cm.) high, 29 in. (74 cm.) wide, 19 in. (48.5 cm.) deep
Provenance :
Almost certainly delivered circa 1780 to a member of the French Royal family, probably the Comtesse de Provence ; the Collection of the Rothschild family ; by descent to the present owners.
Image : Christie's
Lot Essay
An imposing and monumental timepiece of pure architectural form, this clock by the internationally prolific cabinetmaker David Roentgen is a masterpiece of technical and decorative ingenuity and, along with a number of related pieces formerly in European royal collections, was almost certainly made for one of the French royal princesses in the reign of Louis XVI.
The archive of one of Roentgen's favoured collaborators, the ciseleur-doreur Francois Rémond provides a date for the clocks of this model, with an invoice of 1780 recording a payment of 300 livres for the gilding of a large clock with two columns.
Image : Christie's
The Provenance
With its double fluted column beneath a plain and imposing clockcase, this intricate musical clock is identical to two other clocks commissioned by French Royal patrons in the late 1780s. Three clocks of this model belonging to the comtesse de Provence (1753-1810), the comtesse d'Artois (1756-1805), and Madame Élisabeth (1764-1794), sister of Louis XVI, are recorded in post-revolution inventories. As well as the present lot, we know of an identical clock currently preserved in the Conservatoire des Arts et Métiers, Paris and a further clock preserved with the Nemours Foundation, Delaware (inv. No. 83-27).
The comtesse d'Artois' clock was confiscated from her garde-meuble in 1793 (Archives Department, Yvelines, IV Q 11) and described in a revolutionary inventory dated 13th Prairial, II (1794) in the former apartments of Marie-Antoinette at the château de Versailles, where it was stored: 'pendule mécanique organisée de flûte et forte-piano, jouant de différents airs, montée sur deux fûts de colonnes de bois d'acajou garnis de bronzes, faites par Kinzing à Neuwied, hauteur 6 pieds'.
This clock was put at the disposition of the museum founded in the château, the Conservatoire Museum national du département de Seine-et-Oise à Versailles, and from there likely passed into the Conservatoire des Arts et Métiers which opened in Paris in 1802 and where it remains.
Horloge à secondes, avec tympanon et jeu de flûtes
Pierre Kintzing, de Neuwied
1780
Bois Bronze Émail Laiton Plomb Carton Papier Ivoire Alliage ferreux
192 × 74 × 48 cm
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Sylvain Pelly, Sylvie Maillard
The clock belonging to Madame Élisabeth, whose musical mechanism had been repaired in October 1784, was similarly confiscated from her château de Montreuil in February 1793 and was sold in the same year (Archives Department. Yvelines, IV Q 1-): 'une grande pendule tympanisée montée sur deux colonnes de bois d'acajou cannelées, garnies de cuivre doré'. Some days after the revolutionary sale, this clock was exhibited in the Paris showroom of the dealer Mauduit where it was possibly acquired by Gouverneur Morris, who then departed Paris in 1798. Morris was known for his taste for aristocratic objects and acquisitions in the years following the revolution. This clock is today preserved in the Nemours Estate in Delaware.
Delaware's Nemours Mansion and Gardens
Image : Pennlive.com
The comtesse de Provence's clock was offered for sale to Louis XVIII (the former comte de Provence) in 1815 by the son of the aumônier of the comtesse who had inherited it. Interestingly, Louis XVIII declined to purchase the clock and with its subsequent ownership unknown it is almost certainly the one offered here.
Images : Christie's
A fourth clock of this model is currently preserved in the Hermitage in St. Petersburg (Эпр-6199). Previously in the Catherine Palace, this clock was part of Roentgen’s large deliveries to the Russian court throughout the 1780s. Dated by the Hermitage to 1783, this clock was in accordance with the strict neoclassical taste of Catherine the Great.
Longcase Musical Clock
Roentgen, David (1743-1807); Kinzing, Peter (1745-1816)
Germany (Neuwied), 1783
Oak, maple, bronze, brass
Image : The State Hermitage Museum
Though the musical movement has not been tested on the present example, the identical related clocks all feature compositions by Christoph Willibald Gluck who is known to have written pieces especially for Roentgen’s use.
The Mechanism
With its complex musical movement by Roentgen’s collaborator, the clockmaker Peter IV Kinzing (1745-1816), this clock relates to a number of timepieces by the partnership. From 1755, the independent Kinzing workshop was already producing clocks together with the Roentgens and almost all of David Roentgen's important clocks were made in collaboration with Kinzing, who also supplied Roentgen with other sophisticated mechanical works, including table pianos.
Images : Christie's
Incidentally, the same year Marie-Antoinette purchased yet another clock from Roentgen and Kinzing for presentation to the Academy of Science (now Conservatoire des Arts et Métiers) in 1785, Roentgen was named 'Ébéniste mécanicien du Roi et de la Reine and Kinzing was named Horloger de la Reine'.
Automate : Joueuse de tympanon
Pierre Kintzing et David Roentgen
1784
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Philippe Hurlin
Like the other musical organs used by Roentgen and Kinzing, the one on the present lot was almost certainly produced by Johann Wilhelm Weyl (1756-1813) and his brother Johann Christian Weyl (1758-1827). Musical instrument makers, producing pianos, organs and dulcimers, they collaborated closely with Roentgen & Kinzing and shared Roentgen's workshops for many years until they set up their own organ business in Neuwied in 1807.
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Le goût Rothschild (13 oct. 2023)
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Je suppose que la vilaine électrification du modèle ne date pas du 18e siècle. Les experts n'en font pas mention dans ce descriptif...
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Merci LNLN !
Elle serait la bienvenue à Versailles chez la reine ou au Petit Trianon (vu que le CNAM n'est guère prêteur quand cela concerne ce musée...).
Dieu que j'avais bon goût dans mes acquisitions des oripeaux de la royauté
Elle serait la bienvenue à Versailles chez la reine ou au Petit Trianon (vu que le CNAM n'est guère prêteur quand cela concerne ce musée...).
Dieu que j'avais bon goût dans mes acquisitions des oripeaux de la royauté
Dernière édition par Gouverneur Morris le Mar 26 Sep - 13:07, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11800
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Ben voyons...Gouverneur Morris a écrit:
Dieu que j'avais bon goût dans mes acquisitions des oripeaux de la royauté
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Une ravissante pendule "squelette" sera vendue à l'occasion des ventes aux enchères de la collection Rothschild (château de Ferrières) :
A DIRECTOIRE ORMOLU, ENAMEL AND PORTORO MARBLE SKELETON CLOCK
THE DIAL SIGNED 'KINABLE', THE ENAMELS ATTRIBUTED TO JOSEPH COTEAU
CIRCA 1795
The white enamel dial with Roman hours, second and calendar indications to inner edge and signed 'KINABLE', surmounted by a pair of putti amongst clouds holding a trailing floral garland, the sides flanked by a pair of doves holding further ribbon-tied garlands, on a stepped plinth base with a frieze depicting frolicking putti above a Carrara marble plinth, the four enamel plaques painted with scenes from the life of Psyche
26 ½ in. (67 cm.) high, 17 ½ in. (44.5 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep
Lot Essay
This superb clock displays the virtuosity and innovative decoration of Joseph Coteau (1740-1812), possibly the most famous enameller of his day, who supplied dials for the greatest clockmakers of France. Born in Geneva, he became maître-peintre-émailleur at the Académie de Saint-Luc in Geneva in 1766. By 1772 he was installed in Rue Poupée, Paris. Beyond his enamel dials, Coteau was a skilled miniaturist, discovering a new method for gilt-decorated enamels "d'appliquer solidement l'or marié avec les émaux de toutes couleurs sur la porcelaine", such as is seen on the enamels on this clock which cleverly mimic porcelain plaques. Coteau worked closely with the Sèvres factory in developing their 'jewelled' porcelain, and his name first appears in the kiln records at Sèvres in 1780.
The clockmaker Dieudonné Kinable (d. circa 1815) was established at Palais Royal no. 131 and was active at the end of the eighteenth century. Specializing in clocks incorporating polychrome enamel or porcelain, particularly lyre-form clocks, Kinable was the largest buyer of porcelain lyre-form clock cases from the Sèvres factory, buying thirteen between 1795 and 1807. He often collaborated with Coteau and the enameller Dubuisson.
Similarly to most related clocks manufactured at the end of the eighteenth century, the enamel plaques of this lot are fixed to a skeleton case resulting in a wonderful amalgam of the interest in technical novelties with the desire for graceful decoration.
A skeleton clock with similar enameling by Coteau and movement by Laurent is illustrated in J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Geneva, 1996, p. 340. A closely related clock signed by Coteau was sold from the collection of Juan de Beistegui, Christie’s, Paris, 10 September 2018, lot 70 (€112,500).
Pendule squelette d'époque Louis XVI
L'émail, signature de Joseph Coteau
Image : Christie's, vente collection Juan de Beistegui
Most recently, a very similar clock also decorated with the story of Psyche and signed by both Kinable and Coteau was sold Hôtel Lambert, Une Collection Princière; Sotheby’s, Paris, 13 October 2022, lot 627 (€317,600).
A skeleton clock, "Story of Psyche"
the dial signed 'Kinable Paris', the painting on the dial signed 'J. Coteau'
Late Louis XVI, circa 1790
Images : Sotheby's, vente collection princière, hôtel Lambert
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Vente Rothschild Masterpieces, 11 oct. 2023
A DIRECTOIRE ORMOLU, ENAMEL AND PORTORO MARBLE SKELETON CLOCK
THE DIAL SIGNED 'KINABLE', THE ENAMELS ATTRIBUTED TO JOSEPH COTEAU
CIRCA 1795
The white enamel dial with Roman hours, second and calendar indications to inner edge and signed 'KINABLE', surmounted by a pair of putti amongst clouds holding a trailing floral garland, the sides flanked by a pair of doves holding further ribbon-tied garlands, on a stepped plinth base with a frieze depicting frolicking putti above a Carrara marble plinth, the four enamel plaques painted with scenes from the life of Psyche
26 ½ in. (67 cm.) high, 17 ½ in. (44.5 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep
Lot Essay
This superb clock displays the virtuosity and innovative decoration of Joseph Coteau (1740-1812), possibly the most famous enameller of his day, who supplied dials for the greatest clockmakers of France. Born in Geneva, he became maître-peintre-émailleur at the Académie de Saint-Luc in Geneva in 1766. By 1772 he was installed in Rue Poupée, Paris. Beyond his enamel dials, Coteau was a skilled miniaturist, discovering a new method for gilt-decorated enamels "d'appliquer solidement l'or marié avec les émaux de toutes couleurs sur la porcelaine", such as is seen on the enamels on this clock which cleverly mimic porcelain plaques. Coteau worked closely with the Sèvres factory in developing their 'jewelled' porcelain, and his name first appears in the kiln records at Sèvres in 1780.
The clockmaker Dieudonné Kinable (d. circa 1815) was established at Palais Royal no. 131 and was active at the end of the eighteenth century. Specializing in clocks incorporating polychrome enamel or porcelain, particularly lyre-form clocks, Kinable was the largest buyer of porcelain lyre-form clock cases from the Sèvres factory, buying thirteen between 1795 and 1807. He often collaborated with Coteau and the enameller Dubuisson.
Similarly to most related clocks manufactured at the end of the eighteenth century, the enamel plaques of this lot are fixed to a skeleton case resulting in a wonderful amalgam of the interest in technical novelties with the desire for graceful decoration.
A skeleton clock with similar enameling by Coteau and movement by Laurent is illustrated in J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Geneva, 1996, p. 340. A closely related clock signed by Coteau was sold from the collection of Juan de Beistegui, Christie’s, Paris, 10 September 2018, lot 70 (€112,500).
Pendule squelette d'époque Louis XVI
L'émail, signature de Joseph Coteau
Image : Christie's, vente collection Juan de Beistegui
Most recently, a very similar clock also decorated with the story of Psyche and signed by both Kinable and Coteau was sold Hôtel Lambert, Une Collection Princière; Sotheby’s, Paris, 13 October 2022, lot 627 (€317,600).
A skeleton clock, "Story of Psyche"
the dial signed 'Kinable Paris', the painting on the dial signed 'J. Coteau'
Late Louis XVI, circa 1790
Images : Sotheby's, vente collection princière, hôtel Lambert
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Vente Rothschild Masterpieces, 11 oct. 2023
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:Une ravissante pendule "squelette" sera vendue à l'occasion des ventes aux enchères de la collection Rothschild (château de Ferrières) :
Superbe !
Je la veux, elle sera à moi !
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Quelle merveille !!!
Je reconnais Eros et Psyché ; j'ai plus de mal avec les autres petits tableaux.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55519
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Très imposante, puisqu'elle mesure plus de 80 cm de hauteur , et proposée prochainement aux enchères :
A ROYAL GEORGE III ORMOLU-MOUNTED WHITE MARBLE TEMPLE CLOCK
BY BENJAMIN VULLIAMY, NO. 202,
THE DERBY BISCUIT PORCELAIN FIGURE POSSIBLY MOULDED BY ANTHONY SARTINE,
CIRCA 1790,
ACQUIRED BY THE PRINCE REGENT IN 1811
With an eagle cresting flanked by recumbent ormolu lions, added in the early Regency period, above a circular enameled clock face with Roman numeral dial and supported by a Classical portico inset with engraved ormolu panels and enclosing a Derby biscuit figure of Hygeia standing beside a pedestal with fruit, on a stepped base, with printed and inscribed Ann and Gordon Getty Collection inventory label, the Regency embellishments of the eagle finial and recumbent lions were added specifically for the Prince Regent
33 in. (83.8 cm.) high, 16 ½ in. (41.9 cm.) wide, 9 in. (22.9 cm.) deep
Provenance :
Delivered by Benjamin Vulliamy (1747-1811) to George, Prince of Wales (1762-1830), the Prince Regent and later King George IV, on 18 February 1811.
Immediately gifted by the Prince Regent to Lady Elizabeth Lamb, Viscountess Melbourne (née Milbanke, 1751-1818) (...)
Image : Christie's
Lot Essay
A ROYAL NEOCLASSICAL MASTERPIECE
Essay by Roger Smith
THE SALE
On 18 February 1811, the King's Clockmaker Benjamin Vulliamy (1747-1811) delivered to George, Prince of Wales (1762-1830), newly appointed Prince Regent and later King George IV, a spring clock signed Vulliamy No. 202. [1]
George IV, as Prince of Wales
By Thomas Beach (1738–1806)
Image : National Trust Images, Fenton House
The clock was described as having a "very large magnificent Temple case ... supported on four columns ... with a biscuit figure sacrificing in the Temple", and cost 250 guineas (or £262-10s). That was extremely expensive, even for this leading London firm, but was justified in the record of sale by the fact that the materials used and the care taken in their finishing were exceptional.
The marble was described as of "the finest quality and particularly white", while the chasing was said to be "executed in the most spirited and finished manner", and the gilding was "as strong and of as fine a colour as possible."
Image : Christie's
The whole was fixed on a crimson velvet stand and covered with a very large 3-piece glass shade - a necessary precaution for ornamental clocks displayed in houses warmed by open fires. It should be added that the price may also have reflected the fact that while the prince could be generous to his friends, as the clock's subsequent history showed, he was notoriously slow to pay his suppliers.
Image : Christie's
THE DESIGN
Vulliamy No. 202 belongs to an important series of sculptural clocks featuring large Classical figures in Derby biscuit porcelain that were produced in London by the Anglo-Swiss firm of Vulliamy & Son in the late eighteenth and early nineteenth centuries.
These clocks have been extensively discussed elsewhere, and it need only be noted here that they were first created in the 1780s in a deliberate attempt to challenge the predominance of imported French ornamental clocks in the houses of wealthy and fashionable Britons. [2] Thanks to Benjamin Vulliamy's personal talents as a designer and his ability to select and get the best performance from a network of independent artists, suppliers and craftspeople, his project proved to be very successful. The fact that this success continued for many years was due in part to the open warfare which continued between France and Britain for much of this period, but also owed much to Vulliamy's alertness to the changing tastes of his wealthy customers who, paradoxically in view of the political hostility, remained sensitive to changes in fashionable taste originating in Paris.
Image : Christie's
The case of No. 202 is in the form of a semi-circular Classical Temple, and derives from the veneered and painted wood case of an earlier Vulliamy clock containing a Derby biscuit porcelain figure of Time clipping the wings of Love, unfinished in 1785 but seen in Vulliamy's shop in Pall Mall by the German traveller Sophie von La Roche in 1786. She noted that it had been made for the Prince of Wales and it is still in the Royal Collection, supported by a painted satinwood pedestal of typical Vulliamy form. [3] Vulliamy subsequently copied the Temple design of that clock in marble and in two sizes.
Je présume, ceci :
Floor standing clock, 1786
Benjamin Vulliamy
Biscuit porcelain, gilt bronze, mirror glass, satinwood, boxwood and tulipwood veneers, enamel
207 x 61 x 31 cm (whole object)
Image : The Royal Collection Trust
The smaller version was made to hold a Derby biscuit figure of Euterpe, the Greek Muse of music, playing a flute, and several examples were made, including what may have been the first, sold to Queen Charlotte around 1789 and originally in the Queen's dressing room in Buckingham House (later Palace). [4] It is still in the Royal Collection but its original balance-controlled movement (or 'watch') was replaced in 1845 with a normal clock movement (No. 1694) by Queen Victoria's Clockmaker, Benjamin Lewis Vulliamy (1780-1854). These small marble Temple clocks were sold by Vulliamy for about 48 guineas (£50-8s), a price in line with his usual ornamental clocks.
Je présume, ceci :
Mantel clock, 1789-90
Benjamin Vulliamy
Marble and gilt bronze clock case with biscuit porcelain figure
49.5 x 29.2 x 14.0 cm (whole object)
Image : The Royal Collection Trust
Although of a similar pattern, the large version of the marble Temple case represented by No. 202 was much more expensive and much rarer. In fact, the only similar Vulliamy clock known is No. 635 in black marble, probably sold to Lord Yarborough around 1817 and still in the family's possession. The greater size of this version and certain details like the pedestals to the columns make it closer to the design of the wooden original than the smaller type.
The serial number of No. 202 and the style of its movement, dial and hands suggest that it was started in the late 1780s, but it was presumably then put aside, waiting for an order from a sufficiently wealthy customer. This did not happen for some twenty years, and consequently the Temple case in its present form provides evidence of Vulliamy's willingness to adapt his designs to the changing tastes of his customers. This meant moving from the neo-Greek 'simplicity' of his earlier sculptural clocks to the more full-blooded Roman 'Empire' style that later developed in Napoleonic France. On No. 202, the vase surmount seen on the wooden cased clock and the smaller marble Temples was replaced by a gilt Roman eagle, and a pair of naturalistic lions were added as supporters. These elements date stylistically from the early years of the nineteenth century, and in fact the lions are of a rare pattern attributable to the sculptor James Smith (1775-1815) that was probably not available until shortly before the clock's sale in 1811. [5]
Images : Christie's
Because the clock was started some 20 years earlier, there is unfortunately no surviving record of its manufacture. However, the limited number of trusted suppliers and outworkers that Vulliamy continued to employ over many years makes it very likely that the marble case was made by J. Day of Brewers Row, Westminster, while the movement maker was probably James Bullock of Furnivals Inn Court, Holborn. (Both had been involved with the small temple clock No. 312 sold in 1800.) There is firm evidence about the design and production of the large biscuit porcelain figure in classical dress which forms the central element of Vulliamy's design.
Letters to the Derby factory's owner William Duesbury from his London agent in 1788 show that Vulliamy copied the figure from a book in his library and supplied a drawing to the sculptor Charles Rossi (1762-1839), who made the model. There was then a delay until March 1790 when the London mould-maker Anthony Sartine was commissioned to produce a mould of this figure and a companion figure of Aesculapius for the factory. Although the female sacrifice figure was not named in these letters, it is very similar to an engraving of Hygeia, the Greek goddess of health, in the Abbé de Saint-Non's Receuil de Griffonis (etc.) (1763), which is known to have been in Vulliamy's library. [6]
Image : Christie's
THE LATER HISTORY
On receiving the clock on 18 February 1811, the Prince Regent immediately gave it to Lady Melbourne (1751-1818). The recipient of this very generous gift, born Elizabeth Milbanke, was the wife of a long-term member of the prince's circle and a close friend of the prince in her own right. [7] The clock was evidently destined for the Melbournes' London house in Whitehall, rather than one of their country houses, since it re-appears in the Vulliamy records in June 1814 as being cleaned for Lord Melbourne under a yearly maintenance contract. [8] Thereafter, the clock's history is unknown until it reappeared in the London art market in the later twentieth century.
Elizabeth Lamb (née Milbanke), Viscountess Melbourne
John Finlayson, after Sir Joshua Reynolds
Mezzotint, 1771
Image : National Portrait Gallery, London
Image : Christie's
Footnotes:
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - The Collection of Ann & Gordon Getty: Wheatland (18 oct. 2023)
A ROYAL GEORGE III ORMOLU-MOUNTED WHITE MARBLE TEMPLE CLOCK
BY BENJAMIN VULLIAMY, NO. 202,
THE DERBY BISCUIT PORCELAIN FIGURE POSSIBLY MOULDED BY ANTHONY SARTINE,
CIRCA 1790,
ACQUIRED BY THE PRINCE REGENT IN 1811
With an eagle cresting flanked by recumbent ormolu lions, added in the early Regency period, above a circular enameled clock face with Roman numeral dial and supported by a Classical portico inset with engraved ormolu panels and enclosing a Derby biscuit figure of Hygeia standing beside a pedestal with fruit, on a stepped base, with printed and inscribed Ann and Gordon Getty Collection inventory label, the Regency embellishments of the eagle finial and recumbent lions were added specifically for the Prince Regent
33 in. (83.8 cm.) high, 16 ½ in. (41.9 cm.) wide, 9 in. (22.9 cm.) deep
Provenance :
Delivered by Benjamin Vulliamy (1747-1811) to George, Prince of Wales (1762-1830), the Prince Regent and later King George IV, on 18 February 1811.
Immediately gifted by the Prince Regent to Lady Elizabeth Lamb, Viscountess Melbourne (née Milbanke, 1751-1818) (...)
Image : Christie's
Lot Essay
A ROYAL NEOCLASSICAL MASTERPIECE
Essay by Roger Smith
THE SALE
On 18 February 1811, the King's Clockmaker Benjamin Vulliamy (1747-1811) delivered to George, Prince of Wales (1762-1830), newly appointed Prince Regent and later King George IV, a spring clock signed Vulliamy No. 202. [1]
George IV, as Prince of Wales
By Thomas Beach (1738–1806)
Image : National Trust Images, Fenton House
The clock was described as having a "very large magnificent Temple case ... supported on four columns ... with a biscuit figure sacrificing in the Temple", and cost 250 guineas (or £262-10s). That was extremely expensive, even for this leading London firm, but was justified in the record of sale by the fact that the materials used and the care taken in their finishing were exceptional.
The marble was described as of "the finest quality and particularly white", while the chasing was said to be "executed in the most spirited and finished manner", and the gilding was "as strong and of as fine a colour as possible."
Image : Christie's
The whole was fixed on a crimson velvet stand and covered with a very large 3-piece glass shade - a necessary precaution for ornamental clocks displayed in houses warmed by open fires. It should be added that the price may also have reflected the fact that while the prince could be generous to his friends, as the clock's subsequent history showed, he was notoriously slow to pay his suppliers.
Image : Christie's
THE DESIGN
Vulliamy No. 202 belongs to an important series of sculptural clocks featuring large Classical figures in Derby biscuit porcelain that were produced in London by the Anglo-Swiss firm of Vulliamy & Son in the late eighteenth and early nineteenth centuries.
These clocks have been extensively discussed elsewhere, and it need only be noted here that they were first created in the 1780s in a deliberate attempt to challenge the predominance of imported French ornamental clocks in the houses of wealthy and fashionable Britons. [2] Thanks to Benjamin Vulliamy's personal talents as a designer and his ability to select and get the best performance from a network of independent artists, suppliers and craftspeople, his project proved to be very successful. The fact that this success continued for many years was due in part to the open warfare which continued between France and Britain for much of this period, but also owed much to Vulliamy's alertness to the changing tastes of his wealthy customers who, paradoxically in view of the political hostility, remained sensitive to changes in fashionable taste originating in Paris.
Image : Christie's
The case of No. 202 is in the form of a semi-circular Classical Temple, and derives from the veneered and painted wood case of an earlier Vulliamy clock containing a Derby biscuit porcelain figure of Time clipping the wings of Love, unfinished in 1785 but seen in Vulliamy's shop in Pall Mall by the German traveller Sophie von La Roche in 1786. She noted that it had been made for the Prince of Wales and it is still in the Royal Collection, supported by a painted satinwood pedestal of typical Vulliamy form. [3] Vulliamy subsequently copied the Temple design of that clock in marble and in two sizes.
Je présume, ceci :
Floor standing clock, 1786
Benjamin Vulliamy
Biscuit porcelain, gilt bronze, mirror glass, satinwood, boxwood and tulipwood veneers, enamel
207 x 61 x 31 cm (whole object)
Image : The Royal Collection Trust
The smaller version was made to hold a Derby biscuit figure of Euterpe, the Greek Muse of music, playing a flute, and several examples were made, including what may have been the first, sold to Queen Charlotte around 1789 and originally in the Queen's dressing room in Buckingham House (later Palace). [4] It is still in the Royal Collection but its original balance-controlled movement (or 'watch') was replaced in 1845 with a normal clock movement (No. 1694) by Queen Victoria's Clockmaker, Benjamin Lewis Vulliamy (1780-1854). These small marble Temple clocks were sold by Vulliamy for about 48 guineas (£50-8s), a price in line with his usual ornamental clocks.
Je présume, ceci :
Mantel clock, 1789-90
Benjamin Vulliamy
Marble and gilt bronze clock case with biscuit porcelain figure
49.5 x 29.2 x 14.0 cm (whole object)
Image : The Royal Collection Trust
Although of a similar pattern, the large version of the marble Temple case represented by No. 202 was much more expensive and much rarer. In fact, the only similar Vulliamy clock known is No. 635 in black marble, probably sold to Lord Yarborough around 1817 and still in the family's possession. The greater size of this version and certain details like the pedestals to the columns make it closer to the design of the wooden original than the smaller type.
The serial number of No. 202 and the style of its movement, dial and hands suggest that it was started in the late 1780s, but it was presumably then put aside, waiting for an order from a sufficiently wealthy customer. This did not happen for some twenty years, and consequently the Temple case in its present form provides evidence of Vulliamy's willingness to adapt his designs to the changing tastes of his customers. This meant moving from the neo-Greek 'simplicity' of his earlier sculptural clocks to the more full-blooded Roman 'Empire' style that later developed in Napoleonic France. On No. 202, the vase surmount seen on the wooden cased clock and the smaller marble Temples was replaced by a gilt Roman eagle, and a pair of naturalistic lions were added as supporters. These elements date stylistically from the early years of the nineteenth century, and in fact the lions are of a rare pattern attributable to the sculptor James Smith (1775-1815) that was probably not available until shortly before the clock's sale in 1811. [5]
Images : Christie's
Because the clock was started some 20 years earlier, there is unfortunately no surviving record of its manufacture. However, the limited number of trusted suppliers and outworkers that Vulliamy continued to employ over many years makes it very likely that the marble case was made by J. Day of Brewers Row, Westminster, while the movement maker was probably James Bullock of Furnivals Inn Court, Holborn. (Both had been involved with the small temple clock No. 312 sold in 1800.) There is firm evidence about the design and production of the large biscuit porcelain figure in classical dress which forms the central element of Vulliamy's design.
Letters to the Derby factory's owner William Duesbury from his London agent in 1788 show that Vulliamy copied the figure from a book in his library and supplied a drawing to the sculptor Charles Rossi (1762-1839), who made the model. There was then a delay until March 1790 when the London mould-maker Anthony Sartine was commissioned to produce a mould of this figure and a companion figure of Aesculapius for the factory. Although the female sacrifice figure was not named in these letters, it is very similar to an engraving of Hygeia, the Greek goddess of health, in the Abbé de Saint-Non's Receuil de Griffonis (etc.) (1763), which is known to have been in Vulliamy's library. [6]
Image : Christie's
THE LATER HISTORY
On receiving the clock on 18 February 1811, the Prince Regent immediately gave it to Lady Melbourne (1751-1818). The recipient of this very generous gift, born Elizabeth Milbanke, was the wife of a long-term member of the prince's circle and a close friend of the prince in her own right. [7] The clock was evidently destined for the Melbournes' London house in Whitehall, rather than one of their country houses, since it re-appears in the Vulliamy records in June 1814 as being cleaned for Lord Melbourne under a yearly maintenance contract. [8] Thereafter, the clock's history is unknown until it reappeared in the London art market in the later twentieth century.
Elizabeth Lamb (née Milbanke), Viscountess Melbourne
John Finlayson, after Sir Joshua Reynolds
Mezzotint, 1771
Image : National Portrait Gallery, London
Image : Christie's
Footnotes:
- Spoiler:
- 1. National Archives - C104/58/2, Vulliamy Day Book 33, p. 273, 18 February 1811. The purchaser is named as the Prince of Wales, who had been appointed Regent on 5 February. For a short history of the Vulliamy clockmakers, see Roger Smith, "Vulliamy family (per. c. 1730-1886)", Oxford Dictionary of National Biography (available online).
2. A.P. Ledger and Roger Smith (eds.), Benjamin Vulliamy and the Derby Porcelain Manufactory 1784-1795, Derby Museum and Art Gallery (2007). Also T. Clifford, "New evidence concerning Vulliamy clocks and Duesbury porcelain", Derby Porcelain International Society, Journal 2, (1991), pp. 35-52.
3. Vulliamy discussed altering the figure of Time to fit into a clock case in a letter to the Derby factory dated 21 January 1785. Ledger & Smith, p. 27 and p. 49 fig. 7. The clock can be seen on the Royal Collection Trust website, ref. RCIN 2774. It was among the Vulliamy clocks that Sophie described as aesthetically superior to French productions. C. Williams (trans.), Sophie in London. The diary of Sophie von La Roche, (1933), pp. 100-1. Note that the curious reference to it being a French clock in Williams' translation is not in the original German edition of 1788 (p. 226).
4. The fluting figure has been attributed to the immigrant Swiss modeller J.J. Spangler but is actually a version of a stock Derby figure produced as early as 1780, stripped of its more rococo elements to suit Vulliamy's neo-Classical taste. He bought several of these figures from Derby as early as 1786, some four years before Spangler modelled any figures for the factory. Another clock of this type which retains its original movement and stands on a painted satinwood pedestal is No. 242, exhibited with the Horace Brock Wood Collection at the Museum of Fine Arts, Boston in 2009. (Brock, Levy and Ackley (eds.) Splendor and Elegance, (MFA 2009) p. 66 plate 56.)
5. For James Smith's work for Vulliamy, see R. Smith, "Vulliamy Lions: their designers and modellers", Furniture History vol. LVI (2020) pp. 69-82 and especially p. 78 and fig. 8.
6. See Ledger & Smith p. 58 fig. 22, pp. 64-65 for letters in October and November 1788, p. 68 (note 7), and pp. 78-79 for letters in March 1790. For Vulliamy's use of his library as a design source, see R. Smith, "Benjamin Vulliamy's Library (etc.)", The Burlington Magazine, June 1999, pp. 328-337.
7. Royal Collection Trust, RCIN 1114921, Jutsham's Deliveries 1807-1820 - Index, Clocks p. 84. For Lady Melbourne's relationship with the Prince of Wales, see Jonathan David Gross, "Elizabeth Lamb, Viscountess Melbourne (1751-1818)", Oxford Dictionary of National Biography (available online). She was the mother of the Lord Melbourne who became Queen Victoria's first Prime Minister.
8. National Archives - C104/58/2, Vulliamy Day Book 34, p. 529, 9 June 1814.
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - The Collection of Ann & Gordon Getty: Wheatland (18 oct. 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Un modèle de pendule peu commun en provenance de la collection d'Hubert Guerrand-Hermès qui sera prochainement dispersée en vente aux enchères...
Pendule pyramide en bronze doré et panneaux de verre peint d'époque Louis XVI
vers 1775-1780
Les bronzes probablement par François Vion
à motif de scènes galantes et cariatides à l'antique, avec inscription Donné par la roi Charles Albert au comtre de Seissel, juillet 1840 et offert comme souvenir reconnaissant ses bons amis pce et até Cornelissen en mai 1853, mouvement numéroté 4537, dans un écrin en bois avec plaquette ER 35 I. 35
Haut. 63 cm
Provenance
Probablement des collections des princes de Savoie à Turin ; Charles Albert, roi de Sardaigne ; Collection Victor de Seyssel ; Collection R Cornelissen ; Collection Rothschild ; Collection Edouard, baron de Rothschild ; Vente Nicolay, 26 juin 2002, lot 142.
Note au catalogue :
Le décor de cette pendule réalisé « à la Glomy » en polychromie peint sur verre avec des parties gravées sur feuilles d’or est caractéristique d’une technique qui permet de souligner nombre de détails et surtout de le préserver d’une manière inaltérable. Apposés sur un fond métallique argenté, les différents cartouches alternent entre sujets galants et grisailles à la manière de Sauvage.
Les médaillons ovales dans le goût de Baudouin illustrent des sujets galants comme « Les lignes de la main », « La tendre découverte », « Les oiseaux chéris », « La collation surprise » tout comme le répertoire aux attributs de l’Amour, cœur, carquois, torches enflammées plaident pour un cadeau de mariage.
Les draperies, pieds en griffe présents sur cette pendule évoquent des éléments caractéristiques du bronzier François Vion.
Elle proviendrait des collections de la Famille de Savoie au palais royal de Turin. Comme l’indique l’inscription sur la base, elle fut offerte par Charles Albert, roi de Sardaigne en 1840 au comte de Seyssel, marquis d’Aix. Victor de Seyssel avait épousé Antonia Drake del Castillo, dont la sœur mariée à R. Cornelissen, reçurent de lui cette pendule.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's Paris - Vente collection M. Guerrand-Hermès (13 dec. 2023)
Pendule pyramide en bronze doré et panneaux de verre peint d'époque Louis XVI
vers 1775-1780
Les bronzes probablement par François Vion
à motif de scènes galantes et cariatides à l'antique, avec inscription Donné par la roi Charles Albert au comtre de Seissel, juillet 1840 et offert comme souvenir reconnaissant ses bons amis pce et até Cornelissen en mai 1853, mouvement numéroté 4537, dans un écrin en bois avec plaquette ER 35 I. 35
Haut. 63 cm
Provenance
Probablement des collections des princes de Savoie à Turin ; Charles Albert, roi de Sardaigne ; Collection Victor de Seyssel ; Collection R Cornelissen ; Collection Rothschild ; Collection Edouard, baron de Rothschild ; Vente Nicolay, 26 juin 2002, lot 142.
Note au catalogue :
Le décor de cette pendule réalisé « à la Glomy » en polychromie peint sur verre avec des parties gravées sur feuilles d’or est caractéristique d’une technique qui permet de souligner nombre de détails et surtout de le préserver d’une manière inaltérable. Apposés sur un fond métallique argenté, les différents cartouches alternent entre sujets galants et grisailles à la manière de Sauvage.
Les médaillons ovales dans le goût de Baudouin illustrent des sujets galants comme « Les lignes de la main », « La tendre découverte », « Les oiseaux chéris », « La collation surprise » tout comme le répertoire aux attributs de l’Amour, cœur, carquois, torches enflammées plaident pour un cadeau de mariage.
Les draperies, pieds en griffe présents sur cette pendule évoquent des éléments caractéristiques du bronzier François Vion.
Elle proviendrait des collections de la Famille de Savoie au palais royal de Turin. Comme l’indique l’inscription sur la base, elle fut offerte par Charles Albert, roi de Sardaigne en 1840 au comte de Seyssel, marquis d’Aix. Victor de Seyssel avait épousé Antonia Drake del Castillo, dont la sœur mariée à R. Cornelissen, reçurent de lui cette pendule.
* Source et infos complémentaires : Sotheby's Paris - Vente collection M. Guerrand-Hermès (13 dec. 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Je triche un peu et sort de notre cher XVIIIe siècle, mais soulignons que l'inspiration de ce modèle date de la campagne d'Égypte (1798-1801)...
Un objet qui était récemment l'énigme-découverte de notre grand jeu de l'été 2024 !
Image : Gouverneur Morris / Forum de Marie-Antoinette
Image : Gouverneur Morris / Forum de Marie-Antoinette
Conservée au musée du Louvre : la pendule dite de Denderah
Pendule dite de Denderah
Jean-Antoine Lépine
Manufacture de vernis sur métaux à Paris
vers 1806
Signature : Lepine her de l'imprce n° 4536 (au revers du mécanisme)
Bronze ciselé, doré, patiné et laqué ; tôle vernie
Hauteur : 43,5 cm (avec socle) ; Longueur : 60 cm (avec socle) ; Profondeur : 26 cm
Image : Musée du Louvre, Dist. GrandPalaisRmn / Philippe Fuzeau
Noticçounette en ligne du musée :
Pendule en bronze ciselé, doré, patiné et laqué, reproduisant le temple de Denderah d'après le dessin de Dominique Vivant Denon, réalisée par la manufacture de métaux 10 rue Martel à Paris.
Vue générale du Temple of Tentyris (Dendérah)
Baron Dominique-Vivant Denon (1747 - 1825)
Extrait du recueil "Voyage dans la Basse et la Haute Égypte, pendant les campagnes du générale Bonaparte". [1802]
Image : Royal Academy of Arts, London / Prudence Cuming Associates Limited
Quelques informations complémentaires grâce à des extraits de la notice rédigée par l'expert lors de la vente aux enchères de...
Grand Imperial Clock "Le Temple de Denderah"
after a drawing by D.V. DENON (Dominique Vivant Denon, 1747-1825) 1802, with inventory number M 852 and M 596 des Château de Meudon
Paris, circa 1805/10
Iron, matte and polished gilt bronze and bronze with patina. The clock with enamel chapter ring "au cercle tournant", verge escapement striking the 1/2 hours on bell, fine bronze mounts and applications.
54x27x34 cm
Provenance : Château de Meudon (...)
Note au catalogue (mauvaise traduction Google de l'allemand)
Horloge très importante et très rare, qui acquiert une signification supplémentaire en raison de sa provenance impériale. Seules deux autres versions de ce modèle sont connues ; l'un a été réalisé pour l'impératrice Joséphine au château de Malmaison.
Dominique-Vivant Denon (1747-1825), directeur général des musées impériaux
Robert Lefèvre
Huile sur toile, 1808
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Le dessin de la pendule proposé ici date de 1802 et fait désormais partie des collections du Musée de l'Armée, Cabinet des Estampes (n° d'inventaire 1334 BIB). Elle fait partie des aquarelles "Du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte", que Dominique Vivant Denon a réalisé lors de ses voyages aux côtés de Napoléon à travers le delta du Nil. Dans ses mémoires, Denon a enregistré le temple de Dendérah comme suit :
Bientôt après, Denderah (Tintyris) m'apparit que ce n'étoit point dans les seuls ordres dorique, ionique, et corinthien, qu'il falloit chercher la beauté de l'architecture; que par-tout où extoit l'harmonie des parties, là étoit la beauté. Le matin m'avoit amené près de ses édifices, le soir m'en arracha plus agiré que satisfait. J'avois vu cent choses; mille m'étoient échappées: j'étois entré pour la première fois dans les archives des sciences et des arts. J'eus le pressentiment que je ne devois rien voir de plus beau en Egypte; et vingt voyages que j'ai faits depuis à Denderah m'ont confirmé dans la même opinion. Les sciences et les arts unis par bon goût ont décoré le temple d'Isis: l'astronomie, la morale...
Les scientifiques de la campagne d’Égypte devant le temple de Dendera
François-Martin Testard
1819
Estampe sur papier, marouflée sur toile et peinte à l’huile
Image : Département de l'Isère, musée Champollion
(...)
* Source et infos complémentaires : Koller International Auctions
Un objet qui était récemment l'énigme-découverte de notre grand jeu de l'été 2024 !
Image : Gouverneur Morris / Forum de Marie-Antoinette
Image : Gouverneur Morris / Forum de Marie-Antoinette
Conservée au musée du Louvre : la pendule dite de Denderah
Pendule dite de Denderah
Jean-Antoine Lépine
Manufacture de vernis sur métaux à Paris
vers 1806
Signature : Lepine her de l'imprce n° 4536 (au revers du mécanisme)
Bronze ciselé, doré, patiné et laqué ; tôle vernie
Hauteur : 43,5 cm (avec socle) ; Longueur : 60 cm (avec socle) ; Profondeur : 26 cm
Image : Musée du Louvre, Dist. GrandPalaisRmn / Philippe Fuzeau
Noticçounette en ligne du musée :
Pendule en bronze ciselé, doré, patiné et laqué, reproduisant le temple de Denderah d'après le dessin de Dominique Vivant Denon, réalisée par la manufacture de métaux 10 rue Martel à Paris.
Vue générale du Temple of Tentyris (Dendérah)
Baron Dominique-Vivant Denon (1747 - 1825)
Extrait du recueil "Voyage dans la Basse et la Haute Égypte, pendant les campagnes du générale Bonaparte". [1802]
Image : Royal Academy of Arts, London / Prudence Cuming Associates Limited
______________________
Quelques informations complémentaires grâce à des extraits de la notice rédigée par l'expert lors de la vente aux enchères de...
Grand Imperial Clock "Le Temple de Denderah"
after a drawing by D.V. DENON (Dominique Vivant Denon, 1747-1825) 1802, with inventory number M 852 and M 596 des Château de Meudon
Paris, circa 1805/10
Iron, matte and polished gilt bronze and bronze with patina. The clock with enamel chapter ring "au cercle tournant", verge escapement striking the 1/2 hours on bell, fine bronze mounts and applications.
54x27x34 cm
Provenance : Château de Meudon (...)
Note au catalogue (mauvaise traduction Google de l'allemand)
Horloge très importante et très rare, qui acquiert une signification supplémentaire en raison de sa provenance impériale. Seules deux autres versions de ce modèle sont connues ; l'un a été réalisé pour l'impératrice Joséphine au château de Malmaison.
Dominique-Vivant Denon (1747-1825), directeur général des musées impériaux
Robert Lefèvre
Huile sur toile, 1808
Image : RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot
Le dessin de la pendule proposé ici date de 1802 et fait désormais partie des collections du Musée de l'Armée, Cabinet des Estampes (n° d'inventaire 1334 BIB). Elle fait partie des aquarelles "Du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte", que Dominique Vivant Denon a réalisé lors de ses voyages aux côtés de Napoléon à travers le delta du Nil. Dans ses mémoires, Denon a enregistré le temple de Dendérah comme suit :
Bientôt après, Denderah (Tintyris) m'apparit que ce n'étoit point dans les seuls ordres dorique, ionique, et corinthien, qu'il falloit chercher la beauté de l'architecture; que par-tout où extoit l'harmonie des parties, là étoit la beauté. Le matin m'avoit amené près de ses édifices, le soir m'en arracha plus agiré que satisfait. J'avois vu cent choses; mille m'étoient échappées: j'étois entré pour la première fois dans les archives des sciences et des arts. J'eus le pressentiment que je ne devois rien voir de plus beau en Egypte; et vingt voyages que j'ai faits depuis à Denderah m'ont confirmé dans la même opinion. Les sciences et les arts unis par bon goût ont décoré le temple d'Isis: l'astronomie, la morale...
Les scientifiques de la campagne d’Égypte devant le temple de Dendera
François-Martin Testard
1819
Estampe sur papier, marouflée sur toile et peinte à l’huile
Image : Département de l'Isère, musée Champollion
(...)
* Source et infos complémentaires : Koller International Auctions
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Grand merci, cher la nuit, la neige, pour ces explications passionnantes et si bien illustrées !
Nous devons à Jacques Ignace Hittorff cette autre représentation du temple d'Hathor ( la fécondité ) , à Denderah :
Jacques Ignace Hittorff
Elévation du Temple de Dendérah, Egypte, avant 1859
plume et encre, aquarelle et rehauts de vernis
Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
... que voici aujourd'hui, extraordinairement bien préservé :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55519
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Gouverneur Morris a écrit:
Vous n’auriez pas trouvé la transcription de l’inscription en grec par hasard ?
Il s'agit d'une dédicace à Isis :
https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_1983_cat_286_1
C'est près de Denderah, village de la Haute-Égypte, que se trouvent les ruines de l'ancienne ville de Tentyra (ou Tentyris). Elles occupent un espace de 1700 m sur 800, et n'ont pas moins de 4 kilomètres de contour. Deux enceintes de briques séchées au Soleil les renferment. La plus petite n'offre plus aujourd'hui qu'un propylon ou porte d'entrée, enchâssé pour ainsi dire dans le mur. La plus grande, épaisse de 5 à 6 m, et renfermant une surface rectangulaire de 294 m du Nord au Sud, sur 282 m de l'Est à l'Ouest, est ouverte en trois endroits, à l'Est (dans la direction de la petite enceinte), au Nord et au Sud.
Les ouvertures de l'Est et du Nord ont chacune un propylon, élevé dans l'alignement même du mur, et sous lequel on passait pour entrer dans l'enceinte. Ainsi qu'il résulte d'une inscription grecque, le propylon de l'Est fut consacré à Isis, l'an 31 du règne de l'empereur Auguste. Celui du Nord, remarquable par la beauté de ses proportions et par la richesse des sculptures dont il est orné, est construit, ainsi que les édifices contenus dans l'enceinte, en grès jaunâtre d'un grain très fin : on y voit les images des empereurs Domitien et Trajan.
https://www.cosmovisions.com/monuDenderah.htm
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55519
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Gouverneur Morris- Messages : 11800
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Rarement présentés dans ce sujet, voici deux modèles en bois qui seront prochainement présentés en vente aux enchères...
Pendule aux Chinois en bois sculpté et doré
Travail de la fin du XVIIIe siècle
Mécanisme XIXe signé «Japy Frères & Cie Grande médaille d'honneur»et numéroté 5257 20-5.
à décor de deux porteurs chinois supportant le cadran sommé d'un troisième personnage assis, au fond un palmier. Le cadran émaillé blanc à chiffres romains pour les heures et chiffres arabes pour les minutes. Le balancier en bronze figure un personnage chinois suspendu. L'ensemble sur une base rectangle à décor d'entrelacs.
Le cadran présente une signature illisible et partiellement effacée.
H.: 48 cm - L.: 42,5 cm - P.: 14 cm
Pendule «à la montgolfière» en bois peint et doré ornée des signes du zodiaque, fleurs de lys, rinceaux, étoiles et trèfles.
Le mécanisme signé Mulot et fils et Boissey.
La nacelle décorée de deux drapeaux et drapés, le cadran émaillé blanc à chiffres arabes.
Epoque Louis XVI H.: 37 cm - L.: 25 cm
Note au catalogue :
Le 19 septembre 1783 à lieu le premier vol en montgolfière. Ce vol est organisé à Versailles devant le Roi Louis XVI et sa cour par les frères Joseph et Etienne Montgolfier. Pour cette démonstration, les deux inventeurs réalisent un ballon fait de toile de coton encollée de papier sur les deux faces. Ce ballon, nommé Réveillon du nom de Jean-Baptiste Réveillon, directeur de la manufacture royale des papiers-peints, présente le même décor que notre pendule: fond bleu azur aux chiffres du roi - deux « L » entrelacés - reliés par divers ornements, le tout doré. La montgolfière s'élève dans le ciel avec à son bord des animaux. Le vol est un véritable succès.
Cet évènement marque une véritable révolution et permet à l'Homme de réaliser son rêve: voler ! Dès lors, une « folie montgolfière » voit le jour et une multitude d'objets et œuvres commémoratives reprenant cet évènement sont crées tels que pendules, chaises, boites, gravures, peintures, etc. Nombre de ces objets sont conservés dans les collections françaises, notamment au musée Carnavalet. Notre pendule en est le parfait exemple.
Voir notre sujet : La conquête du ciel au XVIIIe siècle : premiers ballons et montgolfières
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie & Associés - Paris, vente du 11 octobre 2024
Pendule aux Chinois en bois sculpté et doré
Travail de la fin du XVIIIe siècle
Mécanisme XIXe signé «Japy Frères & Cie Grande médaille d'honneur»et numéroté 5257 20-5.
à décor de deux porteurs chinois supportant le cadran sommé d'un troisième personnage assis, au fond un palmier. Le cadran émaillé blanc à chiffres romains pour les heures et chiffres arabes pour les minutes. Le balancier en bronze figure un personnage chinois suspendu. L'ensemble sur une base rectangle à décor d'entrelacs.
Le cadran présente une signature illisible et partiellement effacée.
H.: 48 cm - L.: 42,5 cm - P.: 14 cm
Pendule «à la montgolfière» en bois peint et doré ornée des signes du zodiaque, fleurs de lys, rinceaux, étoiles et trèfles.
Le mécanisme signé Mulot et fils et Boissey.
La nacelle décorée de deux drapeaux et drapés, le cadran émaillé blanc à chiffres arabes.
Epoque Louis XVI H.: 37 cm - L.: 25 cm
Note au catalogue :
Le 19 septembre 1783 à lieu le premier vol en montgolfière. Ce vol est organisé à Versailles devant le Roi Louis XVI et sa cour par les frères Joseph et Etienne Montgolfier. Pour cette démonstration, les deux inventeurs réalisent un ballon fait de toile de coton encollée de papier sur les deux faces. Ce ballon, nommé Réveillon du nom de Jean-Baptiste Réveillon, directeur de la manufacture royale des papiers-peints, présente le même décor que notre pendule: fond bleu azur aux chiffres du roi - deux « L » entrelacés - reliés par divers ornements, le tout doré. La montgolfière s'élève dans le ciel avec à son bord des animaux. Le vol est un véritable succès.
Cet évènement marque une véritable révolution et permet à l'Homme de réaliser son rêve: voler ! Dès lors, une « folie montgolfière » voit le jour et une multitude d'objets et œuvres commémoratives reprenant cet évènement sont crées tels que pendules, chaises, boites, gravures, peintures, etc. Nombre de ces objets sont conservés dans les collections françaises, notamment au musée Carnavalet. Notre pendule en est le parfait exemple.
Voir notre sujet : La conquête du ciel au XVIIIe siècle : premiers ballons et montgolfières
* Source et infos complémentaires : Coutau Bégarie & Associés - Paris, vente du 11 octobre 2024
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
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