Horloges et pendules du XVIIIe siècle
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Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Hello, Arminius, and welcome to you in the Forum de Marie-Antoinette.
I hope someone of us can answer your question ...

I hope someone of us can answer your question ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 53406
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
...my little Lulu, maybe ? 

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Mme de Sabran- Messages : 53406
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Chers membres,
Je recherche des informations sur cette pendule trouvée sur le forum dans le poste Pierre Gouthiere
https://servimg.com/view/19517119/61
Je vous remercie pour votre assistance
Je recherche des informations sur cette pendule trouvée sur le forum dans le poste Pierre Gouthiere
https://servimg.com/view/19517119/61
Je vous remercie pour votre assistance
Cédric- Messages : 2
Date d'inscription : 08/03/2023
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Bonjour, Cédric !
... ou plutôt bonsoir maintenant .
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette . Je ne doute pas que quelqu'un parmi nous puisse vous venir en aide.

... ou plutôt bonsoir maintenant .
Soyez le bienvenu dans le Forum de Marie-Antoinette . Je ne doute pas que quelqu'un parmi nous puisse vous venir en aide.
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Mme de Sabran- Messages : 53406
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
PENDULE AUX SPINGES
Bonjour Cédric,
Bienvenu sur ce forum. La pendule aux sphinges est un classique de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. On doit ce modèle à François-Joseph Belanger.
De grands horlogers signeront cette thématique avec des variantes pour les sujets (des amours, des égyptiens agenouillés, etc.). Son succès dépassera la période Louis XVI et le thème sera toujours exploité sous Napoléon III.
Par exemple, l'horloger parisien (Raguet) "Lépine" signera au moins deux pendules entre 1785 et 1790. De même, une version dont le mouvement est signé Jean-Baptiste Lepaute est connue. Des pendules plus récentes, à l'instar de celle signée de l'horloger E. Sabatier a été réalisée en plusieurs exemplaires pour la période Napoléon III.
Cordialement
Louise (MTLS).
Bienvenu sur ce forum. La pendule aux sphinges est un classique de la deuxième moitié du XVIIIème siècle. On doit ce modèle à François-Joseph Belanger.
De grands horlogers signeront cette thématique avec des variantes pour les sujets (des amours, des égyptiens agenouillés, etc.). Son succès dépassera la période Louis XVI et le thème sera toujours exploité sous Napoléon III.
Par exemple, l'horloger parisien (Raguet) "Lépine" signera au moins deux pendules entre 1785 et 1790. De même, une version dont le mouvement est signé Jean-Baptiste Lepaute est connue. Des pendules plus récentes, à l'instar de celle signée de l'horloger E. Sabatier a été réalisée en plusieurs exemplaires pour la période Napoléon III.
Cordialement
Louise (MTLS).
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Princesse de Lamballe- Messages : 17
Date d'inscription : 19/12/2020
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Nouvelle vidéo concernant LA star horlogère du château de Versailles : 300 kg sur la balance !
Restauration de la Pendule astronomique de Passemant
Découvrez les coulisses de la restauration de la pendule astronomique de Louis XV conçue par l’ingénieur Claude-Siméon Passemant, présentée par Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine au château de Versailles.
Phase 1 : Démontage et restauration des bronzes dorés. Véritable monument scientifique, mécanique et artistique, icône du règne mais aussi des passions personnelles du roi, la pendule est le fruit d’un travail considérable de près de trente-cinq années. Le 15 janvier 1754, elle est installée dans le cabinet de l’appartement intérieur du roi au château de Versailles qui, dès lors, porte son nom.

Pendule astronomique de Louis XV
Claude-Siméon Passemant (ingénieur), Louis Dauthiau (horloger), Jacques et Philippe II Caffiéri (bronziers)
bronze ciselé et doré, émail, acier, laiton, cuivre, verre, bois
1749-1754
H. 226 ; L. 83,2 ; Pr. 53 cm. Pds. 300 kg
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique : Mécanismes, 1743 ; boîtier, 1753. Mécanisme approuvé par l'Académie royale des Sciences, 23 août 1749 ; mécanisme présenté au roi Louis XV à Choisy, 7 septembre 1750 ; livraison de la pendue achevée à Choisy, 20 août 1753 ; installation dans la galerie du château de Choisy, 10 octobre 1753 ; placée dans le cabinet de la Pendule à Versailles, 15 janvier 1754 ; mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; exceptée des ventes révolutionnaires, demeure à Versailles sous la garde de l'horloger Besnard, 1792 (...)


Découvrez les coulisses de la restauration de la pendule astronomique de Louis XV conçue par l’ingénieur Claude-Siméon Passemant, présentée par Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine au château de Versailles.
Phase 1 : Démontage et restauration des bronzes dorés. Véritable monument scientifique, mécanique et artistique, icône du règne mais aussi des passions personnelles du roi, la pendule est le fruit d’un travail considérable de près de trente-cinq années. Le 15 janvier 1754, elle est installée dans le cabinet de l’appartement intérieur du roi au château de Versailles qui, dès lors, porte son nom.

Pendule astronomique de Louis XV
Claude-Siméon Passemant (ingénieur), Louis Dauthiau (horloger), Jacques et Philippe II Caffiéri (bronziers)
bronze ciselé et doré, émail, acier, laiton, cuivre, verre, bois
1749-1754
H. 226 ; L. 83,2 ; Pr. 53 cm. Pds. 300 kg
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
Historique : Mécanismes, 1743 ; boîtier, 1753. Mécanisme approuvé par l'Académie royale des Sciences, 23 août 1749 ; mécanisme présenté au roi Louis XV à Choisy, 7 septembre 1750 ; livraison de la pendue achevée à Choisy, 20 août 1753 ; installation dans la galerie du château de Choisy, 10 octobre 1753 ; placée dans le cabinet de la Pendule à Versailles, 15 janvier 1754 ; mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; exceptée des ventes révolutionnaires, demeure à Versailles sous la garde de l'horloger Besnard, 1792 (...)
La nuit, la neige- Messages : 17342
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Bonjour La Nuit, La Neige : "mentionnée dans l'inventaire général des meubles de la famille royale dressé en 1792 ; exceptée des ventes révolutionnaires, demeure à Versailles sous la garde de l'horloger Besnard, 1792"
Possédez-vous une copie de cet inventaire général des meubles de la famille dressé en 1792 ?
Bien à vous
Marie-Thérèse
Possédez-vous une copie de cet inventaire général des meubles de la famille dressé en 1792 ?
Bien à vous
Marie-Thérèse
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Princesse de Lamballe- Messages : 17
Date d'inscription : 19/12/2020
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cédric a écrit:Chers membres,
Je recherche des informations sur cette pendule trouvée sur le forum dans le poste Pierre Gouthiere
Je vous remercie pour votre assistance
Bonjour Cedric,
La pendule, à laquelle vous faites allusion, faisait partie de la Collection Bestegui, vendue en juin 1999 à Groussay par Le Fur & Sothebys sous le N° 243.
Le cadran n'était pas signé, ce qui indique qu'elle provenait d'un marchand-mercier, car ceux-ci ne laissaient pas les artisans sous-traitant signer leurs oeuvres. ( cf Patricia Lemonnier Weisweiler )
Daguerre, le successeur de Poirier, sous l'enseigne "A la Couronne d'or" rue St Honoré, faisait travailler Gouthière, comme Martin-Eloy Lignereux faisait travailler Thomire depuis 1781. Dés 1782, Daguerre & Lignereux s'associe et vont développer leurs ventes à Londres, notamment.
Thomire rachètera cette société en 1804 pour l'appeler Thomire & Cie.
On remarquera que des "améliorations" ont été apportées depuis 1999.
Cupidon a gagné une flèche et les sphinges ont été gratifiées d'une parure de plumes au dessus de leur coiffe égyptienne traditionnelle.
les Ors sont plus adaptés à la clientèle actuelle.

Cédric
Vous devriez vous rapprocher de l'étude Le Floc'h, qui s'apprête à vendre dimanche 14 mai une pendule presque parfaitement identique, seules les sphinges sont patinées au lieu d'être dorées.
Sur simple demande à l'étude, vous pouvez obtenir une étude très complète sur cette pendule, fruit des recherches de son actuel propriétaire (dixit le catalogue).
Cela devrait certainement vous intéresser.
Max.de.talent- Messages : 8
Date d'inscription : 24/02/2023
Localisation : Chateau de St Cloud
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Il est intéressant de faire un rapprochement entre les sphinges ci-dessus et les sphinx des "feux" commandés par Marie-Antoinette en 1786 pour le Salon des Nobles, dessinés par Louis-Simon Boizot, ciselés et dorés par Pierre-Philippe Thomire. Livrés en 1787, ils ont fini dans la chambre de Marie-Antoinette.
Le mâle et la femelle pourrait être de la même main

Le mâle et la femelle pourrait être de la même main

Max.de.talent- Messages : 8
Date d'inscription : 24/02/2023
Localisation : Chateau de St Cloud
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Bonjour,
Je vous remercie pour l'information.
La provenance de cette pendule reste à découvrir.
Je vous remercie pour l'information.
La provenance de cette pendule reste à découvrir.
Cédric- Messages : 2
Date d'inscription : 08/03/2023
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Cher Cédric,
Dans le dossier écrit par le propriétaire actuel de cette pendule aux sphinges Louis XVI, il considère que la pendule a été achetée après la Révolution par son ancêtre, Jacques-Louis de Pourtalès (1722-1814).
Fils de Jerémie de Pourtalès, émigré à cause de la Révocation de l'Edit de Nantes, qui avait fini par s'établir à Neufchatel en 1717, où associé ave la famille de Luze, il faisait le commerce des Indiennes. Jacques-Louis, travailleur infatigable, faisant toutes les foires d'Europe, avait développé cette entreprise avec la volonté d'en faire une "Compagnie des Indes" privée. Comptoir à Chandernagor, succursales, entrepots et agences dans toutes les capitales et ports d'Europe, dés 1753. ( wikipedia )
Vous trouverez l'historique de sa réussite extraordinaire et les pérégrinations de l'entreprise à travers les troubles de cette époque dans "Pourtalès & Cie" dans le livre "Les Pourtalès" dans "Le négoce parisien et son rôle dans le commerce français et international", etc ....
En vous rapprochant de Patricia Lemonnier, l'auteur de "Weisweiller" publié en 1983, cette grande dames, experte du mobilier du XVIIIe a une copie des inventaires après décès de Jacques-Louis de Pourtalès. A défaut, il vous faudrait vous rapprocher de la Fondation Pourtalès à Neufchatel si vous ne voulez pas avoir à fouiner dans les archives poussiéreuses des notaires aux Archives Nationales.
Pour avoir une idée de la puissance financière de Jacques-Louis de Pourtalès, de mémoire, en 1800, il a partagé à titre de don, 4,5 millions de Francs-or à ses fils, soit l'équivalent du Capital Social de la East India Company (après 3 années de capitalisation des bénéfices) pour chacun d'eux. Il était réputé être l'un des hommes les plus riches d'Europe à cette époque.
Dans le livre "les hommes d'affaires et les arts en France..." , page 62,
“Les grands banquiers et financiers de l’époque, tels que les Delessert, Mallet, Perrégaux, Laffitte, Rothschild, ... et Pourtalès avaient des collections d’œuvres d’art. Leur recherche initiale des objets d’art provenait du besoin conscient de respectabilité et d’élégance selon le modèle de l’aristocratie terrienne.
La continuité de l’entreprise familiale permit cependant aux générations suivantes de convertir la quête originelle en une passion insatiable pour les oeuvres d’art.”
Cette deuxième partie de la citation semble avoir été inspirée par le fils de Jacques-Louis, James-Alexandre (1776-1855), qui a été l'un des plus grands mécènes et collectionneurs de son époque.
Pour la petite histoire, James-Alexandre épousera en 1809, la fille d'un correspondant de son père, Palezieux-Falconnet, banquier à Naples. Or, s'il a rencontré sa femme, c'est du fait de sa passion, qui l'amenait souvent à Pompéï pour acheter des antiques issues des fouilles archéologiques sauvages sur ce site. Amusant, n'est-ce-pas ?
Cette belle pendule aux sphinges acquise par son père était peut-être à l'origine de sa passion. Qui sait ?

Photo du catalogue Le Floc'h-Drouot.fr de la vente du dimanche 14 mai 2023
Dans le dossier écrit par le propriétaire actuel de cette pendule aux sphinges Louis XVI, il considère que la pendule a été achetée après la Révolution par son ancêtre, Jacques-Louis de Pourtalès (1722-1814).
Fils de Jerémie de Pourtalès, émigré à cause de la Révocation de l'Edit de Nantes, qui avait fini par s'établir à Neufchatel en 1717, où associé ave la famille de Luze, il faisait le commerce des Indiennes. Jacques-Louis, travailleur infatigable, faisant toutes les foires d'Europe, avait développé cette entreprise avec la volonté d'en faire une "Compagnie des Indes" privée. Comptoir à Chandernagor, succursales, entrepots et agences dans toutes les capitales et ports d'Europe, dés 1753. ( wikipedia )
Vous trouverez l'historique de sa réussite extraordinaire et les pérégrinations de l'entreprise à travers les troubles de cette époque dans "Pourtalès & Cie" dans le livre "Les Pourtalès" dans "Le négoce parisien et son rôle dans le commerce français et international", etc ....
En vous rapprochant de Patricia Lemonnier, l'auteur de "Weisweiller" publié en 1983, cette grande dames, experte du mobilier du XVIIIe a une copie des inventaires après décès de Jacques-Louis de Pourtalès. A défaut, il vous faudrait vous rapprocher de la Fondation Pourtalès à Neufchatel si vous ne voulez pas avoir à fouiner dans les archives poussiéreuses des notaires aux Archives Nationales.
Pour avoir une idée de la puissance financière de Jacques-Louis de Pourtalès, de mémoire, en 1800, il a partagé à titre de don, 4,5 millions de Francs-or à ses fils, soit l'équivalent du Capital Social de la East India Company (après 3 années de capitalisation des bénéfices) pour chacun d'eux. Il était réputé être l'un des hommes les plus riches d'Europe à cette époque.
Dans le livre "les hommes d'affaires et les arts en France..." , page 62,
“Les grands banquiers et financiers de l’époque, tels que les Delessert, Mallet, Perrégaux, Laffitte, Rothschild, ... et Pourtalès avaient des collections d’œuvres d’art. Leur recherche initiale des objets d’art provenait du besoin conscient de respectabilité et d’élégance selon le modèle de l’aristocratie terrienne.
La continuité de l’entreprise familiale permit cependant aux générations suivantes de convertir la quête originelle en une passion insatiable pour les oeuvres d’art.”
Cette deuxième partie de la citation semble avoir été inspirée par le fils de Jacques-Louis, James-Alexandre (1776-1855), qui a été l'un des plus grands mécènes et collectionneurs de son époque.
Pour la petite histoire, James-Alexandre épousera en 1809, la fille d'un correspondant de son père, Palezieux-Falconnet, banquier à Naples. Or, s'il a rencontré sa femme, c'est du fait de sa passion, qui l'amenait souvent à Pompéï pour acheter des antiques issues des fouilles archéologiques sauvages sur ce site. Amusant, n'est-ce-pas ?
Cette belle pendule aux sphinges acquise par son père était peut-être à l'origine de sa passion. Qui sait ?

Photo du catalogue Le Floc'h-Drouot.fr de la vente du dimanche 14 mai 2023
Max.de.talent- Messages : 8
Date d'inscription : 24/02/2023
Localisation : Chateau de St Cloud
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle

A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY LONG CASE MUSICAL ORGAN CLOCK
THE CASE BY DAVID ROENTGEN, THE MOVEMENT BY PETER KINZING
CIRCA 1780
The molded cornice atop rectangular case with fluted canted angles terminating in rosettes, molded glazed door enclosing a white enamel dial with beaded surround, minute and hour hand in the form of a serpent, and Roman and Arabic chapters beneath a further dial hand indicating 'Air' (melody) 1-4 under an engraved cornucopia and foliate scrolls, the angles with foliate clasps, the sides with twin-arrow mounts centered by a rosette, the lower section of the clock formed of two fluted columns hung with ribbon-tied drapery swags and terminating in a molded socle cast with a laurel wreath and rosette-centered strapwork, on a plinth atop rectangular base on wooden casters, signed 'Röntgen et Kintzing à Neuwied', with paper instructions from Ateliers G Lubrano, Paris, the bronze rectangular dial surround later
75 ¼ in. (91.5 cm.) high, 29 in. (74 cm.) wide, 19 in. (48.5 cm.) deep
Provenance :
Almost certainly delivered circa 1780 to a member of the French Royal family, probably the Comtesse de Provence ; the Collection of the Rothschild family ; by descent to the present owners.

Image : Christie's
Lot Essay
An imposing and monumental timepiece of pure architectural form, this clock by the internationally prolific cabinetmaker David Roentgen is a masterpiece of technical and decorative ingenuity and, along with a number of related pieces formerly in European royal collections, was almost certainly made for one of the French royal princesses in the reign of Louis XVI.
The archive of one of Roentgen's favoured collaborators, the ciseleur-doreur Francois Rémond provides a date for the clocks of this model, with an invoice of 1780 recording a payment of 300 livres for the gilding of a large clock with two columns.

Image : Christie's
The Provenance
With its double fluted column beneath a plain and imposing clockcase, this intricate musical clock is identical to two other clocks commissioned by French Royal patrons in the late 1780s. Three clocks of this model belonging to the comtesse de Provence (1753-1810), the comtesse d'Artois (1756-1805), and Madame Élisabeth (1764-1794), sister of Louis XVI, are recorded in post-revolution inventories. As well as the present lot, we know of an identical clock currently preserved in the Conservatoire des Arts et Métiers, Paris and a further clock preserved with the Nemours Foundation, Delaware (inv. No. 83-27).
The comtesse d'Artois' clock was confiscated from her garde-meuble in 1793 (Archives Department, Yvelines, IV Q 11) and described in a revolutionary inventory dated 13th Prairial, II (1794) in the former apartments of Marie-Antoinette at the château de Versailles, where it was stored: 'pendule mécanique organisée de flûte et forte-piano, jouant de différents airs, montée sur deux fûts de colonnes de bois d'acajou garnis de bronzes, faites par Kinzing à Neuwied, hauteur 6 pieds'.
This clock was put at the disposition of the museum founded in the château, the Conservatoire Museum national du département de Seine-et-Oise à Versailles, and from there likely passed into the Conservatoire des Arts et Métiers which opened in Paris in 1802 and where it remains.

Horloge à secondes, avec tympanon et jeu de flûtes
Pierre Kintzing, de Neuwied
1780
Bois Bronze Émail Laiton Plomb Carton Papier Ivoire Alliage ferreux
192 × 74 × 48 cm
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Sylvain Pelly, Sylvie Maillard
The clock belonging to Madame Élisabeth, whose musical mechanism had been repaired in October 1784, was similarly confiscated from her château de Montreuil in February 1793 and was sold in the same year (Archives Department. Yvelines, IV Q 1-): 'une grande pendule tympanisée montée sur deux colonnes de bois d'acajou cannelées, garnies de cuivre doré'. Some days after the revolutionary sale, this clock was exhibited in the Paris showroom of the dealer Mauduit where it was possibly acquired by Gouverneur Morris, who then departed Paris in 1798. Morris was known for his taste for aristocratic objects and acquisitions in the years following the revolution. This clock is today preserved in the Nemours Estate in Delaware.

Delaware's Nemours Mansion and Gardens
Image : Pennlive.com
The comtesse de Provence's clock was offered for sale to Louis XVIII (the former comte de Provence) in 1815 by the son of the aumônier of the comtesse who had inherited it.





Images : Christie's
A fourth clock of this model is currently preserved in the Hermitage in St. Petersburg (Эпр-6199). Previously in the Catherine Palace, this clock was part of Roentgen’s large deliveries to the Russian court throughout the 1780s. Dated by the Hermitage to 1783, this clock was in accordance with the strict neoclassical taste of Catherine the Great.

Longcase Musical Clock
Roentgen, David (1743-1807); Kinzing, Peter (1745-1816)
Germany (Neuwied), 1783
Oak, maple, bronze, brass
Image : The State Hermitage Museum
Though the musical movement has not been tested on the present example, the identical related clocks all feature compositions by Christoph Willibald Gluck who is known to have written pieces especially for Roentgen’s use.
The Mechanism
With its complex musical movement by Roentgen’s collaborator, the clockmaker Peter IV Kinzing (1745-1816), this clock relates to a number of timepieces by the partnership. From 1755, the independent Kinzing workshop was already producing clocks together with the Roentgens and almost all of David Roentgen's important clocks were made in collaboration with Kinzing, who also supplied Roentgen with other sophisticated mechanical works, including table pianos.


Images : Christie's
Incidentally, the same year Marie-Antoinette purchased yet another clock from Roentgen and Kinzing for presentation to the Academy of Science (now Conservatoire des Arts et Métiers) in 1785, Roentgen was named 'Ébéniste mécanicien du Roi et de la Reine and Kinzing was named Horloger de la Reine'.

Automate : Joueuse de tympanon
Pierre Kintzing et David Roentgen
1784
Image : Musée des arts et métiers, Cnam / Philippe Hurlin
Like the other musical organs used by Roentgen and Kinzing, the one on the present lot was almost certainly produced by Johann Wilhelm Weyl (1756-1813) and his brother Johann Christian Weyl (1758-1827). Musical instrument makers, producing pianos, organs and dulcimers, they collaborated closely with Roentgen & Kinzing and shared Roentgen's workshops for many years until they set up their own organ business in Neuwied in 1807.
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Le goût Rothschild (13 oct. 2023)
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La nuit, la neige- Messages : 17342
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Merci LNLN !
Elle serait la bienvenue à Versailles chez la reine ou au Petit Trianon (vu que le CNAM n'est guère prêteur quand cela concerne ce musée...).
Dieu que j'avais bon goût dans mes acquisitions des oripeaux de la royauté

Elle serait la bienvenue à Versailles chez la reine ou au Petit Trianon (vu que le CNAM n'est guère prêteur quand cela concerne ce musée...).
Dieu que j'avais bon goût dans mes acquisitions des oripeaux de la royauté


Dernière édition par Gouverneur Morris le Mar 26 Sep 2023, 15:07, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 10680
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Ben voyons...Gouverneur Morris a écrit:
Dieu que j'avais bon goût dans mes acquisitions des oripeaux de la royauté![]()
![]()

La nuit, la neige- Messages : 17342
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
Une ravissante pendule "squelette" sera vendue à l'occasion des ventes aux enchères de la collection Rothschild (château de Ferrières) :
A DIRECTOIRE ORMOLU, ENAMEL AND PORTORO MARBLE SKELETON CLOCK
THE DIAL SIGNED 'KINABLE', THE ENAMELS ATTRIBUTED TO JOSEPH COTEAU
CIRCA 1795
The white enamel dial with Roman hours, second and calendar indications to inner edge and signed 'KINABLE', surmounted by a pair of putti amongst clouds holding a trailing floral garland, the sides flanked by a pair of doves holding further ribbon-tied garlands, on a stepped plinth base with a frieze depicting frolicking putti above a Carrara marble plinth, the four enamel plaques painted with scenes from the life of Psyche
26 ½ in. (67 cm.) high, 17 ½ in. (44.5 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep


Lot Essay
This superb clock displays the virtuosity and innovative decoration of Joseph Coteau (1740-1812), possibly the most famous enameller of his day, who supplied dials for the greatest clockmakers of France. Born in Geneva, he became maître-peintre-émailleur at the Académie de Saint-Luc in Geneva in 1766. By 1772 he was installed in Rue Poupée, Paris. Beyond his enamel dials, Coteau was a skilled miniaturist, discovering a new method for gilt-decorated enamels "d'appliquer solidement l'or marié avec les émaux de toutes couleurs sur la porcelaine", such as is seen on the enamels on this clock which cleverly mimic porcelain plaques. Coteau worked closely with the Sèvres factory in developing their 'jewelled' porcelain, and his name first appears in the kiln records at Sèvres in 1780.




The clockmaker Dieudonné Kinable (d. circa 1815) was established at Palais Royal no. 131 and was active at the end of the eighteenth century. Specializing in clocks incorporating polychrome enamel or porcelain, particularly lyre-form clocks, Kinable was the largest buyer of porcelain lyre-form clock cases from the Sèvres factory, buying thirteen between 1795 and 1807. He often collaborated with Coteau and the enameller Dubuisson.


Similarly to most related clocks manufactured at the end of the eighteenth century, the enamel plaques of this lot are fixed to a skeleton case resulting in a wonderful amalgam of the interest in technical novelties with the desire for graceful decoration.
A skeleton clock with similar enameling by Coteau and movement by Laurent is illustrated in J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Geneva, 1996, p. 340. A closely related clock signed by Coteau was sold from the collection of Juan de Beistegui, Christie’s, Paris, 10 September 2018, lot 70 (€112,500).


Pendule squelette d'époque Louis XVI
L'émail, signature de Joseph Coteau
Image : Christie's, vente collection Juan de Beistegui
Most recently, a very similar clock also decorated with the story of Psyche and signed by both Kinable and Coteau was sold Hôtel Lambert, Une Collection Princière; Sotheby’s, Paris, 13 October 2022, lot 627 (€317,600).



A skeleton clock, "Story of Psyche"
the dial signed 'Kinable Paris', the painting on the dial signed 'J. Coteau'
Late Louis XVI, circa 1790
Images : Sotheby's, vente collection princière, hôtel Lambert
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Vente Rothschild Masterpieces, 11 oct. 2023
A DIRECTOIRE ORMOLU, ENAMEL AND PORTORO MARBLE SKELETON CLOCK
THE DIAL SIGNED 'KINABLE', THE ENAMELS ATTRIBUTED TO JOSEPH COTEAU
CIRCA 1795
The white enamel dial with Roman hours, second and calendar indications to inner edge and signed 'KINABLE', surmounted by a pair of putti amongst clouds holding a trailing floral garland, the sides flanked by a pair of doves holding further ribbon-tied garlands, on a stepped plinth base with a frieze depicting frolicking putti above a Carrara marble plinth, the four enamel plaques painted with scenes from the life of Psyche
26 ½ in. (67 cm.) high, 17 ½ in. (44.5 cm.) wide, 6 ½ in. (16.5 cm.) deep


Lot Essay
This superb clock displays the virtuosity and innovative decoration of Joseph Coteau (1740-1812), possibly the most famous enameller of his day, who supplied dials for the greatest clockmakers of France. Born in Geneva, he became maître-peintre-émailleur at the Académie de Saint-Luc in Geneva in 1766. By 1772 he was installed in Rue Poupée, Paris. Beyond his enamel dials, Coteau was a skilled miniaturist, discovering a new method for gilt-decorated enamels "d'appliquer solidement l'or marié avec les émaux de toutes couleurs sur la porcelaine", such as is seen on the enamels on this clock which cleverly mimic porcelain plaques. Coteau worked closely with the Sèvres factory in developing their 'jewelled' porcelain, and his name first appears in the kiln records at Sèvres in 1780.




The clockmaker Dieudonné Kinable (d. circa 1815) was established at Palais Royal no. 131 and was active at the end of the eighteenth century. Specializing in clocks incorporating polychrome enamel or porcelain, particularly lyre-form clocks, Kinable was the largest buyer of porcelain lyre-form clock cases from the Sèvres factory, buying thirteen between 1795 and 1807. He often collaborated with Coteau and the enameller Dubuisson.


Similarly to most related clocks manufactured at the end of the eighteenth century, the enamel plaques of this lot are fixed to a skeleton case resulting in a wonderful amalgam of the interest in technical novelties with the desire for graceful decoration.
A skeleton clock with similar enameling by Coteau and movement by Laurent is illustrated in J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Geneva, 1996, p. 340. A closely related clock signed by Coteau was sold from the collection of Juan de Beistegui, Christie’s, Paris, 10 September 2018, lot 70 (€112,500).


Pendule squelette d'époque Louis XVI
L'émail, signature de Joseph Coteau
Image : Christie's, vente collection Juan de Beistegui
Most recently, a very similar clock also decorated with the story of Psyche and signed by both Kinable and Coteau was sold Hôtel Lambert, Une Collection Princière; Sotheby’s, Paris, 13 October 2022, lot 627 (€317,600).



A skeleton clock, "Story of Psyche"
the dial signed 'Kinable Paris', the painting on the dial signed 'J. Coteau'
Late Louis XVI, circa 1790
Images : Sotheby's, vente collection princière, hôtel Lambert
* Source et infos complémentaires : Christie's NY - Vente Rothschild Masterpieces, 11 oct. 2023
La nuit, la neige- Messages : 17342
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Horloges et pendules du XVIIIe siècle
La nuit, la neige a écrit:Une ravissante pendule "squelette" sera vendue à l'occasion des ventes aux enchères de la collection Rothschild (château de Ferrières) :
Superbe !

Je la veux, elle sera à moi !

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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4245
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