Ventes aux enchères (année 2023)
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Monsieur de la Pérouse
Comte d'Hézècques
Monsieur de Coco
Bonnefoy du Plan
Gouverneur Morris
Mr ventier
Duc d'Ostrogothie
Marie-Jeanne
madame de théus
Mme de Sabran
La nuit, la neige
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Vente aux enchères Empire & Napoléon - Collection Jean-Louis Noisiez
La sortie en salles du film Napoléon, mis en scène par Ridley Scott ce 22 novembre prochain, n'est sans doute pas un hasard...
Joachin Phoenix, film Napoléon de Ridley Scott (Apple TV)
Organisée le 19 novembre, à Fontainebleau, cette vente aux enchères dédiée à l'empereur rassemble des objets rares et exceptionnels en provenance d'une grande collection privée.
Catalogue accessible en ligne, ici : Osenat - Vente de la collection Jean-Louis Noisiez. L'Empire à Fontainebleau (19 novembre 2023)
Je tâcherai de publier les annonces de quelques-uns des lots parmi ceux les plus intéressants dont, par exemple, l'un des plus iconiques, et estimé entre 600 000 et 800 000 euros...
Légendaire chapeau de l'empereur Napoléon Ier
De forme traditionnelle, dite à la française
Epoque Premier Empire, vers 1810
En feutre taupé dit en castor noir, orné de la cocarde tricolore, blanche au centre, puis bleue, puis rouge à l’extérieur.
Double ganse de soie noire maintenue par un bouton en bois brodé de fils de soie noir (usures)
La partie supérieure de l'aile de devant est renforcée à l'intérieur par une pièce cousue de feutre noir de 16,5 cm de long sur 3 cm de large, comme le sont tous les chapeaux de l'Empereur. Cette pièce de renfort permettant la prise en main ainsi que la bonne tenue.
Ce chapeau n’a plus de coiffe intérieure mais a conservé son bandeau de basane.
Aile arrière : 230 mm.
Aigle avant : 165 mm.
Largeur : 475 mm.
Mesure intérieure : 190 x 170 mm.
Diamètre de la cocarde : 50 mm. Largeur de la ganse : 10 mm.
Provenance du chapeau :
Le chapeau provient du Colonel Pierre Baillon, fourrier du Palais de l’Empereur ; Il est conservé dans cette famille jusqu’à la fin du XIXe siècle ; Le petit fils du Colonel le vend à l’antiquaire dijonnais Charles Meyer ; Puis collection Paul SENES ; Acquis par Jean Brunon en 1928, puis son fils Raoul, puis transmis à son fils Jean ; Le chapeau et la cocarde ont été exposés au château de 1967, à janvier 2002, date à laquelle il est repris par la famille BRUNON ; Puis collection Jean-Louis NOISIEZ.
Provenance de la cocarde :
Cocarde remise à bord de l’Inconstant par Marchand en vue d’Antibes le 1er mars 1815, lors du retour de l’Ile d’Elbe ; Donnée par le Prince Jérôme Bonaparte au Prince de la Moskowa ; La cocarde était alors présenté dans un médaillon, et était présenté au chevet du lit du Prince de la Moskowa ; Puis collection Raoul et Jean Brunon ; Puis collection Jean-Louis NOISIEZ.
Le certificat d’authenticité de Monsieur Bertrand Malvaux, expert, retraçant la provenance du chapeau et de la cocarde ainsi que le cartouche du chapeau au musée de l’Empéri seront joints.
Historique :
Notre chapeau fut utilisé par l’Empereur Napoléon Ier au milieu de l’Empire durant la période à laquelle Baillon fut affecté au Palais de l’Empereur (1806-1815).
L’histoire de notre cocarde est historique puisque c’est celle que l’Empereur mit à son chapeau en vue des côtes françaises, à bord de l’Inconstant, le 1er mars 1815, lors du retour de l’île d’Elbe.
Marchand, le fidèle valet de l’Empereur, qui deviendra très proche de l’Empereur déchu à Sainte Hélène, raconte ce moment historique :
« L’Empereur me dit qu’il allait en France et de tout préparer pour ce voyage en emportant peu d’effets : « Un uniforme de chasseurs et un de grenadiers, me dit il, des chemises et rien d’autre » et j’eus soin de tenir avec moi, comme il me l’avait recommandé, une cocarde tricolore pour la lui remettre au moment où il me la demanderai.
L’Empereur, au moment de faire arborer le pavillon tricolore, me passa son chapeau par l’écoutille, pour y mettre la cocarde nationale à la place de l’ile d’Elbe, ce qui fut l’affaire d’un instant. L’Empereur s’en couvrit, à la vue de cette cocarde, de ce petit chapeau où brillaient les couleurs d’Austerlitz, l’exaltation fut telle que l’Empereur, qui voulait parler, ne put placer un mot. Il serait difficile, en effet, de peindre la joie, l’enthousiasme, l’attendrissement qui se manifestèrent sur le brick ; les vivats, les battements de mains, les trépignements de pieds se firent entendre si fortement que toutes les batteries du brick jouaient à la fois. C’était le délire… »
On peut supposer que cette cocarde l’accompagna également lors du vol de l’Aigle, la reconquête de son trône, de Golf Juan à Paris. Il est à noter que la cocarde aux couleurs de l’île d’Elbe remplacée par Marchand fut donnée au musée des souverains sous le Second Empire par Madame Marchand.
* Source et infos complémentaires : Osenat - L'Empire à Fontainebleau (19 nov. 2023)
Joachin Phoenix, film Napoléon de Ridley Scott (Apple TV)
Organisée le 19 novembre, à Fontainebleau, cette vente aux enchères dédiée à l'empereur rassemble des objets rares et exceptionnels en provenance d'une grande collection privée.
Catalogue accessible en ligne, ici : Osenat - Vente de la collection Jean-Louis Noisiez. L'Empire à Fontainebleau (19 novembre 2023)
Je tâcherai de publier les annonces de quelques-uns des lots parmi ceux les plus intéressants dont, par exemple, l'un des plus iconiques, et estimé entre 600 000 et 800 000 euros...
Légendaire chapeau de l'empereur Napoléon Ier
De forme traditionnelle, dite à la française
Epoque Premier Empire, vers 1810
En feutre taupé dit en castor noir, orné de la cocarde tricolore, blanche au centre, puis bleue, puis rouge à l’extérieur.
Double ganse de soie noire maintenue par un bouton en bois brodé de fils de soie noir (usures)
La partie supérieure de l'aile de devant est renforcée à l'intérieur par une pièce cousue de feutre noir de 16,5 cm de long sur 3 cm de large, comme le sont tous les chapeaux de l'Empereur. Cette pièce de renfort permettant la prise en main ainsi que la bonne tenue.
Ce chapeau n’a plus de coiffe intérieure mais a conservé son bandeau de basane.
Aile arrière : 230 mm.
Aigle avant : 165 mm.
Largeur : 475 mm.
Mesure intérieure : 190 x 170 mm.
Diamètre de la cocarde : 50 mm. Largeur de la ganse : 10 mm.
Provenance du chapeau :
Le chapeau provient du Colonel Pierre Baillon, fourrier du Palais de l’Empereur ; Il est conservé dans cette famille jusqu’à la fin du XIXe siècle ; Le petit fils du Colonel le vend à l’antiquaire dijonnais Charles Meyer ; Puis collection Paul SENES ; Acquis par Jean Brunon en 1928, puis son fils Raoul, puis transmis à son fils Jean ; Le chapeau et la cocarde ont été exposés au château de 1967, à janvier 2002, date à laquelle il est repris par la famille BRUNON ; Puis collection Jean-Louis NOISIEZ.
Provenance de la cocarde :
Cocarde remise à bord de l’Inconstant par Marchand en vue d’Antibes le 1er mars 1815, lors du retour de l’Ile d’Elbe ; Donnée par le Prince Jérôme Bonaparte au Prince de la Moskowa ; La cocarde était alors présenté dans un médaillon, et était présenté au chevet du lit du Prince de la Moskowa ; Puis collection Raoul et Jean Brunon ; Puis collection Jean-Louis NOISIEZ.
Le certificat d’authenticité de Monsieur Bertrand Malvaux, expert, retraçant la provenance du chapeau et de la cocarde ainsi que le cartouche du chapeau au musée de l’Empéri seront joints.
Historique :
Notre chapeau fut utilisé par l’Empereur Napoléon Ier au milieu de l’Empire durant la période à laquelle Baillon fut affecté au Palais de l’Empereur (1806-1815).
L’histoire de notre cocarde est historique puisque c’est celle que l’Empereur mit à son chapeau en vue des côtes françaises, à bord de l’Inconstant, le 1er mars 1815, lors du retour de l’île d’Elbe.
Marchand, le fidèle valet de l’Empereur, qui deviendra très proche de l’Empereur déchu à Sainte Hélène, raconte ce moment historique :
« L’Empereur me dit qu’il allait en France et de tout préparer pour ce voyage en emportant peu d’effets : « Un uniforme de chasseurs et un de grenadiers, me dit il, des chemises et rien d’autre » et j’eus soin de tenir avec moi, comme il me l’avait recommandé, une cocarde tricolore pour la lui remettre au moment où il me la demanderai.
L’Empereur, au moment de faire arborer le pavillon tricolore, me passa son chapeau par l’écoutille, pour y mettre la cocarde nationale à la place de l’ile d’Elbe, ce qui fut l’affaire d’un instant. L’Empereur s’en couvrit, à la vue de cette cocarde, de ce petit chapeau où brillaient les couleurs d’Austerlitz, l’exaltation fut telle que l’Empereur, qui voulait parler, ne put placer un mot. Il serait difficile, en effet, de peindre la joie, l’enthousiasme, l’attendrissement qui se manifestèrent sur le brick ; les vivats, les battements de mains, les trépignements de pieds se firent entendre si fortement que toutes les batteries du brick jouaient à la fois. C’était le délire… »
On peut supposer que cette cocarde l’accompagna également lors du vol de l’Aigle, la reconquête de son trône, de Golf Juan à Paris. Il est à noter que la cocarde aux couleurs de l’île d’Elbe remplacée par Marchand fut donnée au musée des souverains sous le Second Empire par Madame Marchand.
* Source et infos complémentaires : Osenat - L'Empire à Fontainebleau (19 nov. 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Cachet personnel aux grandes armes de l'empereur Napoléon Ier
de forme ovale, en jaspe sanguin, aux Grandes Armes Impériales.
Surmonté d'une aigle aux ailes déployées, en or 24 carats, aux yeux en rubis, maintenant avec sa serre un écu finement gravé du « N » sous couronne, reposant sur un socle finement gravé de fleurs.
Hauteur totale : 2,4 cm Cachet : 2,4 x 2 cm
Provenance : Eugène de Beauharnais fils adoptif de l'Empereur Napoléon Ier, qui le donna à son petit-fils le Duc Nicolas de Leuchtenberg, qui le vendit à un admirateur en 1875 ; Vente Hermann Historica qui reprend l’historique suivant ; Vente L'Empire à Fontainebleau, Maître Osenat, 3 juillet 2005. n°468 expert Jean-Claude Dey ; Collection Jean Louis Noisiez.
Eugène de Beauharnais (1781-1824)
François Gérard
1802-1804
huile sur toile, 1802-1804
Image : Paris, hôtel de Beauharnais / François Doury
Eugène de Beauharnais (1781-1824), prince Français, vice-roi d'Italie, fils d'Alexandre et Joséphine de Beauharnais.
Napoléon fit de lui le 7 juin 1805, à Milan, un vice-roi d'Italie. Il épousa Augusta-Amélie (1788-1851), fille du nouveau Roi de Bavière, son adoption par l'Empereur sous le nom d'Eugène Napoléon et la reconnaissance de ses droits à la couronne d'Italie à défaut d'héritiers Napoléoniens directs (12 janvier et 16 février 1806) avec le titre de prince de Venise (30 mars 1806, et 20 décembre 1807). A la chute de l'Empire, il vivait en Bavière sous la protection de son beau-père le Roi de Bavière avec un titre (duc de Leuchtenberg) et un apanage (principauté d'Eichstätt) qui le plaçaient immédiatement après la famille royale. Prématurément vieilli par les circonstances de sa vie, le prince Eugène mourut, à Munich, d'apoplexie, dans sa quarante-troisième année, le 21 février 1824.
Nicolas de Leuchtenberg duc, prince d'Eichstätt, né le 23/07/1843, mort le 25/12/1896. Petit-fils d’Eugène de Beauharnais et fils de Maximilien de Leuchtenberg, prince d'Eichstätt, (1817-1852) et de la grande duchesse de Russie, Marie Nicholiava Romanov.
Bibliographie : Xavier AIOLFI, « Après tout je ne suis qu’un homme. Napoléon intime », Spe Barthelemy, reproduit p.111.
Étoile de la Légion d'Honneur en diamant de l'empereur Napoléon Ier
Du 3ème type en or et vermeil
Entièrement sertie de diamants de taille ancienne et taillés en rose, ainsi que d'émeraudes.
Couronne uniface à cinq fleurons articulés par deux charnières sur la branche supérieure garnie de 70 diamants et roses.
Etoile à cinq branches, entièrement sertie de 55 diamants, couronne de laurier sertie de 124 émeraudes.
Centre en or, émail, diamants.
Epoque Premier Empire (à partir de 1808)
Diamètre de l'étoile : 40 mm.
Hauteur avec couronne : 62 mm.
Hauteur avec anneau : 72 mm.
Avers : portrait de l'Empereur Napoléon Ier lauré, tête à droite entourée d'une double rangée de 30 diamants, bordée de la légende « NAPOLEON EMP. DES FRANÇAIS » en or sur fond d'émail bleu.
Revers : aigle tête à droite, bordée de la légende « Honneur et Patrie » et garni de trois étoiles sur fond émaillé bleu.
Anneau garni de 12 diamants sur la partie inférieure. L'ensemble du bijou comprend 190 diamants et roses et 124 émeraudes (environ)
Travail attribué à la Maison NITOT qui exécuta l’immense majorité des insignes en diamants à partir de 1810.
Provenance : Provient de la collection Bertrand (où elle était noté comme appartenant à l’Empereur) ; Puis collection Delafosse ; Vente L’Empire à Fontainebleau, Fontainebleau (Maître Osenat), le 7 novembre 2004, n°490, expert Jean-Claude Dey ; Collection Jean Louis Noisiez.
Historique :
On citera le texte consacré à notre insigne en diamants dans « L’insigne de l’honneur » :
« Sur autorisation de l'Empereur, certains membres de la Légion d'honneur portèrent un insigne en diamants. Quelques-uns de ces bijoux subsistent aujourd'hui, dont le musée a étudié deux exemplaires - un insigne « 3° type » destiné à l'Empereur provenant de la collection Bertrand, et un insigne « 4° type » conçu pour le roi de Rome, conservé dans une collection privée. Le premier est surmonté d'une demi-couronne à huit montants fleuronnés à la base.
Enrichie en son sommet d'un globe crucifère dans lequel passe un anneau garni de diamants sur la moitié de son périmètre, cette couronne, toute de diamants enchâssés dans l'or, est rivetée aux pointes du rayon supérieur.
Le corps de l'étoile, non boutonné, entièrement garni de diamants visibles à l'avers et au revers, est environné d'une couronne de feuillage passant dans les rayons, faite d'émeraudes. Le centre de ce bijou présente, à l'avers, une effigie impériale minuscule, inscrite dans un champ d'or rayonnant, lui-même environné d'un champ rayonnant rehaussé de diamants, le tout cerclé du classique listel d'or émaillé de bleu.
Au revers, cet insigne présente une aigle impériale d'or entourée de la devise « HONNEUR ET PATRIE » se détachant sur un fond d'émail bleu. Cet insigne mesure 40 mm de diamètre et 72 mm dans sa hauteur maximale. »
* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente L'Empire à Fontainebleau (19 novembre 2023)
de forme ovale, en jaspe sanguin, aux Grandes Armes Impériales.
Surmonté d'une aigle aux ailes déployées, en or 24 carats, aux yeux en rubis, maintenant avec sa serre un écu finement gravé du « N » sous couronne, reposant sur un socle finement gravé de fleurs.
Hauteur totale : 2,4 cm Cachet : 2,4 x 2 cm
Provenance : Eugène de Beauharnais fils adoptif de l'Empereur Napoléon Ier, qui le donna à son petit-fils le Duc Nicolas de Leuchtenberg, qui le vendit à un admirateur en 1875 ; Vente Hermann Historica qui reprend l’historique suivant ; Vente L'Empire à Fontainebleau, Maître Osenat, 3 juillet 2005. n°468 expert Jean-Claude Dey ; Collection Jean Louis Noisiez.
Eugène de Beauharnais (1781-1824)
François Gérard
1802-1804
huile sur toile, 1802-1804
Image : Paris, hôtel de Beauharnais / François Doury
Eugène de Beauharnais (1781-1824), prince Français, vice-roi d'Italie, fils d'Alexandre et Joséphine de Beauharnais.
Napoléon fit de lui le 7 juin 1805, à Milan, un vice-roi d'Italie. Il épousa Augusta-Amélie (1788-1851), fille du nouveau Roi de Bavière, son adoption par l'Empereur sous le nom d'Eugène Napoléon et la reconnaissance de ses droits à la couronne d'Italie à défaut d'héritiers Napoléoniens directs (12 janvier et 16 février 1806) avec le titre de prince de Venise (30 mars 1806, et 20 décembre 1807). A la chute de l'Empire, il vivait en Bavière sous la protection de son beau-père le Roi de Bavière avec un titre (duc de Leuchtenberg) et un apanage (principauté d'Eichstätt) qui le plaçaient immédiatement après la famille royale. Prématurément vieilli par les circonstances de sa vie, le prince Eugène mourut, à Munich, d'apoplexie, dans sa quarante-troisième année, le 21 février 1824.
Nicolas de Leuchtenberg duc, prince d'Eichstätt, né le 23/07/1843, mort le 25/12/1896. Petit-fils d’Eugène de Beauharnais et fils de Maximilien de Leuchtenberg, prince d'Eichstätt, (1817-1852) et de la grande duchesse de Russie, Marie Nicholiava Romanov.
Bibliographie : Xavier AIOLFI, « Après tout je ne suis qu’un homme. Napoléon intime », Spe Barthelemy, reproduit p.111.
Étoile de la Légion d'Honneur en diamant de l'empereur Napoléon Ier
Du 3ème type en or et vermeil
Entièrement sertie de diamants de taille ancienne et taillés en rose, ainsi que d'émeraudes.
Couronne uniface à cinq fleurons articulés par deux charnières sur la branche supérieure garnie de 70 diamants et roses.
Etoile à cinq branches, entièrement sertie de 55 diamants, couronne de laurier sertie de 124 émeraudes.
Centre en or, émail, diamants.
Epoque Premier Empire (à partir de 1808)
Diamètre de l'étoile : 40 mm.
Hauteur avec couronne : 62 mm.
Hauteur avec anneau : 72 mm.
Avers : portrait de l'Empereur Napoléon Ier lauré, tête à droite entourée d'une double rangée de 30 diamants, bordée de la légende « NAPOLEON EMP. DES FRANÇAIS » en or sur fond d'émail bleu.
Revers : aigle tête à droite, bordée de la légende « Honneur et Patrie » et garni de trois étoiles sur fond émaillé bleu.
Anneau garni de 12 diamants sur la partie inférieure. L'ensemble du bijou comprend 190 diamants et roses et 124 émeraudes (environ)
Travail attribué à la Maison NITOT qui exécuta l’immense majorité des insignes en diamants à partir de 1810.
Provenance : Provient de la collection Bertrand (où elle était noté comme appartenant à l’Empereur) ; Puis collection Delafosse ; Vente L’Empire à Fontainebleau, Fontainebleau (Maître Osenat), le 7 novembre 2004, n°490, expert Jean-Claude Dey ; Collection Jean Louis Noisiez.
Historique :
On citera le texte consacré à notre insigne en diamants dans « L’insigne de l’honneur » :
« Sur autorisation de l'Empereur, certains membres de la Légion d'honneur portèrent un insigne en diamants. Quelques-uns de ces bijoux subsistent aujourd'hui, dont le musée a étudié deux exemplaires - un insigne « 3° type » destiné à l'Empereur provenant de la collection Bertrand, et un insigne « 4° type » conçu pour le roi de Rome, conservé dans une collection privée. Le premier est surmonté d'une demi-couronne à huit montants fleuronnés à la base.
Enrichie en son sommet d'un globe crucifère dans lequel passe un anneau garni de diamants sur la moitié de son périmètre, cette couronne, toute de diamants enchâssés dans l'or, est rivetée aux pointes du rayon supérieur.
Le corps de l'étoile, non boutonné, entièrement garni de diamants visibles à l'avers et au revers, est environné d'une couronne de feuillage passant dans les rayons, faite d'émeraudes. Le centre de ce bijou présente, à l'avers, une effigie impériale minuscule, inscrite dans un champ d'or rayonnant, lui-même environné d'un champ rayonnant rehaussé de diamants, le tout cerclé du classique listel d'or émaillé de bleu.
Au revers, cet insigne présente une aigle impériale d'or entourée de la devise « HONNEUR ET PATRIE » se détachant sur un fond d'émail bleu. Cet insigne mesure 40 mm de diamètre et 72 mm dans sa hauteur maximale. »
* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente L'Empire à Fontainebleau (19 novembre 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
La nuit, la neige a écrit:La sortie en salles du film Napoléon, mis en scène par Ridley Scott ce 22 novembre prochain, n'est sans doute pas un hasard...
Il est suprenant d'ailleurs que Pierre-Jean Chalençon n'en profite pas pour liquider la sienne (mais peut-être l'a-t-il déjà fait sous le manteau ?)
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Autre pièce d'exception de cette vente, mais il y en tant...
Coffret nécessaire de toilette de campagne, dit « nécessaire de porte-manteau », du 1er Consul Bonaparte et de l'Empereur Napoléon Ier
En acajou, décoré d'un double filet en laiton, portant au centre un écu incrusté, gravé aux Grandes Armes de l'Empereur Napoléon Ier, signé sur la platine de la serrure « BIENNAIS Orfèvre du Premier Consul R. St Honoré n° 119, au singe violet » et portant sur le devant « n°8 » gravé.
Epoque Consulat-Premier Empire
Haut. 6 cm. Long. 21 cm. Larg. 11 cm.
Toutes les pièces sont poinçonnées 1798-1809. Titre 1 Coq Paris 950.
Poinçons de moyenne et de petite garantie. Poinçons de l’association des orfèvres
Provenance : Hôtel Drouot (Lombrail-Teucquam-Massol), le 29 septembre 1998, n°147, expert Jean-Claude Dey ; Collection Jean Louis Noisiez
Il contient :
- A l'intérieur du couvercle : Une glace au mercure amovible sur fond d'acajou, bordée d'un encadrement en laiton, portant un anneau de suspente.
Derrière la glace se trouvent encastrés 4 accessoires : 2 peignes en écaille, 1 affuteur à rasoir à poignée en ébène dans son étui en maroquin rouge décoré d'une frise à l'or et garni d'une pièce d'argent en navette, 1 porte-plume porte-crayon en argent travaillé à facettes dont une face est gravée en pouce pour les mesures.
- Dans la partie inférieure divisée en 2 niveaux :
1) Dans le plateau supérieur amovible : 2 rasoirs en ivoire à monture en argent dont 1 marqué sur la lame « Au singe violet » (manque un écusson en argent sur l’un des rasoirs), 1 brosse à dents en vermeil, 1 pince à épiler-cure-oreille en vermeil, 2 paires de petits ciseaux en fer poli (postérieurs), 1 couteau de poche en ivoire à lame pliante à monture en argent, 1 crochet pour la glace, 1 canif pliant en ivoire à deux lames (petit manque), 1 étui à mines en ivoire.
2) Dans la partie inférieure : 2 boites rectangulaires en vermeil, gravées d'une frise guillochée, 1 encrier en argent, 1 petite boîte ronde à pilules en argent et vermeil avec couvercle à vis. 2 tire-bottes en fer forgé guilloché poli glacé, 1 blaireau en argent, 1 flacon à sel ou à parfum en verre taillé à bouchon en argent.
Deux boîtes en vermeil poinçonnées de Charles François PERNET, orfèvre rue Notre Dame de la Cité à partir de 1798.
Boîte à pilules et le blaireau poinçonnés de Martin Guillaume BIENNAIS, au Singe Violet.
Historique :
Ce petit coffret nécessaire est une des pièces qui faisait partie des ensembles de toilette de voyage du 1er Consul Bonaparte et de Sa Majesté l'Empereur Napoléon Ier.
Le numéro « 8 » gravé en façade de ce coffret correspond à la place qui lui était réservé dans le coffre ou la malle de voyage de la calèche, eux-mêmes composés de plusieurs éléments que l'on réunissait à l'occasion des voyages et des transports et dont les emplacements étaient numérotés pour en faciliter le rangement.
L’intérêt de notre nécessaire est sa grande précocité, utilisé par Napoléon comme Premier Consul puis comme Empereur (avec ajout des grandes armes impériales à l’époque).
Bibliographie :
On pourra lire au sujet des nécessaires de portemanteau l'article de Bernard Chevallier in "Les trésors de la Fondation Napoléon", Nouveau Monde, Paris, 2005, p. 167
Oeuvres en rapport :
- Le nécessaire utilisé à Austerlitz dans les collections de la Fondation Napoléon ((Inv 1160)
- Un nécessaire au chiffre de Bonaparte dans les collections de la Malmaison
- Deux autres d'époque Empire dans les collections de Fontainbleau.
* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente L'Empire à Fontainebleau (19 oct. 2023)
Coffret nécessaire de toilette de campagne, dit « nécessaire de porte-manteau », du 1er Consul Bonaparte et de l'Empereur Napoléon Ier
En acajou, décoré d'un double filet en laiton, portant au centre un écu incrusté, gravé aux Grandes Armes de l'Empereur Napoléon Ier, signé sur la platine de la serrure « BIENNAIS Orfèvre du Premier Consul R. St Honoré n° 119, au singe violet » et portant sur le devant « n°8 » gravé.
Epoque Consulat-Premier Empire
Haut. 6 cm. Long. 21 cm. Larg. 11 cm.
Toutes les pièces sont poinçonnées 1798-1809. Titre 1 Coq Paris 950.
Poinçons de moyenne et de petite garantie. Poinçons de l’association des orfèvres
Provenance : Hôtel Drouot (Lombrail-Teucquam-Massol), le 29 septembre 1998, n°147, expert Jean-Claude Dey ; Collection Jean Louis Noisiez
Il contient :
- A l'intérieur du couvercle : Une glace au mercure amovible sur fond d'acajou, bordée d'un encadrement en laiton, portant un anneau de suspente.
Derrière la glace se trouvent encastrés 4 accessoires : 2 peignes en écaille, 1 affuteur à rasoir à poignée en ébène dans son étui en maroquin rouge décoré d'une frise à l'or et garni d'une pièce d'argent en navette, 1 porte-plume porte-crayon en argent travaillé à facettes dont une face est gravée en pouce pour les mesures.
- Dans la partie inférieure divisée en 2 niveaux :
1) Dans le plateau supérieur amovible : 2 rasoirs en ivoire à monture en argent dont 1 marqué sur la lame « Au singe violet » (manque un écusson en argent sur l’un des rasoirs), 1 brosse à dents en vermeil, 1 pince à épiler-cure-oreille en vermeil, 2 paires de petits ciseaux en fer poli (postérieurs), 1 couteau de poche en ivoire à lame pliante à monture en argent, 1 crochet pour la glace, 1 canif pliant en ivoire à deux lames (petit manque), 1 étui à mines en ivoire.
2) Dans la partie inférieure : 2 boites rectangulaires en vermeil, gravées d'une frise guillochée, 1 encrier en argent, 1 petite boîte ronde à pilules en argent et vermeil avec couvercle à vis. 2 tire-bottes en fer forgé guilloché poli glacé, 1 blaireau en argent, 1 flacon à sel ou à parfum en verre taillé à bouchon en argent.
Deux boîtes en vermeil poinçonnées de Charles François PERNET, orfèvre rue Notre Dame de la Cité à partir de 1798.
Boîte à pilules et le blaireau poinçonnés de Martin Guillaume BIENNAIS, au Singe Violet.
Historique :
Ce petit coffret nécessaire est une des pièces qui faisait partie des ensembles de toilette de voyage du 1er Consul Bonaparte et de Sa Majesté l'Empereur Napoléon Ier.
Le numéro « 8 » gravé en façade de ce coffret correspond à la place qui lui était réservé dans le coffre ou la malle de voyage de la calèche, eux-mêmes composés de plusieurs éléments que l'on réunissait à l'occasion des voyages et des transports et dont les emplacements étaient numérotés pour en faciliter le rangement.
L’intérêt de notre nécessaire est sa grande précocité, utilisé par Napoléon comme Premier Consul puis comme Empereur (avec ajout des grandes armes impériales à l’époque).
Bibliographie :
On pourra lire au sujet des nécessaires de portemanteau l'article de Bernard Chevallier in "Les trésors de la Fondation Napoléon", Nouveau Monde, Paris, 2005, p. 167
Oeuvres en rapport :
- Le nécessaire utilisé à Austerlitz dans les collections de la Fondation Napoléon ((Inv 1160)
- Un nécessaire au chiffre de Bonaparte dans les collections de la Malmaison
- Deux autres d'époque Empire dans les collections de Fontainbleau.
* Source et infos complémentaires : Osenat - Vente L'Empire à Fontainebleau (19 oct. 2023)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Un chapeau de Napoléon Ier, le célèbre bicorne noir avec sa cocarde bleu blanc rouge, s'est envolé dimanche à 1,932 million d'euros (avec frais) lors d'enchères qui ont largement dépassé les estimations de la maison de ventes, Osenat. L'identité ou la nationalité de l'acheteur n'ont pas été communiquées. Cette vente a attiré des "collectionneurs du monde entier" et a suscité une grande effervescence, a indiqué la maison de ventes qui a battu son propre record; elle avait vendu en 2014 un chapeau de Napoléon pour 1,884 million d'euros.
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/encheres-un-chapeau-de-napoleon-ier-s-envole-a-1-932-million-d-euros-aux-encheres_AD-202311190326.html
Il faut vraiment en vouloir !
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/encheres-un-chapeau-de-napoleon-ier-s-envole-a-1-932-million-d-euros-aux-encheres_AD-202311190326.html
Il faut vraiment en vouloir !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Le prix du mythe , la part du rêve., la relique...
C est folie, mais je peux comprendre.
C est folie, mais je peux comprendre.
madame de théus- Messages : 368
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 46
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Oui moi aussi si j'en avais les moyens il y a bien des choses que je m'offrirais, mais en même temps il est bien aussi de les voir au musée et que tout le monde en profite. Mais une mèche de cheveux de la Reine a soi c'est un peu du fétichisme non? Et bien je l'admet
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
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Localisation : près des Cordeliers...
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Comme nous tous mon François..
Une meche de cheveux ou un objet lui ayant appartenu..une chaussure...🤩🤩
Une paire de bracelets en diamants...
Une meche de cheveux ou un objet lui ayant appartenu..une chaussure...🤩🤩
Une paire de bracelets en diamants...
madame de théus- Messages : 368
Date d'inscription : 22/12/2013
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Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Une vieille perruque mitée
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
J'espère une préemption demain , pour la chaise du salon des jeux de Louis XVI à Versailles
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Soyons fous !hastur a écrit:Une vieille perruque mitée
Revenons à Napoléon . Combien avait-il de bicornes ? ... et pourquoi sa cocarde rend-elle celui-ci exceptionnel ?
Xavier Mauduit nous dit tout .
C'est à 37°
https://www.arte.tv/fr/videos/113511-060-A/28-minutes/
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
120 couvre chefs
Cocarde du retour de l île d Elbe.
Cocarde du retour de l île d Elbe.
madame de théus- Messages : 368
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Age : 46
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
A ne pas confondre avec le cocard du retour de l'Ile d'Elbe, celui que l'égo de Louis XVIII s'est pris dans l'oeil
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
hastur a écrit:J'espère une préemption demain , pour la chaise du salon des jeux de Louis XVI à Versailles
La chaise a fait plus de 6 fois son estimation basse, terminant à 190 000 euros (prix marteau)...
Par contre je n'ai pu suivre la vente en direct, donc ignore si les mots magiques ont été prononcés par un représentant de l'EPV...
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Gouverneur Morris a écrit:A ne pas confondre avec le cocard du retour de l'Ile d'Elbe, celui que l'égo de Louis XVIII s'est pris dans l'oeil
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Gouverneur Morris a écrit:
La chaise a fait plus de 6 fois son estimation basse, terminant à 190 000 euros (prix marteau)...
Par contre je n'ai pu suivre la vente en direct, donc ignore si les mots magiques ont été prononcés par un représentant de l'EPV...
Apparemment il n'y a pas eu de préemption mais à confirmer . Ce serait vraiment une occasion ratée et (encore ...) un échec . Je pense au fauteuil de la chambre de la reine au RdC , refusé par un conservateur buté aux arguments ridicules ...
J'espère être démenti concernant cette chaise, sait-on jamais
hastur- Messages : 541
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Mme de Sabran a écrit:Un chapeau de Napoléon Ier, le célèbre bicorne noir avec sa cocarde bleu blanc rouge, s'est envolé dimanche à 1,932 million d'euros (avec frais)
Nous présentons ce chapeau un peu en amont ICI.
J'avais créé un sujet pour cette vente exceptionnelle de la collection d'un grand amateur de l'Empire, mais je n'ai malheureusement pas eu le temps de poster tous les lots que je jugeais intéressants.
Tant pis ! J'ai donc fusionné mes quelques messages ici, dans ce sujet généraliste.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Quelques pièces royales, notamment des services "Riche en couleur, riche en or" passeront en vente le 5ème de Décembre prochain, expertisée par Vincent L'Herrou pour la maison de ventes Thierry de Maigret !
Une tasse à glace :
https://drouot.com/fr/l/23664200-?actionParam=recherche
Tasse à glace en porcelaine de Sèvres du XVIIIe siècle
À décor polychrome et or dit «frise riche», le pied remplacé, petits éclats.
H : 6,5 cm
Provenance : soit du service offert par le roi Louis XVI au roi
Gustave III de suède en juin 1784, soit du service livré à la reine
Marie-Antoinette en août 1784, ou du service de Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois, livré le 27 juin 1789.
Pour des commentaires sur ces services, voir par David Peters, Sèvres plates and services of the 18th century, Little Berkhamsted, 2005
Vol. III, pp. 707-712 ; 717-718 ; 721-724, et Vol. IV, pp. 879-881.
Une assiette :
https://drouot.com/fr/l/23664199-?actionParam=recherche
Assiette en porcelaine de Sèvres du XVIIIe siècle
Marque en bleu aux deux L entrelacés, lettres date MM pour 1789, marque de peintre pour Noël.
De forme contournée, à décor polychrome et or dit «frise riche», petit éclat au talon, petites usures, petites fautes de cuisson et rayures.
D : 24 cm
Provenance : du service de Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois, livré le 27 juin 1789.
Pour un commentaire sur ce service, voir par David Peters
Sèvres plates and services of the 18th century, Little Berkhamsted, 2005, Vol. IV, pp. 879-881.
Et une paire de grands rafraichissoirs (!!!) :
https://drouot.com/fr/l/23664198-?actionParam=recherche
Deux «seaux à bouteille ordinaire» en porcelaine de
Sèvres du XVIIIe siècle
Un avec marque en bleu aux deux L entrelacés et lettres date gg pour 1784.
À décor polychrome et or dit «frise riche» ; restaurés dont l'un avec partie basse remplacée ; fêlures et quelques retouches à l'or.
L : 26 - H : 18,5 et 18 cm
Provenance :
Pour le modèle marqué, soit du service offert par le roi Louis
XVI au roi Gustave III de Suède en juin 1784, soit du service livré à la reine Marie-Antoinette en août 1784 ; pour celui qui n'est pas marqué soit du service offert par le roi Louis XVI au roi Gustave III de Suède en juin 1784, soit du service livré à la reine Marie-Antoinette en août 1784, ou du service de Marie- Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois, livré le 27 juin 1789.
Pour des commentaires sur ces services, voir par David Peters
Sèvres plates and services of the 18th century, Little Berkhamsted, 2005
Vol. III, pp. 707-712 ; 717-718 ; 721-724, et Vol. IV, pp. 879-881.
Il me faut absolument un des trois lots !
Une tasse à glace :
https://drouot.com/fr/l/23664200-?actionParam=recherche
Tasse à glace en porcelaine de Sèvres du XVIIIe siècle
À décor polychrome et or dit «frise riche», le pied remplacé, petits éclats.
H : 6,5 cm
Provenance : soit du service offert par le roi Louis XVI au roi
Gustave III de suède en juin 1784, soit du service livré à la reine
Marie-Antoinette en août 1784, ou du service de Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois, livré le 27 juin 1789.
Pour des commentaires sur ces services, voir par David Peters, Sèvres plates and services of the 18th century, Little Berkhamsted, 2005
Vol. III, pp. 707-712 ; 717-718 ; 721-724, et Vol. IV, pp. 879-881.
Une assiette :
https://drouot.com/fr/l/23664199-?actionParam=recherche
Assiette en porcelaine de Sèvres du XVIIIe siècle
Marque en bleu aux deux L entrelacés, lettres date MM pour 1789, marque de peintre pour Noël.
De forme contournée, à décor polychrome et or dit «frise riche», petit éclat au talon, petites usures, petites fautes de cuisson et rayures.
D : 24 cm
Provenance : du service de Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois, livré le 27 juin 1789.
Pour un commentaire sur ce service, voir par David Peters
Sèvres plates and services of the 18th century, Little Berkhamsted, 2005, Vol. IV, pp. 879-881.
Et une paire de grands rafraichissoirs (!!!) :
https://drouot.com/fr/l/23664198-?actionParam=recherche
Deux «seaux à bouteille ordinaire» en porcelaine de
Sèvres du XVIIIe siècle
Un avec marque en bleu aux deux L entrelacés et lettres date gg pour 1784.
À décor polychrome et or dit «frise riche» ; restaurés dont l'un avec partie basse remplacée ; fêlures et quelques retouches à l'or.
L : 26 - H : 18,5 et 18 cm
Provenance :
Pour le modèle marqué, soit du service offert par le roi Louis
XVI au roi Gustave III de Suède en juin 1784, soit du service livré à la reine Marie-Antoinette en août 1784 ; pour celui qui n'est pas marqué soit du service offert par le roi Louis XVI au roi Gustave III de Suède en juin 1784, soit du service livré à la reine Marie-Antoinette en août 1784, ou du service de Marie- Thérèse de Savoie, comtesse d'Artois, livré le 27 juin 1789.
Pour des commentaires sur ces services, voir par David Peters
Sèvres plates and services of the 18th century, Little Berkhamsted, 2005
Vol. III, pp. 707-712 ; 717-718 ; 721-724, et Vol. IV, pp. 879-881.
Il me faut absolument un des trois lots !
Montmorin- Messages : 24
Date d'inscription : 23/09/2023
Age : 29
Localisation : Versailles
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Quelques livres passant dans la vente de demain chez Giquello :
CE LIVRE APPARTIENT
A. S.A.S.
LA PRINCESSE
DE LAMBALLE.
https://www.drouot.com/lots/23403479
Et décrit tel que suit : MUSIQUE. - MÉREAUX (Nicolas-Jean Le Froid de). La Ressource comique ou La Pièce à deux acteurs, en un acte. Paris, Au bureau d'abonnement musical [...] et aux adresses ordinaires de musique, s.d. Grand in-4, vélin vert, supra-libris doré sur une grande étiquette de maroquin rouge au premier plat, titre doré au dos, tranches rouges (Reliure de l'époque).
Partition musicale entièrement gravée sur cuivre, texte, paroles et musique, y compris le titre.
Exemplaire ayant appartenu à la princesse de Lamballe (1749-1792).
Confidente et amie intime de Marie-Antoinette, dont elle fut surintendante de sa maison, la princesse de Lamballe, née Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, partageait avec la reine son goût pour les opéras et la musique. On connaît d'autres partitions ou livrets lui ayant appartenu, reliés de même en vélin vert avec sur le premier plat une grande étiquette de maroquin rouge portant son ex-libris doré.
La princesse de Lamballe eut un destin tragique : alors enfermée à la prison de la Force, elle en fut extirpée brutalement en septembre 1792 lors des fameux massacres, fut décapitée, son corps mutilé, et sa tête exhibée au bout d'une pique sous les fenêtres de la prison du Temple où la famille royale était emprisonnée.
Quentin-Bauchart consacre quelques pages à cette princesse dans Les Femmes bibliophiles de France, t. II, pp. 217-224.
Minime fissure à un mors sur 10 cm, petite restauration à une coiffe et un coin.
Mais aussi :
CE LIVRE APPARTIENT A
MADAME LA PRINCESSE
DE LAMBALLE.
https://drouot.com/fr/l/23403480-musique-sacchini-antonio-darda?query=Marie+Antoinette&actionParam=recherche
MUSIQUE. - SACCHINI (Antonio). Dardanus, tragédie lyrique, en quatre actes. Paris, Le Duc, Successeur de M. de La Chevardière, s.d. Grand in-4, vélin vert, supra-libris doré sur une grande étiquette de maroquin rouge au premier plat, pièce de titre rouge au dos, tranches mouchetées de rouge (Reliure de l'époque).
Édition originale.
Partition musicale entièrement gravée sur cuivre, paroles et musique, y compris le titre.
Précieux exemplaire de la princesse de Lamballe (1749-1792), l'amie intime de Marie-Antoinette avec qui elle partageait le goût de l'opéra et de la musique.
Antonio Sacchini (1730-1786) est l'un des grands compositeurs d'opéra du XVIIIe siècle. Formé à Naples, jouissant d'une grande réputation en Italie et en Allemagne, il fut attiré à la cour de France par Marie-Antoinette qui obtint pour lui une pension de 6 000 livres et un contrat avec l'Opéra pour trois œuvres : Renaud (1783), Chimène (1783) et Dardanus (1784).
La tragédie de Sacchini s'inspire du Dardanus (1739) de Rameau qui est l'un des chefs-d'œuvre du compositeur baroque. Elle fut représentée pour la première fois devant le couple royal à Trianon le 18 septembre 1784, puis le 30 novembre suivant à l'Académie royale de musique. Mais le spectacle marcha assez mal : Mlle Maillard, qui avait chanté et joué supérieurement aux répétitions, fut très-médiocre dans le rôle d'Iphise. Le bruit s'était répandu que Mme Saint-Hubertu, jalouse de ses brillants débuts, avait monté contre elle une cabale [...]. Larrivée tomba malade [...]. Le succès était décidément enrayé ; la pièce se traîna languissament jusqu'à la fin de décembre, puis disparut de l'affiche : elle n'avait été jouée que six fois. Du reste, le nouvel opéra était condamné dès le premier soir [...], gluckistes et piccinistes se réunirent pour accabler le malheureux musicien. [...] les intrigues de coulisse n'avaient pas d'ailleurs été étrangères à cette chute (cf. Adolphe Jullien, La Cour et l'opéra sous Louis XVI, 1878, pp. 72-90).
Pour consoler son protégé, Marie-Antoinette décida de faire rejouer cet opéra. Réduit à trois actes (et non plus quatre), celui-ci fut alors de nouveau donné à l'automne 1785, non plus à Versailles, mais à Fontainebleau, où il recueillit un meilleur enthousiasme de la cour. Dardanus fut joué jusqu'en 1808 et connut en tout 68 représentations (cf. Adolphe Jullien, op. cit.).
L'exemplaire se présente relié comme d'autres partitions ayant appartenu à la princesse de Lamballe : reliure de vélin vert et supra-libris doré sur une pièce de maroquin rouge. On notera qu'ici la pièce de maroquin rouge est différente de celle qui nous est connue : elle est moins grande, la roulette dorée est différente, et l'inscription est dorée dans une taille de caractères plus petite.
De la bibliothèque Roger Peyrefitte (1976, n°135).
Le titre est suivi de 4 pages de catalogue de l'éditeur-libraire Le Duc, lesquelles ont été touchées en haut par le couteau du relieur avec atteinte aux premières lignes du texte.
CE LIVRE APPARTIENT
A. S.A.S.
LA PRINCESSE
DE LAMBALLE.
https://www.drouot.com/lots/23403479
Et décrit tel que suit : MUSIQUE. - MÉREAUX (Nicolas-Jean Le Froid de). La Ressource comique ou La Pièce à deux acteurs, en un acte. Paris, Au bureau d'abonnement musical [...] et aux adresses ordinaires de musique, s.d. Grand in-4, vélin vert, supra-libris doré sur une grande étiquette de maroquin rouge au premier plat, titre doré au dos, tranches rouges (Reliure de l'époque).
Partition musicale entièrement gravée sur cuivre, texte, paroles et musique, y compris le titre.
Exemplaire ayant appartenu à la princesse de Lamballe (1749-1792).
Confidente et amie intime de Marie-Antoinette, dont elle fut surintendante de sa maison, la princesse de Lamballe, née Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, partageait avec la reine son goût pour les opéras et la musique. On connaît d'autres partitions ou livrets lui ayant appartenu, reliés de même en vélin vert avec sur le premier plat une grande étiquette de maroquin rouge portant son ex-libris doré.
La princesse de Lamballe eut un destin tragique : alors enfermée à la prison de la Force, elle en fut extirpée brutalement en septembre 1792 lors des fameux massacres, fut décapitée, son corps mutilé, et sa tête exhibée au bout d'une pique sous les fenêtres de la prison du Temple où la famille royale était emprisonnée.
Quentin-Bauchart consacre quelques pages à cette princesse dans Les Femmes bibliophiles de France, t. II, pp. 217-224.
Minime fissure à un mors sur 10 cm, petite restauration à une coiffe et un coin.
Mais aussi :
CE LIVRE APPARTIENT A
MADAME LA PRINCESSE
DE LAMBALLE.
https://drouot.com/fr/l/23403480-musique-sacchini-antonio-darda?query=Marie+Antoinette&actionParam=recherche
MUSIQUE. - SACCHINI (Antonio). Dardanus, tragédie lyrique, en quatre actes. Paris, Le Duc, Successeur de M. de La Chevardière, s.d. Grand in-4, vélin vert, supra-libris doré sur une grande étiquette de maroquin rouge au premier plat, pièce de titre rouge au dos, tranches mouchetées de rouge (Reliure de l'époque).
Édition originale.
Partition musicale entièrement gravée sur cuivre, paroles et musique, y compris le titre.
Précieux exemplaire de la princesse de Lamballe (1749-1792), l'amie intime de Marie-Antoinette avec qui elle partageait le goût de l'opéra et de la musique.
Antonio Sacchini (1730-1786) est l'un des grands compositeurs d'opéra du XVIIIe siècle. Formé à Naples, jouissant d'une grande réputation en Italie et en Allemagne, il fut attiré à la cour de France par Marie-Antoinette qui obtint pour lui une pension de 6 000 livres et un contrat avec l'Opéra pour trois œuvres : Renaud (1783), Chimène (1783) et Dardanus (1784).
La tragédie de Sacchini s'inspire du Dardanus (1739) de Rameau qui est l'un des chefs-d'œuvre du compositeur baroque. Elle fut représentée pour la première fois devant le couple royal à Trianon le 18 septembre 1784, puis le 30 novembre suivant à l'Académie royale de musique. Mais le spectacle marcha assez mal : Mlle Maillard, qui avait chanté et joué supérieurement aux répétitions, fut très-médiocre dans le rôle d'Iphise. Le bruit s'était répandu que Mme Saint-Hubertu, jalouse de ses brillants débuts, avait monté contre elle une cabale [...]. Larrivée tomba malade [...]. Le succès était décidément enrayé ; la pièce se traîna languissament jusqu'à la fin de décembre, puis disparut de l'affiche : elle n'avait été jouée que six fois. Du reste, le nouvel opéra était condamné dès le premier soir [...], gluckistes et piccinistes se réunirent pour accabler le malheureux musicien. [...] les intrigues de coulisse n'avaient pas d'ailleurs été étrangères à cette chute (cf. Adolphe Jullien, La Cour et l'opéra sous Louis XVI, 1878, pp. 72-90).
Pour consoler son protégé, Marie-Antoinette décida de faire rejouer cet opéra. Réduit à trois actes (et non plus quatre), celui-ci fut alors de nouveau donné à l'automne 1785, non plus à Versailles, mais à Fontainebleau, où il recueillit un meilleur enthousiasme de la cour. Dardanus fut joué jusqu'en 1808 et connut en tout 68 représentations (cf. Adolphe Jullien, op. cit.).
L'exemplaire se présente relié comme d'autres partitions ayant appartenu à la princesse de Lamballe : reliure de vélin vert et supra-libris doré sur une pièce de maroquin rouge. On notera qu'ici la pièce de maroquin rouge est différente de celle qui nous est connue : elle est moins grande, la roulette dorée est différente, et l'inscription est dorée dans une taille de caractères plus petite.
De la bibliothèque Roger Peyrefitte (1976, n°135).
Le titre est suivi de 4 pages de catalogue de l'éditeur-libraire Le Duc, lesquelles ont été touchées en haut par le couteau du relieur avec atteinte aux premières lignes du texte.
Montmorin- Messages : 24
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Localisation : Versailles
Re: Ventes aux enchères (année 2023)
On continu avec :
https://drouot.com/fr/l/23403377
ALMANACH DES MUSES. 1786. Paris, Delalain, s.d. In-12, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos lisse orné, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Almanach orné d'un titre gravé et comprenant de nombreuses pièces fugitives, parmi lesquelles citons la Vengeance d'un éléphant par Bérenger, les Vers adressés à M. de Montgolfier par De Choisy, ou encore le Voyage à Berlin par Voltaire (Grand-Carteret, n°377).
Très bel exemplaire en maroquin aux armes de la princesse de Lamballe (1749-1792), provenance rare et recherchée.
Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, fut la confidente et l'amie intime de la reine Marie-Antoinette. Quentin-Bauchart consacre quelques pages à cette princesse dans Les Femmes bibliophiles de France, t. II, pp. 217-224, citant au passage 6 livres provenant de sa bibliothèque.
Et un livre aux armes de notre bien aimée Reine (notez l'absence d'affirmation d'une origine royale... plats armoriés posterieurement?) :
https://drouot.com/fr/l/23403379
ALMANACH DE VERSAILLES, année 1787. Versailles, Blaizot ; Paris, Langlois, Deschamps, Froullé, Veuve Valade, s.d. In-12, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos orné, pièce de titre verte, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Aux armes de la reine Marie-Antoinette.
Mention d'année au dos dorée postérieurement.
https://drouot.com/fr/l/23403377
ALMANACH DES MUSES. 1786. Paris, Delalain, s.d. In-12, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos lisse orné, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Almanach orné d'un titre gravé et comprenant de nombreuses pièces fugitives, parmi lesquelles citons la Vengeance d'un éléphant par Bérenger, les Vers adressés à M. de Montgolfier par De Choisy, ou encore le Voyage à Berlin par Voltaire (Grand-Carteret, n°377).
Très bel exemplaire en maroquin aux armes de la princesse de Lamballe (1749-1792), provenance rare et recherchée.
Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, fut la confidente et l'amie intime de la reine Marie-Antoinette. Quentin-Bauchart consacre quelques pages à cette princesse dans Les Femmes bibliophiles de France, t. II, pp. 217-224, citant au passage 6 livres provenant de sa bibliothèque.
Et un livre aux armes de notre bien aimée Reine (notez l'absence d'affirmation d'une origine royale... plats armoriés posterieurement?) :
https://drouot.com/fr/l/23403379
ALMANACH DE VERSAILLES, année 1787. Versailles, Blaizot ; Paris, Langlois, Deschamps, Froullé, Veuve Valade, s.d. In-12, maroquin rouge, triple filet doré, armoiries au centre, dos orné, pièce de titre verte, tranches dorées (Reliure de l'époque).
Aux armes de la reine Marie-Antoinette.
Mention d'année au dos dorée postérieurement.
Montmorin- Messages : 24
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Sotheby's - ventes de la collection d'Hubert Guerrand-Hermès
L'année s'achève avec la vente aux enchères de la collection d'Hubert Guerrand-Hermès (1940-2016), petit-fils de Thierry Hermès, le fondateur de la maison de luxe française, mécène et grand collectionneur d’art, connu également pour sa passion pour la duchesse de Berry et la décoration de son hôtel particulier parisien, l'hôtel de Lannion, rue de Lille.
Du 13 au 15 décembre, Sotheby's vend à Paris près de 900 objets et oeuvres d'art pour la plupart réunies au sein de son hôtel particulier parisien, l'hôtel de Lannion, situé rue de Lille. Un original mélange d'art décoratif français classique mais aussi d'art moderne et contemporain.
Hôtel de Lannion, décoration du temps de M. Guerrand-Hermès
Images : Sotheby's
Nous aurons l'occasion de présenter ici ou là quelques-uns des lots intéressants de ces ventes, ainsi par exemple de cette chaise pour le cabinet de la Méridienne, boudoir de Marie-Antoinette à Versailles
Au mur, Concetto Spaziale, huile sur toile de Lucia Fontana, 1960
Au sol, chaise en noyer sculpté et doré, Georges Jacob, 1785
Image : Sotheby's
Les catalogues des ventes sont à consulter ici :
Sotheby's Paris -Collection Guerrand-Hermès, Vente du soir, 13 décembre 2023
Sotheby's Paris - Collection Guerrand-Hermès, L'hôtel de Lannion, 14 décembre 2023
Sotheby's Paris - Collection Guerrand-Hermès, Autour de la duchesse de Berry, le 15 décembre 2023
Sotheby's Paris - Collection Guerrand-Hermès, Online, 11 décembre 2023
Du 13 au 15 décembre, Sotheby's vend à Paris près de 900 objets et oeuvres d'art pour la plupart réunies au sein de son hôtel particulier parisien, l'hôtel de Lannion, situé rue de Lille. Un original mélange d'art décoratif français classique mais aussi d'art moderne et contemporain.
Hôtel de Lannion, décoration du temps de M. Guerrand-Hermès
Images : Sotheby's
Nous aurons l'occasion de présenter ici ou là quelques-uns des lots intéressants de ces ventes, ainsi par exemple de cette chaise pour le cabinet de la Méridienne, boudoir de Marie-Antoinette à Versailles
Au mur, Concetto Spaziale, huile sur toile de Lucia Fontana, 1960
Au sol, chaise en noyer sculpté et doré, Georges Jacob, 1785
Image : Sotheby's
Les catalogues des ventes sont à consulter ici :
Sotheby's Paris -Collection Guerrand-Hermès, Vente du soir, 13 décembre 2023
Sotheby's Paris - Collection Guerrand-Hermès, L'hôtel de Lannion, 14 décembre 2023
Sotheby's Paris - Collection Guerrand-Hermès, Autour de la duchesse de Berry, le 15 décembre 2023
Sotheby's Paris - Collection Guerrand-Hermès, Online, 11 décembre 2023
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La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères (année 2023)
Des merveilles à des prix dignes de l’enseigne du même nom, plutôt hétéroclite comme décor
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
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Gouverneur Morris- Messages : 11795
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