Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
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Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Intéressant ce tableau ; cette femme semble tenir une porcelaine dite "blanc de chine", a moins que ce ne sois une porcelaine de Saint-Cloud... Mais les décors blanc en relief sont a ma connaissance plus tardifs, vers 1720 à Saint-Cloud. L'anse peut faire penser a la Saxe lorsqu'elle s'inspire de la Chine, mais ils n'ont pas fait ce genre de pièces inspirés des blancs chinois, si?
Je n'arrive pas a lire la marque au revers de la soucoupe dans le reflet de l'eau du bain
Je n'arrive pas a lire la marque au revers de la soucoupe dans le reflet de l'eau du bain
Montmorin- Messages : 24
Date d'inscription : 23/09/2023
Age : 29
Localisation : Versailles
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Ce tableau est intéressant à plus d'un titre...
Son référencement Wikipedia est surprenant puisque il apparaît que la photo est inversée, et que le peintre de même que la datation sont connues :
Jeune femme au bain
André Bouys (né à Hyères, vers 1656, mort à Paris en 1740)
Huile sur toile, vers 1720
Musée de la parfumerie Fragonard, Grasse
Source image : X - Guillaume Giraudon
Son référencement Wikipedia est surprenant puisque il apparaît que la photo est inversée, et que le peintre de même que la datation sont connues :
Jeune femme au bain
André Bouys (né à Hyères, vers 1656, mort à Paris en 1740)
Huile sur toile, vers 1720
Musée de la parfumerie Fragonard, Grasse
Source image : X - Guillaume Giraudon
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Nous l'évoquions déjà page précédente, avec quelques autres illustrations : au XVIIIe siècle, il était d'usage de se servir de la coupe afin de refroidir son breuvage avant de le boire.
Et prochainement présenté en vente aux enchères ce...
Portrait d'Ursule COCHOIS (1735-1778), épouse de Charles-Pierre COUSTOU (1721-1797)
Suzanne Marie ROSLIN (1734-1772)
Pastel 60.5 x 50.5 cm
Signé à gauche : Peint par Mde Roslin 1771
Image : Pichon & Noudel-Deniau (Azur Enchères)
Provenance : Marie-Cécile Coustou (1825-1906) arrière petite fille de Charles-Pierre Coustou, épouse Gustave Brochant de Villiers (1811-1864 ), puis par descendance.
Note au catalogue
Au XVIIIe siècle, il était courant de verser du chocolat chaud ou du café dans une soucoupe pour le refroidir plus rapidement, en augmentant la surface de contact avec l'air. Loin d'être perçue comme une maladresse, cette pratique faisait partie des usages élégants et mondains de l'époque, surtout dans les salons où ces boissons étaient un symbole de raffinement. Les soucoupes étaient d'ailleurs conçues pour cela, étant plus larges et moins profondes qu'aujourd'hui. Le chocolat, boisson prisée des élites, était dégusté dans des tasses souvent difficiles à manipuler lorsqu'elles étaient trop chaudes, justifiant ainsi ce geste.
Expert | Stéphane Pinta - Cabinet Turquin et associés
* Source et infos complémentaires : Arur Cannes Enchères - Cannes, vente du 22 octobre 2024
Et prochainement présenté en vente aux enchères ce...
Portrait d'Ursule COCHOIS (1735-1778), épouse de Charles-Pierre COUSTOU (1721-1797)
Suzanne Marie ROSLIN (1734-1772)
Pastel 60.5 x 50.5 cm
Signé à gauche : Peint par Mde Roslin 1771
Image : Pichon & Noudel-Deniau (Azur Enchères)
Provenance : Marie-Cécile Coustou (1825-1906) arrière petite fille de Charles-Pierre Coustou, épouse Gustave Brochant de Villiers (1811-1864 ), puis par descendance.
Note au catalogue
- Spoiler:
- Bénéficiant d'un petit héritage laissé par son père, marchand joaillier, Marie-Suzanne Giroust (1734-1772) décide d'apprendre la peinture auprès de Quentin de La Tour, qui, rappelons le, s'est adonné à l'art du pastel sous l'influence de Rosalba Carriera, huitième académicienne et coqueluche de Paris dans cette pratique. En poursuivant son apprentissage dans l'atelier de l'académicien Marie-Joseph Vien, Marie-Suzanne suscite une véritable passion chez l'ami de son professeur, Alexandre Roslin (1718-1793). Roslin et Marie-Suzanne Giroust se marient le 7 janvier 1759 à Saint-Eustache. Roslin dit de son épouse : « En plus d'une apparence des plus plaisantes, [elle] possède également le talent d'exécuter des portraits au pastel aussi bien que moi-même. D'une nature bonne et spirituelle, elle appartient par ailleurs à la meilleure société parisienne. » Suzanne Giroust inspire son mari et lui sert de modèle, comme en témoignent les nombreux portraits qu'il fait d'elle, parmi lesquels « son oeuvre la plus séduisante », La Dame à l'éventail ou La Dame au voile, qui lui vaut l'approbation de la critique.
Au XVIIIe siècle, il était courant de verser du chocolat chaud ou du café dans une soucoupe pour le refroidir plus rapidement, en augmentant la surface de contact avec l'air. Loin d'être perçue comme une maladresse, cette pratique faisait partie des usages élégants et mondains de l'époque, surtout dans les salons où ces boissons étaient un symbole de raffinement. Les soucoupes étaient d'ailleurs conçues pour cela, étant plus larges et moins profondes qu'aujourd'hui. Le chocolat, boisson prisée des élites, était dégusté dans des tasses souvent difficiles à manipuler lorsqu'elles étaient trop chaudes, justifiant ainsi ce geste.
Expert | Stéphane Pinta - Cabinet Turquin et associés
* Source et infos complémentaires : Arur Cannes Enchères - Cannes, vente du 22 octobre 2024
La nuit, la neige- Messages : 18137
Date d'inscription : 21/12/2013
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