Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
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Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
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Bientôt reviendra pirouetter dans la volière de Versailles notre petite chouette toute revigorée ! (Merci Lucius)
Nikko de Chissay- Messages : 388
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 72
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Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Oui je connais. Une mienne amie m'en avait offert. boudoi30
Ces chocolats sont très bons.
Ils étaient fournisseurs de la cour de France. C'est en tout cas attesté sous Louis XVIII.
Ces chocolats sont très bons.
Ils étaient fournisseurs de la cour de France. C'est en tout cas attesté sous Louis XVIII.
Invité- Invité
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
La maison mère est RUE VIVIENNE dans une superbe boutique très directoire - ce chocolatier n'était pas fournisseur de la Cour sous LOUIS XVI, mais plus tard à la Restauration !!!!
Pour parler qualité de chocolat, j'ai reçu deux étuis provenant de la Maison LENÔTRE - l'un contenant des mendiants, l'autre des tuiles , chocolat noir et chocolat lait.
Pas terrible, les mendiants sont corrects, mais les tuiles sont prétentieuses, très sucrées avec le sucre restant en bouche et avec l'impression qu'elles n'étaient pas de première fraicheur .............
Sincèrement je préfère une plaque de chocolat bien ordinaire que ces fantaisies coûteuses qui ne les valent pas.
Idem pour les macarons de chez LADUREE, j'ai acheté chez ALDI une boite de macarons surgelés et ils sont aussi fins que ceux de LADUREE avec une belle assiette en SÊVRES de présentation, aucune différence.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Pour parler qualité de chocolat, j'ai reçu deux étuis provenant de la Maison LENÔTRE - l'un contenant des mendiants, l'autre des tuiles , chocolat noir et chocolat lait.
Pas terrible, les mendiants sont corrects, mais les tuiles sont prétentieuses, très sucrées avec le sucre restant en bouche et avec l'impression qu'elles n'étaient pas de première fraicheur .............
Sincèrement je préfère une plaque de chocolat bien ordinaire que ces fantaisies coûteuses qui ne les valent pas.
Idem pour les macarons de chez LADUREE, j'ai acheté chez ALDI une boite de macarons surgelés et ils sont aussi fins que ceux de LADUREE avec une belle assiette en SÊVRES de présentation, aucune différence.
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Merci, chère Nikko, pour ce reportage qui met l'eau à la bouche !
Sulpice Debauve (1757-1836), ancien pharmacien du roi Louis XVI, mit au point une nouvelle combinaison de cacao, de sucre de canne et de médicaments pour créer le premier Chocolat à croquer.
Il facilita ainsi la reine Marie-Antoinette à prendre ses médicaments. La reine était si heureuse qu'elle appela ces chocolats en forme de pièces de monnaie des « Pistoles ».
Debauve continua à créer une variété Pistoles de différentes saveurs pour la reine.
En 1800, Debauve ouvre sa première chocolaterie sur la rive gauche de Paris et depuis nous perpétuons sa tradition: "Des chocolats délicieux mais avant tout bons pour la santé".
La fleur de Lys, une ganache exclusive au caramel moulé dans du chocolat noir à 60% de cacao. Ce chocolat Debauve et Gallais est en forme de fleur de lys.
L’histoire de sa création remonte au couronnement de Charles X à Reims en 1825 sur demande spéciale de la Maison Royale. Il était entièrement doré avec une une feuille d’or fin.
Charles X était fortement en faveur de la restauration de toutes les valeurs traditionnelles de la monarchie, et contrairement à son frère, Louis XVIII , il voulut restaurer la monarchie des anciens rois de France dont le symbole est la fleur de lys.
Malheureusement, nous avons perdu le moule originale, détruit par les Prussiens quand ils assiégèrent Paris en 1871.
Si ce chocolat a été un véritable succès, nous avons été obligés d’arrêter la production à cause de la Révolution de juillet 1830 qui a renversé le roi pour le remplacer par son cousin, Louis-Philippe.
Nous avons repris sa production en 1871, lorsque le comte de Chambord (héritier officiel du trône français) a ouvert des négociations pour la restauration de la monarchie en 1871 après la chute du Second Empire.
On en le répétera jamais assez : le chocolat est un merveilleux euphorisant !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:
Avec Debauve, le roi des chocolats et le chocolat des Rois, !!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55310
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Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Je viens de passer en revue les almanachs royaux en ma possession de 1774 à 1791 inclus
déjà le terme pharmacien n'était pas exact, mais apothicaire est plus juste !!!!
En reprenant le "collège de pharmacie" par ordre alphabétique, dans la lettre D, il n'y a pas de DE BAUVE ou DEBAUVE
On trouve des praticiens étant à divers postes auprès de la Cour, "apothicaire suivant la Cour" " un apothicaire majors des camps et armées du Roi, deux apothicaires, l'un pour le Comte et l'autre pour la Comtesse d'Artois - un autre pour MADAME (comtesse de Provence), un de la Grande Ecurie , un autre des Ecuries du Comte d'Artois à VERSAILLES,
PRAT - aide apothicaire de Sa MAJESTE en Cour, j'ai rencontré une fois un apothicaire pour le Roi avec un autre nom, mais point pour la Reine !!!!
Par contre j'ai trouvé un Monsieur LE LIEVRE ; distillateur du Roi !!!!!
Je n'ai pas l'intégralité des années de règne en almanachs royaux car d'une année à l'autre, il n'y a pas de grands changements et cela ferait double emploi, mais je vais mettre ma collection sur table et comparer page par page les différentes éditions.
Je pense que DEBAUVE travaillait avec les médecins du Roi et de la Reine et c'étaient ceux-ci qui avaient commandé les "pistoles" comme chocolat médical pour le service du Roi, mais il n'avait pas le titre officiel ni la charge d'apothicaire du Roi - sous traiter était courant à l'époque.
NICOLAS LE FLOCH continue son enquête
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
J'ai été plusieurs fois dans la boutique de la Rue VIVIENNE pour obtenir des documents et il m'a été indiqué que les pistoles dataient de la restauration, que leur cliente fidèle était sous LOUIS PHILIPPE, la Reine MARIE AMELIE qui aimait ces petits chocolats !!!!!
déjà le terme pharmacien n'était pas exact, mais apothicaire est plus juste !!!!
En reprenant le "collège de pharmacie" par ordre alphabétique, dans la lettre D, il n'y a pas de DE BAUVE ou DEBAUVE
On trouve des praticiens étant à divers postes auprès de la Cour, "apothicaire suivant la Cour" " un apothicaire majors des camps et armées du Roi, deux apothicaires, l'un pour le Comte et l'autre pour la Comtesse d'Artois - un autre pour MADAME (comtesse de Provence), un de la Grande Ecurie , un autre des Ecuries du Comte d'Artois à VERSAILLES,
PRAT - aide apothicaire de Sa MAJESTE en Cour, j'ai rencontré une fois un apothicaire pour le Roi avec un autre nom, mais point pour la Reine !!!!
Par contre j'ai trouvé un Monsieur LE LIEVRE ; distillateur du Roi !!!!!
Je n'ai pas l'intégralité des années de règne en almanachs royaux car d'une année à l'autre, il n'y a pas de grands changements et cela ferait double emploi, mais je vais mettre ma collection sur table et comparer page par page les différentes éditions.
Je pense que DEBAUVE travaillait avec les médecins du Roi et de la Reine et c'étaient ceux-ci qui avaient commandé les "pistoles" comme chocolat médical pour le service du Roi, mais il n'avait pas le titre officiel ni la charge d'apothicaire du Roi - sous traiter était courant à l'époque.
NICOLAS LE FLOCH continue son enquête
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
J'ai été plusieurs fois dans la boutique de la Rue VIVIENNE pour obtenir des documents et il m'a été indiqué que les pistoles dataient de la restauration, que leur cliente fidèle était sous LOUIS PHILIPPE, la Reine MARIE AMELIE qui aimait ces petits chocolats !!!!!
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
En 1644, un bachelier français, François Foucault présente sa thèse sur le chocolat, Ad chocolatae usus salubris qui se présente comme un éloge appuyé du chocolat :
" Il est tant nourrissant qu'il n'y a point de bouillon de viande qui soutienne plus longtemps ni plus fortement ".Il ajoute cependant : " Si on en prend par plaisir seulement, il faut se borner à deux tasses par jour : les bilieux le prépareront avec de l'eau d'endive, les gens resserrés y ajouteront de la rhubarbe. On doit toujours s'en méfier les jours caniculaires. "
En 1660, Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV, est la deuxième reine (après Anne d’Autriche, qui l’a introduit en France) à s'amouracher du chocolat.
Marie-Thérèse l'aime tellement que les mauvaises langues chuchotent autour d'elle : "Le roi et le chocolat sont ses deux seules passions," Et le chocolat devient la grande mode à la cour de Versailles.
En 1659, Louis XIV permet au premier valet de chambre du comte de Soissons, le Toulousain David Chaillou, d'ouvrir sa première boutique à Paris, pour "faire, faire faire, vendre et débiter une certaine composition que l'on nomme chocolat dans toutes les villes du royaume, en liqueur, en pastilles ou en boîtes".
Son privilège sera renouvelé par l'ordonnance royale du 5 février 1666. Le privilège passera en 1692 aux mains de François Dumaine.
David Chaillou fabrique son chocolat au coin de la rue de l'Arbre-Sec et de la rue Saint-Honoré, près de la Croix-du-Trahoir. C'est dans son magasin que s'ouvre la première " boutique de chocolat à boire " de Paris en 1671.
En ces temps, les tablettes étaient moulées plates des deux côtés avec un rainurage pour faciliter la casse des "tasses". Le chocolat était recouvert manuellement d'un paillon ou d'un papier blanc.
Très vite, les clients affluent, des gens de la cour et des bourgeois. Car le chocolat reste une denrée très chère, à cause du monopole de Chaillou... qui dure vingt-neuf ans !
En 1689, d'autres chocolatiers s'établissent à Paris :
• Rere rue Dauphine,
• Renard quai de Nesle (aujourd'hui de Conti),
• Damaine.
• Plus tard suivront d'autres fabricants parisiens, comme Labastide ou Onfroy.
• Delandre, un droguiste, invente le "chocolat homogène, stomachique et pectoral", tandis qu'un médecin, Lefebvre, découvre la recette d'un chocolat "aphrodisiaque ou antivénérien".
Avec Louis XV, le chocolat prend un tournant décisif. On fabrique maintenant de la confiserie au chocolat : pastilles, dragées, bonbons.
En 1780, la reine Marie-Antoinette a même un chocolatier privé qui invente régulièrement de nouvelles recettes : chocolat au bulbe d'orchidée pour fortifier, à la fleur d'oranger pour calmer les nerfs, au lait d'amandes douces pour bien digérer.
" Il est tant nourrissant qu'il n'y a point de bouillon de viande qui soutienne plus longtemps ni plus fortement ".Il ajoute cependant : " Si on en prend par plaisir seulement, il faut se borner à deux tasses par jour : les bilieux le prépareront avec de l'eau d'endive, les gens resserrés y ajouteront de la rhubarbe. On doit toujours s'en méfier les jours caniculaires. "
En 1660, Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV, est la deuxième reine (après Anne d’Autriche, qui l’a introduit en France) à s'amouracher du chocolat.
Marie-Thérèse l'aime tellement que les mauvaises langues chuchotent autour d'elle : "Le roi et le chocolat sont ses deux seules passions," Et le chocolat devient la grande mode à la cour de Versailles.
En 1659, Louis XIV permet au premier valet de chambre du comte de Soissons, le Toulousain David Chaillou, d'ouvrir sa première boutique à Paris, pour "faire, faire faire, vendre et débiter une certaine composition que l'on nomme chocolat dans toutes les villes du royaume, en liqueur, en pastilles ou en boîtes".
Son privilège sera renouvelé par l'ordonnance royale du 5 février 1666. Le privilège passera en 1692 aux mains de François Dumaine.
David Chaillou fabrique son chocolat au coin de la rue de l'Arbre-Sec et de la rue Saint-Honoré, près de la Croix-du-Trahoir. C'est dans son magasin que s'ouvre la première " boutique de chocolat à boire " de Paris en 1671.
En ces temps, les tablettes étaient moulées plates des deux côtés avec un rainurage pour faciliter la casse des "tasses". Le chocolat était recouvert manuellement d'un paillon ou d'un papier blanc.
Très vite, les clients affluent, des gens de la cour et des bourgeois. Car le chocolat reste une denrée très chère, à cause du monopole de Chaillou... qui dure vingt-neuf ans !
En 1689, d'autres chocolatiers s'établissent à Paris :
• Rere rue Dauphine,
• Renard quai de Nesle (aujourd'hui de Conti),
• Damaine.
• Plus tard suivront d'autres fabricants parisiens, comme Labastide ou Onfroy.
• Delandre, un droguiste, invente le "chocolat homogène, stomachique et pectoral", tandis qu'un médecin, Lefebvre, découvre la recette d'un chocolat "aphrodisiaque ou antivénérien".
Avec Louis XV, le chocolat prend un tournant décisif. On fabrique maintenant de la confiserie au chocolat : pastilles, dragées, bonbons.
En 1780, la reine Marie-Antoinette a même un chocolatier privé qui invente régulièrement de nouvelles recettes : chocolat au bulbe d'orchidée pour fortifier, à la fleur d'oranger pour calmer les nerfs, au lait d'amandes douces pour bien digérer.
Invité- Invité
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Ville gourmande, Versailles compte plusieurs chocolatiers réputés qui perpétuent une tradition née sous Louis XIV. Depuis peu, deux nouvelles enseignes ont vu le jour, à découvrir à l’approche de Noël : Plantegenêt côté Notre-Dame et L’Encas des Trois Marches côté Saint-Louis.
Introduit en France en 1615, à l’occasion du mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche, le chocolat entre réellement dans les habitudes culinaires de la Cour sous Louis XIV. Mais c’est son successeur Louis XV, grand amateur de cacao, qui va durablement installer le chocolat à Versailles, n’hésitant pas à préparer lui-même ce breuvage, réputé aphrodisiaque… A cette période apparaissent les premières machines destinées à fabriquer le chocolat et des ateliers spécialisés voient le jour.
Dans la suite de Marie-Antoinette lorsqu’elle arrive de Vienne, on trouve un artisan qui prendra le titre de « chocolatier de la Reine » et inventera de nouvelles recettes, mêlant le cacao à d’autres arômes prisés de la Cour comme la fleur d’oranger ou l’amande douce.
Ce buste de Louis XIV en chocolat pèse environ 50 kilos et a représenté 30 heures de travail. Jérôme Plantegenêt l’a sculpté au couteau dans un bloc de chocolat, avant de retravailler certains détails (les boucles de cheveux notamment) en utilisant d’autres techniques.
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Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
marquis de Bombelles a écrit:Il faudrait qu'un jour je me décide à y aller et m'en acheter de ces pistoles !!!
J'aime le chocolat à plus de 70% !!!
Il y a deux magasins à Paris dont un en face ou presque de la Bourse.
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
je ne sais si c'est l'effet du vieillissement mais j'ai de plus en plus de mal avec le chocolat qui m'écoeure, je préfère dorénavant les desserts aux fruits boudoi26
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
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Localisation : près des Cordeliers...
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Tout cela me met en appétit !!! Je ne me lasse pas du chocolat !!! boudoi30 boudoi30 boudoi30
Merci Eléonore de nous parler de ce chocolat qui a aussi une histoire !!!
Merci Eléonore de nous parler de ce chocolat qui a aussi une histoire !!!
Invité- Invité
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
J'aime pas le chocolat .... boudoi26
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Clio, c'est bien ton droit !!! Chouette j'en aurai plus !!!
Invité- Invité
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
CLIOXVIII a écrit:J'aime pas le chocolat .... boudoi26
Tu l'adores donc ? :
Bien à toi.
Invité- Invité
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Ouf, j'ai terminé la compilation de mes almanachs couvrant le règne partant du premier 1774 et le dernier 1791.
je confirme que Monsieur DE BAUVE ou DE BAUVE n'apparait pas dans ceux-ci en qualité d'apothicaire du Roi, et encore moins de la Reine
pour exemple voici les "pharmaciens" (humour) pour l'année 1778
pour la Reine .............Messieurs MARTENS et GUIOT (écrit GUYOT) en survivance
pour le ROI ............... Messieurs FORGEOT - ROBERT - BRONGNIART
GALLIEN (écrit aussi avec 1 L) - VASSAL
étant auprès du Roi par quartier
en consultant l'année 1791 on ne relève pas les noms de MARTENS de
FORGEOT et ROBERT
les autres sont toujours présents .
Il faut signaler que la liste importante des médecins, chirurgiens, dentistes , occulistes etc... est pratiquement toujours la même d'année en année y compris en 1791.
par contre il est à noter que sur l'almanach de 1791, les maisons royales n'apparaissent plus
la maison du Roi est devenue à compter de MAI 1791 "le ministère de l 'intérieur".
MARIE ANTOINETTE
je confirme que Monsieur DE BAUVE ou DE BAUVE n'apparait pas dans ceux-ci en qualité d'apothicaire du Roi, et encore moins de la Reine
pour exemple voici les "pharmaciens" (humour) pour l'année 1778
pour la Reine .............Messieurs MARTENS et GUIOT (écrit GUYOT) en survivance
pour le ROI ............... Messieurs FORGEOT - ROBERT - BRONGNIART
GALLIEN (écrit aussi avec 1 L) - VASSAL
étant auprès du Roi par quartier
en consultant l'année 1791 on ne relève pas les noms de MARTENS de
FORGEOT et ROBERT
les autres sont toujours présents .
Il faut signaler que la liste importante des médecins, chirurgiens, dentistes , occulistes etc... est pratiquement toujours la même d'année en année y compris en 1791.
par contre il est à noter que sur l'almanach de 1791, les maisons royales n'apparaissent plus
la maison du Roi est devenue à compter de MAI 1791 "le ministère de l 'intérieur".
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Alors, il se vante !!! :n,,;::::!!!:
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Non, Majesté, je n'aime vraiment pas le chocolat . "Je sors " car tous aiment le choco .Majesté a écrit:CLIOXVIII a écrit:J'aime pas le chocolat .... boudoi26
Tu l'adores donc ? :
Bien à toi.
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Ce n'est pas non plus ce que je préfère, Clio, tu peux rester.
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Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
.... mmmmmm ! ... un praliné très légèrement croustillant, un gentil petit massepain dans une fine enveloppe de chocolat noir bien croquante, la divine orangette toute bête, la griotte qui fond dans la bouche, le gros blanc de Léonidas au coeur de café crémeux pour lequel je mourrais volontiers de plaisir aux Thermopyles ... et tant d'autres ...
.........
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
ok pour l'orangette (surtout pour l'orange), ok pour le praliné (même raison), le reste tu dégusteras ça toute seule aux Thermophyles :
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
Si j'avais su Eléonore....lors de mon séjour à Gand, hôtel à côté d'un Léonidas...
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
trop crémeux et écoeurant à mon goût.
En revanche une "Reine de Saba" avec une tasse d'excellent thé je ne suis pas contre.
En revanche une "Reine de Saba" avec une tasse d'excellent thé je ne suis pas contre.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3186
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Mme de Sabran- Messages : 55310
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Thé, café ou chocolat ? Les boissons "exotiques" au XVIIIe siècle
MARIE ANTOINETTE a écrit:Ouf, j'ai terminé la compilation de mes almanachs couvrant le règne partant du premier 1774 et le dernier 1791.
je confirme que Monsieur DE BAUVE ou DE BAUVE n'apparait pas dans ceux-ci en qualité d'apothicaire du Roi, et encore moins de la Reine
pour exemple voici les "pharmaciens" (humour) pour l'année 1778
pour la Reine .............Messieurs MARTENS et GUIOT (écrit GUYOT) en survivance
pour le ROI ............... Messieurs FORGEOT - ROBERT - BRONGNIART
GALLIEN (écrit aussi avec 1 L) - VASSAL
étant auprès du Roi par quartier
en consultant l'année 1791 on ne relève pas les noms de MARTENS de
FORGEOT et ROBERT
les autres sont toujours présents .
Il faut signaler que la liste importante des médecins, chirurgiens, dentistes , occulistes etc... est pratiquement toujours la même d'année en année y compris en 1791.
par contre il est à noter que sur l'almanach de 1791, les maisons royales n'apparaissent plus
la maison du Roi est devenue à compter de MAI 1791 "le ministère de l 'intérieur".
MARIE ANTOINETTE
Merci pour votre précieuse enquête chère MARIE ANTOINETTE
Il me faudra encore acheter un jour un almanach royal, car on y trouve moultes informations amusantes et intéressantes :n,,;::::!!!:
Mais vu les prix pour une édition originale, j'attends encore un peu, car Necker est moins indulgent que Calonne
Je me rejoins au maître d'hôtel et à Clio : je n'aime pas (trop) le chocolat.
Je préfère les réglisses, en tant que bon hollandois
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
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