Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
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Trianon
Mme de Sabran
La nuit, la neige
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Le patrimoine de Marie-Antoinette :: Le mobilier et les arts décoratifs
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Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Aïe, aïe ! Section également bien vide pour l'instant...
Le 18 novembre 2015, l'étude Fraysse et Associés propose, à l'occasion d'une vente aux enchères organisée à Drouot Paris :
Jean-Henri Riesener (1734-1806), reçu maître en 1768, ébéniste ordinaire du roi en 1774
Paire d'encoignures en acajou et placage d'acajou, plateau de marbre blanc.
Epoque LOUIS XVI. (accidents, usures)
Fer du Garde Meuble de la reine et fer CT timbré d'une couronne royale pour le Petit Trianon, marque peinte à l'encre noire du N°. 86. 2 sur les deux.
Traces d'estampille J. H. RIESENER à deux reprises sur l'une des encoignures.
Ornementations, entrées de serrure et athénienne en argent doré 1er titre 950 millièmes rapportés.
Hauteur: 90 cm - Largeur: 54,5 cm - Profondeur: 38 cm
Provenance: Garde Meuble de la reine Marie-Antoinette. Petit Trianon.
Description de l'expert :
De forme triangulaire à pans coupés en section, formant ressauts pour les montants disposés dans leurs extrémités, ces encoignures en acajou ouvrent par un tiroir en ceinture et par un vantail en façade, les deux à encadrements moulurés formant une légère avancée.
La ceinture ainsi que la base sont soulignées par une baguette et un listel en encorbellement. Elles reposent sur des pieds droits réunis par des consoles réunies par consoles en arc de cercle à la traverse frontale de la base.
Les vantaux sont ornés en leur centre d'une importante applique de bronze doré au mat représentant une cassolette flammée, montée sur un trépied à jarrets feuillagés et griffes de lion, qui soutiennent une vasque à cul-de-lampe en forme de fleuron pendant avec des feuilles et graines d'acanthe, décorée de registres de cannelures formant un motif étoilé à la base, une bande striée sous la gorge et des cannelures torsadées sur le col mouluré.
Les vases à fonds ondés sont munis de deux anneaux sur les côtés et reposent sur une plinthe rectangulaire.
Les tiroirs présentent des entrées de serrure en forme de médaillons circulaires entourés de chutes de lauriers et soutenus par des noeuds de rubans. Chaque encoignure est coiffée d'un plateau en marbre blanc veiné dont le pourtour est mouluré en cavet.
Cette paire d'encoignures faisait partie de l'ameublement du Petit Trianon, comme l'attestent les marques de cette résidence présentes sur chacun de nos meubles.
Ils portent aussi les fers du Garde Meuble privé de la reine Marie-Antoinette et un numéro d'inventaire peint à l'encre noire de cette administration dont les archives ne nous sont pas, hélas, parvenues.
Ainsi, les commandes privées de la reine pour le Petit Trianon n'étaient pas enregistrées dans le Journal du Garde Meuble de la Couronne. Cependant, Riesener, qui apposa son estampille sur l'une de nos encoignures, avait exécuté dès les années 1779 des meubles semblables en acajou, comme l'atteste ce même Journal : ainsi, le 10 juin 1779, il livra trois encoignures en acajou avec leur dessus de marbre Sainte Anne, « ayant portes et tiroirs fermant à clef avec entrées de serrures et anneaux de bronze ciselé doré d'or moulu » pour le salon de Mesdames Tantes du roi à Montreuil, qui furent enregistrées sous le numéro 29981.
(Intéressant, pour une fois, de voir le dessous d'un meuble. Les numéros d'inventaire sont immenses par rapport à la taille de l'encoignure... )
Plus tard, le 23 novembre 1784, il fournit pour le service de la Reine aux Tuileries « six encoignures de bois d'acajou ayant 15 pouces d'équerre sur 32 pouces de haut, composées de deux tablettes, l'extérieur en bois d'acajou formant pilastre sur les deux côtés, les panneaux entourés de moulures, l'intérieur mis en couleur d'acajou »2, avec les marbres blanc veiné, qui furent enregistrés dans le Journal sans numéro d'entrée.
Par ailleurs, deux de ces encoignures furent identifiées par Pierre Verlet, qui retrouva leur affectation pour la garde-robe des petits appartements de la reine, aux Tuileries, ainsi que le mémoire de Riesener.
Bien que dépourvues de tiroirs et sans porte en façade, leur composition du bâti et des montants n'est pas sans rappeler notre paire d'encoignures. Le Registre de distributions de meubles dans les Maisons royales fait état, lui aussi, le 14 juin 1786, de « 4 Encoignures en bois d'acajou à dessus de marbre blanc »4, reçues par le Contrôle Général, elles non plus sans numéro du Garde Meuble de la Couronne et vraisemblablement exécutées par le même ébéniste.
Plusieurs meubles provenant du Petit Trianon et portant des marques similaires sont conservés, dont un bureau plat dans les collections du musée J. P. Getty, une petite table à écrire à Waddesdon Manor, une autre passée en vente, les trois par Riesener, une petite commode portant l'estampille de Deloose, sous-traitée par le même Riesener, une table de nuit d'aspect Louis XV, estampillée par Peridiez et livrée probablement en 1768 par Joubert, enfin une seconde, portant le n°17 du Garde Meuble de la Reine, etc.
Le 18 novembre 2015, l'étude Fraysse et Associés propose, à l'occasion d'une vente aux enchères organisée à Drouot Paris :
Jean-Henri Riesener (1734-1806), reçu maître en 1768, ébéniste ordinaire du roi en 1774
Paire d'encoignures en acajou et placage d'acajou, plateau de marbre blanc.
Epoque LOUIS XVI. (accidents, usures)
Fer du Garde Meuble de la reine et fer CT timbré d'une couronne royale pour le Petit Trianon, marque peinte à l'encre noire du N°. 86. 2 sur les deux.
Traces d'estampille J. H. RIESENER à deux reprises sur l'une des encoignures.
Ornementations, entrées de serrure et athénienne en argent doré 1er titre 950 millièmes rapportés.
Hauteur: 90 cm - Largeur: 54,5 cm - Profondeur: 38 cm
Provenance: Garde Meuble de la reine Marie-Antoinette. Petit Trianon.
Description de l'expert :
De forme triangulaire à pans coupés en section, formant ressauts pour les montants disposés dans leurs extrémités, ces encoignures en acajou ouvrent par un tiroir en ceinture et par un vantail en façade, les deux à encadrements moulurés formant une légère avancée.
La ceinture ainsi que la base sont soulignées par une baguette et un listel en encorbellement. Elles reposent sur des pieds droits réunis par des consoles réunies par consoles en arc de cercle à la traverse frontale de la base.
Les vantaux sont ornés en leur centre d'une importante applique de bronze doré au mat représentant une cassolette flammée, montée sur un trépied à jarrets feuillagés et griffes de lion, qui soutiennent une vasque à cul-de-lampe en forme de fleuron pendant avec des feuilles et graines d'acanthe, décorée de registres de cannelures formant un motif étoilé à la base, une bande striée sous la gorge et des cannelures torsadées sur le col mouluré.
Les vases à fonds ondés sont munis de deux anneaux sur les côtés et reposent sur une plinthe rectangulaire.
Les tiroirs présentent des entrées de serrure en forme de médaillons circulaires entourés de chutes de lauriers et soutenus par des noeuds de rubans. Chaque encoignure est coiffée d'un plateau en marbre blanc veiné dont le pourtour est mouluré en cavet.
Cette paire d'encoignures faisait partie de l'ameublement du Petit Trianon, comme l'attestent les marques de cette résidence présentes sur chacun de nos meubles.
Ils portent aussi les fers du Garde Meuble privé de la reine Marie-Antoinette et un numéro d'inventaire peint à l'encre noire de cette administration dont les archives ne nous sont pas, hélas, parvenues.
Ainsi, les commandes privées de la reine pour le Petit Trianon n'étaient pas enregistrées dans le Journal du Garde Meuble de la Couronne. Cependant, Riesener, qui apposa son estampille sur l'une de nos encoignures, avait exécuté dès les années 1779 des meubles semblables en acajou, comme l'atteste ce même Journal : ainsi, le 10 juin 1779, il livra trois encoignures en acajou avec leur dessus de marbre Sainte Anne, « ayant portes et tiroirs fermant à clef avec entrées de serrures et anneaux de bronze ciselé doré d'or moulu » pour le salon de Mesdames Tantes du roi à Montreuil, qui furent enregistrées sous le numéro 29981.
(Intéressant, pour une fois, de voir le dessous d'un meuble. Les numéros d'inventaire sont immenses par rapport à la taille de l'encoignure... )
Plus tard, le 23 novembre 1784, il fournit pour le service de la Reine aux Tuileries « six encoignures de bois d'acajou ayant 15 pouces d'équerre sur 32 pouces de haut, composées de deux tablettes, l'extérieur en bois d'acajou formant pilastre sur les deux côtés, les panneaux entourés de moulures, l'intérieur mis en couleur d'acajou »2, avec les marbres blanc veiné, qui furent enregistrés dans le Journal sans numéro d'entrée.
Par ailleurs, deux de ces encoignures furent identifiées par Pierre Verlet, qui retrouva leur affectation pour la garde-robe des petits appartements de la reine, aux Tuileries, ainsi que le mémoire de Riesener.
Bien que dépourvues de tiroirs et sans porte en façade, leur composition du bâti et des montants n'est pas sans rappeler notre paire d'encoignures. Le Registre de distributions de meubles dans les Maisons royales fait état, lui aussi, le 14 juin 1786, de « 4 Encoignures en bois d'acajou à dessus de marbre blanc »4, reçues par le Contrôle Général, elles non plus sans numéro du Garde Meuble de la Couronne et vraisemblablement exécutées par le même ébéniste.
Plusieurs meubles provenant du Petit Trianon et portant des marques similaires sont conservés, dont un bureau plat dans les collections du musée J. P. Getty, une petite table à écrire à Waddesdon Manor, une autre passée en vente, les trois par Riesener, une petite commode portant l'estampille de Deloose, sous-traitée par le même Riesener, une table de nuit d'aspect Louis XV, estampillée par Peridiez et livrée probablement en 1768 par Joubert, enfin une seconde, portant le n°17 du Garde Meuble de la Reine, etc.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Il va falloir garnir cette section qui fait vraiment pitié, les amis ! àè-è\':
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
J'ai ceci, mais j'ignore si ce fauteuil se trouve au Petit Trianon;
En 1787 un nouveau mobilier pour la chambre de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon fut commandé aux meilleurs artisans. Outre le menuisier Jacob, les sculpteurs sur bois Jean-Baptiste-Simon Rode, pour les sièges, et Pierre-Claude Triquet, pour le lit, furent sollicités. Jean-Baptiste Chaillot de Prusse effectua les peintures au naturel, et Marie-Olivier Defarges, de Lyon, créa le tissu brodé, livré ensuite par le marchand-mercier Hébert. Le dessin de départ fut probablement réalisé par Jean-Démosthène Dugourc qui créa un décor particulièrement original, en accord avec le cadre champêtre et bucolique du lieu. Des gerbes de blé sont liées par des rubans, autour d’elles s’enroulent des branches de lierre et de jasmin, des brins de muguet ainsi que des pommes de pin complètent le décor, à la base des pieds et au sommet du dossier. Certains éléments ont depuis été repeints, puisque l’on constate la présence de cocardes tricolores. De cet extraordinaire ensemble dispersé à la Révolution, le château de Versailles a pu réunir les deux fauteuils, les deux chaises, le tabouret de pied, le paravent et l’écran de cheminée. Fait extrêmement rare, ce mobilier conserve aujourd’hui sa garniture originale ornée de bouquets de roses, de boutons d’or et de bleuets (ou barbeaux) et compte parmi le plus précieux réalisé à la fin du XVIIIe siècle.
Fauteuil à la reine du « mobilier aux épis » de la chambre à coucher de Marie‐Antoinette au Petit Trianon
Georges Ier Jacob, 1787‐1788, hêtre sculpté et peint, broderie de laine sur basin blanc, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon Château de Versailles, Dist. RMN / JM Manaï
En 1787 un nouveau mobilier pour la chambre de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon fut commandé aux meilleurs artisans. Outre le menuisier Jacob, les sculpteurs sur bois Jean-Baptiste-Simon Rode, pour les sièges, et Pierre-Claude Triquet, pour le lit, furent sollicités. Jean-Baptiste Chaillot de Prusse effectua les peintures au naturel, et Marie-Olivier Defarges, de Lyon, créa le tissu brodé, livré ensuite par le marchand-mercier Hébert. Le dessin de départ fut probablement réalisé par Jean-Démosthène Dugourc qui créa un décor particulièrement original, en accord avec le cadre champêtre et bucolique du lieu. Des gerbes de blé sont liées par des rubans, autour d’elles s’enroulent des branches de lierre et de jasmin, des brins de muguet ainsi que des pommes de pin complètent le décor, à la base des pieds et au sommet du dossier. Certains éléments ont depuis été repeints, puisque l’on constate la présence de cocardes tricolores. De cet extraordinaire ensemble dispersé à la Révolution, le château de Versailles a pu réunir les deux fauteuils, les deux chaises, le tabouret de pied, le paravent et l’écran de cheminée. Fait extrêmement rare, ce mobilier conserve aujourd’hui sa garniture originale ornée de bouquets de roses, de boutons d’or et de bleuets (ou barbeaux) et compte parmi le plus précieux réalisé à la fin du XVIIIe siècle.
Fauteuil à la reine du « mobilier aux épis » de la chambre à coucher de Marie‐Antoinette au Petit Trianon
Georges Ier Jacob, 1787‐1788, hêtre sculpté et peint, broderie de laine sur basin blanc, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon Château de Versailles, Dist. RMN / JM Manaï
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Petit rappel = ( source WIKI)
Marie-Antoinette pend la crémaillère de sa nouvelle possession le 6 juin 1774, en compagnie de madame Clotilde, la comtesse et le comte de Provence et celle et celui d'Artois et son royal époux qui, peu de temps après, lui remet la clef du domaine sertie de 531 diamants, exécutée par le serrurier François Brochois et l'orfèvre-joaillier Michel Maillard. Elle ne changera que peu de choses de l'intérieur de cette résidence et le mobilier de 1789 est à peu près celui qui s'y trouvait à la mort de Louis XV : « Tout fut conservé sans exception et la reine couchait dans un lit très fané et qui avait même servi à la comtesse du Barry », écrit madame Campan dans ses Mémoires, non sans exagération ; des remeublements sont en fait peu à peu ordonnés par la Reine, surtout à partir de 1787, et sont confiés à Bonnefoy du Plan, son garde-meuble, aussi concierge du Petit Trianon; Durant quinze ans, elle façonne aussi par petites touches le lieu selon son désir, intégrant de nouveaux décors ou transformant certaines pièces, comme le « cabinet des glaces mouvantes » ou la bibliothèque, des aménagements dirigés par Richard Mique, le nouveau Premier architecte.
Après la chute définitive de la monarchie en 1792, l'intégralité du mobilier et des objets du Petit Trianon est réuni à celui du domaine de Versailles et livré à l'encan, sur décret de la Convention du 10 juin 1793. Les enchères commencent le dimanche 25 août 1793 et se poursuivent jusqu'au 11 août 1794. Les biens sont éparpillés dans le monde entier. On renforce la surveillance et l'on renvoie « ceux qui n'y sont pas logés », afin de limiter la mise à sac : on retrouve les glaces brisées, les consoles fêlées, les ferrures arrachées et les dessus-de-porte retirés. L'argenterie, les plombs et les cuivres sont réquisitionnés pour les arsenaux et la Monnaie. Le sculpteur Amable Boichard, nouvellement nommé après la démission des frères Rousseau le 20 avril 1794, est chargé de « supprimer les emblèmes de la royauté et féodalité »
En 1805, le Petit Trianon reprend son rang de palais et il est affecté par l'empereur Napoléon à sa sœur Pauline, princesse Borghèse. Les travaux de réfection sont rapidement engagés : les couvertures sont refaites, les conduites révisées, le palier du premier étage est redallé de marbre, les cheminées sont restaurées, les peintures sont refaites à neuf, de gris pour l'attique ou les huisseries et de « couleur pierre à forte colle » pour les pièces secondaires. Les salles principales sont repeintes de couleurs grisées teintées de bleu ou de mauve Les miroirs ayant tous disparu sont remplacés et de nouvelles toiles sont commandées. L'Empereur consacre 150 454 francs au remeublement du château.
En 1810, le domaine revient à l'impératrice Marie-Louise qui fait alors restaurer l'ancienne résidence de sa grand-tante, malgré le passé douloureux des lieux. Elle se plaît dans cette demeure qui lui rappelle le château de Laxenburg, en Autriche, dans lequel elle avait résidé durant son enfancel 2. Le coût trop élevé de réhabilitation du Pavillon frais ou de certaines chaumières du hameau entraîne leur destruction. L'apogée de la vie impériale à Trianon est marqué par la « fête de l'Impératrice », donnée le 25 août 1811, jour de saint Louis,
À la Restauration, la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, hérite du Petit Trianon, mais en raison des souvenirs douloureux qui s'y rattachent, elle n'y fait qu'une promenade et se contente de participer au dîner du mariage du duc de Berry avec Marie-Caroline en 1816. Dans l'hypothèse de séjours de Louis XVIII ou Charles X, souvent évoquée, mais jamais réalisée, tout est quasiment laissé en l'état.
Dès son arrivée au pouvoir, Louis-Philippe fait retirer les portraits de la famille royale, seule modification apportée au château par son prédécesseur. Il fait appel à son architecte Frédéric Nepveu qui achève de repeindre l'ensemble du premier étage de couleur grise, remplaçant l'ancien vert pâle qui rappelait les jardins entourant le château. Tandis qu'il s'installe au Grand Trianon pour surveiller la transformation du château de Versailles en « Musée dédié à toutes les gloires de la France », il attribue à son fils Ferdinand et sa belle-fille la duchesse d'Orléans un appartement à l'attique du Petit Trianon, quelques semaines après leur mariage. Cette dernière, après y avoir passé des jours heureux en compagnie de son époux, revient l'y pleurer et se consacrer à l'éducation de ses enfants. Elle y séjourne souvent, même si elle qualifie sa présence à Trianon d'exil On conserve l'ameublement de 1810 non sans remanier la disposition des appartements. Les sièges sont recouverts par Jean-Louis Laflèche selon la mode du moment de même que les rideaux sont changés. Ces remplois alliés à de petits achats et des récupérations, épargnant des dépenses superflues avec la disparition des véritables « palais royaux » d'antan, participent à créer un style disparate, fantaisiste et déroutant, élégant et précieux, parfois rocaille ou gothique; le pratique prend le pas sur la finesse et le raffinement dans ce nouveau mélange des genres historiciste
En 1867, l'impératrice Eugénie ordonne de replacer au Petit Trianon les meubles et objets des collections de l'État ayant appartenu à Marie-Antoinette et ayant été dispersés à la Révolution lors des ventes de plus de 17 000 lots sur l'ensemble du domaine de Versailles. Il faut néanmoins attendre le xxe siècle et les travaux de Pierre Verlet, historien du mobilier royal, pour voir appliquée une identification précise et scientifique des meubles selon les inventaires des archives de la maison du Roi
Marie-Antoinette pend la crémaillère de sa nouvelle possession le 6 juin 1774, en compagnie de madame Clotilde, la comtesse et le comte de Provence et celle et celui d'Artois et son royal époux qui, peu de temps après, lui remet la clef du domaine sertie de 531 diamants, exécutée par le serrurier François Brochois et l'orfèvre-joaillier Michel Maillard. Elle ne changera que peu de choses de l'intérieur de cette résidence et le mobilier de 1789 est à peu près celui qui s'y trouvait à la mort de Louis XV : « Tout fut conservé sans exception et la reine couchait dans un lit très fané et qui avait même servi à la comtesse du Barry », écrit madame Campan dans ses Mémoires, non sans exagération ; des remeublements sont en fait peu à peu ordonnés par la Reine, surtout à partir de 1787, et sont confiés à Bonnefoy du Plan, son garde-meuble, aussi concierge du Petit Trianon; Durant quinze ans, elle façonne aussi par petites touches le lieu selon son désir, intégrant de nouveaux décors ou transformant certaines pièces, comme le « cabinet des glaces mouvantes » ou la bibliothèque, des aménagements dirigés par Richard Mique, le nouveau Premier architecte.
Après la chute définitive de la monarchie en 1792, l'intégralité du mobilier et des objets du Petit Trianon est réuni à celui du domaine de Versailles et livré à l'encan, sur décret de la Convention du 10 juin 1793. Les enchères commencent le dimanche 25 août 1793 et se poursuivent jusqu'au 11 août 1794. Les biens sont éparpillés dans le monde entier. On renforce la surveillance et l'on renvoie « ceux qui n'y sont pas logés », afin de limiter la mise à sac : on retrouve les glaces brisées, les consoles fêlées, les ferrures arrachées et les dessus-de-porte retirés. L'argenterie, les plombs et les cuivres sont réquisitionnés pour les arsenaux et la Monnaie. Le sculpteur Amable Boichard, nouvellement nommé après la démission des frères Rousseau le 20 avril 1794, est chargé de « supprimer les emblèmes de la royauté et féodalité »
En 1805, le Petit Trianon reprend son rang de palais et il est affecté par l'empereur Napoléon à sa sœur Pauline, princesse Borghèse. Les travaux de réfection sont rapidement engagés : les couvertures sont refaites, les conduites révisées, le palier du premier étage est redallé de marbre, les cheminées sont restaurées, les peintures sont refaites à neuf, de gris pour l'attique ou les huisseries et de « couleur pierre à forte colle » pour les pièces secondaires. Les salles principales sont repeintes de couleurs grisées teintées de bleu ou de mauve Les miroirs ayant tous disparu sont remplacés et de nouvelles toiles sont commandées. L'Empereur consacre 150 454 francs au remeublement du château.
En 1810, le domaine revient à l'impératrice Marie-Louise qui fait alors restaurer l'ancienne résidence de sa grand-tante, malgré le passé douloureux des lieux. Elle se plaît dans cette demeure qui lui rappelle le château de Laxenburg, en Autriche, dans lequel elle avait résidé durant son enfancel 2. Le coût trop élevé de réhabilitation du Pavillon frais ou de certaines chaumières du hameau entraîne leur destruction. L'apogée de la vie impériale à Trianon est marqué par la « fête de l'Impératrice », donnée le 25 août 1811, jour de saint Louis,
À la Restauration, la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, hérite du Petit Trianon, mais en raison des souvenirs douloureux qui s'y rattachent, elle n'y fait qu'une promenade et se contente de participer au dîner du mariage du duc de Berry avec Marie-Caroline en 1816. Dans l'hypothèse de séjours de Louis XVIII ou Charles X, souvent évoquée, mais jamais réalisée, tout est quasiment laissé en l'état.
Dès son arrivée au pouvoir, Louis-Philippe fait retirer les portraits de la famille royale, seule modification apportée au château par son prédécesseur. Il fait appel à son architecte Frédéric Nepveu qui achève de repeindre l'ensemble du premier étage de couleur grise, remplaçant l'ancien vert pâle qui rappelait les jardins entourant le château. Tandis qu'il s'installe au Grand Trianon pour surveiller la transformation du château de Versailles en « Musée dédié à toutes les gloires de la France », il attribue à son fils Ferdinand et sa belle-fille la duchesse d'Orléans un appartement à l'attique du Petit Trianon, quelques semaines après leur mariage. Cette dernière, après y avoir passé des jours heureux en compagnie de son époux, revient l'y pleurer et se consacrer à l'éducation de ses enfants. Elle y séjourne souvent, même si elle qualifie sa présence à Trianon d'exil On conserve l'ameublement de 1810 non sans remanier la disposition des appartements. Les sièges sont recouverts par Jean-Louis Laflèche selon la mode du moment de même que les rideaux sont changés. Ces remplois alliés à de petits achats et des récupérations, épargnant des dépenses superflues avec la disparition des véritables « palais royaux » d'antan, participent à créer un style disparate, fantaisiste et déroutant, élégant et précieux, parfois rocaille ou gothique; le pratique prend le pas sur la finesse et le raffinement dans ce nouveau mélange des genres historiciste
En 1867, l'impératrice Eugénie ordonne de replacer au Petit Trianon les meubles et objets des collections de l'État ayant appartenu à Marie-Antoinette et ayant été dispersés à la Révolution lors des ventes de plus de 17 000 lots sur l'ensemble du domaine de Versailles. Il faut néanmoins attendre le xxe siècle et les travaux de Pierre Verlet, historien du mobilier royal, pour voir appliquée une identification précise et scientifique des meubles selon les inventaires des archives de la maison du Roi
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Une vidéo ici = www.chateauversailles.fr/domaine-marie-antoinette
mais dans tout ceci rien de très neuf et j'ai l'impression de donner des éléments déjà bien connus de tous, je m'en excuse !!!!!
mais dans tout ceci rien de très neuf et j'ai l'impression de donner des éléments déjà bien connus de tous, je m'en excuse !!!!!
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Toujours pour "une vue d'ensemble" ( avant que les érudits de ce forum ne nous donnent d'autres précieuses nouveautés ......)
www.club-innovation-culture.fr/versailles-poursuit-ses-innovations-numeriques/
www.club-innovation-culture.fr/versailles-poursuit-ses-innovations-numeriques/
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci, merci, chère Louise-Adé ! :n,,;::::!!!:
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Chère Éléonore, c'est moi qui vous dis ma gratitude ! car j'ai bien craint que tout ceci ne soit déjà écrit en d'autres fils et bien connu des érudits de ce forum;
J'ai un peu fureté et n'ai pas trouvé grand chose d'aussi "pointu" que la vente dont LNLN nous a donné des détails ! je crois avoir ( quelque part enfouis dans mon ciboulot bien "overbooké" ) des articles sur le mobilier de Marie-Antoinette, il faut que je précise ces impressions;
Dans l'intervalle, j'ai modestement rappelé ce qu'il est advenu du malheureux Trianon cher à Marie-Antoinette.......et donc de son mobilier, souvenirs bien mélancoliques......
Belle journée à vous, je vais relire la splendide édition que vous avez postée sur Picasso, je n'ai fait que "survoler".......
J'ai un peu fureté et n'ai pas trouvé grand chose d'aussi "pointu" que la vente dont LNLN nous a donné des détails ! je crois avoir ( quelque part enfouis dans mon ciboulot bien "overbooké" ) des articles sur le mobilier de Marie-Antoinette, il faut que je précise ces impressions;
Dans l'intervalle, j'ai modestement rappelé ce qu'il est advenu du malheureux Trianon cher à Marie-Antoinette.......et donc de son mobilier, souvenirs bien mélancoliques......
Belle journée à vous, je vais relire la splendide édition que vous avez postée sur Picasso, je n'ai fait que "survoler".......
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci Louise Adé...Louise-Adélaïde a écrit: Une vidéo ici = www.chateauversailles.fr/domaine-marie-antoinette
mais dans tout ceci rien de très neuf et j'ai l'impression de donner des éléments déjà bien connus de tous, je m'en excuse !!!!!
Il s'agit de référencer ici, dans la section Patrimoine, les éléments mobiliers qui meublaient le Petit Trianon.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Louise-Adélaïde a écrit:
Belle journée à vous...
... merci, à vous aussi ! :n,,;::::!!!: Elle s'annonce radieuse !
Quelle douceur ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
La nuit, la neige a écrit:Il s'agit de référencer ici, dans la section Patrimoine, les éléments mobiliers qui meublaient le Petit Trianon.
Oui, oui, soyez sans crainte, je ne l'oublie pas ! je vais ( si j'en ai le temps aujourd'hui ) partir à la pêche......
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Louise-Adélaïde a écrit:
Certains éléments ont depuis été repeints, puisque l’on constate la présence de cocardes tricolores.
Je connais peu le Petit Trianon, à vrai dire.
Et j'ignorais notamment ce détail...
Louise-Adélaïde a écrit:De cet extraordinaire ensemble dispersé à la Révolution, le château de Versailles a pu réunir les deux fauteuils, les deux chaises, le tabouret de pied, le paravent et l’écran de cheminée. Fait extrêmement rare, ce mobilier conserve aujourd’hui sa garniture originale ornée de bouquets de roses, de boutons d’or et de bleuets (ou barbeaux) et compte parmi le plus précieux réalisé à la fin du XVIIIe siècle.[/i]
Rappellons que le tissu qui recouvre ce mobilier lorsque nous visitons cette chambre aujourd'hui, est disposé pour protéger la tapisserie originale (visible sur la photo du fauteuil que vous avez postée) :
Louise-Adélaïde a écrit:
Fauteuil à la reine du « mobilier aux épis » de la chambre à coucher de Marie‐Antoinette au Petit Trianon
Georges Ier Jacob, 1787‐1788, hêtre sculpté et peint, broderie de laine sur basin blanc, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon © Château de Versailles, Dist. RMN / © JM Manaï
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Quelques photos complémentaires, des éléments conservés (avec le tissu d'origine donc) :
Mobilier « aux épis », chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, Georges Jacob, 1787-1788.
Château de Versailles, Jean-Marc Manaï
Mobilier « aux épis », chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, Georges Jacob, 1787-1788.
Château de Versailles, Jean-Marc Manaï
Mobilier « aux épis », chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, Georges Jacob, 1787-1788.
Château de Versailles, Jean-Marc Manaï
Note Wiki :
Le lit est vendu en 1793 avec le reste du mobilier du Petit Trianon mais n'est pas retrouvé, à l'inverse des autres meubles de cette chambre qui ont repris leur place originale : « un bois de lit en chaire à prêcher, à colonnes et treillages, marié en jasmin et chèvrefeuille, complet de ses étoffes en basin des Indes blanc, brodé en laine avec ses cordonsnote 39 ».
Il est remplacé par un lit créé en 1780 pour le château de Fontainebleau et repeint aux couleurs du mobilier d'origine dans le cadre d'une restitution.
Mobilier « aux épis », chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, Georges Jacob, 1787-1788.
Château de Versailles, Jean-Marc Manaï
Mobilier « aux épis », chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, Georges Jacob, 1787-1788.
Château de Versailles, Jean-Marc Manaï
Mobilier « aux épis », chambre de Marie-Antoinette au Petit Trianon, Georges Jacob, 1787-1788.
Château de Versailles, Jean-Marc Manaï
Note Wiki :
Le lit est vendu en 1793 avec le reste du mobilier du Petit Trianon mais n'est pas retrouvé, à l'inverse des autres meubles de cette chambre qui ont repris leur place originale : « un bois de lit en chaire à prêcher, à colonnes et treillages, marié en jasmin et chèvrefeuille, complet de ses étoffes en basin des Indes blanc, brodé en laine avec ses cordonsnote 39 ».
Il est remplacé par un lit créé en 1780 pour le château de Fontainebleau et repeint aux couleurs du mobilier d'origine dans le cadre d'une restitution.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Hou la la, entre les motifs de la tapisserie, les moulures et sculptures du bois, c'est très très emberlificoté ... joli certes, mais chargé au maximum. Enfin, c'est du mobilier royal, n'est-ce pas !
Merci, à tous les deux, pour vos exposés si bien illustrés ! :n,,;::::!!!:
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Un peu "chargé" oui, mais il faut dire que le décor des pièces est très dépouillé, et mon dieu, ceci compense cela;
Très émouvant de penser que ces objets ont été mêlés à la vie de Marie-Antoinette......
Très émouvant de penser que ces objets ont été mêlés à la vie de Marie-Antoinette......
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Cette charge végétale est si merveilleuse qu'elle ne peut qu'enchanter ...
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Mme de Sabran a écrit:Hou la la, entre les motifs de la tapisserie, les moulures et sculptures du bois, c'est très très emberlificoté ... joli certes, mais chargé au maximum. Enfin, c'est du mobilier royal, n'est-ce pas !
Merci, à tous les deux, pour vos exposés si bien illustrés ! :n,,;::::!!!:
Oui, Éléonore, mais remarquez bien que c'est très raffiné (autant pour les couleurs que pour les motifs, non ?) et pas seulement royal. Car, je suis comme vous je n'aime pas la surcharge comme parfois avec le rococo, assez XVIIème siècle.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Bonjour. Au sujet de cette magnifique chaise aux Épis, l'explication indique que "Certains éléments ont depuis été repeints, puisque l’on constate la présence de cocardes tricolores."
Je ne saisis pas bien cette phrase. Cela veut dire que quelques éléments de cette chaise (fleur ou fruits etc) ont été repeints pendant la révolution aux tricolores? Dans ce cas, les tricolores sont totalement invisibles de nos jours? J'ai regarde attentivement des photos de la chaise mais j'ai du mal a apercevoir quoique ce soit...
Je ne saisis pas bien cette phrase. Cela veut dire que quelques éléments de cette chaise (fleur ou fruits etc) ont été repeints pendant la révolution aux tricolores? Dans ce cas, les tricolores sont totalement invisibles de nos jours? J'ai regarde attentivement des photos de la chaise mais j'ai du mal a apercevoir quoique ce soit...
fleur de la reine- Messages : 7
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Vous avez tout à fait bien compris.
Pendant la révolution cette chaise a été repeinte aux couleurs de la nation.
Mais on a, depuis, réparé l'outrage et rendu à cette chaise ses couleurs originelles !
Bien à vous
Pendant la révolution cette chaise a été repeinte aux couleurs de la nation.
Mais on a, depuis, réparé l'outrage et rendu à cette chaise ses couleurs originelles !
Bien à vous
Invité- Invité
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Merci Majesté! C'est bien clair maintenant
Mme de Sabran, oui c'est bien ce que j'ai imagine.
En visitant, l'autre jour, le Petit Trianon, j'ai eu du mal à me tenir puisque j'avais tellement envie de franchir la barrière, de toucher cette chaise pour l'examiner!
Mme de Sabran, oui c'est bien ce que j'ai imagine.
En visitant, l'autre jour, le Petit Trianon, j'ai eu du mal à me tenir puisque j'avais tellement envie de franchir la barrière, de toucher cette chaise pour l'examiner!
fleur de la reine- Messages : 7
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Comme je vous comprends !
Mais heureusement, vous vous êtes retenue à temps !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Fort heureusement! Gare à l'impulsion dangereuse!
fleur de la reine- Messages : 7
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Mobilier de Marie-Antoinette au Petit Trianon
Un grand type avec une chemise rose vous aurait ceinturée ! :
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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