La biographie de Zamor, par Ludovic Miserole

Merci beaucoup Majesté. Ton avis est très important, comme celui de tous ceux ici, car c'est une période que vous connaissez tous plus que bien. Lire ces quelques lignes au réveil est une manière on ne peut plus plaisante de commencer la journée.
Encore mille mercis.

J'ai donc hâte d'avoir l'exemplaire commandé !

Je t'en prie, cher ami...
J'ai posté mon message juste après l'avoir terminé pour être encore guidé par les impressions que tu as créées pendant que je te lisais ces derniers jours
Je souhaite le même voyage dans l'intimité de Madame du Barry côté service au plus grand nombre de nos amis qui aiment et cette époque et ce style de récit ouvertement romancé... Tu termines ces pages en révélant les personnages qui sortent de ton imagination.
Tout est limpide, intègre et honnête !
Bravo et encore merci !


Bien à toi !

Huuum........ Alléchant comme tout ! je lis tout ce que je peux ( je suis très en retard) et je saute dessus !

L'enthousiasme de Majesté est communicatif et donne vraiment envie de lire le livre de notre ami d’Éon.

Bonjour. Pour que Marie-Antoinette ne croit pas que je suis un petit cachotier, je tenais à vous signaler que Zamor est apparu sur LCI aujourd'hui dans le Coup de Cœur des Libraires.
Des rediffusions sont prévues dans les jours à venir.
En tout cas merci à tous pour votre enthousiasme et votre soutien depuis toutes ces années.

Bravo, cher d'Eon !
Mon exemplaire est commandé .

Mme de Sabran a écrit:Bravo, cher d'Eon !  
Mon exemplaire est commandé .

Eléo ... votre exemplaire est commandé ?  boudoi16 ... 

Et  bien le mien est arrivé ! Nananère ...  :n,,;::::!!!:


 

Exemplaire également commandé...

Merci à tous.

Mais de rien cher D'éon.
Je vais me le procurer également. J'espère qu'il y a eu un grand tirage.

Génial ! ... dès le début, grâce à la préface de par Michel de Decker ... :

- " Avec un Z qui veut dire ... Zamor !!!  :


à hurler de rire cette façon de dire  !  :\\\\\\\\: :\\\\\\\\: :\\\\\\\\: :\\\\\\\\:

J'avoue avoir plutôt ri jaune à cet instant-là :


Bien à vous.

Turretot : Ludovic Miserole, le chantre de la petite Histoire dans la grande
Publié le 17/04/2016

Après avoir rencontré Ludovic Miserole au salon du livre organisé par l’association « Un Mot, Une Page », la présidente Astrid Verdière avait invité l’auteur pour une soirée débat autour de ses deux ouvrages, Rosalie Lamorlière, dernière servante de Marie-Antoinette et son dernier-né Zamor, le nègre républicain, livre préfacé par Michel de Decker, écrivain et chroniqueur spécialisé en histoire. C’est à un voyage dans le temps, dans l’Histoire, mais pas celle de personnages illustres, celle de gens du peuple, bien souvent méconnus et qui pourtant ont joué un rôle, auquel l’auteur invite son lecteur. Mais avant d’évoquer ses livres et ses travaux de recherche, l’auteur a d’abord parlé de celui qui est considéré comme « le pape de la petite Histoire », Gosselin Lenotre.

Historien et auteur dramatique, Gosselin Lenotre a publié de nombreux ouvrages, en s’appuyant sur des témoignages, des documents d’époque, la plupart sur la Révolution, parmi lesquels un livre sur la captivité et la mort de Marie-Antoinette. Ludovic Miserole raconte qu’il a entendu parler de Rosalie Lamorlière la première fois lorsqu’il était enfant, dans un dessin animé. Passionné d’histoire et plus tard passionné par Marie-Antoinette, personnage ô combien ambigu, il a voulu se faire sa propre opinion. Suite à la lecture de l’ouvrage de Gosselin Lenotre, il entame ses propres recherches, se rend à Paris, consulte les archives... Il lui aura fallu neuf ans pour écrire son livre. Pour son second ouvrage, trois ans se sont écoulés entre ses recherches et l’écriture. L’auteur a déjà d’autres ouvrages en préparation.

Une soirée passionnante et enrichissante où l’on a abordé la petite Histoire dans la grande. L’intervention a été suivie d’un échange animé avec l’auditoire.

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/5549357/turretot--ludovic-miserole-le-chantre-de-la-petite-histoire-dans-la-grande#.VxT9Pkcso9t



Bien à vous.

Je crois savoir de quel dessin animé, il parle... :

Tu en es même certaine...
Mais dans ce dessin animé, Rosalie est la fille de Madame de Polignac et sœur d'adoption de Jeanne de Lamotte... tout un programme àè-è\':


Bien à vous.

Majesté a écrit:Tu en es même certaine...  
Mais dans ce dessin animé, Rosalie est la fille de Madame de Polignac et sœur d'adoption de Jeanne de Lamotte... tout un programme àè-è\':

En effet ! :

Je l'ai !!! :n,,;::::!!! :n,,;::::!!!:

Je vous le dis ... Je suis " z à mort dedans "  :;\':;\':; ... z'adore !  :\\\\\\\\: :;\':;\':; Quelle magnifique plume !  :\\\\\\\\:

D'entrée de jeu, nous tombons sur l'abject Greive. S'il vous plaît, cher d'Eon, quel contemporain a eu cette expression affreuse, pour qualifier Zamor, le carlin à deux pattes de Mme du Barry ?

Trouver du bon en Zamor était une gageure . Vous la prenez à bras-le-corps, cher d'Eon, et vous réussissez à nous montrer un être torturé, écartelé entre un attachement sincère ancien pour Mme du Barry et un subit aveuglement révolutionnaire que Greive instrumente avec machiavélisme .

J'avoue que j'avais certains aprioris concernant Zamor avant de commencer ce travail. Le bonhomme n'est pas un saint, mais un être humain avec ses défauts et ses contradictions. Son ambiguïté est ce qui, à mes yeux, le rend intéressant.
Quant à l'expression "carlin à deux pattes", je plaide coupable. J'avoue ne plus trop savoir si je l'ai lue ou inventée tant j'ai lu des choses abominables sur Zamor.
Il me faudrait relire mes notes.
En tout cas merci pour vos compliments

D'éon a écrit:
Son ambiguïté est ce qui, à mes yeux, le rend intéressant.

L'avez-vous ressentie, cette ambiguïté, à la lecture d'écrits de sa propre main, cher d'Eon ?
Ou bien la supposez-vous seulement ?

C'est quelque chose que je ressens car hélas je n'ai trouvé aucun écrit, aucun mémoire de sa main. Rien!
Des signatures au bas de quelques documents tout au plus. Ceux qui l'ont côtoyé à la fin de sa vie ont insisté sur le fait qu'il ne voulait plus parler de ces temps-là. Rien d'étonnant donc à ce qu'il n'écrive pas. Même si cela aurait pu être très très intéressant.
Je n'ai jamais prétendu écrire une biographie. C'est un roman, basé sur beaucoup de documents d'archives certes, dont certains complètement inédits, mais cela reste un roman avec ma part de subjectivité, ce qu'un historien ne peut faire. Cette ambiguité est un angle d'attaque.
J'ai tenté de comprendre la psychologie de Zamor. Ce qu'il a pu ressentir en arrivant ici dans un pays étranger peuplé de personnes blanches, baigné dans une culture différente elle aussi et une madame du Barry qui le cajolait au départ pour s'en détacher peu à peu. Une femme à laquelle lui, enfant sans parents, a du s'attacher par une sorte de substitution. Un attachement qui se transformera pourtant peu à peu en haine.
Un travail un peu comme celui de Françoise Chandernagor pour La Chambre, même si je n'ai pas son talent.