Ventes aux enchères - Année 2014

Mme de Sabran a écrit:

Quelle ressemblance entre le Gros Duc et l'Ordure ( * ) !!!
Si le buisson était gros, le hasard a bien fait les choses, car, de toute évidence, l'épine était légitime !
Ouf !!!  j'ai dit l', pas la ...  : : : 

 boudoi26 

( * ): pour nos petits nouveaux, je signale qu'en jargon boudoiresque l'Ordure désigne le duc d'Orléans, futur Egalité .  De la même façon, l'Enflure qualifie ( par euphémisme ) Monsieur, comte de Provence, qui se nomme Stautre lui-même .
La pilosité de sa gracieuse moitié nous a inspiré le sobriquet de Yéti .   

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Chaque jour vous m'apprenez des choses inconnues, ma chère Eléonore!! Merci pour le dictionnaire.   

Et avez-vous compris l'allusion au buisson d'épines, Evelyn ?   

Marie Thérèse Félicité de Conté, duchesse d'Orléans et première épouse du Gros Duc, ne se cachait pas de collectionner les amants .   Un jour que l'on émettait devant elle des doutes bien fondés sur la filiation de ses enfants, elle pouffa derrière son éventail ( comme ça :  :  ) et dit :

" Lorsque l'on tombe dans un buisson d'épines, sait-on laquelle nous pique ? "

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Excellent !!!  : : : 

Mme de Sabran a écrit:


Et avez-vous compris l'allusion au buisson d'épines, Evelyn ?   

Marie Thérèse Félicité de Conté, duchesse d'Orléans et première épouse du Gros Duc, ne se cachait pas de collectionner les amants .   Un jour que l'on émettait devant elle des doutes bien fondés sur la filiation de ses enfants, elle pouffa derrière son éventail ( comme ça :  :  ) et dit :

" Lorsque l'on tombe dans un buisson d'épines, sait-on laquelle nous pique ? "

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Buisson ou fagot chère Eléonore ?  

Merci pour la correction, cher Gouverneur !

Oui parce que sinon ce n'est pas très gentil pour ses amants !  : 

Reinette a écrit:Oui parce que sinon ce n'est pas très gentil pour ses amants !  : 

Mais 'fagot' n'est pas très gentil chez nous, Reinette.   

C'est une histoire épineuse, je le vois bien!!    boudoi26

evelynfarr a écrit:

Reinette a écrit:Oui parce que sinon ce n'est pas très gentil pour ses amants !  : 

Mais 'fagot' n'est pas très gentil chez nous, Reinette.   

... et moins ardent que buisson !   

evelynfarr a écrit:
C'est une histoire épineuse, je le vois bien!!    boudoi26

Le monde entier est un cactus, ma pauvre Evelyn ! Aïe, aïe, aïe, ouille !    

Mais la duchesse d'Orléans était immunisée  :  :



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Le vendeur des AIGUILLES DE LA REINE vient de me prévenir que la vente du 21 MARS était reportée au 28 AVRIL PROCHAIN

marie antoinette  

Pour en revenir à la paire de tableaux, je suis très surpris des commentaires de l'expert, notamment sur l'huile et le pastel.

Car il me semble qu'il existe bien une HST de Vigée Lebrun représentant Mme de Montesson identique à ces pastels :
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Marquise_de_Montesson01.jpg

Ça ressemble furieusement quand même ...

Dans ce cas, ces pastels ne seraient que des copies (peut être de Vigée Lebrun) d'un tableau. Qu'en pensez-vous ?

Bonjour Eric78, soyez le bienvenu parmi nous !   

 

Bienvenue à notre forum, Eric78!!  

En vente le 21 mars chez Beaussant Lefèvre, ce portrait du duc de Choiseul, en habit de Colonel-Général des Cent-Suisses et Grison, par Louis-Michel Van Loo.




LOUIS-MICHEL VAN LOO (TOULON, 1707 - PARIS, 1771) ET SON ATELIER
Portrait d'Étienne-François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul (1719-1785), en habit de Colonel-Général des Cent-Suisses et Grisons (1762-1771) Huile sur toile, rentoilée. 127 x 95 cm Provenance: Galerie Wildenstein. Né le 28 juin 1719; connu d'abord sous le nom de marquis de Stainville, il fut lieutenant en second de 1739, fit la campagne de Bohême en 1741, se trouva au siège de Prague et à la prise de Sahay en 1742. Colonel d'infanterie en 1743, il servit dans les armées d'Italie et du Rhin en 1745. Brigadier en 1746, il fut employé dans les armées de Flandres jusqu'en 1748. Nommé par Stanislas Leczinski, gouverneur des villes et château de Mirecourt et du pays des Vosges en 1748, il fut la même année maréchal de camp et grand bailli du pays des Vosges en 1751. Ambassadeur extraordinaire à Rome en 1753, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit en 1756, ambassadeur extraordinaire à Vienne en 1757, il fut créé pair de France et nommé ministre et secrétaire d'état au département des affaires étrangères en 1758. Lieutenant général en 1759, gouverneur-général de Touraine en 1760, surintendant-général des courriers, postes et relais de France la même année, il devint ministre de la guerre en 1761, ministre de la marine, chevalier de la Toison d'Or et colonel-général des Suisses et Grisons en 1762. Il mourut à Paris le 8 mai 1785.

ESTIMATION : 15 000 - 20 000 €.

Pour la petite histoire, c'est le comte d'Artois qui a hérité de la charge de Colonel des Cent Suisses en 1771, après la disgrâce de Choiseul.
Si ma mémoire est bonne, Provence s'était lui aussi mis sur les rangs pour récupérer cette charge, mais c'est Artois qui l'a finalement emportée.
Cette charge était extrêmement lucrative.

Pas trop fan du portrait je vais garder mes sous que je n'ai pas d'ailleurs !

eric78 a écrit:Pour en revenir à la paire de tableaux, je suis très surpris des commentaires de l'expert, notamment sur l'huile et le pastel.

Car il me semble qu'il existe bien une HST de Vigée Lebrun représentant Mme de Montesson identique à ces pastels :
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Marquise_de_Montesson01.jpg

Ça ressemble furieusement quand même ...

Dans ce cas, ces pastels ne seraient que des copies (peut être de Vigée Lebrun) d'un tableau. Qu'en pensez-vous ?

L’expert précise bien que ces portraits sont, à l’origine, une commande avec répétitions.
Comme c’est souvent le cas.
Cette paire sont donc des pastels. Existent aussi des versions à l’huile.
L’expert ajoutant que cette version-ci est la seule de signée, connue à ce jour.

Superbe !

Comme je n'aime pas Choiseul, bien que j'aurais été certainement choiseuliste politiquement, je vais garder mes sous (que je n'ai pas).  

Choiseul pour nous deux ne vaut pas un sou.... : 

Si j'avais un tableau à acheter, je n'aurais sans doute pas choisi celui de Choiseul. Mais, je le trouve assez bien réussi.

J’étais allé voir cette guillotine à l'époque où elle avait été exposée, à Drouot, pour une « historique » vente aux enchères. C’était en 2011.

L’expert de l’étude Delorme & Collin du Bocage présentait alors cette pièce ainsi :

Symbole français de l’exécution de la peine capitale, la guillotine ne doit pas son invention au célèbre docteur Joseph Ignace GUILLOTIN, médecin, député de Paris et fondateur de la société des premiers médecins de Paris qui devint l’Académie de Médecine.

D’ordinaire, sous l’Ancien Régime, selon le crime et la condition du condamné, les modalités d’application de la peine de mort pouvaient être fort différentes, les nobles étaient décapités à l’épée ou à la hache tandis que les voleurs étaient pendus, les hérétiques brulés vifs et les bandits soumis à la roue, quant aux régicides on les écartelait.

Ce n’est qu’avec la Révolution française et la toute nouvelle Assemblée constituante de 1789 que le principe du « supplice unique pour tous », comme mode d’exécution de la peine capitale, fut défendu et que le docteur GUILLOTIN préconisa la méthode de la décapitation mécanique dans deux discours prononcés, les 10 octobre et 1er décembre 1789, à l’Assemblée constituante.

Cependant, en l’absence de plan précis, l’idée de GUILLOTIN fut difficile à appliquer. Ce n’est qu’en 1791, qu’un artisan facteur de clavecins nommé Thobias SCHMIDT, ami personnel du bourreau Charles-Henri Sanson, réalisa la première guillotine, dont la lame du tranchant, d’abord horizontale, devint rapidement oblique pour assurer une mort plus rapide et plus sûre, comme le suggérait Antoine LOUIS, célèbre chirurgien de l’époque.

Après plusieurs essais sur des cadavres à la prison de Bicêtre, le 25 avril 1792, en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de Ville) à Paris, pour la première fois, la guillotine servit à l’exécution d’un condamné à mort, il s’agissait de Nicolas-Jacques PELLETIER, assassin et voleur.

Surnommée le « rasoir national » dès 1793, la guillotine servit à Paris et dans les principales villes de France pendant toute la période dite de la Terreur (1793-1794), construite en plusieurs exemplaires, démontable et transportable, subissant les restaurations d’usage, au fil des accidents et des améliorations techniques, certaines pièces, comme le mouton et son couteau, étaient changées.

La guillotine était généralement dressée sur les places des villes au gré des condamnations et des répressions armées, comme pendant la guerre de Vendée (1793-1796) qui fut l’une des plus sanglantes guerres civiles que connut la France, opposant royalistes et républicains.

Tout au long du XIXe siècle nombre de condamnés furent guillotinés en place publique, un supplice qui perdura jusqu’au XXe siècle et auquel mis fin le Président du Conseil, Edouard DALADIER, par un décret promulgué le 24 juin 1939.

Dès lors, la guillotine ne fut plus dressée que dans les cours de prisons et elle servit pour la dernière fois le 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes de Marseille, pour l’exécution de Hamida DJANDOUBI.

Selon le Musée de la Révolution française, la seule guillotine datant de la période révolutionnaire, actuellement connue et localisée, se trouve au musée national allemand de Nuremberg.
Une autre guillotine (Haut. 3,53 m), datant de la période révolutionnaire et portant l’inscription AN 2 DE LA REPUBLIQUE, est conservée dans une collection privée, Etude Poulain-Le Fur, 31 mars 1989, Drouot Richelieu, lot 137.
Une seconde guillotine (Haut. 4,22 m), non datée précisément et souvent confondue avec la nôtre, fut vendue 270 000 F (300 000 F frais compris) il y a vingt-deux ans, Etude Ader-Picard-Tajan, 12 juin 1989, Drouot-Richelieu, lot 151.


Elle avait été adjugée pour plus de 220 000 euros.
L’acquéreur devait apparemment faire une demande d’autorisation de sortie du territoire.
Voir cet article ici : http://www.paristribune.info/223-056-pour-posseder-une-guillotine-revolutionnaire_a4868.html


  J’ignore ce qui s’est passé, mais la guillotine semble être à nouveau présentée aux enchères !
Cette fois-ci, plus discrètement, à Nantes, ce 27 mars prochain.

Le descriptif précise désormais que cette guillotine est vendue sans permis d’exportation.



Estimation : 50000 - 60000 euros.

Monsieur de coco : que diriez-vous d’une petite « fabrique » pour votre jardin japonisant ?  :

La nuit, la neige a écrit:

Estimation : 50000 - 60000 euros.

Monsieur de coco : que diriez-vous d’une petite « fabrique » pour votre jardin japonisant ?  :

Tu en as de bonnes idées ! Cool !  boudoi32 

Cher Monsieur de Coco, je ne vous la disputerai pas ...  

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moi non plus !

     

C'est une bonne idée pour couper les steaks lors d'un barbecue, à qui le tour ?  

ça fait un peu cher le couteau !   

Et en plus, c'est encombrant et moche !   

Et puis le reliquat de sang humain pour relever le goût....  

Définitivement, ce sera sans moi !  

Hum, c'est d'un goût. Sympa dans le salon  :