Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: Les lieux de Marie-Antoinette :: Versailles et Trianon :: Le château de Versailles
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Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Cela nous donne cependant quelques données supplémentaires pour mener cette enquête auprès du Château de Versailles
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Encore une fois, on se demande pourquoi ce sujet se trouve dans la rubrique Fersen.
Soit on s'accorde à dire que Marie-Antoinette pouvait s'enfermer pour mille et une raisons, soit uniquement dans le but de recevoir Fersen.
Pour la première option, Fersen peut tout à fait y avoir sa place, comme pour d'autres. Dans la seconde, cela réduit exclusivement à Fersen.
C'est non seulement ridicule mais en plus abject.
Il y a bien plusieurs rubriques consacrées aux aménagements intérieurs de Marie-Antoinette, non ?
A moins que tous nos sujets consacrés à Marie-Antoinette doivent se trouver dans ceux consacrés à Fersen. Au moins, cela aura le mérite d'être clair. Toute la vie de Marie-Antoinette, tout ce qu'elle a pu faire ne se résume qu'à Fersen seul.
N'importe quoi... boudoi29
Nous passons pour des idiots et je ne porterai pas la responsabilité auprès de conservateurs sérieux de leur demander si Marie-Antoinette s'enfermait dans sa chambre pour recevoir son amant.
Car c'est bien ce que cela sous-entend avec ce sujet placé ici. La question tout à fait pertinente de savoir s'il y eut mécanisme pour s'enfermer dans sa chambre haute ou basse, idem à Trianon se réduit ici à savoir si elle pouvait recevoir en toute quiétude son amant.
On se demande après tout, pourquoi ne pas non plus mettre les sujets consacrés à Louis XVII et madame Sophie chez Fersen. Et combien d'autres... Le Petit Trianon, les Tuileries, Varennes...
Soyons logiques jusqu'au bout !
Soit on s'accorde à dire que Marie-Antoinette pouvait s'enfermer pour mille et une raisons, soit uniquement dans le but de recevoir Fersen.
Pour la première option, Fersen peut tout à fait y avoir sa place, comme pour d'autres. Dans la seconde, cela réduit exclusivement à Fersen.
C'est non seulement ridicule mais en plus abject.
Il y a bien plusieurs rubriques consacrées aux aménagements intérieurs de Marie-Antoinette, non ?
A moins que tous nos sujets consacrés à Marie-Antoinette doivent se trouver dans ceux consacrés à Fersen. Au moins, cela aura le mérite d'être clair. Toute la vie de Marie-Antoinette, tout ce qu'elle a pu faire ne se résume qu'à Fersen seul.
N'importe quoi... boudoi29
Nous passons pour des idiots et je ne porterai pas la responsabilité auprès de conservateurs sérieux de leur demander si Marie-Antoinette s'enfermait dans sa chambre pour recevoir son amant.
Car c'est bien ce que cela sous-entend avec ce sujet placé ici. La question tout à fait pertinente de savoir s'il y eut mécanisme pour s'enfermer dans sa chambre haute ou basse, idem à Trianon se réduit ici à savoir si elle pouvait recevoir en toute quiétude son amant.
On se demande après tout, pourquoi ne pas non plus mettre les sujets consacrés à Louis XVII et madame Sophie chez Fersen. Et combien d'autres... Le Petit Trianon, les Tuileries, Varennes...
Soyons logiques jusqu'au bout !
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
;
Cher Roi cavalerie, vous me confirmiez vous aussi, quand nous nous sommes vus cet été, l'existence de ce mécanisme à cordon de verrouillage et déverrouillage de plusieurs portes simultanément, dans les chambres de la reine, au Château, mais aussi à Trianon .
Je vous ai répondu que l'enquête se poursuivait .
Eh bien, elle progresse à pas de géant, figurez vous !
Je crois que nous tenons le bon bout . C'est le cas de le dire !
Marguerite Jallut, dans son ouvrage
Marie Antoinette, l'impossible bonheur
écrivait :
Marie Antoinette, fait exceptionnel à cette époque, avait fait installer dans sa chambre à coucher officielle un savant système de fermeture qui lui permettait de bloquer les quatre portes de la pièce, puis de les débloquer à volonté ...
Or, de ce système il n'existe plus nulle trace in situ.
M. Vincent Bastien, conservateur en chef de Versailles, explique comment les historiens du château savent que ce mécanisme de fermeture et ouverture simultanée des portes de la chambre de la reine a existé autrefois, alors qu'il n'en reste plus de vestiges aujourd'hui : C'est tout simple: ce sont les archives des travaux effectués à Versailles qui mentionnent l'installation de ce dispositif dans les mémoires de paiement des serruriers (comme on appelait les factures, à l'époque ) , avec l'objet du travail effectué dans un descriptif minutieux . ( voir ci dessous )
M. Bastien non seulement confirme l'installation de ce mécanisme à Versailles, mentionné par Marguerite Jallut, dans la chambre de la reine, mais il ajoute que Marie-Antoinette avait fait installer le même à Trianon, peut être en même temps qu'était réalisé le salon des glaces mouvantes.
... ce que vous me disiez vous même .
Qu'était ce donc que ce mécanisme ? ... un cordon magique comme le " Sésame, ouvre toi ! " d'Ali Baba, ou encore le " Tire la chevillette, la bobinette cherra ! " du petit Chaperon Rouge ?
C'est par là que je suis allée chercher truffe au sol ... ...
Revenons à ce conte qui a bercé notre enfance .
Le Loup crie en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra. :!,,,!!!:
Le Petit Chaperon rouge ( de Charles Perrault ) tire la chevillette, et la porte s’ouvre.
Il ne s’agit pas d’une formule magique à proprement parler, puisqu’elle n’entraîne l’accomplissement d’aucun prodige.
Dans leur version du conte, les frères Grimm n'emploient pas la célèbre formule.
La grand'mère se contente de dire : « Appuie sur la clenche », utilisant un registre de langue provincial et campagnard. Le loup, quant à lui, ne répète pas cette phrase en contrefaisant sa voix, il laisse simplement la porte ouverte, permettant ainsi au Petit Chaperon rouge d'entrer sans frapper.
Chevillette et bobinette sont deux pièces de bois qui faisaient partie des serrures d'autrefois.
La « chevillette » est une petite cheville de porte qui peut être bloquée de l'intérieur, si bien qu'un visiteur ne pourra pas la retirer et ouvrir la porte.
La « bobinette » n'est pas une petite bobine mais une pièce de bois mobile, maintenue contre le battant d'une porte par une cheville, et qui tombe quand on enlève celle-ci pour ouvrir la porte.
« Cherra » est la troisième personne du singulier du futur de l'indicatif du verbe « choir » : « elle cherra » signifie donc « elle tombera ».
La formule veut donc dire, en utilisant des accessoires actuels : « Tourne la clenche, la porte s'ouvrira ».
La chevillette, cette petite pièce de bois ronde (comme un clou), est tenue par une ficelle ( notre cordon ).
Elle retenait elle même un plus gros morceau de bois ( ou de métal ) qui servait comme un loquet. La chevillette était à l'extérieur de la porte, la bobinette à l'intérieur ou à l'extérieur, c'est selon. Le Petit Chaperon rouge actionne le système de l'extérieur. Nous voyons très bien sur cette gravure la fillette tirer sur un cordon.
Au contraire, le système qui nous intéresse, à Versailles et à Trianon, était commandé de l'intérieur, par la reine seule . Il réalisait la fermeture de plusieurs portes en même temps .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tire_la_chevillette,_la_bobinette_cherra
Imaginons ( en plus précieux et plus élaboré bien sûr : ) quelque chose qui pouvait vaguement ressembler à cela, en tous cas dans le principe :
Je dis bien en plus précieux parce que, dans le mécanisme similaire dont nous parlons, celui des chambres de Marie Antoinette, le cordon était en soie et certains accessoires métalliques en or, comme les anneaux et les bobinettes par exemple.
Comment le savons nous ? Par le descriptif qui en est fait dans lesdits mémoires de paiement des serruriers. ( ci dessous )
Ce détail est d'importance. Il pourrait expliquer la disparition du cordon, peut être tout simplement volé pour récupérer les parties en or du mécanisme.
Anthony Spawforth, historien britannique, est un spécialiste du château de Versailles .
Il vient à notre secours en nous indiquant les références de l'article dans lequel Marguerite Jallut cite sa source !
Merci, Monsieur . :n,,;::::!!!:
M. Spawforth est l'auteur de cet ouvrage sur Versailles, publié en mars 2010.
En voici une belle jaquette !
Versailles
A Biography of a Palace
Or donc :
Tony Spawforth, august 2016 :
... you must have wondered about the document cited by Marguerite Jallut ( Gazette des Beaux Arts 1964 ) , a letter of Mique, allegedly referring to the "locks and system of movement made in the château in the bedrooms (sic) of the Queen so that she can open and close the doors from her bed at will."
"bedrooms" must refer also to Marie Antoinette's second bedroom on the floor below, created by the annexation of the ground floor apartment of Madame Sophie in the 1780s. As I understand the schorarly literature, this is thought to have had an entrance in the Cour des Cerfs.
Ainsi donc, Mme Jallut s'est bien expliquée sur sa mention du cordon. Elle a même publié là dessus.
Nous n'avons pas encore retrouvé la lettre de Richard Mique, il faut nous rendre aux Archives ... compulser les cartons ... mais nous avons désormais toutes les indications voulues pour suivre cette piste avec succès .
Voici à présent les photos de deux notes d'une facture pour opérer la réparation de ce cordon . La soie s'use par endroits, ce qui signifie un emploi fréquent .
La facture est accompagnée des instructions expliquant comment monter le cordon plus solidement.
( avec la transcription )
Archives Nationales AN440AP/4 - papiers de Campan, secrétaire de la reine et beau-père de Mme Campan.
du 16 Avril 1785
Livré à Monsieur Campan Secrétaire
du Cabinet de la Reine, par Gagnelin
Graveur Ciseleur, ce que suit,
— — — — —
= Un porte mousqueton à Barrette, ressort
et la vis recouverte d'une bobinette d'or
tournante pour moins user la soie
= Un petit Globe d'or uni percé de quatre
trous à passer le cordon, et une petite chasse
= Et trois anneaux d'or ouvrants, dont
l'or et la façon de tout monte à la somme
de . . . . . . . . £ 50
Cent quatre ... ( ? )
... e poi ...
Observations pour monter
ce cordon solidement
Fortifier la soie d'une faveur étroite à
l'endroit du frottement ou arrêt d'en haut
— — —
Défaire la vis et en sortir la bobinette
pour y placer dessus et contre le centre
le haut du cordon fortifié plat pour
le couper, et qu'il n'échappe.
Remettre ces deux pièces à leur place
telles qu'elles étaient tournées, pour
rencontrer l'écrou juste.
— — —
Je ne parle pas du petit globe où
l'on trouvera moins d'écartement
dans le bas que l'autre fois.
— — —
Et il est mieux d'embrasser les an-
neaux ouvrants avec la soie, que de
les passer après coup, en risquant de
couper et forcer sans nécessité.
— — —
Haleter sur les pièces et les ressuyer d'une
vieille mousseline.
Cher Roi cavalerie, vous me confirmiez vous aussi, quand nous nous sommes vus cet été, l'existence de ce mécanisme à cordon de verrouillage et déverrouillage de plusieurs portes simultanément, dans les chambres de la reine, au Château, mais aussi à Trianon .
Je vous ai répondu que l'enquête se poursuivait .
Eh bien, elle progresse à pas de géant, figurez vous !
Je crois que nous tenons le bon bout . C'est le cas de le dire !
Marguerite Jallut, dans son ouvrage
Marie Antoinette, l'impossible bonheur
écrivait :
Marie Antoinette, fait exceptionnel à cette époque, avait fait installer dans sa chambre à coucher officielle un savant système de fermeture qui lui permettait de bloquer les quatre portes de la pièce, puis de les débloquer à volonté ...
Or, de ce système il n'existe plus nulle trace in situ.
M. Vincent Bastien, conservateur en chef de Versailles, explique comment les historiens du château savent que ce mécanisme de fermeture et ouverture simultanée des portes de la chambre de la reine a existé autrefois, alors qu'il n'en reste plus de vestiges aujourd'hui : C'est tout simple: ce sont les archives des travaux effectués à Versailles qui mentionnent l'installation de ce dispositif dans les mémoires de paiement des serruriers (comme on appelait les factures, à l'époque ) , avec l'objet du travail effectué dans un descriptif minutieux . ( voir ci dessous )
M. Bastien non seulement confirme l'installation de ce mécanisme à Versailles, mentionné par Marguerite Jallut, dans la chambre de la reine, mais il ajoute que Marie-Antoinette avait fait installer le même à Trianon, peut être en même temps qu'était réalisé le salon des glaces mouvantes.
... ce que vous me disiez vous même .
Qu'était ce donc que ce mécanisme ? ... un cordon magique comme le " Sésame, ouvre toi ! " d'Ali Baba, ou encore le " Tire la chevillette, la bobinette cherra ! " du petit Chaperon Rouge ?
C'est par là que je suis allée chercher truffe au sol ... ...
Revenons à ce conte qui a bercé notre enfance .
Le Loup crie en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra. :!,,,!!!:
Le Petit Chaperon rouge ( de Charles Perrault ) tire la chevillette, et la porte s’ouvre.
Il ne s’agit pas d’une formule magique à proprement parler, puisqu’elle n’entraîne l’accomplissement d’aucun prodige.
Dans leur version du conte, les frères Grimm n'emploient pas la célèbre formule.
La grand'mère se contente de dire : « Appuie sur la clenche », utilisant un registre de langue provincial et campagnard. Le loup, quant à lui, ne répète pas cette phrase en contrefaisant sa voix, il laisse simplement la porte ouverte, permettant ainsi au Petit Chaperon rouge d'entrer sans frapper.
Chevillette et bobinette sont deux pièces de bois qui faisaient partie des serrures d'autrefois.
La « chevillette » est une petite cheville de porte qui peut être bloquée de l'intérieur, si bien qu'un visiteur ne pourra pas la retirer et ouvrir la porte.
La « bobinette » n'est pas une petite bobine mais une pièce de bois mobile, maintenue contre le battant d'une porte par une cheville, et qui tombe quand on enlève celle-ci pour ouvrir la porte.
« Cherra » est la troisième personne du singulier du futur de l'indicatif du verbe « choir » : « elle cherra » signifie donc « elle tombera ».
La formule veut donc dire, en utilisant des accessoires actuels : « Tourne la clenche, la porte s'ouvrira ».
La chevillette, cette petite pièce de bois ronde (comme un clou), est tenue par une ficelle ( notre cordon ).
Elle retenait elle même un plus gros morceau de bois ( ou de métal ) qui servait comme un loquet. La chevillette était à l'extérieur de la porte, la bobinette à l'intérieur ou à l'extérieur, c'est selon. Le Petit Chaperon rouge actionne le système de l'extérieur. Nous voyons très bien sur cette gravure la fillette tirer sur un cordon.
Au contraire, le système qui nous intéresse, à Versailles et à Trianon, était commandé de l'intérieur, par la reine seule . Il réalisait la fermeture de plusieurs portes en même temps .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tire_la_chevillette,_la_bobinette_cherra
Imaginons ( en plus précieux et plus élaboré bien sûr : ) quelque chose qui pouvait vaguement ressembler à cela, en tous cas dans le principe :
Je dis bien en plus précieux parce que, dans le mécanisme similaire dont nous parlons, celui des chambres de Marie Antoinette, le cordon était en soie et certains accessoires métalliques en or, comme les anneaux et les bobinettes par exemple.
Comment le savons nous ? Par le descriptif qui en est fait dans lesdits mémoires de paiement des serruriers. ( ci dessous )
Ce détail est d'importance. Il pourrait expliquer la disparition du cordon, peut être tout simplement volé pour récupérer les parties en or du mécanisme.
Anthony Spawforth, historien britannique, est un spécialiste du château de Versailles .
Il vient à notre secours en nous indiquant les références de l'article dans lequel Marguerite Jallut cite sa source !
Merci, Monsieur . :n,,;::::!!!:
M. Spawforth est l'auteur de cet ouvrage sur Versailles, publié en mars 2010.
En voici une belle jaquette !
Versailles
A Biography of a Palace
Or donc :
Tony Spawforth, august 2016 :
... you must have wondered about the document cited by Marguerite Jallut ( Gazette des Beaux Arts 1964 ) , a letter of Mique, allegedly referring to the "locks and system of movement made in the château in the bedrooms (sic) of the Queen so that she can open and close the doors from her bed at will."
"bedrooms" must refer also to Marie Antoinette's second bedroom on the floor below, created by the annexation of the ground floor apartment of Madame Sophie in the 1780s. As I understand the schorarly literature, this is thought to have had an entrance in the Cour des Cerfs.
Ainsi donc, Mme Jallut s'est bien expliquée sur sa mention du cordon. Elle a même publié là dessus.
Nous n'avons pas encore retrouvé la lettre de Richard Mique, il faut nous rendre aux Archives ... compulser les cartons ... mais nous avons désormais toutes les indications voulues pour suivre cette piste avec succès .
Voici à présent les photos de deux notes d'une facture pour opérer la réparation de ce cordon . La soie s'use par endroits, ce qui signifie un emploi fréquent .
La facture est accompagnée des instructions expliquant comment monter le cordon plus solidement.
( avec la transcription )
Archives Nationales AN440AP/4 - papiers de Campan, secrétaire de la reine et beau-père de Mme Campan.
du 16 Avril 1785
Livré à Monsieur Campan Secrétaire
du Cabinet de la Reine, par Gagnelin
Graveur Ciseleur, ce que suit,
— — — — —
= Un porte mousqueton à Barrette, ressort
et la vis recouverte d'une bobinette d'or
tournante pour moins user la soie
= Un petit Globe d'or uni percé de quatre
trous à passer le cordon, et une petite chasse
= Et trois anneaux d'or ouvrants, dont
l'or et la façon de tout monte à la somme
de . . . . . . . . £ 50
Cent quatre ... ( ? )
... e poi ...
Observations pour monter
ce cordon solidement
Fortifier la soie d'une faveur étroite à
l'endroit du frottement ou arrêt d'en haut
— — —
Défaire la vis et en sortir la bobinette
pour y placer dessus et contre le centre
le haut du cordon fortifié plat pour
le couper, et qu'il n'échappe.
Remettre ces deux pièces à leur place
telles qu'elles étaient tournées, pour
rencontrer l'écrou juste.
— — —
Je ne parle pas du petit globe où
l'on trouvera moins d'écartement
dans le bas que l'autre fois.
— — —
Et il est mieux d'embrasser les an-
neaux ouvrants avec la soie, que de
les passer après coup, en risquant de
couper et forcer sans nécessité.
— — —
Haleter sur les pièces et les ressuyer d'une
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Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Cela concerne donc la chambre verte du rez-de-chaussé car l'on sait que c'est là que logeait Marie-Antoinette en 1785 .
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
" locks and system of movement made in the château in the bedroomsss (sic) of the Queen so that she can open and close the doors from her bed at will. "
( Richard Mique )
" bedroomsss " must refer also to Marie Antoinette's second bedroom on the floor below
( Anthony Spawforth )
( Richard Mique )
" bedroomsss " must refer also to Marie Antoinette's second bedroom on the floor below
( Anthony Spawforth )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Je continue à penser que s'il y avait eu de pareils aménagements dans une pièce aussi officielle que la chambre d'apparat, cela ne pourrait être aussi peu connu de nos jours.
En bas, en face de la chambre verte de Marie-Antoinette, se trouve Sa salle-de-bain avec son lit de repos qui peut logiquement la faire qualifier de bedroom ... vu son emplacement, on en comprendrait d'autant plus la demande d'un tel mécanisme.
Bien à vous.
En bas, en face de la chambre verte de Marie-Antoinette, se trouve Sa salle-de-bain avec son lit de repos qui peut logiquement la faire qualifier de bedroom ... vu son emplacement, on en comprendrait d'autant plus la demande d'un tel mécanisme.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Chers amis,
Je confirme les propos d’Éléonore à savoir que, lors d'une visite guidée au Petit Trianon, il y a deux ou trois ans, la guide nous avait signalé que la reine disposait d'un système qui lui permettait de bloquer la ou les portes de sa chambre de l'intérieur de celle-ci. Elle ne s'était pas étendue plus sur ce sujet car personne ne lui avait demandé plus de détails sur ce système.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Je confirme les propos d’Éléonore à savoir que, lors d'une visite guidée au Petit Trianon, il y a deux ou trois ans, la guide nous avait signalé que la reine disposait d'un système qui lui permettait de bloquer la ou les portes de sa chambre de l'intérieur de celle-ci. Elle ne s'était pas étendue plus sur ce sujet car personne ne lui avait demandé plus de détails sur ce système.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Merci, cher ami
Mais c'est de la chambre officielle du château que nous parlementons là.
Les indications au Petit Trianon ne pouvant concerner qu'une seule pièce, la question ne se pose plus
Bien à vous.
Mais c'est de la chambre officielle du château que nous parlementons là.
Les indications au Petit Trianon ne pouvant concerner qu'une seule pièce, la question ne se pose plus
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Merci, cher Roi-cavalerie !
Ce système de fermeture n'existe plus mais il n'est pas un mystère pour les spécialistes de Versailles et de Trianon.
Ce système de fermeture n'existe plus mais il n'est pas un mystère pour les spécialistes de Versailles et de Trianon.
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Je ne comprendrai jamais l'acharnement sur ce sujet.
Marie-Antoinette avait des moyens pour s'enfermer : dans toutes ses résidences, elle installe des espaces intimes.
Normal, elle passe son temps à vouloir s'isoler, se créer une vie privée. Bien avant de tomber amoureuse en 1778 !
Elle ferme le verrou de sa chambre à Fontainebleau aux yeux de toute la cour qui voit Louis XVI rentrer tout penaud dans sa propre chambre. Je n'ai plus la date en tête. Mais deux possibilités : si c'est avant 1778, pas de Fersen. Si c'est après, personne ne va me dire qu'elle ferme sa porte au roi pour y recevoir Fersen !!! :
Dans les deux cas : elle veut la paix, être tranquille.
Cela n'indique pas une bonne entente conjugale, certes. Mais cela ne prouve pas non plus qu'elle ait un amant. Avec un tel coup, rien de plus logique pour que Louis XVI prenne une maîtresse. Ce n'est pas le cas.
Pourquoi le serait-ce pour Marie-Antoinette ?
Ce serait plus son tempérament que celui de Louis XVI ?
Comment peut-on le savoir ?
Revenons à son désir d'intimité. Il n'y a qu'à lister sa méridienne à Versailles, son boudoir turc à Fontainebleau, son Cabinet aux Glaces mouvantes au Petit Trianon...
Souhaiter accéder à une vie privée est tout ce qu'il y a de plus naturel.
C'est une part essentielle de la personnalité de Marie-Antoinette.
Pas besoin de placer un tel sujet dans la rubrique Axel de Fersen.
Là encore, je ne vois toujours pas le lien.
La recherche pourrait être passionnante, si elle n'était biaisée d'avance.
Que Marie-Antoinette s'enferme ne prouve en rien qu'elle recevait un amant. Ou plusieurs, comme le disaient les pamphlets pour qui rappelons-le, la volonté constante de la reine de vouloir s'enfermer constituait la preuve de ses débauches.
Affirmer pour un ou pour plusieurs ne diffère pas : penser que s'enfermer est suspect, louche, suffit.
Oui Marie-Antoinette s'enfermait. Personne ne le nie. Et alors ?
On a l'impression que pour certains prouver l'existence de ce cordon de fermeture est "la" preuve tant espérée. boudoi29
Je rappellerais d'autre part que si Marie-Antoinette est seule dans une pièce, ou avec un ou deux intimes auprès d'elle, plusieurs personnes, se trouvaient dans les pièces attenantes, ne serait-ce que pour servir la reine et ses invités si besoin est. Elle ne préparait pas le thé et les biscuits toute seule !
N'oublions pas non plus que ces pièces les plus intimes pouvaient être visitées n'importe quand, par n'importe qui. Il y a quelque part dans le forum, le témoignage d'une actrice tranquillement installée chez la reine, jouant avec sa boîte à ouvrage, et une Marie-Antoinette, rentrée tôt que prévue, outrée de voir une telle scène.
Simone Bertière décrit très bien p. 90-91 la terreur de l'enfant à ses débuts à Versailles, persuadée que tout son courrier pouvait être lu, que rien de ce qu'elle enfermait ne pouvait être gardé en sûreté, craignant de se faire voler ses clés la nuit !
S'il s'agit de lettres, qu'en est-il d'elle-même ?
Alors certes adulte, elle luttera pour obtenir ce besoin d'intimité. Mais elle n'a pas pu gagner totalement. La cour de France reste la cour de France.
C'est dire à quel point son intimité était relative...
Marie-Antoinette avait des moyens pour s'enfermer : dans toutes ses résidences, elle installe des espaces intimes.
Normal, elle passe son temps à vouloir s'isoler, se créer une vie privée. Bien avant de tomber amoureuse en 1778 !
Elle ferme le verrou de sa chambre à Fontainebleau aux yeux de toute la cour qui voit Louis XVI rentrer tout penaud dans sa propre chambre. Je n'ai plus la date en tête. Mais deux possibilités : si c'est avant 1778, pas de Fersen. Si c'est après, personne ne va me dire qu'elle ferme sa porte au roi pour y recevoir Fersen !!! :
Dans les deux cas : elle veut la paix, être tranquille.
Cela n'indique pas une bonne entente conjugale, certes. Mais cela ne prouve pas non plus qu'elle ait un amant. Avec un tel coup, rien de plus logique pour que Louis XVI prenne une maîtresse. Ce n'est pas le cas.
Pourquoi le serait-ce pour Marie-Antoinette ?
Ce serait plus son tempérament que celui de Louis XVI ?
Comment peut-on le savoir ?
Revenons à son désir d'intimité. Il n'y a qu'à lister sa méridienne à Versailles, son boudoir turc à Fontainebleau, son Cabinet aux Glaces mouvantes au Petit Trianon...
Souhaiter accéder à une vie privée est tout ce qu'il y a de plus naturel.
C'est une part essentielle de la personnalité de Marie-Antoinette.
Pas besoin de placer un tel sujet dans la rubrique Axel de Fersen.
Là encore, je ne vois toujours pas le lien.
La recherche pourrait être passionnante, si elle n'était biaisée d'avance.
Que Marie-Antoinette s'enferme ne prouve en rien qu'elle recevait un amant. Ou plusieurs, comme le disaient les pamphlets pour qui rappelons-le, la volonté constante de la reine de vouloir s'enfermer constituait la preuve de ses débauches.
Affirmer pour un ou pour plusieurs ne diffère pas : penser que s'enfermer est suspect, louche, suffit.
Oui Marie-Antoinette s'enfermait. Personne ne le nie. Et alors ?
On a l'impression que pour certains prouver l'existence de ce cordon de fermeture est "la" preuve tant espérée. boudoi29
Je rappellerais d'autre part que si Marie-Antoinette est seule dans une pièce, ou avec un ou deux intimes auprès d'elle, plusieurs personnes, se trouvaient dans les pièces attenantes, ne serait-ce que pour servir la reine et ses invités si besoin est. Elle ne préparait pas le thé et les biscuits toute seule !
N'oublions pas non plus que ces pièces les plus intimes pouvaient être visitées n'importe quand, par n'importe qui. Il y a quelque part dans le forum, le témoignage d'une actrice tranquillement installée chez la reine, jouant avec sa boîte à ouvrage, et une Marie-Antoinette, rentrée tôt que prévue, outrée de voir une telle scène.
Simone Bertière décrit très bien p. 90-91 la terreur de l'enfant à ses débuts à Versailles, persuadée que tout son courrier pouvait être lu, que rien de ce qu'elle enfermait ne pouvait être gardé en sûreté, craignant de se faire voler ses clés la nuit !
S'il s'agit de lettres, qu'en est-il d'elle-même ?
Alors certes adulte, elle luttera pour obtenir ce besoin d'intimité. Mais elle n'a pas pu gagner totalement. La cour de France reste la cour de France.
C'est dire à quel point son intimité était relative...
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Le fait est que Marguerite Jallut était taxée d'avoir inventé cette histoire de cordon ( comme si un conservateur de Versailles pouvait affabuler ) .
Nous voilà tous d'accord sur l'existence de ce système de fermeture, à Versailles, à Trianon : tout est bien .
Nous voilà tous d'accord sur l'existence de ce système de fermeture, à Versailles, à Trianon : tout est bien .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Personne n'a dit qu'elle affabulait, mais qu'elle pouvait se tromper.
Pourquoi serait-ce impossible qu'un conservateur puisse se tromper ?
L'erreur est humaine. Marguerite Jallut est bien un être humain ?
Il y a la lettre de Mique comme nouvel élément. Or, toujours pas trace de cette lettre.
Qui ferait pourtant bien avancer le schmiblick.
S'agissant du Grand Appartement de la Reine, dont fait partie sa chambre de parade, Mique était entièrement soumis à d'Angevillers. Il avait beaucoup plus de libertés pour les petits appartements, le Petit Trianon ou Saint-Cloud. En tout cas, s'il y eut cordon, cela passe par l'aval du surintendant des Bâtiments. Ce n'est donc pas dans l'idée que Marie-Antoinette y put recevoir un amant.
D'où incompatibilité avec ce sujet.
Des cordons, il dut y en avoir beaucoup !
La preuve : que vient faire monsieur Campan ici ? Il s'occupait des cabinets privés de la reine ! Pas de sa chambre ! Ni de parade, ni privée ! Il y avait donc des cordons ailleurs dans ses appartements privés.
Recouper ces billets destinés à monsieur Campan avec "le" cordon de la grande chambre est une erreur.
Ce n'était d'ailleurs pas monsieur Campan qui, je pense, se chargeait des travaux. Qu'il surveille ceux des cabinets, ok, ceux de la chambre appartenaient au domaine soit de la surintendante, soit de la première femme de chambre. Ou Mique, ou d'Angevillers.
Peut-être aussi était-ce tout simplement à son usage personnel. Où est-ce indiqué dans ces notes qu'il s'agit d'un cordon d'une pièce quelconque de la reine ?
Pourquoi serait-ce impossible qu'un conservateur puisse se tromper ?
L'erreur est humaine. Marguerite Jallut est bien un être humain ?
Il y a la lettre de Mique comme nouvel élément. Or, toujours pas trace de cette lettre.
Qui ferait pourtant bien avancer le schmiblick.
S'agissant du Grand Appartement de la Reine, dont fait partie sa chambre de parade, Mique était entièrement soumis à d'Angevillers. Il avait beaucoup plus de libertés pour les petits appartements, le Petit Trianon ou Saint-Cloud. En tout cas, s'il y eut cordon, cela passe par l'aval du surintendant des Bâtiments. Ce n'est donc pas dans l'idée que Marie-Antoinette y put recevoir un amant.
D'où incompatibilité avec ce sujet.
Des cordons, il dut y en avoir beaucoup !
La preuve : que vient faire monsieur Campan ici ? Il s'occupait des cabinets privés de la reine ! Pas de sa chambre ! Ni de parade, ni privée ! Il y avait donc des cordons ailleurs dans ses appartements privés.
Recouper ces billets destinés à monsieur Campan avec "le" cordon de la grande chambre est une erreur.
Ce n'était d'ailleurs pas monsieur Campan qui, je pense, se chargeait des travaux. Qu'il surveille ceux des cabinets, ok, ceux de la chambre appartenaient au domaine soit de la surintendante, soit de la première femme de chambre. Ou Mique, ou d'Angevillers.
Peut-être aussi était-ce tout simplement à son usage personnel. Où est-ce indiqué dans ces notes qu'il s'agit d'un cordon d'une pièce quelconque de la reine ?
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
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... boudoi29 boudoi29 boudoi29 ...
... boudoi29 boudoi29 boudoi29 ...
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Mme de Sabran- Messages : 55446
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Si tu relisais tout ce sujet, tu admettras peut-être que je n'ai jamais nié l'existence de ce cordon. Je pense même dėsormais qu'il y en a eu de nombreux.
C'est la façon dont Marguerite Jallut a agencé son texte, sans apporter de preuve tangible qui me dérange. Et encore plus de placer un détail d'avancée technologique destiné à un meilleur confort dans la rubrique Fersen.
Je ne vois pas le rapport.
N'importe quoi... boudoi29 boudoi29 boudoi29
C'est la façon dont Marguerite Jallut a agencé son texte, sans apporter de preuve tangible qui me dérange. Et encore plus de placer un détail d'avancée technologique destiné à un meilleur confort dans la rubrique Fersen.
Je ne vois pas le rapport.
N'importe quoi... boudoi29 boudoi29 boudoi29
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Il y a la lettre de Mique comme nouvel élément. Or, toujours pas trace de cette lettre.
Qui ferait pourtant bien avancer le schmiblick.
Gazette des Beaux Arts 1964
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Majesté a écrit:La personne qui assistait Jean Delannoy dans la mise en scène du film Marie-Antoinette (avec Michèle Morgan) et qui est dans le DVD avait parlé avec le conservateur de Versailles de l'époque du film sorti en 1956, donc tourné en 1955. Ce doit donc être de Gérald Van der Kemp (contemporain de Marguerite Jallut) qu'il s'agit... Il avait affirmé que la relation de Marie-Antoinette et Fersen était impossible pour lui tant la Reine était suivie où qu'Elle soit...
Monsieur Van der Kemp parlait du film comme ayant renforcé cette relation pour émouvoir les spectateurs, mais que cela n'était pas historique...
Bien à vous.
Mme de Sabran a écrit:Gazette des Beaux Arts 1964Il y a la lettre de Mique comme nouvel élément. Or, toujours pas trace de cette lettre.
Qui ferait pourtant bien avancer le schmiblick.
Ce serait un document que Monsieur Van der Kemp aurait ignoré?
Non point. Comme tu l'as dit, un conservateur (surtout celui là, auquel le château doit tant !) ne pouvait que connaître ces informations.
Eh pourtant! Voilà quels furent ces mots !
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Mme de Sabran a écrit:
Anthony Spawforth, historien britannique, est un spécialiste du château de Versailles .
Il vient à notre secours en nous indiquant les références de l'article dans lequel Marguerite Jallut cite sa source !
Merci, Monsieur . :n,,;::::!!!:
Or donc :
Tony Spawforth, august 2016 :
... you must have wondered about the document cited by Marguerite Jallut ( Gazette des Beaux Arts 1964 ) , a letter of Mique, allegedly referring to the "locks and system of movement made in the château in the bedrooms (sic) of the Queen so that she can open and close the doors from her bed at will."
"bedrooms" must refer also to Marie Antoinette's second bedroom on the floor below, created by the annexation of the ground floor apartment of Madame Sophie in the 1780s. As I understand the schorarly literature, this is thought to have had an entrance in the Cour des Cerfs.
Ainsi donc, Mme Jallut s'est bien expliquée sur sa mention du cordon. Elle a même publié là dessus.
Nous n'avons pas encore retrouvé la lettre de Richard Mique, il faut nous rendre aux Archives ... compulser les cartons ... mais nous avons désormais toutes les indications voulues pour suivre cette piste avec succès .
Mme de Sabran a écrit:
Il y a la lettre de Mique comme nouvel élément. Or, toujours pas trace de cette lettre.
Qui ferait pourtant bien avancer le schmiblick.
Gazette des Beaux Arts 1964
Où est donc cet article qui donnerait cette source tant réclamée depuis plus de six pages ?
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
( Gazette des Beaux Arts 1964 ) , a letter of Mique
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Mme de Sabran- Messages : 55446
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Donc partons à la recherche de cette Gazette des Beaux-Arts de 1964.
Soit dit en passant, comme il s'agit d'un mensuel, la mention du mois aurait été la bienvenue.
Disons-le tout net : pour obtenir cet article, ce sera le parcours du combattant. Soit il est en vente à des prix prohibitifs, au moins 70 euros àè-è\': , ou alors il faudrait consulter dans une bibliothèque spécialisée. Je n'ai plus la vie d'une étudiante depuis longtemps. :
Mais ne nous décourageons pas, vive Google !
Je tape donc : Gazette des Beaux-Arts 1964 Marguerite Jallut
J'arrive à :
https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=gazette%20des%20beaux%20arts%201964%20marguerite%20jallut
Première proposition : rien que du beau monde avec un ouvrage sous la direction de Mathieu Da Vinha et Raphaël Masson Versailles, Histoire, Dictionnaire et Anthologie
https://books.google.fr/books?id=LKF4CgAAQBAJ&pg=PT505&lpg=PT505&dq=gazette+des+beaux+arts+1964+marguerite+jallut&source=bl&ots=ftHU9JxQm9&sig=B34cc9S1jQeSwD16UVgZS8O92Tk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwicpLzwhLLPAhWLAcAKHeO4CKkQ6AEIHDAA#v=onepage&q=gazette%20des%20beaux%20arts%201964%20marguerite%20jallut&f=false
Puisque dans ce sujet, seuls les titres comptent (Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles, Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles, Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles,Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles... boudoi29 oui, c'est bon, on va le savoir), le premier Mathieu Da Vinha est le directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles. C'est dire s'il connaît bien le château... Le second Raphaël Masson est conservateur en chef du château et directeur adjoint du centre de recherche.
Donc, logiquement, impossible de les remettre en cause. Ou alors le sempiternel Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles ne tient plus la route.
Juste une question : si d’après la plupart des messages de ce sujet de madame de Sabran, l'on ne peut remettre en cause les conservateurs, notamment les anciens, alors pourquoi l'existence d'un centre de recherche pour le château de Versailles ? Notamment consacré aux nombreux aménagements de Marie-Antoinete puisque Marguerite Jallut s'en est déjà occupée dans les années 60 ? Et elle-même pourquoi s'en est-elle chargée alors que le conservateur, ô combien important pour le château de Versailles et pour Marie-Antoinette, Pierre de Nolhac l'avait déjà fait à la charnière du XIXème-XXème siècles ?
Tout simplement parce que la recherche évolue et qu'un conservateur, aussi émérite soit-il, n'a pas la science infuse.
Donc l'argument Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles ne tient pas la route.
Pire : parce qu'elle avait ce titre, pas besoin pour elle de citer ses sources :
Vestiges que tout le monde cherche encore et que personne à ma connaissance n’a vu (si nous parlons bien encore de la chambre de parade), hormis a priori Marguerite Jallut.
Le serpent qui se mord la queue…
Alors ces conservateurs directeurs de recherche du château de Versailles dans leur livre sur Versailles consacre un passage à la chambre de la reine ne disent rien de rien, mais alors rien sur un quelconque cordon. Ni dans cette chambre, ni ailleurs.
Mais il est vrai que leur propos ne concerne pas Fersen.
Ces messieurs qui connaissent plus que mieux les lieux et qui ont les mêmes titres et au-delà (Marguerite Jallut n’était pas directrice du Centre de Recherche existant seulement depuis 2004) n’oublient pas pour leur part de citer leurs sources (vraiment trop nuls ces conservateurs de citer leurs sources, tout le monde sait qu'ils n'en ont pas besoin puisqu'ils sont conservateurs !!! : ) : notamment Marguerite Jallut, tiré de cette Gazette des Beaux-Arts de 1964. Nous savons qu’il s’agit du tome LXIII, p. 289-354. Mais surtout qu’il a pour titre : Château de Versailles : cabinets intérieurs et petits appartements de Marie-Antoinette.
A moins qu’il y ait un autre article de Marguerite Jallut avec cette lettre de Mique, pour la même revue en 1964 consacrée cette fois-ci au Grand Appartement de la Reine, celui-ci ici cité ne peut parler de la chambre qui depuis des mois est souhaitée ardemment comme ayant pu recevoir ce fichu cordon.
Cordon tout à fait plausible, pourquoi pas, mais sans trace tangible. Cordon qui paraît nettement plus concret dans les pièces privées. Ce que laisse penser le titre de cet article. Et comme d’autres documents venus étayer ce sujet le suggèrent : la chambre du rez-de-chaussé, le château de Saint-Cloud, le Petit Trianon et monsieur Campan, chargé du Cabinet de la Reine, pour finir.
Je ne désespère et continue mes recherches.
Je vais tenter Marguerite Jallut, chambre de Marie-Antoinette sur Google.
Mais à chaque fois je tombe toujours sur : Château de Versailles : cabinets intérieurs et petits appartements de Marie-Antoinette
Et impossible à consulter…
Il me reste aussi tous mes gros ouvrages sur Versailles et mes Versalia .
Soit dit en passant, comme il s'agit d'un mensuel, la mention du mois aurait été la bienvenue.
Disons-le tout net : pour obtenir cet article, ce sera le parcours du combattant. Soit il est en vente à des prix prohibitifs, au moins 70 euros àè-è\': , ou alors il faudrait consulter dans une bibliothèque spécialisée. Je n'ai plus la vie d'une étudiante depuis longtemps. :
Mais ne nous décourageons pas, vive Google !
Je tape donc : Gazette des Beaux-Arts 1964 Marguerite Jallut
J'arrive à :
https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=gazette%20des%20beaux%20arts%201964%20marguerite%20jallut
Première proposition : rien que du beau monde avec un ouvrage sous la direction de Mathieu Da Vinha et Raphaël Masson Versailles, Histoire, Dictionnaire et Anthologie
https://books.google.fr/books?id=LKF4CgAAQBAJ&pg=PT505&lpg=PT505&dq=gazette+des+beaux+arts+1964+marguerite+jallut&source=bl&ots=ftHU9JxQm9&sig=B34cc9S1jQeSwD16UVgZS8O92Tk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwicpLzwhLLPAhWLAcAKHeO4CKkQ6AEIHDAA#v=onepage&q=gazette%20des%20beaux%20arts%201964%20marguerite%20jallut&f=false
Puisque dans ce sujet, seuls les titres comptent (Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles, Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles, Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles,Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles... boudoi29 oui, c'est bon, on va le savoir), le premier Mathieu Da Vinha est le directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles. C'est dire s'il connaît bien le château... Le second Raphaël Masson est conservateur en chef du château et directeur adjoint du centre de recherche.
Donc, logiquement, impossible de les remettre en cause. Ou alors le sempiternel Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles ne tient plus la route.
Juste une question : si d’après la plupart des messages de ce sujet de madame de Sabran, l'on ne peut remettre en cause les conservateurs, notamment les anciens, alors pourquoi l'existence d'un centre de recherche pour le château de Versailles ? Notamment consacré aux nombreux aménagements de Marie-Antoinete puisque Marguerite Jallut s'en est déjà occupée dans les années 60 ? Et elle-même pourquoi s'en est-elle chargée alors que le conservateur, ô combien important pour le château de Versailles et pour Marie-Antoinette, Pierre de Nolhac l'avait déjà fait à la charnière du XIXème-XXème siècles ?
Tout simplement parce que la recherche évolue et qu'un conservateur, aussi émérite soit-il, n'a pas la science infuse.
Donc l'argument Marguerite Jallut était conservatrice du château de Versailles ne tient pas la route.
Pire : parce qu'elle avait ce titre, pas besoin pour elle de citer ses sources :
Mme de Sabran a écrit:Mme Jallut n'a pas besoin de sources : elle est dans les lieux . Il y a sans doute des vestiges de ce système, sinon elle n'en parlerait pas
Vestiges que tout le monde cherche encore et que personne à ma connaissance n’a vu (si nous parlons bien encore de la chambre de parade), hormis a priori Marguerite Jallut.
Le serpent qui se mord la queue…
Alors ces conservateurs directeurs de recherche du château de Versailles dans leur livre sur Versailles consacre un passage à la chambre de la reine ne disent rien de rien, mais alors rien sur un quelconque cordon. Ni dans cette chambre, ni ailleurs.
Mais il est vrai que leur propos ne concerne pas Fersen.
Ces messieurs qui connaissent plus que mieux les lieux et qui ont les mêmes titres et au-delà (Marguerite Jallut n’était pas directrice du Centre de Recherche existant seulement depuis 2004) n’oublient pas pour leur part de citer leurs sources (vraiment trop nuls ces conservateurs de citer leurs sources, tout le monde sait qu'ils n'en ont pas besoin puisqu'ils sont conservateurs !!! : ) : notamment Marguerite Jallut, tiré de cette Gazette des Beaux-Arts de 1964. Nous savons qu’il s’agit du tome LXIII, p. 289-354. Mais surtout qu’il a pour titre : Château de Versailles : cabinets intérieurs et petits appartements de Marie-Antoinette.
A moins qu’il y ait un autre article de Marguerite Jallut avec cette lettre de Mique, pour la même revue en 1964 consacrée cette fois-ci au Grand Appartement de la Reine, celui-ci ici cité ne peut parler de la chambre qui depuis des mois est souhaitée ardemment comme ayant pu recevoir ce fichu cordon.
Cordon tout à fait plausible, pourquoi pas, mais sans trace tangible. Cordon qui paraît nettement plus concret dans les pièces privées. Ce que laisse penser le titre de cet article. Et comme d’autres documents venus étayer ce sujet le suggèrent : la chambre du rez-de-chaussé, le château de Saint-Cloud, le Petit Trianon et monsieur Campan, chargé du Cabinet de la Reine, pour finir.
Je ne désespère et continue mes recherches.
Je vais tenter Marguerite Jallut, chambre de Marie-Antoinette sur Google.
Mais à chaque fois je tombe toujours sur : Château de Versailles : cabinets intérieurs et petits appartements de Marie-Antoinette
Et impossible à consulter…
Il me reste aussi tous mes gros ouvrages sur Versailles et mes Versalia .
Dernière édition par Reinette le Mer 28 Sep 2016, 15:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Une chose me turlupine : si le cordon existait dans la chambre du premier étage, pourquoi ne pas l'avoir actionné le matin du six octobre ?
S'il y a bien eu un moment dans sa vie où celui-ci lui devenait indispensable, c'est bien là !!!
Cela n'aurait peut-être pas suffit devant une foule en furie, mais c'était déjà un peu de temps de gagné. Personne n'en parle.
D'autant qu'elle l'avait forcément actionné cette nuit-là puisque Fersen avait passé la nuit auprès d'elle.
Si ce n'est pas le cas, ce sujet n'a toujours pas de sens dans la rubrique consacrée à Axel de Fersen puisqu'elle ne l'utilise pas quand il est avec elle (ni quand elle vit le pire danger de sa vie).
S'il y a bien eu un moment dans sa vie où celui-ci lui devenait indispensable, c'est bien là !!!
Cela n'aurait peut-être pas suffit devant une foule en furie, mais c'était déjà un peu de temps de gagné. Personne n'en parle.
D'autant qu'elle l'avait forcément actionné cette nuit-là puisque Fersen avait passé la nuit auprès d'elle.
Si ce n'est pas le cas, ce sujet n'a toujours pas de sens dans la rubrique consacrée à Axel de Fersen puisqu'elle ne l'utilise pas quand il est avec elle (ni quand elle vit le pire danger de sa vie).
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Reinette a écrit:
Où est donc cet article qui donnerait cette source tant réclamée depuis plus de six pages ?
Mme de Sabran a écrit:
( Gazette des Beaux Arts 1964 ) , a letter of Mique
En quoi réponds-tu à ma question ?
Je pense avoir fait suffisamment le boulot, non ? àè-è\':
Et je n'ai pas fini.
En tout cas, ce n'est pas en répétant le titre de l'article que nous aurons son contenu.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Donc en tapant marguerite jallut chambre de marie-antoinette
https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=+marguerite+jallut+chambre+de+marie-antoinette
je ne tombe que sur des articles, des posts de forum consacrés aus appartements privés. Ou bien chez le nôtre. Mais là encore, le serpent se mord la queue. Ce n'est pas chez nous qu'on trouvera quelque chose de tangible.
Je vais retenter les mêmes mots-clés avec 1964 Gazette des Beaux Arts et sinon me remettre aux ouvrages sur Versailles.
https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=+marguerite+jallut+chambre+de+marie-antoinette
je ne tombe que sur des articles, des posts de forum consacrés aus appartements privés. Ou bien chez le nôtre. Mais là encore, le serpent se mord la queue. Ce n'est pas chez nous qu'on trouvera quelque chose de tangible.
Je vais retenter les mêmes mots-clés avec 1964 Gazette des Beaux Arts et sinon me remettre aux ouvrages sur Versailles.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Chère amie,
Tous ces développements sont-ils réellement nécessaires tant que nous n'avons pas trouvé l'article de la Gazette des Arts de 1964? Quant à la présence du cordon dans le sujet Fersen (vos interventions répétitives à ce sujet) , elle me semble procéder d'une certaine logique dans la mesure où il s'agit d'un élément qui, s'il était avéré, permettrait de penser que la reine avait la possibilité de s'isoler dans sa chambre sans être dérangée. Cela ne démontre pas bien évidemment l'existence d'une liaison Fersen Marie-Antoinette mais il me semble que cela la rend possible dans des conditions de relative sûreté pour la reine au sein même du château. En fin, grâce au ciel, je vous en prie, prenons un peu de recul par rapport à cette affaire. Rechercher l'existence éventuelle d'une liaison entre ces deux personnages historiques n'est pas manquer de respect à la reine mais simplement rechercher la vérité sur des rumeurs qui ont couru à (et depuis ) cette époque. La vérité historique n'aura qu'à y gagner.
Bien amicalement. Roi-cavalerie
Tous ces développements sont-ils réellement nécessaires tant que nous n'avons pas trouvé l'article de la Gazette des Arts de 1964? Quant à la présence du cordon dans le sujet Fersen (vos interventions répétitives à ce sujet) , elle me semble procéder d'une certaine logique dans la mesure où il s'agit d'un élément qui, s'il était avéré, permettrait de penser que la reine avait la possibilité de s'isoler dans sa chambre sans être dérangée. Cela ne démontre pas bien évidemment l'existence d'une liaison Fersen Marie-Antoinette mais il me semble que cela la rend possible dans des conditions de relative sûreté pour la reine au sein même du château. En fin, grâce au ciel, je vous en prie, prenons un peu de recul par rapport à cette affaire. Rechercher l'existence éventuelle d'une liaison entre ces deux personnages historiques n'est pas manquer de respect à la reine mais simplement rechercher la vérité sur des rumeurs qui ont couru à (et depuis ) cette époque. La vérité historique n'aura qu'à y gagner.
Bien amicalement. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
Et donc aux mots : marguerite jallut chambre de marie-antoinette gazette des beaux arts 1964, qu'est-ce qui apparaît ?
ttps://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=marguerite%20jallut%20chambre%20de%20marie-antoinette%20gazette%20des%20beaux%20arts%201964
les petits appartements !!!
Sinon, nous avons un intéressant échange, sûrement très daté dans PH entre M. de Choisy et Gentilhomme de la Chambre qui évoque cet article de Marguerite Jallut mais dont le coeur ne semble pas du tout être ce cordon.
Echange qui m'a fait penser à... !!!
J'ai l'inventaire de la chambre en 1787 (pour rappel, c'est le sujet de mon mémoire de maîtrise)!!!
Voili, voilà !!!
En hiver :
Un grand meuble d’hiver complet, Brocard d’or et argent sur fond cramoisi, dessin à grand cartouche avec pilastre à colonne torse, orné ainsi que le meuble de broderie en enrichissement de paillette (bouillon ?), bombé or et argent dans toutes les parties du dessin, orné de frange d’or à guirlande de cartisane doré et (bouillonnades ?)
Le dit meuble composé, Savoir :
- Un lit à la duchesse à grande impériale en voussure, surmonté d’un couronnement richement sculpté orné d’une corniche à contour fleurons et guirlandes surmonté d’enfants et divers attributs tenant des branches de lys et couronnes de fleurs le tout doré
Le chantourné orné id sculpté doré
les 2 colonnes du chevet et les 2 piliers recouvert de satin cramoisi,
Les étoffes composées de la courtepointe brodée et soubassement, orne de franges et galon
Un chantourné, grand dossier, 4 bonnes grâces bordé de mollet,
L’impériale voussée, 4 pentes intérieures ornées de franges, 3 grandes pentes,
Les rideaux du lit en gros de tours cramoisi bordé de mollet
- La tapisserie en 4 pièces dudit brocard orné de pilastres à colonnes torses et bordures en broderie, doublée de toile.
- 4 portières dudit brocard bordé de mollet doublé de gros de tours
- 4 cantonnières du dit brocard doublé de gros de tours bordé de mollet
- 4 parties de rideaux de croisée de gros de tours bordé de mollet
- 4 parties de doubles rideaux en taffetas blanc
- 2 embases du lit en guirlandes de fleurs de cartisanes en or et leurs cordons et glands
- 8 embases de rideaux et portières en cordons à coulante et glands riches en or.
- 1 grand canapé, son matelas, 2 traversins et 2 oreilles couverts du dit brocard galon et broderie, 8 glands aux carreaux et 4 aux traversins avec cordon en or, Le bois sculpté et doré
- 2 grands fauteuils garnis en plein
- 2 forts carreaux, même étoffe, avec 4 glands en or
- 12 pliants sculpté et doré couverts dudit brocard orné de franges et guirlandes
- 1 paravent de 6 feuilles sculpté et doré à charnières de cuivre, couvert de brocard id avec crête en cartisane doré
- 1 écran sculpté et doré, la feuille à coulisse, couvert id
- 1 marchepied couvert de satin cramoisi, orné de galon à cloue dorés avec molet or et argent
En Eté :
Un meuble d’été en gros de tours broché fond blanc, dessin de fleurs, plumes de paon et ruban nué, encadré de bordure fond carrelé vert broché, dessin de fleurs, rose et lias, bordé de crêtes et enrichies de franges de soie
Le meuble composé, savoir :
- Un lit à la duchesse avec impériale en voussure et couronnement composé d’une corniche guirlandes et festons coq et aigle, le tout en sculpture doré
Un chantourné brodé idem avec son couronnement sculpté et doré
Le grand dossier brodé idem avec bordure
L’impériale avec ses 3 grandes et 4 petites pentes orné de bordure grandes et petites franges
Les rideaux du lit en gros de tours blanc encadré et bordé de crête
Le coucher id au meuble d’hiver
- 2 colonnes pour le pied du lit
- La tapisserie en 4 pièces d’étoffe brochée, doublé de toile et encadré
- 4 parties de rideaux de croisée en gros de tours encadré de bordure et crête
- 4 cantonnières de la dite étoffe avec grande bordure du meuble, doublée de gros de tours
- 4 parties de portières en encadré de grande bordure et crête, doublé de gros de tours
- 8 embases de rideaux et de portières avec cordons et glands
- 2 embases du lit en guirlande de fleurs de cartisanes en soie nuée
- 1 canapé avec matelas, 2 rondins et oreilles avec leurs glands de soie
L’étoffe du canapé brodé en passé de soie, le bois sculpté et doré
(Nota : pas de fauteuils à l’inventaire d’été)
- Un paravent de 6 feuilles sculpté et doré à charnières en étoffe brodé id
- Un écran à coulisse, bois doré et étoffe brodé id
- 12 pliants, bois sculpté, recouvert id avec franges
- 1 marchepied à 2 marches
Cheminée :
- Un grand vase de lapis en forme de nef, godrons, poupe orné d’un Neptune …
Nef en lapis-lazuli, Italie, XVIe siècle, Monture en argent doré et or émaillé : Paris, vers 1670
Entrée dans la collection de Louis XIV avant 1673,
Placée dans la chambre de Marie-Antoinette à Versailles
Louvre, Département des Objets d'art
- Une aiguière d’agate d’orient à anse corps de femme, gravée de motifs marins, monture d’or émaillée ornée de rubis…
Aiguière en agate, Paris vers 1640, Monture en or émaillé : Jean Vangrol,
Entrée dans la collection de Louis XIV entre 1681 et 1684,
Placée dans la chambre de Marie-Antoinette à Versailles.
Envoyée au palais des Tuileries, puis au palais de Saint-Cloud au XIXe siècle,
Louvre, Département des Objets d'art
- Un grand vase d’albâtre d’orient, corps composé de deux pièces, cercle d’or émaillé et rubis au milieu, sur son pied d’agate orné de même
(Œuvre des collections royales proche de la précédente, disparue aux Tuileries au 19e siècle)
Console de la chambre :
(Console non décrite car dépendant des bâtiments du roi)
- Une grande nef d’or ciselé, ornée sur les deux faces du chiffre du roi émaillé blanc, rapportés sur 2 branches de lauriers et 2 palmes émaillées vert,
Le haut de la nef enrichi de diamants, rubis et têtes de lions en reliefs,
Un bout orné des armes de France et de Navarre en émail avec 2 anges supportant une couronne de diamants,
L’autre bout orné d’une tête d’Apollon, feston de feuilles de lauriers
Le tout soutenu par 2 tritons et 2 sirènes sur piédestal chantourné à 4 coquilles émaillées de blanc et feuilles ciselées, porté par 6 tortues.
Le couvercle gravé des armes du roi et couronnes, avec un groupe de 6 dauphins et un amour portant grande couronne d’émail, diamants et rubis, fermée d’une fleur de lys de diamants…
- Un grand vase de jade d’orient couvert en forme de vaisseau antique, gravé de feuillages, rinceaux et masques,
Les anses en thermes ailées en console, or et émail
Le couvercle bordé d’argent doré, or émaillé, perles et rubis,
Le pied en forme de vase ajouré, or émaillé, perles et rubis
- Un vase de jade orientale couvert en forme de vaisseau, sculpté d’un côté d’un masque barbu et de l’autre d’un masque à gueule ouverte,
Les deux anses à têtes de dragons, or émaillé et rubis
Le couvercle bordé d’argent, or émaillé, perles et rubis
Le pied balustre, or émaillé, perles et rubis
- Un feu doré d’or moulu à sphinx monté sur un socle posé sur des pieds, grille, pelle, pincette et tenaille à boutons dorés
- 2 paires de bras doré d’or moulu à 3 branches.
- Une pendule à ornement de rocaille et frise à mosaïque à jour, tête d’Apollon et autres ornements, terminé par le temps caractérisé par un enfant tenant une faux, boite en bois de palissandre et doré d’or moulu,
Un pied en console de bronze d’or moulu, tête d’élément et deux dauphins
- 2 garde-porcelaines en fer doré, maillés en cuivre, sur la cheminée et la console.
- 2 lustres de cristal de roche, la monture en cuivre doré en or de feuille, à 12 bobèches,
Les deux cordons et glands en soie et or faux à guirlandes
Il y a donc bien cordons !!!
8 embrases de rideaux et portières en cordons à coulante et glands riches en or.
ttps://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=marguerite%20jallut%20chambre%20de%20marie-antoinette%20gazette%20des%20beaux%20arts%201964
les petits appartements !!!
Sinon, nous avons un intéressant échange, sûrement très daté dans PH entre M. de Choisy et Gentilhomme de la Chambre qui évoque cet article de Marguerite Jallut mais dont le coeur ne semble pas du tout être ce cordon.
Echange qui m'a fait penser à... !!!
J'ai l'inventaire de la chambre en 1787 (pour rappel, c'est le sujet de mon mémoire de maîtrise)!!!
Voili, voilà !!!
En hiver :
Un grand meuble d’hiver complet, Brocard d’or et argent sur fond cramoisi, dessin à grand cartouche avec pilastre à colonne torse, orné ainsi que le meuble de broderie en enrichissement de paillette (bouillon ?), bombé or et argent dans toutes les parties du dessin, orné de frange d’or à guirlande de cartisane doré et (bouillonnades ?)
Le dit meuble composé, Savoir :
- Un lit à la duchesse à grande impériale en voussure, surmonté d’un couronnement richement sculpté orné d’une corniche à contour fleurons et guirlandes surmonté d’enfants et divers attributs tenant des branches de lys et couronnes de fleurs le tout doré
Le chantourné orné id sculpté doré
les 2 colonnes du chevet et les 2 piliers recouvert de satin cramoisi,
Les étoffes composées de la courtepointe brodée et soubassement, orne de franges et galon
Un chantourné, grand dossier, 4 bonnes grâces bordé de mollet,
L’impériale voussée, 4 pentes intérieures ornées de franges, 3 grandes pentes,
Les rideaux du lit en gros de tours cramoisi bordé de mollet
- La tapisserie en 4 pièces dudit brocard orné de pilastres à colonnes torses et bordures en broderie, doublée de toile.
- 4 portières dudit brocard bordé de mollet doublé de gros de tours
- 4 cantonnières du dit brocard doublé de gros de tours bordé de mollet
- 4 parties de rideaux de croisée de gros de tours bordé de mollet
- 4 parties de doubles rideaux en taffetas blanc
- 2 embases du lit en guirlandes de fleurs de cartisanes en or et leurs cordons et glands
- 8 embases de rideaux et portières en cordons à coulante et glands riches en or.
- 1 grand canapé, son matelas, 2 traversins et 2 oreilles couverts du dit brocard galon et broderie, 8 glands aux carreaux et 4 aux traversins avec cordon en or, Le bois sculpté et doré
- 2 grands fauteuils garnis en plein
- 2 forts carreaux, même étoffe, avec 4 glands en or
- 12 pliants sculpté et doré couverts dudit brocard orné de franges et guirlandes
- 1 paravent de 6 feuilles sculpté et doré à charnières de cuivre, couvert de brocard id avec crête en cartisane doré
- 1 écran sculpté et doré, la feuille à coulisse, couvert id
- 1 marchepied couvert de satin cramoisi, orné de galon à cloue dorés avec molet or et argent
En Eté :
Un meuble d’été en gros de tours broché fond blanc, dessin de fleurs, plumes de paon et ruban nué, encadré de bordure fond carrelé vert broché, dessin de fleurs, rose et lias, bordé de crêtes et enrichies de franges de soie
Le meuble composé, savoir :
- Un lit à la duchesse avec impériale en voussure et couronnement composé d’une corniche guirlandes et festons coq et aigle, le tout en sculpture doré
Un chantourné brodé idem avec son couronnement sculpté et doré
Le grand dossier brodé idem avec bordure
L’impériale avec ses 3 grandes et 4 petites pentes orné de bordure grandes et petites franges
Les rideaux du lit en gros de tours blanc encadré et bordé de crête
Le coucher id au meuble d’hiver
- 2 colonnes pour le pied du lit
- La tapisserie en 4 pièces d’étoffe brochée, doublé de toile et encadré
- 4 parties de rideaux de croisée en gros de tours encadré de bordure et crête
- 4 cantonnières de la dite étoffe avec grande bordure du meuble, doublée de gros de tours
- 4 parties de portières en encadré de grande bordure et crête, doublé de gros de tours
- 8 embases de rideaux et de portières avec cordons et glands
- 2 embases du lit en guirlande de fleurs de cartisanes en soie nuée
- 1 canapé avec matelas, 2 rondins et oreilles avec leurs glands de soie
L’étoffe du canapé brodé en passé de soie, le bois sculpté et doré
(Nota : pas de fauteuils à l’inventaire d’été)
- Un paravent de 6 feuilles sculpté et doré à charnières en étoffe brodé id
- Un écran à coulisse, bois doré et étoffe brodé id
- 12 pliants, bois sculpté, recouvert id avec franges
- 1 marchepied à 2 marches
Cheminée :
- Un grand vase de lapis en forme de nef, godrons, poupe orné d’un Neptune …
Nef en lapis-lazuli, Italie, XVIe siècle, Monture en argent doré et or émaillé : Paris, vers 1670
Entrée dans la collection de Louis XIV avant 1673,
Placée dans la chambre de Marie-Antoinette à Versailles
Louvre, Département des Objets d'art
- Une aiguière d’agate d’orient à anse corps de femme, gravée de motifs marins, monture d’or émaillée ornée de rubis…
Aiguière en agate, Paris vers 1640, Monture en or émaillé : Jean Vangrol,
Entrée dans la collection de Louis XIV entre 1681 et 1684,
Placée dans la chambre de Marie-Antoinette à Versailles.
Envoyée au palais des Tuileries, puis au palais de Saint-Cloud au XIXe siècle,
Louvre, Département des Objets d'art
- Un grand vase d’albâtre d’orient, corps composé de deux pièces, cercle d’or émaillé et rubis au milieu, sur son pied d’agate orné de même
(Œuvre des collections royales proche de la précédente, disparue aux Tuileries au 19e siècle)
Console de la chambre :
(Console non décrite car dépendant des bâtiments du roi)
- Une grande nef d’or ciselé, ornée sur les deux faces du chiffre du roi émaillé blanc, rapportés sur 2 branches de lauriers et 2 palmes émaillées vert,
Le haut de la nef enrichi de diamants, rubis et têtes de lions en reliefs,
Un bout orné des armes de France et de Navarre en émail avec 2 anges supportant une couronne de diamants,
L’autre bout orné d’une tête d’Apollon, feston de feuilles de lauriers
Le tout soutenu par 2 tritons et 2 sirènes sur piédestal chantourné à 4 coquilles émaillées de blanc et feuilles ciselées, porté par 6 tortues.
Le couvercle gravé des armes du roi et couronnes, avec un groupe de 6 dauphins et un amour portant grande couronne d’émail, diamants et rubis, fermée d’une fleur de lys de diamants…
- Un grand vase de jade d’orient couvert en forme de vaisseau antique, gravé de feuillages, rinceaux et masques,
Les anses en thermes ailées en console, or et émail
Le couvercle bordé d’argent doré, or émaillé, perles et rubis,
Le pied en forme de vase ajouré, or émaillé, perles et rubis
- Un vase de jade orientale couvert en forme de vaisseau, sculpté d’un côté d’un masque barbu et de l’autre d’un masque à gueule ouverte,
Les deux anses à têtes de dragons, or émaillé et rubis
Le couvercle bordé d’argent, or émaillé, perles et rubis
Le pied balustre, or émaillé, perles et rubis
- Un feu doré d’or moulu à sphinx monté sur un socle posé sur des pieds, grille, pelle, pincette et tenaille à boutons dorés
- 2 paires de bras doré d’or moulu à 3 branches.
- Une pendule à ornement de rocaille et frise à mosaïque à jour, tête d’Apollon et autres ornements, terminé par le temps caractérisé par un enfant tenant une faux, boite en bois de palissandre et doré d’or moulu,
Un pied en console de bronze d’or moulu, tête d’élément et deux dauphins
- 2 garde-porcelaines en fer doré, maillés en cuivre, sur la cheminée et la console.
- 2 lustres de cristal de roche, la monture en cuivre doré en or de feuille, à 12 bobèches,
Les deux cordons et glands en soie et or faux à guirlandes
Il y a donc bien cordons !!!
8 embrases de rideaux et portières en cordons à coulante et glands riches en or.
Invité- Invité
Re: Aménagements à Versailles pour visites privées de Fersen
;
... aucun rapport avec :
a letter of Mique, allegedly referring to the "locks and system of movement made in the château in the bedrooms (sic) of the Queen so that she can open and close the doors from her bed at will."
... aucun rapport avec :
a letter of Mique, allegedly referring to the "locks and system of movement made in the château in the bedrooms (sic) of the Queen so that she can open and close the doors from her bed at will."
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... demain est un autre jour .
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