Ventes aux enchères - Année 2016
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Mr de Talaru
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MARIE ANTOINETTE
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
l'objet est curieux, car le pendentif MA semble être accroché par une bélière sur le bouton du haut comme si on pouvait le retirer pour mettre une autre marque à la place ?????
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Le 15 septembre prochain, la maison Christie's - Paris, proposera, à l'occasion d'une vente aux enchère titrée "Une exceptionnelle collection" :
ATELIER DE ÉLISABETH LOUISE VIGÉE LE BRUN (PARIS 1755-1842)
Portrait de Marie-Thérèse-Louise de Savoie Carignan (1749-1792), princesse de Lamballe
huile sur toile, ovale
80 x 63,7 cm. (31 ½ x 25 1/8 in.)
Estimation : 12 000 - 18 000 €
Le catalogue de la vente est accessible ici : http://www.christies.com/salelanding/index.aspx?intSaleID=26741&saletitle=
Notre sujet répertoriant les portraits de la princesse de Lamballe se trouve ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t114-portraits-de-la-princesse-de-lamballe?highlight=lamballe
ATELIER DE ÉLISABETH LOUISE VIGÉE LE BRUN (PARIS 1755-1842)
Portrait de Marie-Thérèse-Louise de Savoie Carignan (1749-1792), princesse de Lamballe
huile sur toile, ovale
80 x 63,7 cm. (31 ½ x 25 1/8 in.)
Estimation : 12 000 - 18 000 €
Le catalogue de la vente est accessible ici : http://www.christies.com/salelanding/index.aspx?intSaleID=26741&saletitle=
Notre sujet répertoriant les portraits de la princesse de Lamballe se trouve ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t114-portraits-de-la-princesse-de-lamballe?highlight=lamballe
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Mr de Talaru a écrit:
C'est dommage je n'ai plus de place sur ma commode !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Vente Sotheby's et Leclere : Collection de Robert Balkany
Déjà annoncée dans un autre sujet, je reviens poster ici quelques lots de la vente aux enchères organisée, le 20 septembre prochain, par les Maisons Sotheby's et Leclere.
Photo : © 2016 Sotheby’s
Photo : © 2016 Sotheby’s
Il s'agit d'une vente d'exception, celle de la collection de M. Robert Balkany, amateur d'art et collectionneur.
Un aperçu de sa collection, telle qu'elle agrémentait son hôtel particulier parisien, grâce à cette vidéo :
Deux cessions de vente sont organisées.
Voici une petite sélection de lots, parmi la vente du soir : celle qui regroupe les pièces les plus prestigieuses.
Je ne recopie pas les notes des experts dans leur totalité, ce serait trop long : ce ne sont donc que des extraits.
Importante pendule au Jour et la Nuit en ébène
marqueterie d'écaille et de laiton, bronze patiné et doré d'époque Régence, par André-Charles Boulle (1642-1732), le cadran et le mouvement par Abraham Gilbert
Estimation : 300 000 € - 500 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Rare pendule portique en malachite, cristal de roche et bronze doré de la fin de l'époque Louis XVI,
Le cadran et le mouvement signé Le Paute / Hger Du Roy surmontée d'un fronton à volutes et d'un entablement à frise de palmettes soutenus par des colonnes torses, abritant une figure d'Ariane endormie sur fond de miroir, reposant sur un socle en porphyre orné de souris jouant avec un grelot, et un contre-socle de marbre portor; (la figure d'Ariane réalisée vers le milieu du XIXe siècle, rapportée)
Estimation : 60 000 € - 100 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
J'adore les petites souris... :
Cartel en marqueterie d'écaille brune et laiton à monture de bronze doré d'époque Régence, vers 1725- 1730
La caisse couronnée d'un fronton en coquille sommé de la figure du Temps, flflanquée d'enroulements, le cadran surmontant un masque de femme; reposant sur une console d'applique ornée aux angles de têtes de béliers; le mouvement signé C. Louzier A Paris ; (le cadran rapporté).
Estimation : 30 000 € - 50 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Meuble à hauteur d'appui en marqueterie de contrepartie de laiton et écaille à monture de bronze doré d'époque Louis XVI.
Estampillé E.LEVASSEUR la façade sommée d'une frise de feuilles d'acanthe, ouvrant à deux vantaux à décor de rinceaux et centrés de masques de satyre, terminée par une plinthe à rosaces; les côtés ornés de cinq rosaces feuillagées; dessus de marbre vert encastré; (les pieds refaits; le dessus de marbre rapporté)
Estimation : 80 000 € - 120 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Deux importantes armoires à médailles formant paire en marqueterie en contrepartie d'écaille et de laiton et monture de bronze doré, l'une par l'atelier d'André-Charles Boulle, vers 1720/1730.
Probablement restaurée par Jean-Faizelot Delorme, l'autre vers 1760/1770 la façade ouvrant à deux vantaux à décor de rinceaux, centrés d'un masque d'Apollon, ornés des figures de Socrate et Aspasie dans un entourage de sept médailles de l'Histoire de Louis XIV, avec des équerres dans les angles; les côtés à décor de rinceaux feuillagés; l'une estampillée J.F.L. DELORME; l'autre marquée du JME.
Estimation : 600 000 € - 1 000 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extraits) :
Sur les vingt-cinq d’armoires à médailles répertoriées aujourd’hui par Alexandre Pradère, seules huit d’entre elles appartiennent à des collections privées, dont les deux exemplaires de la collection de Robert de Balkany.
L’article d’Alexandre Pradère rassemblant l’ensemble des informations disponibles sur le sujet, il convient simplement d’insister sur le succès ininterrompu de ces meubles depuis leur création probablement à la fin de la Régence, vers 1720-1725.
L’étude des prix de ces armoires obtenus en vente publique reflète une certaine stabilité dans le courant du XVIIIe siècle avec un prix moyen de 1000 livres par meuble entre 1762 et la fin du siècle qui connaît une baisse générale des prix. Il fallait donc plus ou moins compter 2000 livres pour s’offrir une paire d’armoire à médaille dans la seconde moitié du siècle (le record étant de 3000 livres lors de la vente Gaillard de Gagny en 1762, les armoires sont alors présentées comme étant l’ouvrage de Boulle père).
Les armoires à médailles sont très bien représentées dans les collections publiques et les musées.
Six sont conservées au château de Versailles, deux au Palais de l’Elysée et deux au ministère des affaires étrangères.
Cinq d’entre elles se trouvent en Angleterre, deux au château de Windsor, deux au château de Chatsworth et une à l’Ashmolean museum à Oxford. Enfin deux armoires sont aujourd’hui conservées au musée de l’Ermitage à Saint Petersburg permettant d’en totaliser dix-sept.
Les huit autres se trouvaient réparties entre les anciennes collections Beauvau (deux armoires), Patino (deux armoires) et Ogden Mills (quatre armoires).
Atelier de Pierre Gobert (Fontainebleau 1662 - 1744 Paris)
PORTRAIT PRÉSUMÉ DE MADEMOISELLE DE BLOIS ET MADEMOISELLE DE NANTES AVEC UN CHIEN
Estimation : 20 000 € - 30 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extrait)
Notre tableau est vraisemblablement le double portrait de la seconde Mademoiselle de Blois et de Mademoiselle de Nantes, filles légitimées de Louis XIV et de la marquise de Montespan.
Louise-Françoise de Bourbon, dite Mademoiselle de Nantes (1673 - 1743), duchesse de Bourbon puis princesse de Condé, avait été légitimée par le Parlement l'année de sa naissance.
Elevée par Madame de Maintenon, on la maria en 1685 au duc de Bourbon, petit-fils du Grand Condé.
Françoise-Marie de Bourbon dite la seconde Mademoiselle de Blois (1677 - 1749), n'a été légitimée qu'en 1681.
Louis XIV s'était en effet séparé de la marquise de Montespan sous la pression de la cour en 1675, avant de renouer.
Françoise-Marie ainsi que son frère le comte de Toulouse étaient donc considérés comme les fruits d'un parjure.
De ce fait, Madame de Maintenon refusa de les élever avec les autres enfants nés de cette liaison.
En 1692, Françoise-Marie épousa Philippe d'Orléans, futur Régent.
Pour la Cour le mariage des «bâtardes» avec des princes de sang était un scandale. Les deux soeurs entretenaient depuis toujours des rapports détestables, minés par la jalousie.
Les choses s'envenimèrent encore davantage lorsque le duc de Berry, petit fils de Louis XIV, épousa en 1710 la fille de Françoise-Marie d'Orléans. Louise-Françoise de Condé avait convoité le même parti pour sa propre fille.
Rare commode à portes en acajou flammé et monture de bronze doré de la fin de l'époque Louis XVI, vers 1790
Estampillée B. MOLITOR la façade à décor de palmettes, rinceaux et griffons affrontés, ouvrant à trois tiroirs en ceinture et deux vantaux dont l'un à brisure, découvrant trois tiroirs à l'anglaise, les montants en colonnes détachées ornées de feuilles de lierre, terminés par des pieds toupie; dessus de marbre rouge griotte encastré (restauré)
Estimation : 300 000 € - 500 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Pendule à la Chute de Phaéton en bronze doré d'époque Consulat, vers 1800
Figurant le héros foudroyé, son char et ses chevaux renversés, le socle à ressaut ciselé d'une frise de putti dans des nuées, reposant sur un contre-socle en marbre blanc terminé par quatre pieds toupie.
Estimation : 30 000 € - 50 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Exceptionnel cabinet en pierres dures, ébène, bronze doré et argent, travail romain, vers 1620, provenant du pape Paul V Borghèse, puis du roi George IV
Photo : © 2016 Sotheby’s
La description et la note de l'expert sont trop longues pour être recopiées...Je vous recommande leur lecture sur le site de la maison de vente.
Et si ce meuble vous intéresse, sachez qu'il n'y a pas d'estimation : c'est comme bon vous semble, au plus offrant !
Ecole Française de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, suiveur de Hyacinthe Rigaud
PORTRAIT DE LOUIS XV EN TENUE DE SACRE, ÂGÉ DE CINQ ANS
Estimation : 100 000 € - 150 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extrait) :
Notre tableau est une reprise du Portrait de Louis XV (huile sur toile - 189 x 135 cm.) signé et daté 1715, conservé au musée du Château de Versailles (...)
Commandé par le Régent en septembre 1715, quelques jours à peine après le décès de Louis XIV, le portrait est présenté à la Cour en juin 1717.
Rigaud a peint le visage du roi à Vincennes. A partir de cette première image officielle il va mettre en place dès le début de 1716, deux portraits partiels en buste.
Il va confier l'exécution des reprises à son atelier en raison de l'important volume de commandes.
Les reprises du grand portrait officiel sont données quant à elles, conformément à l'usage, à l'Administration des Bâtiments du Roi, à partir de 1717.
Le succès est tel qu'entre cette date et 1721, pas moins de vingt quatre répliques de fomats divers, vont être réalisées, destinées à différentes institutions du royaume.
L'importance du portait royal en pied est liée à l'idée qu'il se substitue à la présence du monarque, donnant l'illusion de sa présence. La tradition des grands portraits royaux s'installe en France au XVIe siècle. En 1701, Hyacinthe Rigaud fixe, avec le Portrait de Louis XIV (Paris, Musée du Louvre), un prototype, utilisant un certain nombre de conventions représentatives de la monarchie absolue. Ce modèle sera repris par ses continuateurs tout au long du XVIIIe siècle.
Hyacinthe Rigaud exécutera deux autres portraits de Louis XV. Un portrait en grand costume royal peint en 1721, commandé par Philippe V d'Espagne, conservé au Palais royal de Madrid.
Un troisième portrait en pied, toujours en grand costume royal, peint entre 1727 et 1729, est conservé dans les collections du château de Versailles.
Ariane James-Sarazin, après un examen du tableau, pense que notre tableau a sans doute été peint dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle par un copiste du Cabinet des tableaux de la surintendance des Bâtiments du roi et qu'il a été inachevé et complété au XIXe siècle sur la partie gauche (tenture, sceptre et couronne posés sur un tabouret), ainsi que sur la partie droite (colonne).
PROVENANT DU SERVICE ROYAL PENTHIÈVRE ORLÉANS
Exceptionnel pot à oille en argent, le couvercle (anciennement une cloche couvre-plat) provenant du service Penthièvre-Orléans par Antoine Sébastien Durant, Paris, 1750/1751, le corps et la doublure par Jean-Baptiste Claude Odiot, Paris, 1819-1826, le réchaud intérieur par Charles-Nicolas Odiot, Paris 1826-1838, le corps reposant sur quatre pieds en forme de feuillages de céleri, appliqué des armes Orléans, le couvercle orné de trois trophées de chasse et d'un cartouche où ont été serties postérieurement les armes Orléans
Estimation : 250 000 € - 400 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extraits)
Le service Penthièvre-Orléans
Le commanditaire à l'origine du superbe service Penthièvre-Orléans est très probablement un Anglais du nom d'Henry Janssen. Suite à des déboires financiers, il est contraint de vendre cet ensemble au comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon (1678-1737), ou peut-être à son frère, le duc du Maine, tous deux fils légitimés du roi Louis XIV et de la marquise de Montespan.
Le comte d'Eu, fils du duc du Maine, n'a pas de descendant et son cousin le duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, est son héritier.
A la mort du duc, sa fille, Louise Marie Adélaïde, épouse de Philippe-Egalité, hérite du service qui arrive ainsi dans la maison d'Orléans.
Louis- Philippe, roi des Français de 1830 à 1848, en hérite à son tour de sa mère. Il fait alors restaurer le service et apposer ses armes par l'orfèvre Jean-Baptiste-Claude Odiot vers 1821. Il en profite pour commander à l'orfèvre de nouvelles pièces davantage au goût du jour.
En conséquence du passage vers 1809 du service à la Française au service à la Russe, il fait transformer les cloches couvre-plats réalisées par Durant, en couvercles de légumier.
Photo : © 2016 Sotheby’s
Il s'agit aujourd'hui de l'unique service royal français en argent qui nous soit parvenu, dont la quasi-totalité est conservée dans de grandes collections publiques (Musée du Louvre, Metropolitan Museum, Fondation Gulbenkian, musées de Détroit et Philadelphie, musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles), les pièces restantes demeurant dans quelques grandes collections privées.
Contrairement aux autres services royaux français, celui de Penthièvre-Orléans a survécu à la révolution et au besoin récurrent de l'Etat en argent liquide, lorsqu'était attendu des privilégiés qu'ils donnent leur argenterie afin d'en battre monnaie.
Le service Penthièvre-Orléans est issu de différents orfèvres parisiens, notamment Thomas Germain, Claude II Ballin, Edme-Pierre Balzac, Robert-Joseph Auguste et Antoine- Sébastien Durant, couvrant la période de 1728 à 1770 environ.
L'ensemble du catalogue de la vente du soir, et les notes descriptives complètes des lots présentés sont consultables ici : http://www.sothebys.com/en/auctions/2016/robert-de-balkany-rue-de-varenne-paris-pf1660.html
Photo : © 2016 Sotheby’s
Photo : © 2016 Sotheby’s
Il s'agit d'une vente d'exception, celle de la collection de M. Robert Balkany, amateur d'art et collectionneur.
Un aperçu de sa collection, telle qu'elle agrémentait son hôtel particulier parisien, grâce à cette vidéo :
Deux cessions de vente sont organisées.
Voici une petite sélection de lots, parmi la vente du soir : celle qui regroupe les pièces les plus prestigieuses.
Je ne recopie pas les notes des experts dans leur totalité, ce serait trop long : ce ne sont donc que des extraits.
Importante pendule au Jour et la Nuit en ébène
marqueterie d'écaille et de laiton, bronze patiné et doré d'époque Régence, par André-Charles Boulle (1642-1732), le cadran et le mouvement par Abraham Gilbert
Estimation : 300 000 € - 500 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Rare pendule portique en malachite, cristal de roche et bronze doré de la fin de l'époque Louis XVI,
Le cadran et le mouvement signé Le Paute / Hger Du Roy surmontée d'un fronton à volutes et d'un entablement à frise de palmettes soutenus par des colonnes torses, abritant une figure d'Ariane endormie sur fond de miroir, reposant sur un socle en porphyre orné de souris jouant avec un grelot, et un contre-socle de marbre portor; (la figure d'Ariane réalisée vers le milieu du XIXe siècle, rapportée)
Estimation : 60 000 € - 100 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
J'adore les petites souris... :
Cartel en marqueterie d'écaille brune et laiton à monture de bronze doré d'époque Régence, vers 1725- 1730
La caisse couronnée d'un fronton en coquille sommé de la figure du Temps, flflanquée d'enroulements, le cadran surmontant un masque de femme; reposant sur une console d'applique ornée aux angles de têtes de béliers; le mouvement signé C. Louzier A Paris ; (le cadran rapporté).
Estimation : 30 000 € - 50 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Meuble à hauteur d'appui en marqueterie de contrepartie de laiton et écaille à monture de bronze doré d'époque Louis XVI.
Estampillé E.LEVASSEUR la façade sommée d'une frise de feuilles d'acanthe, ouvrant à deux vantaux à décor de rinceaux et centrés de masques de satyre, terminée par une plinthe à rosaces; les côtés ornés de cinq rosaces feuillagées; dessus de marbre vert encastré; (les pieds refaits; le dessus de marbre rapporté)
Estimation : 80 000 € - 120 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Deux importantes armoires à médailles formant paire en marqueterie en contrepartie d'écaille et de laiton et monture de bronze doré, l'une par l'atelier d'André-Charles Boulle, vers 1720/1730.
Probablement restaurée par Jean-Faizelot Delorme, l'autre vers 1760/1770 la façade ouvrant à deux vantaux à décor de rinceaux, centrés d'un masque d'Apollon, ornés des figures de Socrate et Aspasie dans un entourage de sept médailles de l'Histoire de Louis XIV, avec des équerres dans les angles; les côtés à décor de rinceaux feuillagés; l'une estampillée J.F.L. DELORME; l'autre marquée du JME.
Estimation : 600 000 € - 1 000 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extraits) :
Sur les vingt-cinq d’armoires à médailles répertoriées aujourd’hui par Alexandre Pradère, seules huit d’entre elles appartiennent à des collections privées, dont les deux exemplaires de la collection de Robert de Balkany.
L’article d’Alexandre Pradère rassemblant l’ensemble des informations disponibles sur le sujet, il convient simplement d’insister sur le succès ininterrompu de ces meubles depuis leur création probablement à la fin de la Régence, vers 1720-1725.
L’étude des prix de ces armoires obtenus en vente publique reflète une certaine stabilité dans le courant du XVIIIe siècle avec un prix moyen de 1000 livres par meuble entre 1762 et la fin du siècle qui connaît une baisse générale des prix. Il fallait donc plus ou moins compter 2000 livres pour s’offrir une paire d’armoire à médaille dans la seconde moitié du siècle (le record étant de 3000 livres lors de la vente Gaillard de Gagny en 1762, les armoires sont alors présentées comme étant l’ouvrage de Boulle père).
Les armoires à médailles sont très bien représentées dans les collections publiques et les musées.
Six sont conservées au château de Versailles, deux au Palais de l’Elysée et deux au ministère des affaires étrangères.
Cinq d’entre elles se trouvent en Angleterre, deux au château de Windsor, deux au château de Chatsworth et une à l’Ashmolean museum à Oxford. Enfin deux armoires sont aujourd’hui conservées au musée de l’Ermitage à Saint Petersburg permettant d’en totaliser dix-sept.
Les huit autres se trouvaient réparties entre les anciennes collections Beauvau (deux armoires), Patino (deux armoires) et Ogden Mills (quatre armoires).
Atelier de Pierre Gobert (Fontainebleau 1662 - 1744 Paris)
PORTRAIT PRÉSUMÉ DE MADEMOISELLE DE BLOIS ET MADEMOISELLE DE NANTES AVEC UN CHIEN
Estimation : 20 000 € - 30 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extrait)
Notre tableau est vraisemblablement le double portrait de la seconde Mademoiselle de Blois et de Mademoiselle de Nantes, filles légitimées de Louis XIV et de la marquise de Montespan.
Louise-Françoise de Bourbon, dite Mademoiselle de Nantes (1673 - 1743), duchesse de Bourbon puis princesse de Condé, avait été légitimée par le Parlement l'année de sa naissance.
Elevée par Madame de Maintenon, on la maria en 1685 au duc de Bourbon, petit-fils du Grand Condé.
Françoise-Marie de Bourbon dite la seconde Mademoiselle de Blois (1677 - 1749), n'a été légitimée qu'en 1681.
Louis XIV s'était en effet séparé de la marquise de Montespan sous la pression de la cour en 1675, avant de renouer.
Françoise-Marie ainsi que son frère le comte de Toulouse étaient donc considérés comme les fruits d'un parjure.
De ce fait, Madame de Maintenon refusa de les élever avec les autres enfants nés de cette liaison.
En 1692, Françoise-Marie épousa Philippe d'Orléans, futur Régent.
Pour la Cour le mariage des «bâtardes» avec des princes de sang était un scandale. Les deux soeurs entretenaient depuis toujours des rapports détestables, minés par la jalousie.
Les choses s'envenimèrent encore davantage lorsque le duc de Berry, petit fils de Louis XIV, épousa en 1710 la fille de Françoise-Marie d'Orléans. Louise-Françoise de Condé avait convoité le même parti pour sa propre fille.
Rare commode à portes en acajou flammé et monture de bronze doré de la fin de l'époque Louis XVI, vers 1790
Estampillée B. MOLITOR la façade à décor de palmettes, rinceaux et griffons affrontés, ouvrant à trois tiroirs en ceinture et deux vantaux dont l'un à brisure, découvrant trois tiroirs à l'anglaise, les montants en colonnes détachées ornées de feuilles de lierre, terminés par des pieds toupie; dessus de marbre rouge griotte encastré (restauré)
Estimation : 300 000 € - 500 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Pendule à la Chute de Phaéton en bronze doré d'époque Consulat, vers 1800
Figurant le héros foudroyé, son char et ses chevaux renversés, le socle à ressaut ciselé d'une frise de putti dans des nuées, reposant sur un contre-socle en marbre blanc terminé par quatre pieds toupie.
Estimation : 30 000 € - 50 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Exceptionnel cabinet en pierres dures, ébène, bronze doré et argent, travail romain, vers 1620, provenant du pape Paul V Borghèse, puis du roi George IV
Photo : © 2016 Sotheby’s
La description et la note de l'expert sont trop longues pour être recopiées...Je vous recommande leur lecture sur le site de la maison de vente.
Et si ce meuble vous intéresse, sachez qu'il n'y a pas d'estimation : c'est comme bon vous semble, au plus offrant !
Ecole Française de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, suiveur de Hyacinthe Rigaud
PORTRAIT DE LOUIS XV EN TENUE DE SACRE, ÂGÉ DE CINQ ANS
Estimation : 100 000 € - 150 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extrait) :
Notre tableau est une reprise du Portrait de Louis XV (huile sur toile - 189 x 135 cm.) signé et daté 1715, conservé au musée du Château de Versailles (...)
Commandé par le Régent en septembre 1715, quelques jours à peine après le décès de Louis XIV, le portrait est présenté à la Cour en juin 1717.
Rigaud a peint le visage du roi à Vincennes. A partir de cette première image officielle il va mettre en place dès le début de 1716, deux portraits partiels en buste.
Il va confier l'exécution des reprises à son atelier en raison de l'important volume de commandes.
Les reprises du grand portrait officiel sont données quant à elles, conformément à l'usage, à l'Administration des Bâtiments du Roi, à partir de 1717.
Le succès est tel qu'entre cette date et 1721, pas moins de vingt quatre répliques de fomats divers, vont être réalisées, destinées à différentes institutions du royaume.
L'importance du portait royal en pied est liée à l'idée qu'il se substitue à la présence du monarque, donnant l'illusion de sa présence. La tradition des grands portraits royaux s'installe en France au XVIe siècle. En 1701, Hyacinthe Rigaud fixe, avec le Portrait de Louis XIV (Paris, Musée du Louvre), un prototype, utilisant un certain nombre de conventions représentatives de la monarchie absolue. Ce modèle sera repris par ses continuateurs tout au long du XVIIIe siècle.
Hyacinthe Rigaud exécutera deux autres portraits de Louis XV. Un portrait en grand costume royal peint en 1721, commandé par Philippe V d'Espagne, conservé au Palais royal de Madrid.
Un troisième portrait en pied, toujours en grand costume royal, peint entre 1727 et 1729, est conservé dans les collections du château de Versailles.
Ariane James-Sarazin, après un examen du tableau, pense que notre tableau a sans doute été peint dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle par un copiste du Cabinet des tableaux de la surintendance des Bâtiments du roi et qu'il a été inachevé et complété au XIXe siècle sur la partie gauche (tenture, sceptre et couronne posés sur un tabouret), ainsi que sur la partie droite (colonne).
PROVENANT DU SERVICE ROYAL PENTHIÈVRE ORLÉANS
Exceptionnel pot à oille en argent, le couvercle (anciennement une cloche couvre-plat) provenant du service Penthièvre-Orléans par Antoine Sébastien Durant, Paris, 1750/1751, le corps et la doublure par Jean-Baptiste Claude Odiot, Paris, 1819-1826, le réchaud intérieur par Charles-Nicolas Odiot, Paris 1826-1838, le corps reposant sur quatre pieds en forme de feuillages de céleri, appliqué des armes Orléans, le couvercle orné de trois trophées de chasse et d'un cartouche où ont été serties postérieurement les armes Orléans
Estimation : 250 000 € - 400 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
Note de l'expert (extraits)
Le service Penthièvre-Orléans
Le commanditaire à l'origine du superbe service Penthièvre-Orléans est très probablement un Anglais du nom d'Henry Janssen. Suite à des déboires financiers, il est contraint de vendre cet ensemble au comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon (1678-1737), ou peut-être à son frère, le duc du Maine, tous deux fils légitimés du roi Louis XIV et de la marquise de Montespan.
Le comte d'Eu, fils du duc du Maine, n'a pas de descendant et son cousin le duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, est son héritier.
A la mort du duc, sa fille, Louise Marie Adélaïde, épouse de Philippe-Egalité, hérite du service qui arrive ainsi dans la maison d'Orléans.
Louis- Philippe, roi des Français de 1830 à 1848, en hérite à son tour de sa mère. Il fait alors restaurer le service et apposer ses armes par l'orfèvre Jean-Baptiste-Claude Odiot vers 1821. Il en profite pour commander à l'orfèvre de nouvelles pièces davantage au goût du jour.
En conséquence du passage vers 1809 du service à la Française au service à la Russe, il fait transformer les cloches couvre-plats réalisées par Durant, en couvercles de légumier.
Photo : © 2016 Sotheby’s
Il s'agit aujourd'hui de l'unique service royal français en argent qui nous soit parvenu, dont la quasi-totalité est conservée dans de grandes collections publiques (Musée du Louvre, Metropolitan Museum, Fondation Gulbenkian, musées de Détroit et Philadelphie, musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles), les pièces restantes demeurant dans quelques grandes collections privées.
Contrairement aux autres services royaux français, celui de Penthièvre-Orléans a survécu à la révolution et au besoin récurrent de l'Etat en argent liquide, lorsqu'était attendu des privilégiés qu'ils donnent leur argenterie afin d'en battre monnaie.
Le service Penthièvre-Orléans est issu de différents orfèvres parisiens, notamment Thomas Germain, Claude II Ballin, Edme-Pierre Balzac, Robert-Joseph Auguste et Antoine- Sébastien Durant, couvrant la période de 1728 à 1770 environ.
_____
L'ensemble du catalogue de la vente du soir, et les notes descriptives complètes des lots présentés sont consultables ici : http://www.sothebys.com/en/auctions/2016/robert-de-balkany-rue-de-varenne-paris-pf1660.html
Dernière édition par La nuit, la neige le Ven 09 Sep 2016, 23:00, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
A suivre...
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Je trouve superbe le portrait de Louis XV enfant ! boudoi30
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Il est à vendre, chère comtesse...
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Ce magnifique portrait du Roi Louis XV enfant va probablement atteindre des sommes importantes. Mais, il faut faire comme Marie-Antoinette : quand on aime, on ne calcule pas, on achète......à se ruiner. LOL.
Trianon- Messages : 3305
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Ce portrait n'est qu'une reprise d'atelier de l'original de Rigaud qui est à Versailles je ne suis donc pas sûr qu'il atteigne des sommets .
Le double portrait présumé des filles légitimées de Louis XIV et celui de la reine d'Angleterre épouse de Jacques II (que l'on aperçoit sur la seconde photo postée par La Nuit La Neige) est beaucoup plus intéressant
Je trouve la pendule "chute de Phaëton" superbe
Le double portrait présumé des filles légitimées de Louis XIV et celui de la reine d'Angleterre épouse de Jacques II (que l'on aperçoit sur la seconde photo postée par La Nuit La Neige) est beaucoup plus intéressant
Je trouve la pendule "chute de Phaëton" superbe
hastur- Messages : 541
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
;
Merci, cher ami !
Cette pendule-ci m'en rappelle une autre ...
Vois plutôt !
J'ai vu exactement la même " figure du Temps ", au V. and A. , Londres :
Régulateur Louis XVI marqueté de quatre-feuilles dans des quadrillages, couronné par une figure du Temps en bronze -
Robert Robin - Lieutaud, Balthazar
- Victoria and Albert Museum - Londres
Issu d'une grande lignée d'ébénistes, Balthazar Lieutaud obtint sa maîtrise en 1749. Il s'établit rue de la Pelleterie puis rue d'Enfer. Fournisseur de la Cour, il fabriqua des meubles de grand luxe mais se spécialisa dans les coffres d'horloge, sans doute influencé par son cousin horloger qui portait le même nom et le même prénom que lui. On retrouve son estampille sur un grand nombre de régulateurs de très haute qualité ornés de bronzes somptueux ciselés par les plus grands bronziers du moment comme Caffieri, Edme Roye ou Charles Grimpelle. Ses gaines d'horloge sont d'une remarquable élégance et d'une grande finesse d'exécution.
Si ses premières oeuvres sont de style Louis XV, il adopta trés vite les lignes droites et les motifs inspirés de l'antiquité de la période suivante. Très souvent il reproduisit les mêmes modèles avec de légères variantes.
Le Château de Versailles renferme un somptueux régulateur en bois d'ébène, fait de plusieurs corps rectangulaires, ornés de bronzes à l'antique avec des bas reliefs symbolisant les différentes saisons. En nombre bien plus restreint, mais toujours aussi luxueux, on peut citer des commodes, secrétaires, encoignures.....de style Louis XV et Louis XVI.
A sa mort, sa veuve conserva quelques temps son atelier qu'elle abandonnera définitivement en 1784.
Merci, cher ami !
Cette pendule-ci m'en rappelle une autre ...
Vois plutôt !
La nuit, la neige a écrit:
Cartel en marqueterie d'écaille brune et laiton à monture de bronze doré d'époque Régence, vers 1725- 1730
La caisse couronnée d'un fronton en coquille sommé de la figure du Temps, flanquée d'enroulements, le cadran surmontant un masque de femme; reposant sur une console d'applique ornée aux angles de têtes de béliers; le mouvement signé C. Louzier A Paris ; (le cadran rapporté).
Estimation : 30 000 € - 50 000 €
Photo : © 2016 Sotheby’s
J'ai vu exactement la même " figure du Temps ", au V. and A. , Londres :
Régulateur Louis XVI marqueté de quatre-feuilles dans des quadrillages, couronné par une figure du Temps en bronze -
Robert Robin - Lieutaud, Balthazar
- Victoria and Albert Museum - Londres
Issu d'une grande lignée d'ébénistes, Balthazar Lieutaud obtint sa maîtrise en 1749. Il s'établit rue de la Pelleterie puis rue d'Enfer. Fournisseur de la Cour, il fabriqua des meubles de grand luxe mais se spécialisa dans les coffres d'horloge, sans doute influencé par son cousin horloger qui portait le même nom et le même prénom que lui. On retrouve son estampille sur un grand nombre de régulateurs de très haute qualité ornés de bronzes somptueux ciselés par les plus grands bronziers du moment comme Caffieri, Edme Roye ou Charles Grimpelle. Ses gaines d'horloge sont d'une remarquable élégance et d'une grande finesse d'exécution.
Si ses premières oeuvres sont de style Louis XV, il adopta trés vite les lignes droites et les motifs inspirés de l'antiquité de la période suivante. Très souvent il reproduisit les mêmes modèles avec de légères variantes.
Le Château de Versailles renferme un somptueux régulateur en bois d'ébène, fait de plusieurs corps rectangulaires, ornés de bronzes à l'antique avec des bas reliefs symbolisant les différentes saisons. En nombre bien plus restreint, mais toujours aussi luxueux, on peut citer des commodes, secrétaires, encoignures.....de style Louis XV et Louis XVI.
A sa mort, sa veuve conserva quelques temps son atelier qu'elle abandonnera définitivement en 1784.
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Au mois de juillet dernier, nous présentions une version en buste, et terre cuite, de cette sculpture bien connue.
Cette fois-ci, c'est la grande version en pied (plus de 1m), en bronze, qui sera proposée, le 10 octobre 2016, chez Christie's New-York :
- LORD RONALD GOWER (BRITISH, 1845-1916)
Marie-Antoinette, guillotine bound
Photo © CHRISTIE'S 2016
Présentation de l'expert (extraits) :
Lord Ronald Gower, the youngest son of the powerful Duke of Sutherland, started his career as a politician, serving in the British Parliament from 1867-74. The artist subsequently became a self-taught ‘gentleman sculptor’ and an historical writer, eventually exhibiting works in the Paris Salons of 1880 and 1881, the Paris International Exhibition of 1878, and numerous competitions at the Royal Academy. In 1883, the city of Stratford-upon-Avon commissioned Lord Gower to create the Shakespeare Memorial.
However, Lord Gower’s first public sculpture was Marie Antoinette (1876), completed eight years prior to the publication of his Marie Antoinette: An Historical Sketch.
Both the sculpture and the book were part of the artist's re-examination of Marie Antoinette’s personification of Royal excess and frivolity.
In Gower's composition, she is depicted as being led to the guillotine, with her hands bound, her hair hidden to elicit further humiliation and her expression dignified.
The figure, cast in small editions, was often retailed by the prolific firm of Tiffany & Co. at their early 20th century outpost in New York's Union Square.
Informations complémentaires et catalogue de la vente, ici : http://www.christies.com/SaleLanding/index.aspx?intsaleid=26109&lid=1&saletitle=
Photo © CHRISTIE'S 2016
Et à propos de cet artiste et de son travail, voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2309-sculptures-et-etudes-des-portraits-de-marie-antoinette-par-ronald-sutherland-lord-gower?highlight=gower
Cette fois-ci, c'est la grande version en pied (plus de 1m), en bronze, qui sera proposée, le 10 octobre 2016, chez Christie's New-York :
- LORD RONALD GOWER (BRITISH, 1845-1916)
Marie-Antoinette, guillotine bound
Photo © CHRISTIE'S 2016
Présentation de l'expert (extraits) :
Lord Ronald Gower, the youngest son of the powerful Duke of Sutherland, started his career as a politician, serving in the British Parliament from 1867-74. The artist subsequently became a self-taught ‘gentleman sculptor’ and an historical writer, eventually exhibiting works in the Paris Salons of 1880 and 1881, the Paris International Exhibition of 1878, and numerous competitions at the Royal Academy. In 1883, the city of Stratford-upon-Avon commissioned Lord Gower to create the Shakespeare Memorial.
However, Lord Gower’s first public sculpture was Marie Antoinette (1876), completed eight years prior to the publication of his Marie Antoinette: An Historical Sketch.
Both the sculpture and the book were part of the artist's re-examination of Marie Antoinette’s personification of Royal excess and frivolity.
In Gower's composition, she is depicted as being led to the guillotine, with her hands bound, her hair hidden to elicit further humiliation and her expression dignified.
The figure, cast in small editions, was often retailed by the prolific firm of Tiffany & Co. at their early 20th century outpost in New York's Union Square.
Informations complémentaires et catalogue de la vente, ici : http://www.christies.com/SaleLanding/index.aspx?intsaleid=26109&lid=1&saletitle=
Photo © CHRISTIE'S 2016
Et à propos de cet artiste et de son travail, voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2309-sculptures-et-etudes-des-portraits-de-marie-antoinette-par-ronald-sutherland-lord-gower?highlight=gower
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Elle est superbe, mais j'ai la chance de posséder l'originale en terre cuite signé par LORD GOWER alors je laisse le champ libre à d'autres acheteurs, mais je serai curieuse d'en connaitre le prix de vente !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
MARIE ANTOINETTE a écrit:Elle est superbe, mais j'ai la chance de posséder l'originale en terre cuite signé par LORD GOWER alors je laisse le champ libre à d'autres acheteurs, mais je serai curieuse d'en connaitre le prix de vente !!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Le buste en terre cuite, présenté un ou deux messages précédemment, était estimé : 2500 € - 3000 €.
Le résultat est indiqué "Non disponible" dans le catalogue en ligne. Pour d'autres lots, les résultats sont toutefois indiqués.
Faut-il en déduire qu'il n'a pas été vendu, comme tous les autres lots dont le résultat est noté "Non disponible" ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
J'ai eu l'explication par CYRILLE BOULAY, l'expert de la vente - aucun objet de la collection de notre Ami SERGIO n'a été vendu, sans explications complémentaires.
Je pense que ladite collection sera présentée à nouveau, mais chez COUTEAU BEGARIE dans le cadre d'une des deux ventes annuelles de souvenirs historiques, car elle le mérite.
Je possède la statue originale en pied - plus d'un mètre de hauteur et 55 kgs, alors que pour SERGIO il ne s'agit que de la tête !!!!
MARIE ANTOINETTE :
Je pense que ladite collection sera présentée à nouveau, mais chez COUTEAU BEGARIE dans le cadre d'une des deux ventes annuelles de souvenirs historiques, car elle le mérite.
Je possède la statue originale en pied - plus d'un mètre de hauteur et 55 kgs, alors que pour SERGIO il ne s'agit que de la tête !!!!
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Annoncé à l'occasion d'une prochaine vente aux enchères organisée par la maison Artcurial, le 11 octobre 2016...
Ecole française du XVIIIe siècle Atelier de Jean-Baptiste Van Loo
Portrait de la reine Marie Leszczynska
Huile sur toile (35 x 25,50 cm)
Commentaire de l'expert :
Notre tableau peut être rapproché du portrait de la reine de France par Jean-Baptiste Van Loo, actuellement conservé au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
* Source et catalogue de la vente, ici : http://www.artcurial.com/fr/asp/searchresults.asp?pg=1&ps=18&st=D&sale_no=2962+++
Ecole française du XVIIIe siècle Atelier de Jean-Baptiste Van Loo
Portrait de la reine Marie Leszczynska
Huile sur toile (35 x 25,50 cm)
Commentaire de l'expert :
Notre tableau peut être rapproché du portrait de la reine de France par Jean-Baptiste Van Loo, actuellement conservé au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
* Source et catalogue de la vente, ici : http://www.artcurial.com/fr/asp/searchresults.asp?pg=1&ps=18&st=D&sale_no=2962+++
La nuit, la neige- Messages : 18132
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Effectivement cher Majesté, le diadème, si rare en l'Europe de l'Ouest à l'époque, est très parlant.
Gouverneur Morris- Messages : 11795
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Parmi d'autres lots, la maison de vente Ferri, proposera le 24 novembre prochain, à Drouot Paris, une sélection de divers souvenirs historiques dont :
Ecole française de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Portrait de la jeune reine Marie-Antoinette
Pastel sur papier de forme ovale, conservé dans son cadre d'origine en bois doré (redoré sous la Restauration par l'encadreur et doreur A. Lefèvre Aîné)
Note de l'expert (extraits)
La représentant en buste portant un manteau d'hermine, les cheveux tirés vers le haut portant une coiffe avec diadème, perles et plumes, probablement d'après le portrait peint par Gautier-Dagoty en 1775, un des premiers portraits peints de la nouvelle Reine de France ayant été repris en différentes versions (une variante se trouve au musée Antoine-Lécuyer à Saint-Quentin).
Cette paire de portraits inédits a vraisemblablement été réalisée vers 1775, à l'époque du sacre de Louis XVI (célébré à Reims le 11 juin 1775), peu après qu'ils aient été titrés roi et reine de France, à la mort du roi Louis XV le 10 mai 1774.
Bien que Louis XVI soit représenté encore Dauphin, la ressemblance du portrait de Marie-Antoinette avec celui de Gautier-Dagoty peint en 1775 nous amène à les dater d'au moins 1775
Vendus avec faculté de réunion.
Et avec, donc...
Ecole française de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Portrait du Dauphin de France, futur roi Louis XVI
Pastel sur papier de forme ovale, conservé dans son cadre d'origine en bois doré (redoré sous la Restauration par l'encadreur et doreur A. Lefèvre Aîné),
Extrait de la note de l'expert
Le représentant en buste d'après le portrait peint par Van Loo en 1769, alors qu'il est encore duc de Berry, âgé de quinze ans, avec quelques variantes dans son habit (on aperçoit tout de même le cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit)
Mais encore beaucoup de gravures de portraits de Marie-Antoinette, ou comme celle-ci par exemple :
Ecole française du XVIIIe siècle
Les voeux du peuple confirmés par la religion
Gravure signée Malquelier datée 1775, dédiée à la Reine, ornée au bas du document de ses armes d'alliances Bourbon-Habsbourg
Egalement de nombreux bustes, d'après les modèles originaux bien connus. Je ne les présente pas toutes ici.
Nous retrouverons notamment cette sculpture, que nous avons déjà présentée à plusieurs reprises ici :
Gower Ronald Lord (1845-1916)
La reine Marie-Antoinette, partant pour l'échafaud
Buste en plâtre à patine terre-cuite, reposant sur un socle en bois noirci, signé au dos et daté 1875
Au sujet de cet artiste, voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2309-sculptures-et-etudes-des-portraits-de-marie-antoinette-par-ronald-sutherland-lord-gower?highlight=gower
Egalement toute une série de miniatures ou médaillons...
Elie Dignat (actif de 1780 à 1840), d'après Jacques Augustin (1759-1832)
Madame la duchesse d'Angoulême, née Marie-Thérèse de France (1778-1851)
Miniature de forme ovale conservée sous verre bombé, dans son cadre d'origine en bois noirci
Et enfin, pour les amateurs de reliques :
Prison du Temple - Précieux souvenir historique
Marie-Thérèse, princesse de France, duchesse d'Angoulême (1778-1851)
Élisabeth, princesse de France (1764-1794)
Extrait de la note de l'expert :
Fragment d'étoffe en lin, brodé par la fille et la soeur du roi Louis XVI durant leur captivité à la Prison du Temple, représentant deux petites fleurs en fils de soie colorés, conservé sous verre bombé dans un encadrement en bois teinté. Porte au dos l'inscription manuscrite suivante : «cette broderie fut faite par les princesses pendant leur séjour au Temple, les augustes princesses la donnèrent à la fille Tison comme la récompense de ses soins, cette fille vendis (sic) depuis ce don précieux et ce morceau m'est parvenu par la personne qui la lui acheta».
Une autre pièce manuscrite précise: «Cette broderie fait (sic) par les princesses pendant leur séjour au Temple, les augustes prisonnières la donnèrent à la fille de Tison, comme la récompense de ses soins. Cette fille vendit depuis ce don précieux, et ce morceau est parvenu à ma grand-mère de La Rivière, née Bouvart par la personne qui le lui acheta, comme en témoigna ci-dessous ma grand-mère; L. de Farcy de la Villedubois...»
Sources et catalogue complet de la vente accessible ici : http://www.ferri-drouot.com/flash/index.jsp?id=77307&idCp=46&lng=
Ecole française de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Portrait de la jeune reine Marie-Antoinette
Pastel sur papier de forme ovale, conservé dans son cadre d'origine en bois doré (redoré sous la Restauration par l'encadreur et doreur A. Lefèvre Aîné)
Note de l'expert (extraits)
La représentant en buste portant un manteau d'hermine, les cheveux tirés vers le haut portant une coiffe avec diadème, perles et plumes, probablement d'après le portrait peint par Gautier-Dagoty en 1775, un des premiers portraits peints de la nouvelle Reine de France ayant été repris en différentes versions (une variante se trouve au musée Antoine-Lécuyer à Saint-Quentin).
Cette paire de portraits inédits a vraisemblablement été réalisée vers 1775, à l'époque du sacre de Louis XVI (célébré à Reims le 11 juin 1775), peu après qu'ils aient été titrés roi et reine de France, à la mort du roi Louis XV le 10 mai 1774.
Bien que Louis XVI soit représenté encore Dauphin, la ressemblance du portrait de Marie-Antoinette avec celui de Gautier-Dagoty peint en 1775 nous amène à les dater d'au moins 1775
Vendus avec faculté de réunion.
Et avec, donc...
Ecole française de la seconde moitié du XVIIIe siècle
Portrait du Dauphin de France, futur roi Louis XVI
Pastel sur papier de forme ovale, conservé dans son cadre d'origine en bois doré (redoré sous la Restauration par l'encadreur et doreur A. Lefèvre Aîné),
Extrait de la note de l'expert
Le représentant en buste d'après le portrait peint par Van Loo en 1769, alors qu'il est encore duc de Berry, âgé de quinze ans, avec quelques variantes dans son habit (on aperçoit tout de même le cordon bleu de l'ordre du Saint-Esprit)
Mais encore beaucoup de gravures de portraits de Marie-Antoinette, ou comme celle-ci par exemple :
Ecole française du XVIIIe siècle
Les voeux du peuple confirmés par la religion
Gravure signée Malquelier datée 1775, dédiée à la Reine, ornée au bas du document de ses armes d'alliances Bourbon-Habsbourg
Egalement de nombreux bustes, d'après les modèles originaux bien connus. Je ne les présente pas toutes ici.
Nous retrouverons notamment cette sculpture, que nous avons déjà présentée à plusieurs reprises ici :
Gower Ronald Lord (1845-1916)
La reine Marie-Antoinette, partant pour l'échafaud
Buste en plâtre à patine terre-cuite, reposant sur un socle en bois noirci, signé au dos et daté 1875
Au sujet de cet artiste, voir notre sujet ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2309-sculptures-et-etudes-des-portraits-de-marie-antoinette-par-ronald-sutherland-lord-gower?highlight=gower
Egalement toute une série de miniatures ou médaillons...
Elie Dignat (actif de 1780 à 1840), d'après Jacques Augustin (1759-1832)
Madame la duchesse d'Angoulême, née Marie-Thérèse de France (1778-1851)
Miniature de forme ovale conservée sous verre bombé, dans son cadre d'origine en bois noirci
Et enfin, pour les amateurs de reliques :
Prison du Temple - Précieux souvenir historique
Marie-Thérèse, princesse de France, duchesse d'Angoulême (1778-1851)
Élisabeth, princesse de France (1764-1794)
Extrait de la note de l'expert :
Fragment d'étoffe en lin, brodé par la fille et la soeur du roi Louis XVI durant leur captivité à la Prison du Temple, représentant deux petites fleurs en fils de soie colorés, conservé sous verre bombé dans un encadrement en bois teinté. Porte au dos l'inscription manuscrite suivante : «cette broderie fut faite par les princesses pendant leur séjour au Temple, les augustes princesses la donnèrent à la fille Tison comme la récompense de ses soins, cette fille vendis (sic) depuis ce don précieux et ce morceau m'est parvenu par la personne qui la lui acheta».
Une autre pièce manuscrite précise: «Cette broderie fait (sic) par les princesses pendant leur séjour au Temple, les augustes prisonnières la donnèrent à la fille de Tison, comme la récompense de ses soins. Cette fille vendit depuis ce don précieux, et ce morceau est parvenu à ma grand-mère de La Rivière, née Bouvart par la personne qui le lui acheta, comme en témoigna ci-dessous ma grand-mère; L. de Farcy de la Villedubois...»
Sources et catalogue complet de la vente accessible ici : http://www.ferri-drouot.com/flash/index.jsp?id=77307&idCp=46&lng=
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Autre vente, autre relique, s'il y a des amateurs...
Même jour que la précédente vente aux enchères, le 24 novembre 2016, à Drouot Paris, mais cette fois-ci à l'occasion d'une vente "Souvenirs historiques" organisée par l'étude Thierry de Maigret :
Rare souvenir de Louis XVI, Marie-Antoinette et de la Duchesse d'Angoulême
Note de l'expert (extrait) :
Boîte ronde en composition ou en corne et écaille, couvercle orné d'un tressage de cheveux sur lequel est inscrit le monogramme: "L M"en pointes de diamant en acier poli glace; cerclage en or; à l'intérieur, sous le couvercle, est incrustée une plaque en or, rectangulaire à pans coupés portant l'inscription :
"CHEVEUX DE S. M. LOUIS XVI ET DE SON AUGUSTE ÉPOUSE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHE AVEC CEUX DE S. A. R. MADAME LA DUCHESSE D'ANGOULÊME"
Diamètre 81 mm, épaisseur 25 mm.
Description complète et catalogue de la vente disponibles ici : http://www.thierrydemaigret.com/flash/index.jsp?id=79437&idCp=90&lng=fr
Même jour que la précédente vente aux enchères, le 24 novembre 2016, à Drouot Paris, mais cette fois-ci à l'occasion d'une vente "Souvenirs historiques" organisée par l'étude Thierry de Maigret :
Rare souvenir de Louis XVI, Marie-Antoinette et de la Duchesse d'Angoulême
Note de l'expert (extrait) :
Boîte ronde en composition ou en corne et écaille, couvercle orné d'un tressage de cheveux sur lequel est inscrit le monogramme: "L M"en pointes de diamant en acier poli glace; cerclage en or; à l'intérieur, sous le couvercle, est incrustée une plaque en or, rectangulaire à pans coupés portant l'inscription :
"CHEVEUX DE S. M. LOUIS XVI ET DE SON AUGUSTE ÉPOUSE MARIE-ANTOINETTE D'AUTRICHE AVEC CEUX DE S. A. R. MADAME LA DUCHESSE D'ANGOULÊME"
Diamètre 81 mm, épaisseur 25 mm.
Description complète et catalogue de la vente disponibles ici : http://www.thierrydemaigret.com/flash/index.jsp?id=79437&idCp=90&lng=fr
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Re: Ventes aux enchères - Année 2016
Les 30 novembre et 1er décembre 2016 , la Maison Christie's Paris organise une série de ventes aux enchères qui portent le titre "Le goût français".
Parmi de très nombreux lots proposés :
- ATTRIBUÉ À JEAN-FRANÇOIS LE BARBIER L'AÎNÉ (1739-1826)
Portrait de Marie-Antoinette; et Portrait de Louis XVI
Dessin à la pierre noire, inséré dans un ovale
© CHRISTIE'S 2016
- LOUIS BONVALLET (PARIS 1748-1818) ET JEAN-BAPTISTE ANDRE GAUTIER D'AGOTY (PARIS 1740-1786)
Double portrait de Marie-Antoinette et Louis XVI dans des médaillons ornés de guirlandes de fleurs
© CHRISTIE'S 2016
Nous connaissions des gravures de ce double portrait, comme celle-ci par exemple :
Le lot présenté par Christie's a la particularité d'être une impression en noir bistré et en couleurs sur satin, rehaussé d’or
- MIROIR EN VERRE DE BOHEME ARMORIE DU XVIIIEME SIECLE, DANS UN CADRE EN BOIS DORE
Vers 1771
A décor gravé inspiré du portrait réalisé par Duplessis du buste de la reine Marie-Antoinette dans un cartouche inscrit « : MARIE : ANTOINETE : D’AUTRICHE : D : G : REINE : DE : FRANCE : ET : DE : NAVARRE »
Si le résultat n'est pas très "fin" boudoi32 , il faut noter ici la rareté du support : à savoir un miroir en verre de Bohême gravé.
Peu commun...
© CHRISTIE'S 2016
...
- ECRAN A FEU ROYAL DE LA FIN DE L'EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUE A JEAN-BAPTISTE IER TILLIARD OU JEAN-BAPTISTE II TILLIARD, VERS 1760
(....)avec l'inscription manuscrite à l'encre "du N°I9I. VV", la marque au feu au chiffre MA et à l'inscription fragmentaire [GARDE-M]EUBLE DE [LA REINE],
© CHRISTIE'S 2016
Note de l'expert (extraits) :
Cet écran à feu illustre à la fois des provenances prestigieuses, celle de la reine Marie-Antoinette et probablement de Madame Du Barry , ainsi que le travail d’une dynastie de menuisiers du XVIIIe siècle.
A la mort de Louis XV, Madame Du Barry fut priée de quitter Versailles. On autorisa son intendant, Demonvallier, à conserver quelques meubles qui seront envoyés dans son pavillon de Louveciennes le 30 juillet 1774. Le reste est conservé à Versailles. Certains meubles vont être réutilisés par des hôtes prestigieux. Marie-Antoinette également réemploie plusieurs meubles d’époques antérieures.
Elle fait par exemple placer au Petit Trianon un fauteuil de toilette canné de Georges Jacob livré vers 1770 pour la comtesse Du Barry (dépôt du musée du Louvre au château de Versailles, inv. OA 6553).
Marie-Antoinette réutilise aussi pour son usage personnel l’écran commandé par le garde-meuble privé de Marie Leszczinska à Fontainebleau (musée des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V 6055).
Il en a peut-être été ainsi de notre écran.
Les marques au pochoir VV et Du n°191 indiquent bien une livraison pour Versailles.
Considérant la datation de l’écran vers 1760-1765, le nom de la comtesse Du Barry peut être avancé.
Elle est en effet celle, à la fin du règne de Louis XV, qui a les goûts les plus innovants et fait appel aux ébénistes et menuisiers les plus novateurs.
Il est indéniable que la reine Marie-Antoinette l’ait utilisé, très certainement dans ses Petits Appartements (un usage au Petit Trianon aurait eu pour conséquence un marquage supplémentaire du CT couronné).
La marque ronde au feu au chiffre entrelacé MA entouré de la mention GARDE MEUBLE DE LA REINE est apposée à côté de celle, antérieure, indiquant un numéro d’inventaire.
Un lot que nous avions déjà présenté dans cette rubrique il y a quelques mois...
- COFFRET ROYAL DE MARIAGE
LES ORNEMENTS D'EPOQUE REGENCE, PREMIER QUART DU XVIIIEME SIECLE, LE COFFRET PROBABLEMENT D'EPOQUE POSTERIEURE
Regainé de velours de soie pourpre réappliqué de galons de fils d’or, ornementation de cuivre repoussé, le couvercle centré d'armes d'alliance dont celles du Dauphin de France à droite, les écoinçons ornés de fleurs de lys, la façade présentant le chiffre rayonnant associé de la reine Marie-Antoinette MA probablement de la fin du XVIIIe siècle, les côtés avec des poignées en bronze doré, l’intérieur regainé de soie ivoire, les pieds associés en bois mouluré, sculpté et doré figurant des dauphins, avec une étiquette au revers du fond inscrite Chenue marquise de Pimodan
© CHRISTIE'S 2016
Complément de note de l'expert, au sujet de la provenance
Par réputation, offert par le Dauphin à la dauphine Marie-Antoinette, puis offert par celle-ci au comte de Mercy-Argenteau (selon le catalogue de l'exposition Marie-Antoinette (...) de 1955) ;
Ancienne collection du marquis de Pimodan.
Vous retrouverez cet objet présenté dans notre sujet consacré aux malles et coffres de Marie-Antoinette, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1132-malles-et-coffres-de-voyage-de-marie-antoinette?highlight=coffres
- ATTRIBUÉ À MARTIN VAN MEYTENS (STOCKHOLM 1695-1770 VIENNE)
Portrait de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780)
Portrait de l'empereur du Saint Empire Germanique François Ier (1708-1765)
Huiles sur toiles
© CHRISTIE'S 2016
Provenance : Château de Bourlemont, collections des comtes d’Alsace, princes d’Hénin ; puis par descendance jusqu’au propriétaire actuel.
Le catalogue fleuve, et les notices complètes des objets sont accessibles ici : http://www.christies.com/Salelanding/index.aspx?intsaleid=26566&lid=1&saletitle=&pg=all
Parmi de très nombreux lots proposés :
- ATTRIBUÉ À JEAN-FRANÇOIS LE BARBIER L'AÎNÉ (1739-1826)
Portrait de Marie-Antoinette; et Portrait de Louis XVI
Dessin à la pierre noire, inséré dans un ovale
© CHRISTIE'S 2016
- LOUIS BONVALLET (PARIS 1748-1818) ET JEAN-BAPTISTE ANDRE GAUTIER D'AGOTY (PARIS 1740-1786)
Double portrait de Marie-Antoinette et Louis XVI dans des médaillons ornés de guirlandes de fleurs
© CHRISTIE'S 2016
Nous connaissions des gravures de ce double portrait, comme celle-ci par exemple :
Le lot présenté par Christie's a la particularité d'être une impression en noir bistré et en couleurs sur satin, rehaussé d’or
- MIROIR EN VERRE DE BOHEME ARMORIE DU XVIIIEME SIECLE, DANS UN CADRE EN BOIS DORE
Vers 1771
A décor gravé inspiré du portrait réalisé par Duplessis du buste de la reine Marie-Antoinette dans un cartouche inscrit « : MARIE : ANTOINETE : D’AUTRICHE : D : G : REINE : DE : FRANCE : ET : DE : NAVARRE »
Si le résultat n'est pas très "fin" boudoi32 , il faut noter ici la rareté du support : à savoir un miroir en verre de Bohême gravé.
Peu commun...
© CHRISTIE'S 2016
...
- Spoiler:
- ECRAN A FEU ROYAL DE LA FIN DE L'EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUE A JEAN-BAPTISTE IER TILLIARD OU JEAN-BAPTISTE II TILLIARD, VERS 1760
(....)avec l'inscription manuscrite à l'encre "du N°I9I. VV", la marque au feu au chiffre MA et à l'inscription fragmentaire [GARDE-M]EUBLE DE [LA REINE],
© CHRISTIE'S 2016
Note de l'expert (extraits) :
Cet écran à feu illustre à la fois des provenances prestigieuses, celle de la reine Marie-Antoinette et probablement de Madame Du Barry , ainsi que le travail d’une dynastie de menuisiers du XVIIIe siècle.
A la mort de Louis XV, Madame Du Barry fut priée de quitter Versailles. On autorisa son intendant, Demonvallier, à conserver quelques meubles qui seront envoyés dans son pavillon de Louveciennes le 30 juillet 1774. Le reste est conservé à Versailles. Certains meubles vont être réutilisés par des hôtes prestigieux. Marie-Antoinette également réemploie plusieurs meubles d’époques antérieures.
Elle fait par exemple placer au Petit Trianon un fauteuil de toilette canné de Georges Jacob livré vers 1770 pour la comtesse Du Barry (dépôt du musée du Louvre au château de Versailles, inv. OA 6553).
Marie-Antoinette réutilise aussi pour son usage personnel l’écran commandé par le garde-meuble privé de Marie Leszczinska à Fontainebleau (musée des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. V 6055).
Il en a peut-être été ainsi de notre écran.
Les marques au pochoir VV et Du n°191 indiquent bien une livraison pour Versailles.
Considérant la datation de l’écran vers 1760-1765, le nom de la comtesse Du Barry peut être avancé.
Elle est en effet celle, à la fin du règne de Louis XV, qui a les goûts les plus innovants et fait appel aux ébénistes et menuisiers les plus novateurs.
Il est indéniable que la reine Marie-Antoinette l’ait utilisé, très certainement dans ses Petits Appartements (un usage au Petit Trianon aurait eu pour conséquence un marquage supplémentaire du CT couronné).
La marque ronde au feu au chiffre entrelacé MA entouré de la mention GARDE MEUBLE DE LA REINE est apposée à côté de celle, antérieure, indiquant un numéro d’inventaire.
Un lot que nous avions déjà présenté dans cette rubrique il y a quelques mois...
- COFFRET ROYAL DE MARIAGE
LES ORNEMENTS D'EPOQUE REGENCE, PREMIER QUART DU XVIIIEME SIECLE, LE COFFRET PROBABLEMENT D'EPOQUE POSTERIEURE
Regainé de velours de soie pourpre réappliqué de galons de fils d’or, ornementation de cuivre repoussé, le couvercle centré d'armes d'alliance dont celles du Dauphin de France à droite, les écoinçons ornés de fleurs de lys, la façade présentant le chiffre rayonnant associé de la reine Marie-Antoinette MA probablement de la fin du XVIIIe siècle, les côtés avec des poignées en bronze doré, l’intérieur regainé de soie ivoire, les pieds associés en bois mouluré, sculpté et doré figurant des dauphins, avec une étiquette au revers du fond inscrite Chenue marquise de Pimodan
© CHRISTIE'S 2016
Complément de note de l'expert, au sujet de la provenance
Par réputation, offert par le Dauphin à la dauphine Marie-Antoinette, puis offert par celle-ci au comte de Mercy-Argenteau (selon le catalogue de l'exposition Marie-Antoinette (...) de 1955) ;
Ancienne collection du marquis de Pimodan.
Vous retrouverez cet objet présenté dans notre sujet consacré aux malles et coffres de Marie-Antoinette, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1132-malles-et-coffres-de-voyage-de-marie-antoinette?highlight=coffres
- ATTRIBUÉ À MARTIN VAN MEYTENS (STOCKHOLM 1695-1770 VIENNE)
Portrait de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780)
Portrait de l'empereur du Saint Empire Germanique François Ier (1708-1765)
Huiles sur toiles
© CHRISTIE'S 2016
Provenance : Château de Bourlemont, collections des comtes d’Alsace, princes d’Hénin ; puis par descendance jusqu’au propriétaire actuel.
Le catalogue fleuve, et les notices complètes des objets sont accessibles ici : http://www.christies.com/Salelanding/index.aspx?intsaleid=26566&lid=1&saletitle=&pg=all
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