Les monarchies en Europe aujourd'hui
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Mr de Talaru
La nuit, la neige
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Mme de Sabran
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: HISTOIRE MODERNE ET ACTUALITES :: Histoire du XXe siècle et actualités du XXIe siècle
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Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Merci. Et désolé, je ne l'avais pas vu...Mme de Sabran a écrit:J'ai rabouté ce nouveau sujet à celui que nous avions déjà sur le même thème, mais en gardant le titre que tu avais choisi .
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
D'habitude, c'est toujours moi qui fais cette petite bourde .
Dernière édition par Mme de Sabran le Dim 12 Juin - 17:33, édité 1 fois
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Oui, en effet...boudoi32Trianon a écrit:
Mais, je doute fort de revoir s'établir la monarchie dans certains pays européens comme : la France, l'italie, l'Autriche.
Et, personnellement, je pense plutôt que les monarchies finiront probablement par toutes disparaître au XXIè siècle.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Je ne suis pas très optimiste sur leur sort non plus ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Je suis d'accord avec vos points de vue LNLN et Éléonore avec un petit pincement au cœur même si je n'ai connu que la République.
Il me semble, toutefois, que les monarques qui ont toujours été formés depuis leur plus jeune âge pour diriger leur pays ont un profil bien plus humain et sont TRÈS attachés à leur patrie et à leur peuple, sans ignorer que l'économie leur tient aussi à cœur, évidemment cela va de soi. Je me trompe peut-être mais je constate que de nos jours le patriotisme, sans exagération, est secondaire. Oui, pardon, j'avais oublié que nous étions en plein mondialisation.
Il est vrai aussi que nous avons eu en France quelques présidents "monarques" qui ont laissé leurs empreintes jusqu'à aujourd'hui, admirés pour leurs compétences, leur pragmatisme, leur personnalité et l'image du pays qu'ils ont véhiculée à travers le monde pendant leur mandat présidentiel et après.
Si les monarchies disparaissent au XXIème siècle comme vous le pensez, nous serons dans l'évolution naturelle des choses de la vie. Les anglais ont un véritable culte pour la famille royale, les pays scandinaves aussi. Je suis un peu plus sceptique pour la Belgique et l'Espagne. Pour le moment, tout est bien dans le meilleur des mondes. Et c'est tant mieux..... C'est tout le bien que je souhaite à l'Europe et au reste du monde. Restons optimistes. Mais oui.
Il me semble, toutefois, que les monarques qui ont toujours été formés depuis leur plus jeune âge pour diriger leur pays ont un profil bien plus humain et sont TRÈS attachés à leur patrie et à leur peuple, sans ignorer que l'économie leur tient aussi à cœur, évidemment cela va de soi. Je me trompe peut-être mais je constate que de nos jours le patriotisme, sans exagération, est secondaire. Oui, pardon, j'avais oublié que nous étions en plein mondialisation.
Il est vrai aussi que nous avons eu en France quelques présidents "monarques" qui ont laissé leurs empreintes jusqu'à aujourd'hui, admirés pour leurs compétences, leur pragmatisme, leur personnalité et l'image du pays qu'ils ont véhiculée à travers le monde pendant leur mandat présidentiel et après.
Si les monarchies disparaissent au XXIème siècle comme vous le pensez, nous serons dans l'évolution naturelle des choses de la vie. Les anglais ont un véritable culte pour la famille royale, les pays scandinaves aussi. Je suis un peu plus sceptique pour la Belgique et l'Espagne. Pour le moment, tout est bien dans le meilleur des mondes. Et c'est tant mieux..... C'est tout le bien que je souhaite à l'Europe et au reste du monde. Restons optimistes. Mais oui.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Personnellement, je préfère quelqu'un élevé pour, sans aucune ambition particulière, mais seulement pour celle de son pays, à quelqu'un prêt à tout (mentir, voler, tricher, tuer moralement, voire pour de vrai, ses concurrents) pour atteindre le pouvoir et qui de surplus, nous est imposé par un pseudo-choix.
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Je comprends ce que vous ressentez Reinette. Parfois, il vaut mieux se taire et c'est ce que je vais faire. Pour une fois, je vais me contrôler sur ce sujet.
Bien à vous.
Bien à vous.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Les trois rois de Wallis et de Futuna.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/09/05/wallis-et-futuna-un-archipel-francais-compose-de-trois-royaumes_4482851_4355770.html
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/09/05/wallis-et-futuna-un-archipel-francais-compose-de-trois-royaumes_4482851_4355770.html
pilayrou- Messages : 674
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 63
Localisation : Guilers (Brest)
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Ah ? Merci. Je ne le savais pas.
Mais je lis : rémunérés par la République française !
Mais je lis : rémunérés par la République française !
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
La nuit, la neige a écrit:Mais je lis : rémunérés par la Républiquefrançaise !
Ah, bin, tiens ! si on va par là, TOUS LES AUTRES aussi, hein ? la "liste civile" connaissez ??
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Il fait désormais plus frais, voire plus pluvieux.......
Voici de quoi faire ( peut-être) grimper votre tension.........
Un récent sondage effectué indique qu'entre 30% et 40% des Français tous partis confondus, verrait un retour à la Monarchie sans hostilité ni opposition, ni critique.......
Eh oui ! en ( déjà) pleine tourmente électorale, les Français signalent leurs désillusions, et même 19% d'entre eux ont annoncé que si un candidat Royaliste se présentait, ils voteraient pour lui !!!
J'ai lu ceci aujourd'hui sur ma tablette dans les colonnes d'un quotidien; l'ayant éteinte, là, je ne peux plus fournir de précisions sur l'organisme de sondage, et par discrétion, je tais le nom du quotidien ( il n'est cependant pas réputé pour des idées extrêmistes de quelque parti que ce soit);
Mesdames, séance de répétition de votre révérence de cour, Messieurs, on astique son épée d'apparat........ :
Voici de quoi faire ( peut-être) grimper votre tension.........
Un récent sondage effectué indique qu'entre 30% et 40% des Français tous partis confondus, verrait un retour à la Monarchie sans hostilité ni opposition, ni critique.......
Eh oui ! en ( déjà) pleine tourmente électorale, les Français signalent leurs désillusions, et même 19% d'entre eux ont annoncé que si un candidat Royaliste se présentait, ils voteraient pour lui !!!
J'ai lu ceci aujourd'hui sur ma tablette dans les colonnes d'un quotidien; l'ayant éteinte, là, je ne peux plus fournir de précisions sur l'organisme de sondage, et par discrétion, je tais le nom du quotidien ( il n'est cependant pas réputé pour des idées extrêmistes de quelque parti que ce soit);
Mesdames, séance de répétition de votre révérence de cour, Messieurs, on astique son épée d'apparat........ :
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Bien !
Ayant relu mon post précédent, je trouve plus sage de préciser que nulle intention maligne ne s'y est glissée !!!
Autrement dit, n'y lisez aucune interrogation perfide, implicite, etc quant au prétendant de votre choix ! voili, voilà.........
Ayant relu mon post précédent, je trouve plus sage de préciser que nulle intention maligne ne s'y est glissée !!!
Autrement dit, n'y lisez aucune interrogation perfide, implicite, etc quant au prétendant de votre choix ! voili, voilà.........
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Louise-Adélaïde a écrit:n'y lisez aucune interrogation perfide, implicite, etc quant au prétendant de votre choix ! voili, voilà.........
Mais je ne voyais rien de tel, rassure-toi
Bien à toi
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Il y avait une bonne part de taquinerie dans mon second post, hein ? :
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Ayant rallumé ma tablette, voici = [ copié-collé]
" Un sondage réalisé par BVA et publié lundi, indique que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays.
Près d’un Français sur quatre estime que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%). Ils étaient à peine 23% en 2007.
Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007).
Il n'existe pas d' important clivage en fonction de la proximité politique de personnes interrogées :
50% des sympathisants de droite sontplus ouverts à cette perspective
38% des sympathisants de gauche
Néanmoins, 19% des Français se déclarent réellement favorables à l’idée de voir un roi à la tête du pays. Un chiffre qui n’a pas progressé depuis 2007.
Enfin, près de trois électeurs sur dix (29%) se disent prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de la présidentielle.
Le 25 août, Louis de Bourbon, s'adressait aux Français sur les dramatiques évènements de l’été."
Guerre de civilisation et crise d'identité : le double mal qui ronge la France
Déclaration de Monseigneur le duc d’Anjou :
"Mes chers compatriotes,
La date du 25 août, fête de la Saint-Louis, mon aïeul et mon saint patron et aussi le modèle largement reconnu de la sagesse en politique, m’offre l’occasion de m’exprimer. Je n’ai pas voulu le faire au moment où les dramatiques évènements de l’été se sont produits car ma voix aurait peu apporté à ce qui fut dit alors. La compassion devant les victimes s’imposait et continue à s’imposer car les conséquences de ces attaques barbares sont loin d’être terminées ; les encouragements aux forces de sécurité et de secours ou aux équipes de soins s’imposaient elles-aussi et s’imposent encore devant l’ampleur du mal. Mais au-delà ? Que pouvait-on dire devant l’horreur des actes commis ? Les assassinats aussi monstrueux que lâches, d’êtres innocents, n’ont jamais aucune justification et les commettre au nom d’une religion encore moins. Fanatisme et politique n’ont jamais fait bon ménage. L’histoire nous le rappelle.
Or c’est justement au nom de l’histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal. Vu avec le recul des siècles et surtout l’expérience que cela donne, le mal qui atteint la France me parait double. Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ennemi désigné.
De la guerre qui est menée à la France, à l’Europe, à la Chrétienté, que dire ? Accepter de mettre un nom sur les choses et donc les qualifier est déjà le meilleur moyen pour combattre. L’ennemi identifié, Il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre une politique étrangère et une politique intérieure qui répondent aux intérêts de la France et de l’Europe chrétienne dont nous sommes solidaires. Il s’agit ensuite d’avoir une stratégie et une tactique. Je ne doute pas que l’une et l’autre soient à la portée de nos gouvernants quels qu’ils fussent, s’ils acceptent de se remettre en cause, de se donner les moyens de la lutte et de faire confiance aux spécialistes. Faire parler la raison plus que le sentiment et l’idéologie. La France a toujours su mener les combats, ses forces armées sont reconnues par tous et partout, et le pays entier trouvera l’énergie nécessaire pour les soutenir. Déjà, force est de constater que de saines réactions ont commencé à apparaître.
La crise morale est plus grave. Les causes internes sont toujours plus complexes à combattre que les ennemis déclarés. Elles le sont notamment parce que elles ont souvent des origines plus profondes, plus lointaines. Mais l’histoire dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser, que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Epreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère. Que dire de la Renaissance qui a suivi le désastre de Pavie, de celle d’après les Guerres de Religion ou encore du sursaut admirable de tout le pays dans les premières années du XVIIIe siècle alors que Louis XIV devait faire face à une Europe une nouvelle fois coalisée. Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas.
Ces sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un état comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité cela lui vient de ses origines. Clovis, ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance. Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu. Au-dessus du roi il y avait toujours la nécessité de conserver les préceptes de l’évangile qui sont aussi ceux du droit naturel : respect de la personne humaine, respect de la famille. La France a mérité le titre de « Fille aînée de l’Eglise », parce que plus que toute autre nation, elle a su mettre ses devoirs avant ses droits. Elle a puisé dans la religion une éthique qui donnait à la politique une autre dimension. Ainsi, elle devint un modèle.
Certes cela a pris des contours bien différents selon les âges, mais le principe a toujours subsisté ; certes il y a eu parfois de mauvaises politiques mais justement reconnues comme telles. Mais l’histoire nous enseigne aussi qu’il y a des limites à ne pas franchir, des principes non négociables : la souveraineté de l’état, le primat du bien commun contre les intérêts particuliers, les libertés notamment collectives pour garantir les particularismes hérités de l’histoire des lieux, etc.
L’histoire nous apprend aussi et surtout qu’un peuple est grand quand il a des motifs de partager une vision commune de sa destinée c’est-à-dire de son avenir ; de donner de lui-même pour des causes qui le dépassent mais qui le font entrer dans l’histoire. Tel est bien ce qui a produit les grands artistes, les grands savants, les grands capitaines et les conquérants ; les gloires nationales que nos livres, nos mémoires, nos chansons exaltaient. Durant longtemps, de l’épopée des grognards de l’Empire au « debout les morts ! » de la Guerre de 14-18, les régimes nouveaux ont continué à évoquer ce récit national. La mystique de la Patrie avait su remplacer l’amour pour le Roi et la Couronne. Mais qu’en est-il actuellement ? Quelle « mystique » est-elle offerte aux jeunes depuis deux ou trois générations ? Celle du consumérisme et du matérialisme; celle de la culture de la mort ; celle du jeu et du moindre effort, celle de la toute-puissance de l’argent. Depuis des décennies ont été élevés au rang de nouvelles valeurs l’individualisme, l’abandon de la notion de service et de sacrifice, le relativisme, l’immanence et, comble, la négation des épisodes glorieux de notre histoire dont il faudrait s’excuser ! Tout cela a détruit peu à peu les fondements de la société qui n’a plus su intégrer ceux qui frappaient à sa porte et qui, surtout, a ôté tout souhait et désir de s’intégrer à la France devenue plus un contre-modèle qu’un modèle.
Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères.
Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté. Retrouver la ferveur de Bouvines et de Patay, celle que montrent les champions sportifs prenant exemple sur les saints ou les militaires. Offrir des perspectives qui présentent leur part de gratuité et de grandeur. Ces occasions ne manquent pourtant pas aujourd’hui où les combats à mener sont nombreux : ceux pour redonner à la vie humaine sa place avec ses multiples facettes depuis l’éthique oubliée dans les états riches jusqu’aux problèmes de malnutrition dans les pays pauvres ; ceux pour rendre notre planète plus durable après qu’elle a été souvent saccagée par l’inconscience de plusieurs générations ; ceux pour faire accéder le plus grand nombre à l’instruction sans laquelle il n’y a pas d’échanges possibles entre les hommes. Savoir se parler et pouvoir se comprendre !
Redonner le goût du bien commun et se souvenir que la France est d’abord une communauté forte de son identité façonnée par ses racines gréco-latines et chrétiennes.
Heureusement, bon nombre de jeunes l’ont retrouvé d’eux-mêmes dépassant les faux maîtres qui les trompaient plus qu’ils ne les formaient. Depuis plusieurs années on les voit veiller sur leur pays ; retrouver les fondamentaux de la philosophie notamment politique, renouer avec les valeurs du don, de la gratuité sans lesquelles il n’y pas de bien commun possible. On les voit surtout retrouver le sens de la famille et de la vie sur lequel ils assoient leurs perspectives d’avenir. Le monde appartient aux jeunes et à ceux qui donnent du sens à leur vie. L’histoire de France nous l’enseigne.
J’ai voulu le rappeler car, en invoquant l’aide de Saint-Louis, mon aïeul, mais aussi celle de tous les saints et saintes de France, si nombreux, et en n’oubliant pas le dernier d’entre eux, le père Hamel, mort en martyr pour sa Foi, je crois plus que jamais en mon pays et en son avenir.
"
Louis de Bourbon, duc d’Anjou
" Un sondage réalisé par BVA et publié lundi, indique que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays.
Près d’un Français sur quatre estime que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%). Ils étaient à peine 23% en 2007.
Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007).
Il n'existe pas d' important clivage en fonction de la proximité politique de personnes interrogées :
50% des sympathisants de droite sontplus ouverts à cette perspective
38% des sympathisants de gauche
Néanmoins, 19% des Français se déclarent réellement favorables à l’idée de voir un roi à la tête du pays. Un chiffre qui n’a pas progressé depuis 2007.
Enfin, près de trois électeurs sur dix (29%) se disent prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de la présidentielle.
Le 25 août, Louis de Bourbon, s'adressait aux Français sur les dramatiques évènements de l’été."
Guerre de civilisation et crise d'identité : le double mal qui ronge la France
Déclaration de Monseigneur le duc d’Anjou :
"Mes chers compatriotes,
La date du 25 août, fête de la Saint-Louis, mon aïeul et mon saint patron et aussi le modèle largement reconnu de la sagesse en politique, m’offre l’occasion de m’exprimer. Je n’ai pas voulu le faire au moment où les dramatiques évènements de l’été se sont produits car ma voix aurait peu apporté à ce qui fut dit alors. La compassion devant les victimes s’imposait et continue à s’imposer car les conséquences de ces attaques barbares sont loin d’être terminées ; les encouragements aux forces de sécurité et de secours ou aux équipes de soins s’imposaient elles-aussi et s’imposent encore devant l’ampleur du mal. Mais au-delà ? Que pouvait-on dire devant l’horreur des actes commis ? Les assassinats aussi monstrueux que lâches, d’êtres innocents, n’ont jamais aucune justification et les commettre au nom d’une religion encore moins. Fanatisme et politique n’ont jamais fait bon ménage. L’histoire nous le rappelle.
Or c’est justement au nom de l’histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal. Vu avec le recul des siècles et surtout l’expérience que cela donne, le mal qui atteint la France me parait double. Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ennemi désigné.
De la guerre qui est menée à la France, à l’Europe, à la Chrétienté, que dire ? Accepter de mettre un nom sur les choses et donc les qualifier est déjà le meilleur moyen pour combattre. L’ennemi identifié, Il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre une politique étrangère et une politique intérieure qui répondent aux intérêts de la France et de l’Europe chrétienne dont nous sommes solidaires. Il s’agit ensuite d’avoir une stratégie et une tactique. Je ne doute pas que l’une et l’autre soient à la portée de nos gouvernants quels qu’ils fussent, s’ils acceptent de se remettre en cause, de se donner les moyens de la lutte et de faire confiance aux spécialistes. Faire parler la raison plus que le sentiment et l’idéologie. La France a toujours su mener les combats, ses forces armées sont reconnues par tous et partout, et le pays entier trouvera l’énergie nécessaire pour les soutenir. Déjà, force est de constater que de saines réactions ont commencé à apparaître.
La crise morale est plus grave. Les causes internes sont toujours plus complexes à combattre que les ennemis déclarés. Elles le sont notamment parce que elles ont souvent des origines plus profondes, plus lointaines. Mais l’histoire dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser, que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Epreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère. Que dire de la Renaissance qui a suivi le désastre de Pavie, de celle d’après les Guerres de Religion ou encore du sursaut admirable de tout le pays dans les premières années du XVIIIe siècle alors que Louis XIV devait faire face à une Europe une nouvelle fois coalisée. Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas.
Ces sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un état comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité cela lui vient de ses origines. Clovis, ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance. Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu. Au-dessus du roi il y avait toujours la nécessité de conserver les préceptes de l’évangile qui sont aussi ceux du droit naturel : respect de la personne humaine, respect de la famille. La France a mérité le titre de « Fille aînée de l’Eglise », parce que plus que toute autre nation, elle a su mettre ses devoirs avant ses droits. Elle a puisé dans la religion une éthique qui donnait à la politique une autre dimension. Ainsi, elle devint un modèle.
Certes cela a pris des contours bien différents selon les âges, mais le principe a toujours subsisté ; certes il y a eu parfois de mauvaises politiques mais justement reconnues comme telles. Mais l’histoire nous enseigne aussi qu’il y a des limites à ne pas franchir, des principes non négociables : la souveraineté de l’état, le primat du bien commun contre les intérêts particuliers, les libertés notamment collectives pour garantir les particularismes hérités de l’histoire des lieux, etc.
L’histoire nous apprend aussi et surtout qu’un peuple est grand quand il a des motifs de partager une vision commune de sa destinée c’est-à-dire de son avenir ; de donner de lui-même pour des causes qui le dépassent mais qui le font entrer dans l’histoire. Tel est bien ce qui a produit les grands artistes, les grands savants, les grands capitaines et les conquérants ; les gloires nationales que nos livres, nos mémoires, nos chansons exaltaient. Durant longtemps, de l’épopée des grognards de l’Empire au « debout les morts ! » de la Guerre de 14-18, les régimes nouveaux ont continué à évoquer ce récit national. La mystique de la Patrie avait su remplacer l’amour pour le Roi et la Couronne. Mais qu’en est-il actuellement ? Quelle « mystique » est-elle offerte aux jeunes depuis deux ou trois générations ? Celle du consumérisme et du matérialisme; celle de la culture de la mort ; celle du jeu et du moindre effort, celle de la toute-puissance de l’argent. Depuis des décennies ont été élevés au rang de nouvelles valeurs l’individualisme, l’abandon de la notion de service et de sacrifice, le relativisme, l’immanence et, comble, la négation des épisodes glorieux de notre histoire dont il faudrait s’excuser ! Tout cela a détruit peu à peu les fondements de la société qui n’a plus su intégrer ceux qui frappaient à sa porte et qui, surtout, a ôté tout souhait et désir de s’intégrer à la France devenue plus un contre-modèle qu’un modèle.
Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères.
Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté. Retrouver la ferveur de Bouvines et de Patay, celle que montrent les champions sportifs prenant exemple sur les saints ou les militaires. Offrir des perspectives qui présentent leur part de gratuité et de grandeur. Ces occasions ne manquent pourtant pas aujourd’hui où les combats à mener sont nombreux : ceux pour redonner à la vie humaine sa place avec ses multiples facettes depuis l’éthique oubliée dans les états riches jusqu’aux problèmes de malnutrition dans les pays pauvres ; ceux pour rendre notre planète plus durable après qu’elle a été souvent saccagée par l’inconscience de plusieurs générations ; ceux pour faire accéder le plus grand nombre à l’instruction sans laquelle il n’y a pas d’échanges possibles entre les hommes. Savoir se parler et pouvoir se comprendre !
Redonner le goût du bien commun et se souvenir que la France est d’abord une communauté forte de son identité façonnée par ses racines gréco-latines et chrétiennes.
Heureusement, bon nombre de jeunes l’ont retrouvé d’eux-mêmes dépassant les faux maîtres qui les trompaient plus qu’ils ne les formaient. Depuis plusieurs années on les voit veiller sur leur pays ; retrouver les fondamentaux de la philosophie notamment politique, renouer avec les valeurs du don, de la gratuité sans lesquelles il n’y pas de bien commun possible. On les voit surtout retrouver le sens de la famille et de la vie sur lequel ils assoient leurs perspectives d’avenir. Le monde appartient aux jeunes et à ceux qui donnent du sens à leur vie. L’histoire de France nous l’enseigne.
J’ai voulu le rappeler car, en invoquant l’aide de Saint-Louis, mon aïeul, mais aussi celle de tous les saints et saintes de France, si nombreux, et en n’oubliant pas le dernier d’entre eux, le père Hamel, mort en martyr pour sa Foi, je crois plus que jamais en mon pays et en son avenir.
"
Louis de Bourbon, duc d’Anjou
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Voilà, donc;
J'ai copié-collé la totalité de l'article, y compris la déclaration de Louis de Bourbon, qui a semble-t-il incité à ce sondage;
Je ne peux copier coller pour des raisons techniques, les réactions des lecteurs, simplement en dire ceci en résumé =
La totalité des commentaires signalent une grande neutralité de réactions, s'assimilant à "au fond, pourquoi pas" suivi de " nous aurions besoin d'un homme au dessus des partis, enraciné dans des valeurs";
Enfin, une dernière constante des lecteurs et critiques s'accordent sur "la justesse du tableau psychologique collectif" et "son réalisme, mais aussi son ton positif, et sa recherche de solutions";
J'ai copié-collé la totalité de l'article, y compris la déclaration de Louis de Bourbon, qui a semble-t-il incité à ce sondage;
Je ne peux copier coller pour des raisons techniques, les réactions des lecteurs, simplement en dire ceci en résumé =
La totalité des commentaires signalent une grande neutralité de réactions, s'assimilant à "au fond, pourquoi pas" suivi de " nous aurions besoin d'un homme au dessus des partis, enraciné dans des valeurs";
Enfin, une dernière constante des lecteurs et critiques s'accordent sur "la justesse du tableau psychologique collectif" et "son réalisme, mais aussi son ton positif, et sa recherche de solutions";
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Merci Louise-Adé !
Je ne crois pas une seule seconde que les français puissent souhaiter un retour à la monarchie; c'est un pur " non-sangsss !"
Louis de Bourbon fait un joli discours; il enfile de jolies perles mais ne provoque pas la révolution royale !
Mais intéressant de constater ce regain d'intérêt provoqué par la brèche laissée ouverte, béante par les politiques d'aujourd'hui.
Je ne crois pas une seule seconde que les français puissent souhaiter un retour à la monarchie; c'est un pur " non-sangsss !"
Louis de Bourbon fait un joli discours; il enfile de jolies perles mais ne provoque pas la révolution royale !
Mais intéressant de constater ce regain d'intérêt provoqué par la brèche laissée ouverte, béante par les politiques d'aujourd'hui.
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Merci pour cette information.
En effet, j'ai sursauté de bon matin ! :
Mais après quelques recherches, je n'ai pas soit retrouvé tout à fait les mêmes résultats, soit sont-ils à nuancer.
Sans doute est-ce l'interprétation de ces données, selon quels journaux les ont reprises.
Aussi, le site internet de l'institut de sondage (BVA) est-il la meilleure source.
Et je suis, personnellement, presque "rassuré"...
Car le décalage entre ces résultats, et ceux obtenus en 2007 est, selon les cas, particulièrement saisissant !
Le sondage a été commandé par L'alliance Royale : une formation politique royaliste.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1099 Français (de 18 ans et plus, représentatifs de la population française), recrutés par téléphone, puis interrogés par Internet du 22 au 23 août 2016.
Voici donc les résultats chiffrés et commentés par BVA, je cite (extraits) :
Si la proportion de Français favorables à l’exercice du pouvoir par un roi n’a pas évolué, et reste inférieure à un sur cinq, ils sont nettement plus nombreux - bien que toujours minoritaires - à projeter des bénéfices potentiels de la monarchie, et notamment ceux relatifs à la force de la France.
Moins d’un Français sur cinq (17%) est favorable à ce que la fonction de chef de l’Etat soit occupée par un Roi
Le premier constat à faire est la totale stabilité depuis 2007 de la proportion de Français qui seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l’Etat en France soit assumée par un Roi, à 17%.
Deux clivages principaux apparaissent à l’étude des résultats : un clivage générationnel et un clivage politique très marqué.
Le premier voit s’opposer les moins de 35 ans, peu favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi (15% des 18-34 ans), et les seniors, plus favorables (22% des 65 ans et plus).
Le second clivage oppose plus clairement les Français en fonction leur proximité politique : ainsi, les sympathisants de la gauche sont largement moins favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi (4%) que les sympathisants de la droite (22%) et ceux du Front National (37%).
Bien que mieux perçus qu’en 2007, les effets de l’exercice du pouvoir par un roi seraient négatifs pour une majorité de Français
Malgré la stabilité de la proportion de Français favorables à ce qu’un Roi soit Chef de l’Etat, il faut noter une dynamique positive dans la perception des conséquences sur les différents items testés.
Bien que ces proportions restent toujours minoritaires, 39% des participants anticipent des conséquences plutôt positives pour l’unité nationale (+16pts) et 37% pour la stabilité du gouvernement (+14pts).
Les progressions sont plus mesurées sur l’image de la France dans le monde (31% ; +7 pts), la place de la France dans l’Union Européenne (24% ; +4 pts) et les libertés individuelles (22% ; +5 pts).
Ces évolutions s’expliquent certainement par le contexte actuel : la série d’attentats qui a touché la France en 2015 et 2016 a mis au cœur du débat la question de l’unité nationale, dans un contexte de défiance à l’égard de l’exécutif, voire de la classe politique dans son ensemble.
C’est probablement cette lassitude corrélée à de fortes attentes qui peut expliquer le regain d’intérêt pour un mode alternatif de régime.
Près de trois Français sur dix (29%) pourraient voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle...mais seuls 5% le feraient « certainement »
En ce qui concerne le vote potentiel en faveur d’un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle, le premier constat à faire est la stabilité de la proportion de convaincus (« oui certainement ») à un niveau faible (5%). Cette adhésion reste au même niveau qu’en 2007.
En revanche, le contexte évoqué précédemment pousse les Français à envisager plus largement cette option : avec 24% répondant « oui peut-être », le total de personnes pouvant voter pour un candidat royaliste s’élève donc à près de 3 sur 10 (29%), soit une progression de 9 points depuis 2007.
Le poids de la conjoncture économique et sociale transparaît à travers les publics particulièrement tentés, notamment les plus fragiles sur le marché de l’emploi, à savoir les individus ayant un diplôme inférieur au bac (37% pourraient voter au 1er tour pour candidat royaliste), les ménages ayant des revenus mensuels nets inférieurs à 1500€ (37%) et les employés (34%).
Enfin, le clivage gauche-droite reste très marqué, puisque seuls 10% des sympathisants de la gauche pourraient voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle, contre 38% de ceux de droite et 47% de ceux du Front national (qui sont même 15% à répondre « oui, certainement »).
Il apparaît donc que la proportion des plus convaincus par la monarchie est restée très stable en une décennie, que ce soit sur l’idée qu’un Roi exerce la fonction de Chef de l’Etat ou sur le vote certain pour un candidat royaliste.
Pour autant, le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité, surtout à droite et à l’extrême-droite.
Sources et compléments d'information, ici : http://www.bva.fr/fr/sondages/les_francais_et_la_monarchie.html
Louise-Adélaïde a écrit: Il fait désormais plus frais, voire plus pluvieux.......
Voici de quoi faire ( peut-être) grimper votre tension.........
En effet, j'ai sursauté de bon matin ! :
Mais après quelques recherches, je n'ai pas soit retrouvé tout à fait les mêmes résultats, soit sont-ils à nuancer.
Sans doute est-ce l'interprétation de ces données, selon quels journaux les ont reprises.
Aussi, le site internet de l'institut de sondage (BVA) est-il la meilleure source.
Et je suis, personnellement, presque "rassuré"...
Car le décalage entre ces résultats, et ceux obtenus en 2007 est, selon les cas, particulièrement saisissant !
_______
Le sondage a été commandé par L'alliance Royale : une formation politique royaliste.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1099 Français (de 18 ans et plus, représentatifs de la population française), recrutés par téléphone, puis interrogés par Internet du 22 au 23 août 2016.
Voici donc les résultats chiffrés et commentés par BVA, je cite (extraits) :
Si la proportion de Français favorables à l’exercice du pouvoir par un roi n’a pas évolué, et reste inférieure à un sur cinq, ils sont nettement plus nombreux - bien que toujours minoritaires - à projeter des bénéfices potentiels de la monarchie, et notamment ceux relatifs à la force de la France.
Moins d’un Français sur cinq (17%) est favorable à ce que la fonction de chef de l’Etat soit occupée par un Roi
Le premier constat à faire est la totale stabilité depuis 2007 de la proportion de Français qui seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l’Etat en France soit assumée par un Roi, à 17%.
Deux clivages principaux apparaissent à l’étude des résultats : un clivage générationnel et un clivage politique très marqué.
Le premier voit s’opposer les moins de 35 ans, peu favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi (15% des 18-34 ans), et les seniors, plus favorables (22% des 65 ans et plus).
Le second clivage oppose plus clairement les Français en fonction leur proximité politique : ainsi, les sympathisants de la gauche sont largement moins favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi (4%) que les sympathisants de la droite (22%) et ceux du Front National (37%).
Bien que mieux perçus qu’en 2007, les effets de l’exercice du pouvoir par un roi seraient négatifs pour une majorité de Français
Malgré la stabilité de la proportion de Français favorables à ce qu’un Roi soit Chef de l’Etat, il faut noter une dynamique positive dans la perception des conséquences sur les différents items testés.
Bien que ces proportions restent toujours minoritaires, 39% des participants anticipent des conséquences plutôt positives pour l’unité nationale (+16pts) et 37% pour la stabilité du gouvernement (+14pts).
Les progressions sont plus mesurées sur l’image de la France dans le monde (31% ; +7 pts), la place de la France dans l’Union Européenne (24% ; +4 pts) et les libertés individuelles (22% ; +5 pts).
Ces évolutions s’expliquent certainement par le contexte actuel : la série d’attentats qui a touché la France en 2015 et 2016 a mis au cœur du débat la question de l’unité nationale, dans un contexte de défiance à l’égard de l’exécutif, voire de la classe politique dans son ensemble.
C’est probablement cette lassitude corrélée à de fortes attentes qui peut expliquer le regain d’intérêt pour un mode alternatif de régime.
Près de trois Français sur dix (29%) pourraient voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle...mais seuls 5% le feraient « certainement »
En ce qui concerne le vote potentiel en faveur d’un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle, le premier constat à faire est la stabilité de la proportion de convaincus (« oui certainement ») à un niveau faible (5%). Cette adhésion reste au même niveau qu’en 2007.
En revanche, le contexte évoqué précédemment pousse les Français à envisager plus largement cette option : avec 24% répondant « oui peut-être », le total de personnes pouvant voter pour un candidat royaliste s’élève donc à près de 3 sur 10 (29%), soit une progression de 9 points depuis 2007.
Le poids de la conjoncture économique et sociale transparaît à travers les publics particulièrement tentés, notamment les plus fragiles sur le marché de l’emploi, à savoir les individus ayant un diplôme inférieur au bac (37% pourraient voter au 1er tour pour candidat royaliste), les ménages ayant des revenus mensuels nets inférieurs à 1500€ (37%) et les employés (34%).
Enfin, le clivage gauche-droite reste très marqué, puisque seuls 10% des sympathisants de la gauche pourraient voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle, contre 38% de ceux de droite et 47% de ceux du Front national (qui sont même 15% à répondre « oui, certainement »).
Il apparaît donc que la proportion des plus convaincus par la monarchie est restée très stable en une décennie, que ce soit sur l’idée qu’un Roi exerce la fonction de Chef de l’Etat ou sur le vote certain pour un candidat royaliste.
Pour autant, le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité, surtout à droite et à l’extrême-droite.
Sources et compléments d'information, ici : http://www.bva.fr/fr/sondages/les_francais_et_la_monarchie.html
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
A la lecture des résultats que j'ai insérés, une très large majorité ne le souhaite pas, en effet !Comtesse Diane a écrit:
Je ne crois pas une seule seconde que les français puissent souhaiter un retour à la monarchie; c'est
un pur " non-sangsss !"
Oui...c'est vrai. C'est intéressant, et préoccupant (enfin, pour ce qui me concerne).Comtesse Diane a écrit:Mais intéressant de constater ce regain d'intérêt provoqué par la brèche laissée ouverte, béante
par les politiques d'aujourd'hui.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Ce qui a attiré mon attention a été ceci =
* L'article publié dans un journal peu porté à ce genre de publication
* le sondage , moins ses pourcentages, que le bref commentaire qui les introduit, neutre, alors que j'aurais attendu des partis pris
* le nombre de commentaires des lecteurs ( 65 à ce jour) avec en dominante ceci "au point où en on est, pourquoi pas" induisant le constat que dans l'opinion publique, la Monarchie est porteuse de valeurs, au dessus des partis; il faut aussi retenir de ces commentaires aucun parti pris dans les querelles royalistes, absentes totalement;
Voilà; ceci dit, je n'en déduis pas un retour à la Monarchie..........
* L'article publié dans un journal peu porté à ce genre de publication
* le sondage , moins ses pourcentages, que le bref commentaire qui les introduit, neutre, alors que j'aurais attendu des partis pris
* le nombre de commentaires des lecteurs ( 65 à ce jour) avec en dominante ceci "au point où en on est, pourquoi pas" induisant le constat que dans l'opinion publique, la Monarchie est porteuse de valeurs, au dessus des partis; il faut aussi retenir de ces commentaires aucun parti pris dans les querelles royalistes, absentes totalement;
Voilà; ceci dit, je n'en déduis pas un retour à la Monarchie..........
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Pour ma part, ce qui m'interpelle est le pourcentage croissant de Français qui s'ouvrent à cette possibilité (sans pour autant être convaincus), apparemment poussés par le contexte actuel.
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Oui, tout à fait;
Il y a un net ( désenchantement) refus de l'actuel système politique, tous partis confondus, et une recherche de "l'homme providentiel" si l'on peut dire les choses de façon peut-être "rigide";
Il y a un net ( désenchantement) refus de l'actuel système politique, tous partis confondus, et une recherche de "l'homme providentiel" si l'on peut dire les choses de façon peut-être "rigide";
Invité- Invité
Re: Les monarchies en Europe aujourd'hui
Il y a également, à la réflexion, l'image ( l'illusion ??) d'un pays paisible garanti par la Monarchie;
Image ( illusion) de ces Monarchies "heureuses" Danemark, Norvège, Suède, Pays Bas, Angleterre, Espagne, Belgique.......Or, les réalités politiques de ces pays sont ( au moins) aussi perturbées que notre réalité; impossibilité de former un gouvernement durant de longs mois ( Belgique, puis Espagne) Brexit et crise ministérielle ( Angleterre), etc.......Mais, mais......Les Rois et les Reines sont là immuables, charitables, parangons de vertu, avec leurs foyers familiaux chaleureux, leurs naissances, leurs mariages, leurs baptêmes......
Et si les Français rêvaient de ......??? comment nommer cela ? c'est difficile à la fois à nommer et à définir = le Roi moderne n'ayant plus aucun pouvoir politique, sinon celui de consultation ( à peu près) comment nommer et définir cet indéniable "pouvoir" qui lui demeure ?
Nous en sommes là, précisément;
Image ( illusion) de ces Monarchies "heureuses" Danemark, Norvège, Suède, Pays Bas, Angleterre, Espagne, Belgique.......Or, les réalités politiques de ces pays sont ( au moins) aussi perturbées que notre réalité; impossibilité de former un gouvernement durant de longs mois ( Belgique, puis Espagne) Brexit et crise ministérielle ( Angleterre), etc.......Mais, mais......Les Rois et les Reines sont là immuables, charitables, parangons de vertu, avec leurs foyers familiaux chaleureux, leurs naissances, leurs mariages, leurs baptêmes......
Et si les Français rêvaient de ......??? comment nommer cela ? c'est difficile à la fois à nommer et à définir = le Roi moderne n'ayant plus aucun pouvoir politique, sinon celui de consultation ( à peu près) comment nommer et définir cet indéniable "pouvoir" qui lui demeure ?
Nous en sommes là, précisément;
Invité- Invité
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