L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
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Lysrose
Mme de Sabran
La nuit, la neige
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L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
En complément d'une réponse donnée à une énigme de notre "Jeu de l'été"...
L’attentat et l’exécution de Damiens, dans l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
Casanova arrive à Paris, le jour de l’attentat.
C'est son deuxième séjour dans la capitale française.
Je le cite :
Portrait gravé de Casanova, d’après Anton Raphaël Mengs (1728-1779), vers 1760.
Bibliothèque nationale de France
Après avoir loué une chambre dans la même rue, je suis allé l’Hôtel de Bourbon pour me présenter à M. l’abbé de Bernis qui était chef du Département des Affaires étrangères (Casanova avait rencontré le cardinal de Bernis à Venise, du temps où son ami était ambassadeur de France), et j’avais des bonnes raisons pour espérer de lui ma fortune.
J’y vais, on me dit qu’il était à Versailles ; impatient de le voir je vais au pont Royal, je prends une voiture qu’on appelle pot de chambre boudoi32, et j’y arrive à six heures et demie.
Carabas, ou pot de chambre, voiture publique de Paris à Versailles sous Louis XV
Ayant su qu’il était retourné à Paris avec le comte de Cantillana, ambassadeur de Naples, je n’ai eu autre parti à prendre que celui de faire la même chose.
Je retourne donc dans ma même voiture ; mais à peine arrivé à la grille je vois une grande quantité de monde courir de tous côtés dans la plus grande confusion, et j’entends crier à droite et à gauche :
— Le Roi est assassiné, on vient de tuer Sa Majesté.
Mon cocher effrayé ne pense qu’à suivre son chemin ; mais on arrête ma voiture, on me fait descendre, et on me met dans le corps de garde, où je vois en trois ou quatre minutes plus de vingt personnes arrêtées tout étonnées, et aussi coupables que moi.
Je ne savais que penser, et ne croyant pas aux enchantements, je croyais de rêver.
Nous étions là, et nous nous regardions sans oser nous parler ; la surprise nous tenait tous accablés, chacun, quoique innocent, avait peur.
Mais quatre ou cinq minutes après un officier entra, et après nous avoir demandé fort poliment excuse, il nous dit que nous pouvions nous en aller.
— Le Roi, dit-il, est blessé, et on l’a porté dans son appartement.
L’assassin, que personne ne connaît, est arrêté. On cherche partout M. de la Martinière (Le premier chirurgien du roi).
Germain Pichault de La Martinière, par Francois-Adrien Latinville
Remonté dans ma voiture, et me trouvant fort heureux de m’y voir, un jeune homme très bien mis, et d’une figure faite pour persuader me prie de le prendre avec moi moyennant qu’il payerait la moitié ; mais malgré les lois de la politesse je lui refuse ce plaisir.
Il y a des moments où il ne faut pas être poli. :
Dans les trois heures que j’ai employées pour retourner à Paris, car les pots de chambre vont très lentement, deux cents courriers pour le moins, qui allaient ventre à terre, me devancèrent.
A chaque minute j’en voyais un nouveau, et chaque courrier criait et publiait à l’air la nouvelle qu’il portait.
Les premiers dirent ce que je savais ; un quart d’heure après j’ai su qu’on avait saigné le Roi, j’ai su après que la blessure n’était pas mortelle, et une heure après, que la blessure était si légère que Sa Majesté pourrait même aller à Trianon si elle voulait.
(…)
Et plus loin, au sujet de Robert-François Damiens…
Quelques jours après, c’était le 28 du mois de mars, je suis allé de très bonne heure prendre les dames qui déjeunaient chez la Lambertini avec Tireta, et je les ai menées à la Grève tenant Mlle de la M—re assise sur mes genoux.
Elles se mirent toutes les trois étroitement sur le devant de la fenêtre se tenant inclinées sur leurs coudes à la hauteur d’appui pour ne pas nous empêcher de voir.
Nous eûmes la constance de rester quatre heures entières à cet horrible spectacle. Je n’en dirai rien, car je serais trop long, et d’ailleurs il est connu de tout le monde.
Damiens était un fanatique qui avait tenté de tuer Louis XV croyant de faire un bon œuvre. Il ne lui avait que piqué légèrement la peau, mais c’était égal.
Le peuple présent à son supplice l’appelait monstre que l’enfer avait vomi pour faire assassiner le meilleur des rois qu’il croyait d’adorer, et qu’il avait appelé le Bien-Aimé.
C’était pourtant le même peuple qui a massacré toute la famille royale, toute la noblesse de France, et tous ceux qui donnaient à la nation le beau caractère qui la faisait estimer, aimer, et prendre même pour modèle de toutes les autres.
Le peuple de France, dit M. de Voltaire même, est le plus abominable de tous les peuples.
Caméléon qui prend toutes les couleurs, et susceptible de tout ce qu’un chef veut lui faire faire de bon ou de mauvais.
* Source : Stéphane Lojkine, cours d’initiation à la french theory, université d'Aix-Marseille, janvier 2012 : http://utpictura18.univ-montp3.fr/Dispositifs/Casanova_Damiens.php
L’attentat et l’exécution de Damiens, dans l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova
Casanova arrive à Paris, le jour de l’attentat.
C'est son deuxième séjour dans la capitale française.
Je le cite :
Portrait gravé de Casanova, d’après Anton Raphaël Mengs (1728-1779), vers 1760.
Bibliothèque nationale de France
Après avoir loué une chambre dans la même rue, je suis allé l’Hôtel de Bourbon pour me présenter à M. l’abbé de Bernis qui était chef du Département des Affaires étrangères (Casanova avait rencontré le cardinal de Bernis à Venise, du temps où son ami était ambassadeur de France), et j’avais des bonnes raisons pour espérer de lui ma fortune.
J’y vais, on me dit qu’il était à Versailles ; impatient de le voir je vais au pont Royal, je prends une voiture qu’on appelle pot de chambre boudoi32, et j’y arrive à six heures et demie.
Carabas, ou pot de chambre, voiture publique de Paris à Versailles sous Louis XV
Ayant su qu’il était retourné à Paris avec le comte de Cantillana, ambassadeur de Naples, je n’ai eu autre parti à prendre que celui de faire la même chose.
Je retourne donc dans ma même voiture ; mais à peine arrivé à la grille je vois une grande quantité de monde courir de tous côtés dans la plus grande confusion, et j’entends crier à droite et à gauche :
— Le Roi est assassiné, on vient de tuer Sa Majesté.
Mon cocher effrayé ne pense qu’à suivre son chemin ; mais on arrête ma voiture, on me fait descendre, et on me met dans le corps de garde, où je vois en trois ou quatre minutes plus de vingt personnes arrêtées tout étonnées, et aussi coupables que moi.
Je ne savais que penser, et ne croyant pas aux enchantements, je croyais de rêver.
Nous étions là, et nous nous regardions sans oser nous parler ; la surprise nous tenait tous accablés, chacun, quoique innocent, avait peur.
Mais quatre ou cinq minutes après un officier entra, et après nous avoir demandé fort poliment excuse, il nous dit que nous pouvions nous en aller.
— Le Roi, dit-il, est blessé, et on l’a porté dans son appartement.
L’assassin, que personne ne connaît, est arrêté. On cherche partout M. de la Martinière (Le premier chirurgien du roi).
Germain Pichault de La Martinière, par Francois-Adrien Latinville
Remonté dans ma voiture, et me trouvant fort heureux de m’y voir, un jeune homme très bien mis, et d’une figure faite pour persuader me prie de le prendre avec moi moyennant qu’il payerait la moitié ; mais malgré les lois de la politesse je lui refuse ce plaisir.
Il y a des moments où il ne faut pas être poli. :
Dans les trois heures que j’ai employées pour retourner à Paris, car les pots de chambre vont très lentement, deux cents courriers pour le moins, qui allaient ventre à terre, me devancèrent.
A chaque minute j’en voyais un nouveau, et chaque courrier criait et publiait à l’air la nouvelle qu’il portait.
Les premiers dirent ce que je savais ; un quart d’heure après j’ai su qu’on avait saigné le Roi, j’ai su après que la blessure n’était pas mortelle, et une heure après, que la blessure était si légère que Sa Majesté pourrait même aller à Trianon si elle voulait.
(…)
Et plus loin, au sujet de Robert-François Damiens…
Quelques jours après, c’était le 28 du mois de mars, je suis allé de très bonne heure prendre les dames qui déjeunaient chez la Lambertini avec Tireta, et je les ai menées à la Grève tenant Mlle de la M—re assise sur mes genoux.
Elles se mirent toutes les trois étroitement sur le devant de la fenêtre se tenant inclinées sur leurs coudes à la hauteur d’appui pour ne pas nous empêcher de voir.
Nous eûmes la constance de rester quatre heures entières à cet horrible spectacle. Je n’en dirai rien, car je serais trop long, et d’ailleurs il est connu de tout le monde.
Damiens était un fanatique qui avait tenté de tuer Louis XV croyant de faire un bon œuvre. Il ne lui avait que piqué légèrement la peau, mais c’était égal.
Le peuple présent à son supplice l’appelait monstre que l’enfer avait vomi pour faire assassiner le meilleur des rois qu’il croyait d’adorer, et qu’il avait appelé le Bien-Aimé.
C’était pourtant le même peuple qui a massacré toute la famille royale, toute la noblesse de France, et tous ceux qui donnaient à la nation le beau caractère qui la faisait estimer, aimer, et prendre même pour modèle de toutes les autres.
Le peuple de France, dit M. de Voltaire même, est le plus abominable de tous les peuples.
Caméléon qui prend toutes les couleurs, et susceptible de tout ce qu’un chef veut lui faire faire de bon ou de mauvais.
* Source : Stéphane Lojkine, cours d’initiation à la french theory, université d'Aix-Marseille, janvier 2012 : http://utpictura18.univ-montp3.fr/Dispositifs/Casanova_Damiens.php
La nuit, la neige- Messages : 17751
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Merci pour ce sujet si bien illustré !
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
La nuit, la neige a écrit:
Nous eûmes la constance de rester quatre heures entières à cet horrible spectacle. Je n’en dirai rien, car je serais trop long, et d’ailleurs il est connu de tout le monde.
...
La nuit, la neige a écrit:
C’était pourtant le même peuple qui a massacré toute la famille royale, toute la noblesse de France, et tous ceux qui donnaient à la nation le beau caractère qui la faisait estimer, aimer, et prendre même pour modèle de toutes les autres.
Le peuple de France, dit M. de Voltaire même, est le plus abominable de tous les peuples.
Caméléon qui prend toutes les couleurs, et susceptible de tout ce qu’un chef veut lui faire faire de bon ou de mauvais.
Le prince de Ligne disait à la reine de France : " Vos charmants vilains sujets. "
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54581
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Le peuple de France dont il faisait lui même parti , c'est son auto portrait qu'il faisait ?.La nuit, la neige a écrit:
Le peuple de France, dit M. de Voltaire même, est le plus abominable de tous les peuples.
Caméléon qui prend toutes les couleurs, et susceptible de tout ce qu’un chef veut lui faire faire de bon ou de mauvais.
Il me semble qu'il n'y avait pas qu'un peuple en France le peuple Vendéen comme d'autres ne peuvent rentrer dans cette caricature de Voltaire
Le peuple de France le plus abominable de tous les peuples dont il parle fut juste une minorité d’enragés ayant par la terreur imposé le diktat de la franc maçonnerie qui elle-même représentait une infime minorité de la population.
Lysrose- Messages : 5
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
La noblesse principalement, en effet...Lysrose a écrit:... la franc maçonnerie qui elle-même représentait une infime minorité de la population.
La nuit, la neige- Messages : 17751
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
La nuit, la neige a écrit:La noblesse principalement, en effet...Lysrose a écrit:... la franc maçonnerie qui elle-même représentait une infime minorité de la population.
... dont notamment la princesse de Lamballe et les frères du roi, tous francs-maçons.
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3182
Date d'inscription : 04/11/2017
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Sur l’échafaud de Damiens, il y avait, parmi les bourreaux, un académicien, La Condamine. Homme gai et curieux. Il était venu là pour voir.
Un valet du bourreau voulait le faire descendre, le bourreau dit : Laissez, Monsieur est un amateur.
https://fr.wikisource.org/wiki/Quatrevingt-treize/Notes
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54581
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Merci Eléonore pour cette information !
Casanova déclare bien pis dans ses Mémoires, affirmant avoir rejoint avec un ami quelques dames ayant loué des fenêtres avec vue sur la place de Grève... puis les avoir besognées pendant qu'elles observaient le "spectacle".
Sacré Giacomo
Casanova déclare bien pis dans ses Mémoires, affirmant avoir rejoint avec un ami quelques dames ayant loué des fenêtres avec vue sur la place de Grève... puis les avoir besognées pendant qu'elles observaient le "spectacle".
Sacré Giacomo
Gouverneur Morris- Messages : 11318
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Je cite un extrait du passage de ses " Mémoires " relatif à cette exécution barbare en introduction de ce sujet, ICI.
Il raconte plus loin que c'est son ami qui " besogna " une dame, mais pas lui...
Enfin bon, tous les goûts sont dans la nature, aussi pervers soient-ils !
Il raconte plus loin que c'est son ami qui " besogna " une dame, mais pas lui...
Enfin bon, tous les goûts sont dans la nature, aussi pervers soient-ils !
La nuit, la neige- Messages : 17751
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Oups ma mémoire m'a joué des tours... Ma lecture des Mémoires remontent à 1996 il est vrai
Merci d'avoir rectifié LNLN
Merci d'avoir rectifié LNLN
Gouverneur Morris- Messages : 11318
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
La nuit, la neige a écrit:
Il raconte plus loin que c'est son ami qui " besogna " une dame, mais pas lui...
J'aime mieux ça ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54581
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54581
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
En France, l'écartèlement fut aboli par le Code pénal du 25 septembre 1791 , un bienfait de la Révolution.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 453
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Je pensais sincèrement que l’abolition des tortures faisait partie des édits de tolérance de 1785, et que le mérite en revenait à Louis XVI et à Malesherbes...
Excusez-moi mais je suis très attaché à rendre à César... Louis XVI n’est sans doute pas un de nos plus grands rois, mais c’était un humaniste, et il avait à cœur de réduire les injustices, en particulier ces pratiques héritées des temps barbares. Il y a d’ailleurs eu très peu d’exécutions publiques sous son règne. Avec son ministre Malesherbes, je pense qu’ils ont fait du bon travail, il faut aujourd’hui leur rendre cet hommage...
Excusez-moi mais je suis très attaché à rendre à César... Louis XVI n’est sans doute pas un de nos plus grands rois, mais c’était un humaniste, et il avait à cœur de réduire les injustices, en particulier ces pratiques héritées des temps barbares. Il y a d’ailleurs eu très peu d’exécutions publiques sous son règne. Avec son ministre Malesherbes, je pense qu’ils ont fait du bon travail, il faut aujourd’hui leur rendre cet hommage...
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Louis XVI n'a pas eu le temps de mener à bien les réformes que Malesherbes et lui auraient souhaité entreprendre. Ils avaient pourtant bien commencé.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 453
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Oui, on peut le déplorer... Mais les édits de tolérance ne sont pas restés des vœux pieux. Ils ont été enregistrés par des édits royaux et on connu un début d’application avant 89.
Ainsi, on peut dire qu’après 1785, on n’appliqua plus la « question », ou toute autre forme de torture. Je crois bien que la peine des galères fut aussi abolie dans ces temps là ( ou peut-être un peu avant ). Ceci, pour moi, n’enlève rien aux mérites de la Constituante, née de 89, c’est au contraire dans une continuité relative que ces progrès purent se réaliser, même si l’ancien régime, et surtout les Parlements, étaient autant de freins à de tels changements.
Ainsi, on peut dire qu’après 1785, on n’appliqua plus la « question », ou toute autre forme de torture. Je crois bien que la peine des galères fut aussi abolie dans ces temps là ( ou peut-être un peu avant ). Ceci, pour moi, n’enlève rien aux mérites de la Constituante, née de 89, c’est au contraire dans une continuité relative que ces progrès purent se réaliser, même si l’ancien régime, et surtout les Parlements, étaient autant de freins à de tels changements.
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Intéressant ! Merci pour ces images, cher Gouv'...
Pourquoi portait-il un gant ? Parce que d'usage dans le château ?
Pourquoi portait-il un gant ? Parce que d'usage dans le château ?
La nuit, la neige- Messages : 17751
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
De rien LNLN . On ne peut pas te laisser faire tout le travail !!!!
Concernant le gant, je dirai plus prosaïquement parce que c'était l'hiver et que l'attentat fut perpétré à l'extérieur, mais pourquoi pas ?
Concernant le gant, je dirai plus prosaïquement parce que c'était l'hiver et que l'attentat fut perpétré à l'extérieur, mais pourquoi pas ?
Gouverneur Morris- Messages : 11318
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: L'attentat de Robert-François Damiens contre Louis XV
Oui, bien sûr, tu as raison.
La nuit, la neige- Messages : 17751
Date d'inscription : 21/12/2013
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