Le domaine de Mme Elisabeth à Montreuil

Merci cher Roi-Cavalerie !
Cette période pré-révolutionnaire me semble très importante pour comprendre la suite...

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Mes quelques photos retrouvées  :

Merci Éléonore...J'aime ces photos mêmes si les moutons qui restent ne sont pas enrubannés ! : 

Bien à vous.

Merci Madame de m'avoir répondu si vite; je n'arrive pas à retrouver le numéro du message de Roi-cavalerie qui a produit une photo récente du 22 rue Champ Lagarde dite Maison de Mesdames. Toutefois j'ai repéré une reproduction de carte postale avec la légende " La propriété de Mme Elisabeth à Montreuil- L'Orangerie , rue champ Lagarde" cliché C. Malitte. C'est en réalité la photographie de la Maison de Mesdames avant la scission en 2 entités les 20 et 22 rue champ Lagarde. Merci d'avoir rectifié: Diane de Polignac était comtesse et non princesse. Avec mes courtoises salutations. Philippe Corteel.
P.S j'ai reconstitué tout l'historique de la Maison de Mesdames, je suis à la recherche des plans de la Maison lorsque Diane de Polignac l'a modifiée.

philippe Corteel a écrit: je n'arrive pas à retrouver le numéro du message de Roi-cavalerie qui a produit une photo récente du 22 rue Champ Lagarde dite Maison de Mesdames. Toutefois j'ai repéré une reproduction de carte postale  avec la légende  " La propriété de Mme Elisabeth à Montreuil- L'Orangerie , rue champ Lagarde" cliché C. Malitte.  C'est en réalité la photographie de la Maison de Mesdames avant la scission en 2 entités les 20 et 22 rue champ Lagarde.
(...)
P.S j'ai reconstitué tout l'historique de la Maison de Mesdames, je suis à la recherche des plans de la Maison lorsque Diane de Polignac l'a modifiée.

Bonjour, soyez le bienvenu...

Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ce que vous recherchez, mais notre cher Roi-cavalerie évoquait les propriétés de la comtesse de Polignac, à partir de ce message-ci : https://marie-antoinette.forumactif.org/t739p25-la-comtesse-diane-de-polignac#43007

Et trois pages plus loin, est-ce ce message en particulier que vous recherchez ?
Ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t739p100-la-comtesse-diane-de-polignac#43551

La grotte:
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Si je ne me trompe pas, des vestiges de la laiterie:
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Savez vous ce qu'est cette petite maison? Dans Madame Elisabeth est ses amies de Albert Savine, il est écrit "cabinet rustique"?????
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Une maisonnette en pierre meulière de style balnéaire typique des constructions de la Belle Epoque 1890-1910 , aucun rapport avec le XVIII e siècle et même après

Louis XVI avait décidé que sa sœur ne passerait la nuit à Montreuil que lorsqu'elle aurait atteint sa vingt-cinquième année. Que craignait-il ? Lui seul le sait . C'était la condition inhérente pour qu'il lui donne ce domaine.
Et, en tout cas, Madame Elisabeth obéit à cette exigence.

La nuit, la neige a écrit:J’ai été très surpris par les dimensions de cet ouvrage ; je ne m’y attendais pas.
Environ 5 ou 6 mètres de large non ?
Une partie étaient enroulée : la hauteur de la pièce n’étant pas suffisante !

Cette immense tapisserie n'était pas terminée le 10 août 1792. La reine et Madame Elisabeth obtinrent la permission  de la faire venir au Temple où elles continuèrent d'y travailler.  En 1814 la tapisserie fut remise à Madame Royale.  Celle-ci la fit diviser en trois panneaux, l'un déposé à la Chapelle expiatoire, le second offert à Louise de Condé, supérieure de la communauté installée à l'emplacement du Temple, le troisième donné à l'église Sainte Geneviève.  Deux panneaux subsistent encore et sont aujourd'hui au château du Breuil dans l'Eure .   ( ... )
C'était,  " sur un fond  tête de nègre " , un semis de branches de roses, de marguerites et de volubilis, " nuancés dans leurs teintes naturelles et assez vives ", entourée d'une bordure " composée de cartouches d'un dessin assez lourd continuant les guirlandes de roses et reliés par un motif à palmettes " . Tirer l'aiguille laisser loisir de méditer et de prier. Elisabeth l'avait toujours su, sa belle-soeur l'apprenait.

( Anne Bernet, Madame Elisabeth )

Mme de Sabran a écrit:
Louis XVI avait décidé que sa sœur ne passerait la nuit à Montreuil que lorsqu'elle aurait atteint sa vingt-cinquième année.  Que craignait-il ?  Lui seul le sait .  C'était la condition inhérente pour qu'il lui donne ce domaine.  
Et, en tout cas, Madame Elisabeth obéit à cette exigence.

Si je ne m'abuse, c'était alors l'âge de la majorité pour une jeune fille. Voilà tout

25 ans ?! ... si tard ?

Oui, et c'est assez paradoxal pour une société dans laquelle l'espérance de vie était bien plus courte qu'aujourd'hui !

D'autant que c'est un âge auquel la plupart des femmes étaient déjà mariées et mères de famille ...

Certes, mais elles ne faisaient alors que passer de la tutelle de leur père à celle de leur mari...

On était donc loin d’une « majorité » acquise par mariage

Hum ! pas tout à fait. Le mariage était synonyme d'entrée dans le monde, émancipation et liberté la plupart du temps, les maris brillant par leur absence et chacun vivant de son côté. Du moins dans la haute noblesse .

Le terme " Montreuil " est une déformation du latin monasterium .  
Il rappelle qu'à cet endroit, au VIème siècle, sous le règne de Childebert Ier,  Germain de Paris, également appelé Germain d'Autun, et futur Saint-Germain, né à Autun en 496, mort à Paris en 576, fonda un monastère.
Il fut détruit deux cents ans plus tard dans un raid viking.

Gouverneur Morris a écrit:Certes, mais elles ne faisaient alors que passer de la tutelle de leur père à celle de leur mari...

La majorité des garçons était également à 25 ans. Majeur et marié, le fils restait néanmoins sous l'autorité de son père. Si son mode de vie dérangeait ou portait atteinte à l'honneur de la famille, le père pouvait recourir à la justice et même au roi, qui dans certains cas délivrait une lettre de cachet allant jusqu'à l'embastillement le temps de calmer le fauteur de troubles.
 
Les épouses étaient en effet sous l'autorité des maris, les actes officiels étant invalides, y compris ceux concernant le couple, si la mention "autorisée" par l'époux ne figurait pas.

Marie-Jeanne a écrit:

La majorité des garçons était également à 25 ans. Majeur et marié, le fils restait néanmoins sous l'autorité de son père. Si son mode de vie dérangeait ou portait atteinte à l'honneur de la famille, le père pouvait recourir à la justice et même au roi, qui dans certains cas délivrait une lettre de cachet allant jusqu'à l'embastillement le temps de calmer le fauteur de troubles.
 

Bien sûr, cela s'est vu maintes fois . Mirabeau père par exemple en usa ainsi à plusieurs reprises.

Marie-Jeanne a écrit:
Les épouses étaient en effet sous l'autorité des maris, les actes officiels étant invalides, y compris ceux concernant le couple, si la mention "autorisée" par l'époux ne figurait pas.

C'était ainsi sur le papier, mais dans la réalité les maris étaient beaucoup plus complaisants que les pères.   Les époux partageaient une manière d'accord tacite pour vivre sa vie, à sa guise,  chacun de son côté, pourvu que cela ne fasse aucune vague et que les apparences de la décence soient sauves.
Je parle de la haute noblesse .  Le bourgeois était sans doute plus psycho-rigide.

La ferme de Montreuil était loin de pourvoir à l'alimentation du domaine, nous dit Anne Bernet.  
Les frais de table quotidien s'élevaient à 362 livres et 16 sols les jours gras, 472 livres 10 sols le jours maigres  ( chiffres cités par Monique de Huertas dans sa biographie de la princesse ) différence s'expliquant par le prix élevé du poisson.  Sommes à relativiser en se souvenant que que la princesse nourrissait chaque jour entre cinquante et soixante personnes de sa suite et de sa domesticité.
Le vendredi, les jours maigres, de l'Avent, le Carême,  les trois jours trimestriels des Quatre Temps  ( c'est koikoi, ça ? ),   la veille des grandes fêtes religieuses, la desserte de la table était portée au couvent des filles de la Charité.

Gouverneur Morris a écrit:Certes, mais elles ne faisaient alors que passer de la tutelle de leur père à celle de leur mari...

On était donc loin d’une « majorité » acquise par mariage  

Tutelle plus sociale que juridique. La minorité des femmes mariées est une invention du code Napoléon.

Mme de Sabran a écrit:les trois jours trimestriels des Quatre Temps  ( c'est koikoi, ça ? )

Non, ce ne sont pas les jours de fermeture du centre commercial de la Défense, mais :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre-Temps

Merci Wiki

Il s'agit d'une fête du calendrier liturgique.

Ah d'accord ! merci, Messieurs.

Merci à toi j'ignorais cette chose jusqu'à ce que tu poses la question