Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
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Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Perso, je le trouve moche (ai porté celui de Breteuil )Mme de Sabran a écrit:Il est encore plus beau ! ... quoique pas facilement portable ... :
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
... :\\\\\\\\:CLIOXVIII a écrit: ...ai porté celui de Breteuil
La nuit, la neige- Messages : 17923
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Il doit être très lourd, plutôt inconfortable, non ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
COLLIER dit " EN ESCLAVAGE"
On l’appelle aussi « collier à plaques ».
C’est le plus important des colliers régionaux.
Très apprécié au XVIIIème siècle, il est cité pour la première fois par Trévoux dans son dictionnaire de 1752, il ne se répand que progressivement en milieu rural où il reste rare jusque vers 1840 : « les femmes ont pris, depuis quelques temps établi, la mode de porter des espèces de colliers pendant en forme de chaînes. Elles appellent cela un esclavage. … ».
Extrait de l’ouvrage « Bijoux et orfèvres en Haute-Normandie, au XIXème siècle, Brigitte Bouret, musées départementaux de Seine-Maritime, p.100, 1993.
« En 1927, l’abbé Chagny, historien régional le décrit comme un bijou passé de mode : « un collier formait la parure traditionnelle des femmes riches de Bresse. …Ce collier se composait généralement de plusieurs chainettes entremêlées, de deux ou trois larges plaques rondes ou ovales garnies d’émaux quelquefois même enrichies de pierres précieuses. C’était souvent un bijou formé de paillettes d’or disposées sur plusieurs rangs. » Extrait de Emaux bressans, parures charmantes, Agnès Bruno, la Taillanderie, p.105, 1992.
Porter l’esclavage est un signe d’aisance, il symbolise, en Auvergne, le nombre de « mille donnés en dot », en fonction du nombre de chaines et de la richesse du bijou (tout comme en Normandie, pour le nombre de rose sculptée sur l’armoire de mariage)
Mais dès le milieu du XIXème siècle, le collier d’esclavage devient le plus beau cadeau qu’un futur époux puisse offrir à sa « bientôt-femme », au moment des accordailles, en milieu rural populaire.
L’homme disait ainsi qu’il « ferrait » sa femme àè-è\': , en allant chez le bijoutier, acheter les bijoux que sa femme portera toute sa vie (croix, chaines, boucles d’oreille, épingles, clavier ou châtelaine, bagues, …).
L’expression quelque peu désuète aujourd’hui exprime cependant bien les mœurs d’autrefois. Attention, ne soyons pas outrés d’emblée, cela ne suppose pas du tout la soumission totale de l’épouse à son mari. C’est la notion de « lien » qui est mise en avant. Suivant les circonstances, il souligne l’attachement, affectif pour le mieux, un peu financier en cas de mariage arrangé, ou simplement « l’enchainement » que traduit cette la nouvelle interdépendance ou encore la possible complicité entre ces deux personnes qui forment ce nouveau couple.
Les « amoureux » offraient ce type de collier à Paris et dans certaines provinces, comme en Bresse, en Auvergne, dans le Poitou et surtout en Normandie, dans la Manche et le Calvados.
Voici un descriptif de ce type de bijou, toujours en or et très souvent poinçonné, ce qui permet une datation et une attribution à un bijoutier ou à défaut à une région facilités.
Le collier d’esclavage classique est composé de plaques décoratives et de chaines qui relient ces plaques entre-elles.
Généralement, on trouve trois plaques décoratives reliées entre elles et un fermoir.
Pour la province, c’est en Normandie, qu’on en trouve les premières traces. Le collier est alors de deux types avant le premier tiers du XIXème siècle : soit il est constitué d’une chaîne et d’un fermoir fantaisie, soit il est composé d’une plaque centrale retenue par plusieurs chaines.
Dès 1830/1840, il évolue tel que nous le connaissons maintenant.
La plaque centrale est plus importante en taille que les deux autres.
On peut y voir très souvent des décors floraux avec des pensées (« Pense à moi » ou « à moi », « souvenir » peuvent être inscrits sous la fleurette), des roses, des bleuets, …, des insectes, des autels d’amour, des colombes se bequetant, des paniers fleuris, des bouquets, des motifs géométriques, des émaux bressans (les normandes aimaient beaucoup les émaux bressans à fond vert), des pierres serties (précieuses, semi-précieuses ou strass sur paillon coloré) et plus rarement en Normandie mais on en cherche encore la preuve irréfutable, des inserts de cornaline.
Ces élégants motifs sont gravés, estampés, découpés en ajours ou encore émaillés de couleurs vives, avec un bleu assez typique.
Depuis le bas de certaines plaques, on trouve des petits pendentifs losangés, des gourdes, comme on peut trouver sur les saints esprits auvergnats ou vellaves.
Les plaques sont de formes rectangulaires ou ovales, parfois avec un entourage chantourné ou fleuri estampé, pour lui donner plus d’ampleur et de brillant (et puis une grosse plaque, ça en jette plus qu’une petite riquiqui et ça fera un excellent sujet de conversation au lavoir !).
Aujourd’hui, on peut affirmer que les médaillons ou plaques décoratives les plus anciens sont des plaques rectangulaires, gravées de motifs floraux, mais aussi ovales à plusieurs entourages et bâtes perlées avec médaillons en émaux peints sur paillons d'or.
Paris et la Normandie utilisaient surtout les plaques ovales, les plaques rectangulaires sont plus rares et auvergnates. Elles sont parfois associées à des Saint-Esprit.
Chacune possède un certain nombre d’anneaux latéraux, desquels partent des chaines, souvent de mailles fantaisies différentes, et qui vont se fixer à l’anneau d’une autre plaque. Les chaines se croisent parfois, de manière symétrique de part et d’autre de la plaque centrale, pour réaliser un jeu d’entrelacement et de draperie.
On peut compter généralement trois chaines fixées symétriquement, de part et d’autre du médaillon central, rarement quatre ou cinq, et je n’en ai jamais vu plus de cinq. Les moins fortunées se firent offrir un esclavage à deux chaines ou à une seule plaque.
Parmi les différents types de chaines rencontrées on peut trouver des mailles jaseron, des mailles parisiennes, qui sont des sortes d'anneaux en huit repliés sur eux-mêmes, des successions de petits motifs émailles, sous forme de petites plaques aux formes fantaisistes, aux couleurs assorties au motif central principal. Et finalement, on se rend compte que ces petites plaques émaillées qui constituent la chaine, en forme de petites lentilles, des cœurs, des doubles losanges, des oves ajourés perlés, des trèfles aplatis, ou à motif de feuille de chêne, ou de formes polylobées furent très prisés des normandes et prirent le dessus sur la chaine classique de l’époque. Il y a d’ailleurs plusieurs types de chaines alternées sur un seul collier, dont l’une est souvent une maille jaseron.
Selon une tradition orale Normande, à chaque naissance, la mère faisait ajouter une chaîne supplémentaire.
Les bijoutiers achetaient leurs chaînes au mètre chez des fournisseurs parisiens et ils donnaient le choix à leurs clientes, avant de les assembler, selon leur goût.
Les fermoirs sont simples et toujours assortis : à plaques ou à cliquets, de forme plate, ronde, tonneau à pans ou en barillet, très souvent émaillés pour être bien accordés avec l’ensemble.
Souvent, l’or des plaques est rose et celui des chaines jaune, pour un bel effet de contraste. Parfois, c’est la plaque centrale qui occulte élégamment le fermoir cliquet.
Dans la large gamme des colliers proposés à la vente aujourd’hui, deux récurrences sont à noter tout de même : ce collier de bel effet visuel est léger comme une plume car les plaques sont embouties (donc pas pleines) et les chaines assez fines : de 7 à 30 grammes !
Le collier n’est pas très long : 30/ 38 cm pour être porté près de la base du cou.
Les puristes diront que ces colliers si typiques sont les seuls qui ont le droit de porter le nom d’esclavage. D’autres colliers, montés sur le même modèle, sont aussi présentés en salles des ventes sous le nom « d’esclavage » mais présentent des médaillons de micro mosaïques, avec des camés coquille ou agate, ou encore des médaillons de corail .
http://www.citedesarts.com/fr/Aff.php?select_nom=298
On l’appelle aussi « collier à plaques ».
C’est le plus important des colliers régionaux.
Très apprécié au XVIIIème siècle, il est cité pour la première fois par Trévoux dans son dictionnaire de 1752, il ne se répand que progressivement en milieu rural où il reste rare jusque vers 1840 : « les femmes ont pris, depuis quelques temps établi, la mode de porter des espèces de colliers pendant en forme de chaînes. Elles appellent cela un esclavage. … ».
Extrait de l’ouvrage « Bijoux et orfèvres en Haute-Normandie, au XIXème siècle, Brigitte Bouret, musées départementaux de Seine-Maritime, p.100, 1993.
« En 1927, l’abbé Chagny, historien régional le décrit comme un bijou passé de mode : « un collier formait la parure traditionnelle des femmes riches de Bresse. …Ce collier se composait généralement de plusieurs chainettes entremêlées, de deux ou trois larges plaques rondes ou ovales garnies d’émaux quelquefois même enrichies de pierres précieuses. C’était souvent un bijou formé de paillettes d’or disposées sur plusieurs rangs. » Extrait de Emaux bressans, parures charmantes, Agnès Bruno, la Taillanderie, p.105, 1992.
Porter l’esclavage est un signe d’aisance, il symbolise, en Auvergne, le nombre de « mille donnés en dot », en fonction du nombre de chaines et de la richesse du bijou (tout comme en Normandie, pour le nombre de rose sculptée sur l’armoire de mariage)
Mais dès le milieu du XIXème siècle, le collier d’esclavage devient le plus beau cadeau qu’un futur époux puisse offrir à sa « bientôt-femme », au moment des accordailles, en milieu rural populaire.
L’homme disait ainsi qu’il « ferrait » sa femme àè-è\': , en allant chez le bijoutier, acheter les bijoux que sa femme portera toute sa vie (croix, chaines, boucles d’oreille, épingles, clavier ou châtelaine, bagues, …).
L’expression quelque peu désuète aujourd’hui exprime cependant bien les mœurs d’autrefois. Attention, ne soyons pas outrés d’emblée, cela ne suppose pas du tout la soumission totale de l’épouse à son mari. C’est la notion de « lien » qui est mise en avant. Suivant les circonstances, il souligne l’attachement, affectif pour le mieux, un peu financier en cas de mariage arrangé, ou simplement « l’enchainement » que traduit cette la nouvelle interdépendance ou encore la possible complicité entre ces deux personnes qui forment ce nouveau couple.
Les « amoureux » offraient ce type de collier à Paris et dans certaines provinces, comme en Bresse, en Auvergne, dans le Poitou et surtout en Normandie, dans la Manche et le Calvados.
Voici un descriptif de ce type de bijou, toujours en or et très souvent poinçonné, ce qui permet une datation et une attribution à un bijoutier ou à défaut à une région facilités.
Le collier d’esclavage classique est composé de plaques décoratives et de chaines qui relient ces plaques entre-elles.
Généralement, on trouve trois plaques décoratives reliées entre elles et un fermoir.
Pour la province, c’est en Normandie, qu’on en trouve les premières traces. Le collier est alors de deux types avant le premier tiers du XIXème siècle : soit il est constitué d’une chaîne et d’un fermoir fantaisie, soit il est composé d’une plaque centrale retenue par plusieurs chaines.
Dès 1830/1840, il évolue tel que nous le connaissons maintenant.
La plaque centrale est plus importante en taille que les deux autres.
On peut y voir très souvent des décors floraux avec des pensées (« Pense à moi » ou « à moi », « souvenir » peuvent être inscrits sous la fleurette), des roses, des bleuets, …, des insectes, des autels d’amour, des colombes se bequetant, des paniers fleuris, des bouquets, des motifs géométriques, des émaux bressans (les normandes aimaient beaucoup les émaux bressans à fond vert), des pierres serties (précieuses, semi-précieuses ou strass sur paillon coloré) et plus rarement en Normandie mais on en cherche encore la preuve irréfutable, des inserts de cornaline.
Ces élégants motifs sont gravés, estampés, découpés en ajours ou encore émaillés de couleurs vives, avec un bleu assez typique.
Depuis le bas de certaines plaques, on trouve des petits pendentifs losangés, des gourdes, comme on peut trouver sur les saints esprits auvergnats ou vellaves.
Les plaques sont de formes rectangulaires ou ovales, parfois avec un entourage chantourné ou fleuri estampé, pour lui donner plus d’ampleur et de brillant (et puis une grosse plaque, ça en jette plus qu’une petite riquiqui et ça fera un excellent sujet de conversation au lavoir !).
Aujourd’hui, on peut affirmer que les médaillons ou plaques décoratives les plus anciens sont des plaques rectangulaires, gravées de motifs floraux, mais aussi ovales à plusieurs entourages et bâtes perlées avec médaillons en émaux peints sur paillons d'or.
Paris et la Normandie utilisaient surtout les plaques ovales, les plaques rectangulaires sont plus rares et auvergnates. Elles sont parfois associées à des Saint-Esprit.
Chacune possède un certain nombre d’anneaux latéraux, desquels partent des chaines, souvent de mailles fantaisies différentes, et qui vont se fixer à l’anneau d’une autre plaque. Les chaines se croisent parfois, de manière symétrique de part et d’autre de la plaque centrale, pour réaliser un jeu d’entrelacement et de draperie.
On peut compter généralement trois chaines fixées symétriquement, de part et d’autre du médaillon central, rarement quatre ou cinq, et je n’en ai jamais vu plus de cinq. Les moins fortunées se firent offrir un esclavage à deux chaines ou à une seule plaque.
Parmi les différents types de chaines rencontrées on peut trouver des mailles jaseron, des mailles parisiennes, qui sont des sortes d'anneaux en huit repliés sur eux-mêmes, des successions de petits motifs émailles, sous forme de petites plaques aux formes fantaisistes, aux couleurs assorties au motif central principal. Et finalement, on se rend compte que ces petites plaques émaillées qui constituent la chaine, en forme de petites lentilles, des cœurs, des doubles losanges, des oves ajourés perlés, des trèfles aplatis, ou à motif de feuille de chêne, ou de formes polylobées furent très prisés des normandes et prirent le dessus sur la chaine classique de l’époque. Il y a d’ailleurs plusieurs types de chaines alternées sur un seul collier, dont l’une est souvent une maille jaseron.
Selon une tradition orale Normande, à chaque naissance, la mère faisait ajouter une chaîne supplémentaire.
Les bijoutiers achetaient leurs chaînes au mètre chez des fournisseurs parisiens et ils donnaient le choix à leurs clientes, avant de les assembler, selon leur goût.
Les fermoirs sont simples et toujours assortis : à plaques ou à cliquets, de forme plate, ronde, tonneau à pans ou en barillet, très souvent émaillés pour être bien accordés avec l’ensemble.
Souvent, l’or des plaques est rose et celui des chaines jaune, pour un bel effet de contraste. Parfois, c’est la plaque centrale qui occulte élégamment le fermoir cliquet.
Dans la large gamme des colliers proposés à la vente aujourd’hui, deux récurrences sont à noter tout de même : ce collier de bel effet visuel est léger comme une plume car les plaques sont embouties (donc pas pleines) et les chaines assez fines : de 7 à 30 grammes !
Le collier n’est pas très long : 30/ 38 cm pour être porté près de la base du cou.
Les puristes diront que ces colliers si typiques sont les seuls qui ont le droit de porter le nom d’esclavage. D’autres colliers, montés sur le même modèle, sont aussi présentés en salles des ventes sous le nom « d’esclavage » mais présentent des médaillons de micro mosaïques, avec des camés coquille ou agate, ou encore des médaillons de corail .
http://www.citedesarts.com/fr/Aff.php?select_nom=298
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Merci, Eléonore! Très complet et je te le pique 3196910 3196910 3196910
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
;
Pique, pique, je t'en prie !
Cette fois j'ai bien compris ce qu'est le collier en esclavage . Il est certain que le " collier de la reine " correspond tout à fait à sa description, avec ses chaînes et ses plaques, même si les chaînes sont de perles et diamants, et même si l'on croirait plutôt le harnachement d'un poitrail de cheval !
Pique, pique, je t'en prie !
Cette fois j'ai bien compris ce qu'est le collier en esclavage . Il est certain que le " collier de la reine " correspond tout à fait à sa description, avec ses chaînes et ses plaques, même si les chaînes sont de perles et diamants, et même si l'on croirait plutôt le harnachement d'un poitrail de cheval !
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Mme de Sabran a écrit:;
Et maintenant la définition de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert :
Qui n'a donc rien à voir avec les modèles XIXe présentés précédemment...
Très bien ! Tout est collier "en esclavage". :
La nuit, la neige- Messages : 17923
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Non, pourquoi ?
Il faut bien que les ronds ( ou plaques ) tiennent par des chaînes .
Il faut bien que les ronds ( ou plaques ) tiennent par des chaînes .
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Ah ? Penses-tu ? Je ne sais pas.
Rond = plaque ?
Il ne parle pas non plus de chaîne mais évoque, sur le tour de cou, un noeud à quatre.
Bon...cette dernière précision me fait plutôt penser au collier de Catherine II, posté en début de sujet.
Enfin bref... àè-è\': :
Rond = plaque ?
Il ne parle pas non plus de chaîne mais évoque, sur le tour de cou, un noeud à quatre.
Bon...cette dernière précision me fait plutôt penser au collier de Catherine II, posté en début de sujet.
Enfin bref... àè-è\': :
La nuit, la neige- Messages : 17923
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Euh non, j'avoue que je ne m'en souviens pas du tout...Mme de Sabran a écrit:
Et tu te souviens de ce petit collier tout simple que Marie-Antoinette portait au Temple !
La nuit, la neige- Messages : 17923
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
André Castelot ( dans son très bel album illustré ) mentionne que la reine portait ce collier au Temple et que, dans les médaillons, elle avait placé une petite mèche de cheveux de ses quatre enfants : Mousseline, Louis-Joseph, Chou d'amour, Sophie .
Presses de la Cité/ J. de Cunha
Collection Particulière
Presses de la Cité/ J. de Cunha
Collection Particulière
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
Ah ? Très bien. Merci.
Je n'ai aucun bouquin de Castelot... boudoi32
Mais je reste très surpris qu'il ne soit pas "réapparu" depuis ici ou là (expositions, bouquins etc.), car il s'agirait du seul collier "complet" et en l'état qu'il resterait de Marie-Antoinette, non ?
Nous avons bien ce sujet-ci, mais pour ma part, je ne vois plus aucune photo : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1901-les-bijoux-de-marie-antoinette?highlight=bijoux
L'auteur en dit-il un peu plus au sujet de sa provenance ?
Je n'ai aucun bouquin de Castelot... boudoi32
Mais je reste très surpris qu'il ne soit pas "réapparu" depuis ici ou là (expositions, bouquins etc.), car il s'agirait du seul collier "complet" et en l'état qu'il resterait de Marie-Antoinette, non ?
Nous avons bien ce sujet-ci, mais pour ma part, je ne vois plus aucune photo : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1901-les-bijoux-de-marie-antoinette?highlight=bijoux
L'auteur en dit-il un peu plus au sujet de sa provenance ?
La nuit, la neige- Messages : 17923
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
La nuit, la neige a écrit:Je n'ai aucun bouquin de Castelot... boudoi32
Cet album de 1989 est mon préféré de ce genre d'ouvrages abondamment illustrés autour de Marie-Antoinette, une référence !
Je te le recommande vivement !
Bien à toi !
Invité- Invité
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
La nuit, la neige a écrit:
Nous avons bien ce sujet-ci, mais pour ma part, je ne vois plus aucune photo : https://marie-antoinette.forumactif.org/t1901-les-bijoux-de-marie-antoinette?highlight=bijoux
Diable ! ... moi non plus ! àè-è\':
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Mme de Sabran- Messages : 54992
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les colliers "en esclavage" des XVIIIe et XIXe siècles
C'est noté...
Mais dans ce bouquin, pas d'autres informations au sujet de l'histoire de ce collier ? Sa provenance etc. ?
Mais dans ce bouquin, pas d'autres informations au sujet de l'histoire de ce collier ? Sa provenance etc. ?
La nuit, la neige- Messages : 17923
Date d'inscription : 21/12/2013
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