La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La France et le Monde au XVIIIe siècle :: Les Lumières : Littérature, sciences et philosophie
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Ca se chante fort bien sur l'air de " La Madelon " !!! ... Essayez !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Ah, le quatrième est hors-champ .
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MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Dans l'existence tourmentée de Louis Philippe Joseph d'Orléans , passé du faste de la Cour de France aux tumultueuses péripéties révolutionnaires de 1789, et conclue tragiquement sur la guillotine pendant la Terreur, en 1793, il y a une parenthèse « aérostatique ». Ce noble duc, quelques années avant de devenir le « Citoyen Egalité », finança en 1784 les frères Robert pour la construction d'un grand aérostat, on peut même dire d'un supposé « dirigeable ». Il voulut en prouver les qualités lui-même au risque de sa vie et l'expérimenter.
... un gros ver à soie
L'enveloppe du ballon construit par Robert avait un peu la forme d'un gros ver à soie ; un robuste filet l'enveloppait et des cordes de soutien en partaient pour soutenir la nacelle en terrasse, dotée au centre d'une sorte de riche « baldaquin ». En guise de rames, deux sortes de parasols manoeuvrés à bras auraient dû servir à la propulsion du « dirigeable » qui avait également un long gouvernail de direction. En réalité, ni les rames ni le gouvernail ne démontrèrent leur utilité au cours de la seule ascension réussie du pittoresque appareil. L'épreuve eut lieu le 15 juillet 1784 à Saint-Cloud. À bord il y avait le duc lui-même, les frères Robert et leur beau-frère, Collin-Hullin pour la manoeuvre. L'aérostat s'envola avec grâce et très vite, il alla si haut qu'il aurait pu mettre sérieusement en danger la vie de ses occupants. La valve de sécurité servant à régler le gaz s'était en fait bloquée, et, au fur et à mesure que le ballon montait, l'hydrogène contenu dans l'enveloppe se dilatait de plus en plus, augmentant ainsi fatalement sa force d'ascension. On calcule que l'aérostat a battu bien involontairement tous les précédents records d'altitude, s'élevant jusqu'à 4.800 m. ! A ce niveau-là, le Duc de Chartres dut recourir aux grands moyens ; il attrapa l'un des drapeaux qui flottaient à la proue et avec la lance qui en ornait la hampe, il fit un grand accroc dans la toile. La « saignée » bienfaisante produisit l'effet attendu et le ballon redescendit.
http://users.skynet.be/tintinpassion/VOIRSAVOIR/Ballon/pages_ballon/007_Ballon.html
... un gros ver à soie
L'enveloppe du ballon construit par Robert avait un peu la forme d'un gros ver à soie ; un robuste filet l'enveloppait et des cordes de soutien en partaient pour soutenir la nacelle en terrasse, dotée au centre d'une sorte de riche « baldaquin ». En guise de rames, deux sortes de parasols manoeuvrés à bras auraient dû servir à la propulsion du « dirigeable » qui avait également un long gouvernail de direction. En réalité, ni les rames ni le gouvernail ne démontrèrent leur utilité au cours de la seule ascension réussie du pittoresque appareil. L'épreuve eut lieu le 15 juillet 1784 à Saint-Cloud. À bord il y avait le duc lui-même, les frères Robert et leur beau-frère, Collin-Hullin pour la manoeuvre. L'aérostat s'envola avec grâce et très vite, il alla si haut qu'il aurait pu mettre sérieusement en danger la vie de ses occupants. La valve de sécurité servant à régler le gaz s'était en fait bloquée, et, au fur et à mesure que le ballon montait, l'hydrogène contenu dans l'enveloppe se dilatait de plus en plus, augmentant ainsi fatalement sa force d'ascension. On calcule que l'aérostat a battu bien involontairement tous les précédents records d'altitude, s'élevant jusqu'à 4.800 m. ! A ce niveau-là, le Duc de Chartres dut recourir aux grands moyens ; il attrapa l'un des drapeaux qui flottaient à la proue et avec la lance qui en ornait la hampe, il fit un grand accroc dans la toile. La « saignée » bienfaisante produisit l'effet attendu et le ballon redescendit.
http://users.skynet.be/tintinpassion/VOIRSAVOIR/Ballon/pages_ballon/007_Ballon.html
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Des nouvelles de la conquête du ciel !
Les frères Montgolfier ont devancé de très peu Charles et Robert qui, le 1er décembre 1783,s’élèvent au-dessus des Tuileries pour le premier vol habité d’un ballon à hydrogène. Ils se posent à Nesle-la-Vallée après 56’ de vol. Ils montent à plus de 3500 m. et établissent le 1er record d’altitude.
«L'ascension des frères Robert a causé de grandes émotions, écrit Angélique de Bombelles à son époux . Ils sont partis dimanche à midi dans leur ballon; ils sont arrivés avant six heures à Béthune chez M. le prince de Ghimstelle, se portant à merveille. Tout le monde était d'une inquiétude horrible sur leur compte, parce que, trois heures après leur départ, il y a eu un orage assez considérable. Le soir et le lendemain, n'ayant pas de leurs nouvelles, on croyait qu'il leur était arrivé malheur, et la femme de M. Robert l'aîné a été dans un état si affreux, qu'on a été obligé de la soigner et elle était exactement mourante lorsqu'elle a reçu la nouvelle de l'arrivée de son mari sur terre... La malheureuse, je l'ai bien plainte...»
Les frères Robert sont des fabricants renommés d’instruments de physique. Charles et Robert ont conçu le ballon parfait : enveloppe vernie, filet, nacelle en osier, appendice de gonflement, soupape, lest et ancre. La nacelle contient un baromètre et des instruments météorologiques.
Les frères Montgolfier ont devancé de très peu Charles et Robert qui, le 1er décembre 1783,s’élèvent au-dessus des Tuileries pour le premier vol habité d’un ballon à hydrogène. Ils se posent à Nesle-la-Vallée après 56’ de vol. Ils montent à plus de 3500 m. et établissent le 1er record d’altitude.
«L'ascension des frères Robert a causé de grandes émotions, écrit Angélique de Bombelles à son époux . Ils sont partis dimanche à midi dans leur ballon; ils sont arrivés avant six heures à Béthune chez M. le prince de Ghimstelle, se portant à merveille. Tout le monde était d'une inquiétude horrible sur leur compte, parce que, trois heures après leur départ, il y a eu un orage assez considérable. Le soir et le lendemain, n'ayant pas de leurs nouvelles, on croyait qu'il leur était arrivé malheur, et la femme de M. Robert l'aîné a été dans un état si affreux, qu'on a été obligé de la soigner et elle était exactement mourante lorsqu'elle a reçu la nouvelle de l'arrivée de son mari sur terre... La malheureuse, je l'ai bien plainte...»
Les frères Robert sont des fabricants renommés d’instruments de physique. Charles et Robert ont conçu le ballon parfait : enveloppe vernie, filet, nacelle en osier, appendice de gonflement, soupape, lest et ancre. La nacelle contient un baromètre et des instruments météorologiques.
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Présentée prochainement en vente aux enchères :
- Pendule " À la Montgolfière "
En marbre blanc et bronze doré, le cadran marqué Henri Voisin.
Fin du XVllle ou début du XIXe siècle.
Haut. : 48 cm ; Larg. : 29,5 cm ; Prof. : 12 cm
(Manque le rang de perles en bronze côté gauche)
Bibliographie :
- Tardy - La pendule Française, 2ème partie.
- P. Kjellberg - Encyclopédie de la Pendule Française, pages 206 à 208.
* Source et infos complémentaires : Audap & Associés MDV - Vente du 5 juin 2019
Inspirée de....
Ballon au dihydrogène de Jacques Charles et des frères Robert en 1783.
Antoine Louis François Sergent dit Sergent-Marceau
Premier voyage aérien exécuté dans un aérostat à gaz hydrogène par Jacques Charles et Marie-Noël Robert, le 1er décembre 1783. Départ des Tuileries.
Image : United States Library of Congress / Wikipedia
D'autres modèles de pendules "au ballon"...
Pendule à la montgolfière d'époque Louis XVI
Festeau Le Jeune, reçu maître le 22 mars 1769
En marbre blanc et ornementation de bronze ciselé et doré, en forme de montgolfière, le cadran indiquant les quantièmes, heures et minutes, signé FESTEAU LE JNE A PARIS inscrit dans le ballon, surmonté d'une couronne de fleurs et de laurier nouée mélée de flèches et d'un arc, supportant une nacelle accueillant des hommes portant des étendards, sur une base polylobée ornée de frises de feuillage et fleurs
Hauteur: 51 cm. (20 1/8 in.), Largeur: 35,5 cm. (14 in.)
Image : Christie's Paris
Note au catalogue (extraits) :
En juin 1783, Joseph Michael et Jacques Etienne Montgolfier s'envolèrent pour la première fois dans les airs dans un ballon gonflé d'air chaud devant un public. Ils firent une seconde représentation de leur invention auprès de Marie-Antoinette et Louis XVI en septembre 1783. Cette invention frappa l'imagination des artistes de l'époque qui l'illustrèrent de multiples manières comme en témoigne notre pendule.
La signature de notre cadran est probablement celle de Simon-François Festeau, établi rue Saint-Martin de 1772 à 1778, rue Montmorency en 1780 et rue Montorgueil en 1789.
Il fut chargé de l'entretien de pendules de la Bastille de 1776 à 1781.
Pendule "à la Montgolfière", époque Louis XVI
Gabriel Rilliet (1737 - 1807)
Epoque Louis XVI, circa 1784 / 1785
En marbre blanc et bronze doré. Le cadran, inscrit dans le ballon, est surmonté de deux couronnes de laurier en fleurs transpercées par un arc et deux flèches. Le support, de type portique, est constitué d'une torche et d'un carquois.
(...) Le mouvement de Rilliet à Strasbourg, d'une durée de marche de huit jours, sonne les heures et les quarts au passage sur deux cloches.
(...) Les aiguilles en cuivre repercé sont recouvertes d'argent et entièrement serties de perles.
* Source et infos complémentaires : Galerie Berger / Anticstore
Pendule "à la montgolfière" d'époque Louis XVI et bronze ciselé et doré (...)
Michel-Pierre Barancourt, reçu maître en 1779
(...)
* Source et infos complémentaires : Piguet - Hôtel des ventes de Genève
Pendule à la montgolfière
The dial signed CRONIER RUE HONORE A PARIS No. 140 (Antoine Crosnier, maitre 1763) and COTEAU (Joseph Coteau, Geneva 1740-1801 Paris)
Paris circa 1793/95.
"Marbre statuaire" and matte and polished gilt bronze. With finely painted dial with hours and minutes and revolutionary time measurement. Original movement striking the 1/2 hours on bell. Exceptionally fine matte and polished gilt bronze mounts.
42x18x51 cm.
This clock is illustrated in: L'Illustration, März 1941.
Image : Koller International Auctions
- Pendule " À la Montgolfière "
En marbre blanc et bronze doré, le cadran marqué Henri Voisin.
Fin du XVllle ou début du XIXe siècle.
Haut. : 48 cm ; Larg. : 29,5 cm ; Prof. : 12 cm
(Manque le rang de perles en bronze côté gauche)
Bibliographie :
- Tardy - La pendule Française, 2ème partie.
- P. Kjellberg - Encyclopédie de la Pendule Française, pages 206 à 208.
* Source et infos complémentaires : Audap & Associés MDV - Vente du 5 juin 2019
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Inspirée de....
Ballon au dihydrogène de Jacques Charles et des frères Robert en 1783.
Antoine Louis François Sergent dit Sergent-Marceau
Premier voyage aérien exécuté dans un aérostat à gaz hydrogène par Jacques Charles et Marie-Noël Robert, le 1er décembre 1783. Départ des Tuileries.
Image : United States Library of Congress / Wikipedia
D'autres modèles de pendules "au ballon"...
Pendule à la montgolfière d'époque Louis XVI
Festeau Le Jeune, reçu maître le 22 mars 1769
En marbre blanc et ornementation de bronze ciselé et doré, en forme de montgolfière, le cadran indiquant les quantièmes, heures et minutes, signé FESTEAU LE JNE A PARIS inscrit dans le ballon, surmonté d'une couronne de fleurs et de laurier nouée mélée de flèches et d'un arc, supportant une nacelle accueillant des hommes portant des étendards, sur une base polylobée ornée de frises de feuillage et fleurs
Hauteur: 51 cm. (20 1/8 in.), Largeur: 35,5 cm. (14 in.)
Image : Christie's Paris
Note au catalogue (extraits) :
En juin 1783, Joseph Michael et Jacques Etienne Montgolfier s'envolèrent pour la première fois dans les airs dans un ballon gonflé d'air chaud devant un public. Ils firent une seconde représentation de leur invention auprès de Marie-Antoinette et Louis XVI en septembre 1783. Cette invention frappa l'imagination des artistes de l'époque qui l'illustrèrent de multiples manières comme en témoigne notre pendule.
La signature de notre cadran est probablement celle de Simon-François Festeau, établi rue Saint-Martin de 1772 à 1778, rue Montmorency en 1780 et rue Montorgueil en 1789.
Il fut chargé de l'entretien de pendules de la Bastille de 1776 à 1781.
Pendule "à la Montgolfière", époque Louis XVI
Gabriel Rilliet (1737 - 1807)
Epoque Louis XVI, circa 1784 / 1785
En marbre blanc et bronze doré. Le cadran, inscrit dans le ballon, est surmonté de deux couronnes de laurier en fleurs transpercées par un arc et deux flèches. Le support, de type portique, est constitué d'une torche et d'un carquois.
(...) Le mouvement de Rilliet à Strasbourg, d'une durée de marche de huit jours, sonne les heures et les quarts au passage sur deux cloches.
(...) Les aiguilles en cuivre repercé sont recouvertes d'argent et entièrement serties de perles.
* Source et infos complémentaires : Galerie Berger / Anticstore
Pendule "à la montgolfière" d'époque Louis XVI et bronze ciselé et doré (...)
Michel-Pierre Barancourt, reçu maître en 1779
(...)
* Source et infos complémentaires : Piguet - Hôtel des ventes de Genève
Pendule à la montgolfière
The dial signed CRONIER RUE HONORE A PARIS No. 140 (Antoine Crosnier, maitre 1763) and COTEAU (Joseph Coteau, Geneva 1740-1801 Paris)
Paris circa 1793/95.
"Marbre statuaire" and matte and polished gilt bronze. With finely painted dial with hours and minutes and revolutionary time measurement. Original movement striking the 1/2 hours on bell. Exceptionally fine matte and polished gilt bronze mounts.
42x18x51 cm.
This clock is illustrated in: L'Illustration, März 1941.
Image : Koller International Auctions
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Je les adore !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Et voici un festival de ballons en " sablé de perles " !
Notre sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t4614-accessoires-realises-en-sable-de-perles-au-xviiie-siecle#144739
La nuit, la neige a écrit:
Chatelaine
Chátelaine with three pendants, all of strung glass beads (called sablé) held together with looping stitches, with gilt metal appendages hanging from each pendant. Pink silk lining. White ground with two cupids holding balloon of 21 November 1783 ascension (Paris). Cupid holding heart and crown and two birds on pendants. Good condition, chátelaine hook missing.
France, c. 1783-90
Image : The Elizabeth Day McCormick Collection / MFA Boston
Balloon-shaped case
Scissors or monocle case, two-sided, flat balloon-shape of strung glass beads (called sablé) held together with looping stitches. Pink silk lining. White ground with design identifying balloon with ascension of 21 November 1783 (Paris).
France, c. 1783-90
Image : The Elizabeth Day McCormick Collection / MFA Boston
Miniature desk
Strung glass beads (called sablé) held together wth looping stitches, with metal ink well and sand box. Pink silk lining. White ground with scene of balloon of Messrs. Charles and Robert landing (1 December 1783, Paris).
Inscription on front side: "1783.MONSEIGNEUR IE SUIS A VOUS."
France, Late 18th century
Image : The Elizabeth Day McCormick Collection / MFA Boston
Pair of women's beaded mules
Pair of women's mules. Tops of strung glass beads (called sablé) held together with looping stitches. Pink silk lining, leather soles.
Top scene of balloon ascension, with two mounted, uniformed men in foreground, based on print depicting battle of Fleurus of 26 June 1794.
France, about 1794
Image : The Elizabeth Day McCormick Collection / MFA Boston
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
comme j'aime les montgolfières j'ai piqué immédiatement celles présentées sur le sujet ci-dessus;
en 1983 j'ai constitué une petite collection d'assiettes de forme ancienne et aussi une collection de timbres du monde entier évoquant ce premier envol.
Sur la cheminée de mon séjour à gauche du buste par HOUDON, vous trouverez en DAUM la première montgolfière de 1783 - à l'époque j'avais cassé ma tirelire pour acquérir l'objet qui est devenu fort rare maintenant..... à l'intérieur il y a des souvenirs pris sur les tombes lors de mes voyages en saxe pour mon enquête sur la comtesse des ténebres.
amusant je constate que TARA est encore sur la photo, c'était une vraie star.
MARIE ANTOINETTE
en 1983 j'ai constitué une petite collection d'assiettes de forme ancienne et aussi une collection de timbres du monde entier évoquant ce premier envol.
Sur la cheminée de mon séjour à gauche du buste par HOUDON, vous trouverez en DAUM la première montgolfière de 1783 - à l'époque j'avais cassé ma tirelire pour acquérir l'objet qui est devenu fort rare maintenant..... à l'intérieur il y a des souvenirs pris sur les tombes lors de mes voyages en saxe pour mon enquête sur la comtesse des ténebres.
amusant je constate que TARA est encore sur la photo, c'était une vraie star.
MARIE ANTOINETTE
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3729
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Ces illustrations décoreront notre forum ces prochain jours.
Il y a un peu plus de 230 ans, toute l'Europe s'envoyait en l'air...
Ascent of a Montgolfier Balloon at Aranjuez
Antonio Carnicero (1748-1814)
Oil on canvas, ca. 1784
Image : Museo Nacional del Prado
Présentation (extraits) :
The image shows French balloon pilot Bouclé’s experiment in the gardens of the Royal Seat at Aranjuez on June 5, 1784, during the final years of Charles III’s reign.
It was Spain’s first manned balloon flight and it ended in an accident, as the daring pilot was injured when he failed to successfully control the apparatus’s descent.
It has also been suggested that this work by Carnicero actually depicts a previous test, which took place on November 23, 1783, when the Marquis d’Aile and Pilâtre de Rozier attempted a flight before the royal family and the court at the Royal Seat of El Escorial.(...)
Captain Vincenzo Lunardi with his Assistant George Biggin, and Mrs. Letitia Anne Sage, in a Balloon
John Francis Rigaud (1742-1810)
Oil on copper, 1785
Museo Nacional del Prado
Image : Wikipedia
Letitia Ann Sage (née Hoare; c.1750–1817) was the first British woman to fly, making her ascent on 29 June 1785, in a balloon launched by Vincenzo Lunardi from St George's Fields in London.
She is thought to have been an actress, who appeared at Covent Garden in 1773, and at some point lived with a haberdasher whose name she took, calling herself "Mrs Sage".
She is known to have resided for a time at No. 10, Charles Street, Covent Garden. She had two sisters, who were also actresses: Mrs Sarah Ward (c.1753-1838) and Mrs Kate Powell (c.1762-1807). Sarah was the wife of Thomas Ward, who was manager of the Manchester Theatre, whilst Kate's husband was Sparks Powell.
A flight was first planned by Lunardi in September 1784, when he and Mrs Sage were due to ascend from London, but, as was common in the early days of ballooning, the weight proved too great to allow the balloon - which relied on an adequate supply of hydrogen - to get off the ground, and Mrs Sage was obliged to get out, her place taken by three animals: a pigeon, a cat and a dog.
The original plan was for Mrs Sage and Lunardi himself to make the ascent along with his assistant and another guest, Colonel Hastings, who had been promised a place only if the balloon proved capable of carrying four passengers. However, the balloon was unable to take off with the weight of all three passengers, so Lunardi got out, along with Hastings, and their place was taken by Lunardi's friend and assistant, George Biggin, who had financed the flight.
Biggin and Mrs Sage were in the air for an hour and a half, finally coming to rest in a farmer's field near Harrow, where they were assisted in getting down by some schoolboys. In the course of the journey they had time to eat a meal and drink some wine, discarding the bottle over the side.
Mrs Sage went on to write about her experiences in a short publication titled A Letter, Addressed to a Female Friend, By Mrs. Sage, the First English Female Aerial Traveller, which was printed later in the year and sold at a price of one shilling.
Mrs Sage gained some notoriety for her achievement, but by 1804 she was working at Sadler’s Wells Theatre, under the name of "Mrs Robinson", as a dresser and wardrobe keeper for Charles Dibdin the younger.
From there, she moved on to the Crow Street Theatre, Dublin, and later to Drury Lane. Nothing is heard of her after 1817.
* Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Letitia_Ann_Sage
Comprenez-vous l'espagnol ?
Pour ce qui concerne les courageuses Françaises, rappelons que...
Le 20 mai 1784, la marquise et la comtesse de Montalembert, la comtesse de Podenas et une demoiselle de Lagarde avaient effectué une ascension dans un ballon captif à Paris.
Élisabeth Tible (ou Thible), née à Lyon vers 1760 et morte en un lieu indéterminé après 1784, est la première femme de l'histoire à avoir effectué un vol à bord d'un aérostat libre, la montgolfière La Gustave à Lyon le 4 juin 1784.
(...)
Le 4 juin 1784 Elizabeth Tible prend place avec un peintre, Fleurant, à bord d'une montgolfière baptisée La Gustave en l'honneur du roi Gustave III de Suède, en visite à Lyon ce jour-là sous le nom de comte de Haga.
Fleurant devait s'envoler avec le comte de Laurencin qui avait déjà été passager du Flesselles, mais refroidi probablement par l'atterrissage rude du ballon, le comte laisse sa place à Élisabeth Tible pour ce vol expérimental8.
L'engin décolle des Brotteaux à Lyon, entre les actuelles rues Duguesclin, Créqui, Sèze et Bossuet.
Montgolfiere La Gustave
Engraving by Charles Boily after his own design, 1784
Dedicated to King Gustave III of Sweden by the City of Lyon : the first balloon flight by a woman, Madame Thible, an actress, and her friend M Fleurant, at Lyons 4 June 1784.
Image : The Board of Trustees of the Science Museum, London
Élisabeth aurait été costumée en Minerve : robe blanche de taffetas serrée à la taille d'une ceinture de soie bleue, et chapeau oriental à large bord. Elle chante des extraits de l'opéra La Belle Arsène et Fleurant lui répond par d'autres de l'opéra Zémir et Azor.
Ils montent à une hauteur estimée de 3 500 m pour un vol de 45 minutes. Ils atterrissent brutalement à 3 km de leur point de départ, dans le haut du clos de la Piémente, près de de la montée de Balmont (actuellement dans le 9e arrondissement de Lyon).
Élisabeth Tible se foule la cheville lors de l'atterrissage.
Élisabeth Tible et Fleurant sont conduits au Grand Théâtre (à l'emplacement de l'actuel Opéra de Lyon) où le roi de Suède avait souhaité assister à Warwick et à L'Amant jaloux, puis au Palais archiépiscopal où le roi Gustave dîne avec l'archevêque et des notables de la ville.
Pour amuser le roi le pied d'Élisabeth Tible y est l'objet d'une démonstration de soin par magnétisme animal (sans succès).
(...)
* Source, extrait de la fiche Wiki consacrée à : Elisabeth Tible
Il y a un peu plus de 230 ans, toute l'Europe s'envoyait en l'air...
Ascent of a Montgolfier Balloon at Aranjuez
Antonio Carnicero (1748-1814)
Oil on canvas, ca. 1784
Image : Museo Nacional del Prado
Présentation (extraits) :
The image shows French balloon pilot Bouclé’s experiment in the gardens of the Royal Seat at Aranjuez on June 5, 1784, during the final years of Charles III’s reign.
It was Spain’s first manned balloon flight and it ended in an accident, as the daring pilot was injured when he failed to successfully control the apparatus’s descent.
It has also been suggested that this work by Carnicero actually depicts a previous test, which took place on November 23, 1783, when the Marquis d’Aile and Pilâtre de Rozier attempted a flight before the royal family and the court at the Royal Seat of El Escorial.(...)
Captain Vincenzo Lunardi with his Assistant George Biggin, and Mrs. Letitia Anne Sage, in a Balloon
John Francis Rigaud (1742-1810)
Oil on copper, 1785
Museo Nacional del Prado
Image : Wikipedia
Letitia Ann Sage (née Hoare; c.1750–1817) was the first British woman to fly, making her ascent on 29 June 1785, in a balloon launched by Vincenzo Lunardi from St George's Fields in London.
She is thought to have been an actress, who appeared at Covent Garden in 1773, and at some point lived with a haberdasher whose name she took, calling herself "Mrs Sage".
She is known to have resided for a time at No. 10, Charles Street, Covent Garden. She had two sisters, who were also actresses: Mrs Sarah Ward (c.1753-1838) and Mrs Kate Powell (c.1762-1807). Sarah was the wife of Thomas Ward, who was manager of the Manchester Theatre, whilst Kate's husband was Sparks Powell.
A flight was first planned by Lunardi in September 1784, when he and Mrs Sage were due to ascend from London, but, as was common in the early days of ballooning, the weight proved too great to allow the balloon - which relied on an adequate supply of hydrogen - to get off the ground, and Mrs Sage was obliged to get out, her place taken by three animals: a pigeon, a cat and a dog.
The original plan was for Mrs Sage and Lunardi himself to make the ascent along with his assistant and another guest, Colonel Hastings, who had been promised a place only if the balloon proved capable of carrying four passengers. However, the balloon was unable to take off with the weight of all three passengers, so Lunardi got out, along with Hastings, and their place was taken by Lunardi's friend and assistant, George Biggin, who had financed the flight.
Biggin and Mrs Sage were in the air for an hour and a half, finally coming to rest in a farmer's field near Harrow, where they were assisted in getting down by some schoolboys. In the course of the journey they had time to eat a meal and drink some wine, discarding the bottle over the side.
Mrs Sage went on to write about her experiences in a short publication titled A Letter, Addressed to a Female Friend, By Mrs. Sage, the First English Female Aerial Traveller, which was printed later in the year and sold at a price of one shilling.
Mrs Sage gained some notoriety for her achievement, but by 1804 she was working at Sadler’s Wells Theatre, under the name of "Mrs Robinson", as a dresser and wardrobe keeper for Charles Dibdin the younger.
From there, she moved on to the Crow Street Theatre, Dublin, and later to Drury Lane. Nothing is heard of her after 1817.
* Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Letitia_Ann_Sage
Comprenez-vous l'espagnol ?
Pour ce qui concerne les courageuses Françaises, rappelons que...
Le 20 mai 1784, la marquise et la comtesse de Montalembert, la comtesse de Podenas et une demoiselle de Lagarde avaient effectué une ascension dans un ballon captif à Paris.
Élisabeth Tible (ou Thible), née à Lyon vers 1760 et morte en un lieu indéterminé après 1784, est la première femme de l'histoire à avoir effectué un vol à bord d'un aérostat libre, la montgolfière La Gustave à Lyon le 4 juin 1784.
(...)
Le 4 juin 1784 Elizabeth Tible prend place avec un peintre, Fleurant, à bord d'une montgolfière baptisée La Gustave en l'honneur du roi Gustave III de Suède, en visite à Lyon ce jour-là sous le nom de comte de Haga.
Fleurant devait s'envoler avec le comte de Laurencin qui avait déjà été passager du Flesselles, mais refroidi probablement par l'atterrissage rude du ballon, le comte laisse sa place à Élisabeth Tible pour ce vol expérimental8.
L'engin décolle des Brotteaux à Lyon, entre les actuelles rues Duguesclin, Créqui, Sèze et Bossuet.
Montgolfiere La Gustave
Engraving by Charles Boily after his own design, 1784
Dedicated to King Gustave III of Sweden by the City of Lyon : the first balloon flight by a woman, Madame Thible, an actress, and her friend M Fleurant, at Lyons 4 June 1784.
Image : The Board of Trustees of the Science Museum, London
Élisabeth aurait été costumée en Minerve : robe blanche de taffetas serrée à la taille d'une ceinture de soie bleue, et chapeau oriental à large bord. Elle chante des extraits de l'opéra La Belle Arsène et Fleurant lui répond par d'autres de l'opéra Zémir et Azor.
Ils montent à une hauteur estimée de 3 500 m pour un vol de 45 minutes. Ils atterrissent brutalement à 3 km de leur point de départ, dans le haut du clos de la Piémente, près de de la montée de Balmont (actuellement dans le 9e arrondissement de Lyon).
Élisabeth Tible se foule la cheville lors de l'atterrissage.
Élisabeth Tible et Fleurant sont conduits au Grand Théâtre (à l'emplacement de l'actuel Opéra de Lyon) où le roi de Suède avait souhaité assister à Warwick et à L'Amant jaloux, puis au Palais archiépiscopal où le roi Gustave dîne avec l'archevêque et des notables de la ville.
Pour amuser le roi le pied d'Élisabeth Tible y est l'objet d'une démonstration de soin par magnétisme animal (sans succès).
(...)
* Source, extrait de la fiche Wiki consacrée à : Elisabeth Tible
La nuit, la neige- Messages : 18133
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Merveilleuse nouvelle page d'accueil et merveilleux reportage sur les courageuses Françaises
C'est nous, les filles !!!!
et MERCI, merveilleux la nuit, la neige !
... ça sent l'été, le soleil, les vacances, l'évasion, le bonheur quoi !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Je me connecte avec, à chaque fois, un petit instant d'extase ...
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
SUPERBE !!!!!
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
La nuit, la neige a écrit:
Le 4 juin 1784 Elizabeth Tible prend place avec un peintre, Fleurant, à bord d'une montgolfière baptisée La Gustave en l'honneur du roi Gustave III de Suède, en visite à Lyon ce jour-là sous le nom de comte de Haga.
Cette ascension inspira un timbre à Cuba !
Pilâtre de Roziers avait eu la folie de rêver un ballon gigantesque présentant la forme exacte du palais royal de Stockholm , aux contours dessinés grâce aux fameux transparents en vogue ( comme ceux de Marmontel ) éclairés par des lampes de couleur . Après avoir donné une nuit le spectacle de l'embrasement par des feux d'artifices de ce palais aérien et s'être imaginé traversant les airs vers la Suède via l'Angleterre, Pilâtre dut revenir à la réalité ...
( source : Les Premières Expériences aérostatiques, Charles Hirschauer )
En plus modeste, d'accord, d'accord ( ) mais tout de même , lors des manifestations aérostatiques de Balleroy, Normandie, un ballon de la forme du château de Balleroy regarde son modèle de tout là-haut !
Voici le château de Balleroy volant au-dessus de la ville de Caen !!!
Photo Caen Maville
Dommage que la photo soit si petite !
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Mme de Sabran- Messages : 55497
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Les ballons n'aiment pas la canicule. Les vols sont suspendus ( sans jeu de mots ) car qui dit canicule, dit impossibilité de vol. En effet, pour s'élever en l'air il faut chauffer l'enveloppe suffisamment pour qu'elle décolle : si la température extérieure est très élevée, il faut chauffer encore plus pour atteindre le point d'équilibre. L'air à l'intérieur de la toile doit être plus chaud que l'air extérieur. Or, vous vous en doutez, plus l'air extérieur est chaud, plus le risque d'incendie de la toile est grand.
Et je ne vous raconte pas la fournaise pour les passagers agglutinés dans la nacelle juste sous les brûleurs !
Si bien que j'étais en Ardèche depuis plus de deux semaines, et rien, toujours rien , pas la moindre montgolfière pour saluer le jour nouveau...
... jusqu'à ce matin ... ô miracle !!!
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
Je découvre dans les 2000 ans de vie quotidienne en France ... Sélection du Reader's Digest :
LE NOUVEAU JEU DES BALLONS AEROSTATIQUES A L'USAGE DES ESPRITS ELEVES 1783 ()
Ce Jeu exceptionnel date de 1783.
Il représente dans sa vignette centrale :
" Le balon ( sic ) affamé partant du champs de Mars pour Gonesse , enlevé par Mr Montgolfier le 27 aout 1783 "
Pourquoi " affamé " ? ...
Quant aux 12 vignettes autour, elles représentent chacune un ballon différent .
Le texte en-dessous indique ce que doit faire le joueur ( tout à fait comme dans un traditionnel Jeu de l'Oie ) .
Je ne sais pas vous, mais moi je n'arrive pas à lire ...
Le plateau fait 44 X 48 cm . Admirez !
LE NOUVEAU JEU DES BALLONS AEROSTATIQUES A L'USAGE DES ESPRITS ELEVES 1783 ()
Ce Jeu exceptionnel date de 1783.
Il représente dans sa vignette centrale :
" Le balon ( sic ) affamé partant du champs de Mars pour Gonesse , enlevé par Mr Montgolfier le 27 aout 1783 "
Pourquoi " affamé " ? ...
Quant aux 12 vignettes autour, elles représentent chacune un ballon différent .
Le texte en-dessous indique ce que doit faire le joueur ( tout à fait comme dans un traditionnel Jeu de l'Oie ) .
Je ne sais pas vous, mais moi je n'arrive pas à lire ...
Le plateau fait 44 X 48 cm . Admirez !
Au XVIIIème, l'idée de voler hante tous les esprits imaginatifs. Nombreuses sont les oeuvres de fiction littéraire qui présentent à leurs lecteurs des aventures aériennes . Déjà un siècle plus tôt, Cyrano de Bergerac, auteur baroque, nous proposait un Voyage dans la Lune . On sait tous les procédés qu'il imagine pour arracher son héros à la Terre : les ficelles de rosée, la boule de cristal à facettes, l'aimant et la caisse de fer ...
A Sablé-sur-Sarthe existe un musée « À l'homme volant ».
Musée consacré aux montgolfières, ballons, dirigeables et rozières, situé à l'angle de la rue des Forges et de la Grande Rue, installé dans deux des maisons les plus anciennes de la ville.
On y apprend notamment qu’en 1678, un certain Besnier, serrurier à Sablé, a inventé une machine à voler à quatre ailes dont l’objectif était de « pouvoir nager dans l’air comme on nage dans l’eau ». ( Le fantasme du petit poisson, du petit oiseau qui s'aimaient d'amour tendre )
Pour tenter l'exploit, il imagina des châssis recouverts de taffetas, fixés à chaque bouts de bâtons ajustés sur les épaules, les châssis de devant mus par les mains, ceux de derrière par les pieds . Ces sortes d'ailes ainsi montées devaient avoir la possibilité de s'ouvrir pendant l'abaissement et de se fermer pendant le relèvement .
Prudent, Besnier commença d'abord par s'élancer d'un tabouret, s'enhardissant il sauta d'une table, puis d'une fenêtre " médiocrement haute ", avant de se risquer du deuxième étage ... enfin, du grenier, il enjamba quelques maisons du voisinage .
Comme ceci : ... ou un peu plus habillé tout de même !
Rétif de la Bretonne lui-même ( et l'un des écrivains les plus prolixes de son siècle ) fut inspiré par la folle tentative du marquis de Bacqueville :
Jean-François Boyvin de Bonnetot, marquis de Bacqueville, ( 1688 - 1760 ) tenta une des premières tentatives de vol humain.
Le 19 mars 1742, le marquis, ne doutant de rien, s'élança du Pont-Neuf, ou du toit de l'hôtel de Bouillon à l'angle de la rue des Saints-Pères, quai des Théâtins à Paris (aujourd'hui quai Voltaire). Muni de sortes d'ailes fixées aux bras et aux jambes, il plana 300 m au-dessus de la Seine avant de tomber lourdement sur un bateau-lavoir, se brisant la jambe.
Bien avant cette expérience, Boyvin de Bonnetot de Bacqueville s'était acquis une réputation d'original : Saint-Simon dans ses Mémoires pour l'année 1720 raconte que Pulchérie de Châtillon-Porcien-Argenton - que le marquis avait épousée en 1714 - dut se séparer de lui en raison de ses extravagances.
Restif de la Bretonne, donc, nous présente dans le Dédale français, un personnage qui s'envole jusqu'en Amérique. Des ailes disposées comme celles des chauves-souris soutiennent notre héros des talons à la nuque. Une sorte de parasol retenu par six cordons assure la position de la tête. Comme l'homme volant doit pouvoir faire usage de ses mains, ce sont les pieds qui, par un jeu de courroies, actionnent les ailes.
Ultime précaution, à sa ceinture se balance un panier à provisions.
Parmi les nombreux spectateurs de l'expérience de Bacqueville se trouvait Jean-Jacques Rousseau qui aborda la même année le sujet de l’homme-oiseau dans son mémoire intitulé Le Nouveau Dédale.
Jean-Jacques écrit :
Les eaux ne sont pas navigables partout, ni dans tous les tems ; tantôt des glaçons énormes, tantôt des écueils ; ici des courans, là des orages continuels ; chaque mer à (sic) ses saisons contraires (p. 6) pendant lesquelles il n’est pas stable. Il faut donc convenir que les voyages sont longs, dispendieux, difficiles, et souvent impossibles ; que ceux de terre sont dangéreux (sic) et ne conduisent pas partout ; d’où il s’ensuit qu’il seroit à souhaiter pour le bien du genre humain qu’on trouvât quelque nouveau moyen plus universel, qui à la commodité des voyageurs de mer, joignît la sûreté de ceux de terre, et le pouvoir de pénétrer dans les continents les plus reculés.
Si c’est par de telles considérations que des hommes ingénieux ont essayé en différens temps et diverses manières de frayer une nouvelle route dans les airs, des intentions aussi nobles devroient justifier le projet même le plus chimérique. Un méchant homme n’en est pas moins blâmable pour avoir réussi dans une mauvaise entreprise par des moyens fort adroits, et par conséquent un homme généreux qui, aveuglé par son zèle, tente un projet utile, mais impossible, devroit toujours être excusé par les motifs.
Mais est-il bien vrai que l’impossibilité de monter dans les airs, soit démontrée ? et s’est-on parfaitement assuré de la solidité des raisons qui l’établissent ? Si pour détruire une proposition, il n’était question que de la tourner en ridicule, j’avoue que la navigation aérienne n’auroit pas beau jeu. Son idée porte avec elle un certain air de paradoxe et de chimères tout propre à mettre les railleurs de belle humeur. Cependant l’évidence la plus respectable ne serait pas à l’abri de pareilles attaques. La circulation du sang était déjà parfaitement démontrée, quand les anciens médecins et les scolastiques entêtés faisoient là-dessus de fort jolis badinages, qui ne manquoient pas d’attirer les rieurs de leur côté. Croire que le sang circule, ç’auroit été autant de divertissemens perdus. C’est presque toujours le sort de la vérité d’être moqué. L’ironie et la raillerie sont les véritables armes de l’erreur. Il lui est bien lus aisé de trouver cela que des raisons.
Nous marchons sur la terre, nous voguons sur l’eau, nous y nageons même et nous la parcourons au dedans. Pourquoi la route des airs seroit-elle interdite à notre industrie ? L’air n’est-il pas un élément comme les autres ? Et quel privilège peuvent avoir les oiseaux, pour nous exclure de leur séjour, tandis que nous sommes admis dans celui des poissons ? L’air et l’eau ont ensemble une parfaite analogie : tous deux sont fluides, tous deux sont transparens, tous deux sont habités, avec cette différence que l’un a bien plus que l’autre de convenances avec nos organes, puisque nous respirons dans l’air et que nous étoufferions dans l’eau. Il n’est donc question entre eux que d’un peu d’identité et de pesanteur de plus ou de moins ; et dans tout cela je ne vois pas la moindre chose qui nous doive rendre l’air plus respectable, et nous faire regarder comme un grand crime la hardiesse de le fouler sous nos pieds.
Considérons la chose d’un autre sens, et supposons qu’on a trouvé le moyen de perfectionner si bien l’usage de nos voitures aériennes, qu’on les conduit avec toute la facilité du monde, et qu’on y peut même apporter des armes et des provisions. Voilà une nouvelle source d’avantages et de commodités dans la société. Faut-il nous l’interdire parce qu’un misérable bandit pourra peut-être s’en prévaloir ? De semblables raisonnements nous porteroient à retrancher ce qu’il y a de plus excellent sur la terre ; car de quoi n’abuse-t-on point ? Plus de chevaux, ils favorisent les mauvais coups et la fuite des criminels ; plus de navigation, elle nourrit les corsaires ; plus d’habits, ils engendrent le luxe ; que dis-je, plus de lois même, ni de religion, elles sont la source de la chicane et du fanatisme.
Cette réponse est triviale, parce que le blâme des meilleures choses, par la considération de leurs abus, est un sophisme souvent combattu et souvent renouvellé. Une autre réflexion sert à lever entièrement tout scrupule sur cette matière : c’est que chaque invention utile au genre humain, quoique commune à tous les hommes, fournit cependant très certainement des avantages aux bons contre les méchants, en donnant de nouvelles armes au corps de la Société pour les attaquer ou pour s’en défendre.
Nota. - Après quelques autres discussions sur la possibilité du vol aérien, J.-J. transporte ses lecteurs au labyrinthe de Dédale, et là leur représente le génie sublime se créant lui-même des ailes pour se soustraire au pouvoir de Minos et à l’ennui d’une prison qu’il n’avoit pas faite pour lui, car l’âme d’un grand homme n’en doit avoir d’autre que l’immensité de l’univers. Suivent encore quel – (p. 9) que courtes digressions, puis ...
Revenons à nos ailes : quand elles seront donc ainsi bien arrangées, il faut les oindre d’huile légèrement pour les rendre imperméables à l’eau. Nous les attacherons bien proprement le long de nos bras, après nous être équipés le plus légèrement qu’il sera possible ; il ne restera plus qu’à nous essayer quelque tems, en nous balançant avec beaucoup de précaution. Nous ne ferons d’abord que raser la terre comme de jeunes étourneaux ; mais bientôt enhardis par l’habitude et l’expérience, nous nous élancerons dans les airs avec une impétuosité d’aigle, et nous nous divertirons à considérer au-dessous de nous le manège puérile de tous ces petits hommes qui rampent misérablement sur la terre.
Le grand public se passionne pour cette littérature. Il accepte même l'idée de subventionner des inventeurs, tel l'abbé Desforges, chanoine d'Etampes qui, en 1772, lance une souscription vite couverte de 100 000 livres pour la construction d'une machine volante. D'après ses calculs, l'engin pourrait quitter la Terre et parcourir, sans dommage, 36 000 lieues en quatre mois.
Au jouir prévu, las ! il ne peut décoller. Un commentateur conclut plaisamment :
" Plus le chanoine remue les ailes, plus l'appareil semble cloué au sol. "
Pour la petite histoire :
Notre abbé était déjà connu pour avoir été incarcéré à la Bastille en 1758 : il avait osé publier un ouvrage prônant le mariage des prêtres !
Le 7 août 1759, il écrit une lettre au directeur de la Bastille dont il vient d’être libéré, dans laquelle il fait allusion à son projet de construction d'une machine volante :
« Je m’occupe maintenant à la construction d’une machine qui sera d’une très grande utilité au public. J’en ai fait un petit essai qui m’a assez bien réussi. Je vais bientôt la proposer à la cour, car je voudrais être en état de témoigner ma reconnaissance à mes bienfaiteurs; mais je ne pourrai jamais m’en acquitter dignement avec vous, après les services importants que vous m’avez rendus, et dont je garderai un éternel souvenir. »
Le récit de sa première tentative de vol est relaté dans la « Correspondance littéraire, philosophique et critique » de Friedrich Melchior Grimm et publiée en juillet 1772.
Page 232, dans l'article intitulé « Chanoine d’Etampes volant à tire-d’aile » ( ) on peut lire :
« Dans la légende dorée de 1772 il ne faut pas oublier M. l’abbé Desforges, chanoine d’Etampes, avec son char volant. Si la promesse magnifique de voyager dans les airs et de faire 30 lieues par heure, n’a pu se faire écouter au milieu du tourbillon de Paris, je vois qu'en revanche elle a fait une forte sensation dans les pays étrangers, et qu’on s'attend en plusieurs endroits de voir arriver le chanoine Desforges dans sa gondole aérienne. Mais son premier essai n’a pas été heureux. Il s'est fait porter par quatre paysans sur une hauteur, près d'Etampes, et dès qu’il leur a dit de lâcher la gondole, il est tombé à terre; mais il en a été quitte pour une légère contusion au coude. On ne brûlera jamais le chanoine d'Etampes comme sorcier. Tout ce qu’il sait de magie se réduit à une chose très simple. Il a fabriqué une espèce de gondole d’osier, il l’a enduite de plumes, il l’a surmontée d’un parasol de plumes, il s’y campe avec deux rames à longues plumes, et il espère, à force de ramer, de se soutenir dans les airs et de les traverser. Le miracle ne s’est pas encore fait, mais il peut se faire encore, et la foi du chanoine se soutient malgré sa culbute ... »
En 1783, un physicien et inventeur français, fut aussi le premier parachutiste. Louis-Sébastien Lenormand ( 1757 - 1837) est également connu pour avoir introduit le terme (à partir du grec para, « contre », et de chute). De 1775 à 1780 il a étudié la physique et la chimie à Paris avec comme professeurs Lavoisier et Berthollet, il s'est également impliqué dans l'étude du salpêtre.
Le 26 novembre 1783 4, il fit à Montpellier, dans l'enclos des Cordeliers, sa première expérience en s'élançant d'un ormeau, en tenant dans ses mains deux parasols de trente pouces de rayon. Il recommença son expérience en décembre 1783 avec divers animaux et divers poids en forme de cœur, du haut de la tour de l'observatoire de Montpellier devant une foule comprenant Joseph Montgolfier.
Un Ah ! jaillit de toutes les poitrines lorsqu'il parut, coiffé de son étrange appareil qu'il tient, bras tendus au-dessus de sa tête, quelque chose comme une espèce de parasol de 4 mètres 50 de diamètre, un cône de toile doublé de papier de 2 mètres de hauteur .
Lenormand examine un instant la foule, en bas, d'où monte une rumeur d'effroi, puis, sans une seconde d'hésitation, il saute . Tel un ludion dans son flacon, il descend mollement mollement, très applaudi . " Il s'en est mieux sorti que le marquis de Bacqueville ", observe un conseiller.
La fonction initialement prévue pour son invention était de sauver les gens lors d'incendies d'immeuble. C'est André-Jacques Garnerin qui fera le premier saut à haute altitude à l'aide d'un parachute non rigide, en 1797.
Bientôt, pensait-on alors, cela est sûr , l'homme n'aura plus ce regard d'envie pour l'oiseau, qui, des nuages, doit s'étonner de nos lourdeurs .
Là, je ne plaisante plus :
En mai 2003, l'astéroïde n°10830 récemment découvert a été dénommé « Desforges » à la suite de la demande du Corpus Étampois auprès de son découvreur, l'astrophysicien belge Éric Elst, avec l’accord officiel de l’Union Astronomique Internationale.
Se serait-il senti honoré, notre brave abbé, s'il l'avait su !
( merci WIKI )
https://www.binetruy.org/10213.html?&tx_jppageteaser_pi1[backId]=6824
2000 ans de vie quotidienne en France ... Sélection du Reader's Digest
https://www.google.com/search?q=cyrano+de+bergerac+voyage+dans+la+lune&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjWieu61tPmAhUDxIUKHVLpBKoQ_AUoAnoECBMQBA&biw=1067&bih=441
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Boyvin_de_Bonnetot
http://rousseaustudies.free.fr/nouveaudedale.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abb%C3%A9_Desforges
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Jacques_Garnerin
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Re: La conquête du ciel au XVIIIe siècle, les premiers ballons et montgolfières !
La Gustav emportait dans sa nacelle, Charles, le fils aîné du prince de Ligne .
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