" Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
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" Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
Ancienne église d'Auteuil
Le Mur des Fermiers Généraux, enceinte uniquement fiscale, achevé en 1787, englobait déjà le quartier de Chaillot, ancien Faubourg de la Conférence depuis 1659, qui fut rattaché en 1702 au cinquième quartier de Paris. Cette région s’étendait depuis la barrière des Bonshommes (ou de Passy), c’est-à-dire de la rue Beethoven actuelle, jusqu’à la barrière de l’Étoile, située en haut de l’avenue des Champs-Élysées actuelle. Quant aux anciens villages d’Auteuil et de Passy, ils faisaient partie des 24 communes limitrophes de Paris, dans lesquelles, depuis la loi du 14 décembre 1789, une administration municipale avait remplacé l’ancienne administration paroissiale. Ces deux villages furent rattachés à Paris le 1er janvier 1860.
La commune de Passy était séparée de celle d’Auteuil par les rues de Boulainvilliers et de l’Assomption.
Sa prospérité qui bénéficiait déjà du voisinage du château de la Muette, où la cour venait séjourner et de la présence de nombreuses carrières exploitées, commença par la découverte des eaux thermales en 1719, qui connurent une grande vogue jusqu’en 1785, puis sous le Directoire, et ne furent plus exploitées ensuite qu’au ralenti jusqu’en 1868 (32, quai de Passy et rue des Eaux).
Parmi les anciennes propriétés de Passy, pour la plupart aujourd’hui disparues, on peut citer :
- l’hôtel de Valentinois, où résida Franklin pendant plusieurs années (1777-1785) [1] ;
- l’hôtel de Lamballe, actuellement le siège de l’Ambassade de Turquie et son entrée principale est rue d’Ankara.
- le château seigneurial de Passy (ou de Boulainvilliers)
C’est dans ce château que la marquise de Boulainvilliers recueillit, en 1766, une enfant de huit ans, Jeanne de Valois-Saint-Rémy qui devait devenir célèbre sous le nom de comtesse de la Motte (affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette).[3]
- l’hôtel de la Folie (16, rue de Passy) où fut logée mademoiselle de Romans, maîtresse de Louis XV, en 1761, et dont le fils fut le seul bâtard de Louis XV à porter le nom de Bourbon.
- le château de la Muette (de « meute » ou de « mue » des cerfs) . Louis XVI en fit une résidence familiale et Marie-Antoinette y séjourna quelquefois de 1770 à 1786 avec la duchesse de Polignac.
Parmi les notabilités ayant habité Passy, on peut citer entre autres :
- la comtesse de Genlis, gouvernante des enfants du duc d’Orléans Philippe Égalité ;
- Jean-Jacques Rousseau qui y composa en 1751 le Devin du Village ;
- les compositeurs Puccini et Rossini, le fabuliste Florian, le chansonnier Bérenger, le général Moreau, l’écrivain socialiste Joseph Proudhon ;
- le banquier Benjamin Delessert fondateur en 1801 de la première raffinerie de sucre de betterave en France, et ses deux frères ;
- le romancier Honoré de Balzac qui y habita de 1841 à 1847 (Maison de Balzac) ;
- Jules Janin ( c'est kiki ? ) , le comte de Las Cases, etc.
- enfin André Chénier qui fut arrêté chez des amis rue des Vignes le 7 mars 1794.
Parmi les anciennes demeures célèbres du village d’Auteuil, pour la plupart aujourd’hui disparues, on peut citer les suivantes :
- l’hôtel de Choiseul-Praslin, qui se trouvait 67 avenue Théophile Gautier.
- La maison de Molière qui se trouvait vraisemblablement 2 rue d’Auteuil.
- La maison du chancelier d’Aguesseau (au 4 rue Corot), puis de Destutt marquis de Tracy dont la fille épousa le fils de La Fayette en 1802 (Cabanis était témoin).
- L’ancienne Auberge du Mouton Blanc, où se réunissaient Molière, Racine, Boileau, Chapelle et la Fontaine, sans oublier la Champmeslé et Ninon de Lenclos.
- L’hôtel Antier ou des demoiselles de Verrières, construit en 1715 pour une cantatrice de l’Opéra, Mademoiselle Antier, passa ensuite à deux sœurs Geneviève et Marie Rainteau de Verrières, dont la seconde était la maîtresse officielle du maréchal de Saxe, puis du marquis d’Épinay qui lui offrit cet hôtel d’Antier. Marie de Verrières avait eu en 1748 du maréchal de Saxe une fille, Marie-Aurore, qui épousa un bâtard de Louis XV le comte de Horn, puis en secondes noces Dupin de Francueil, dont elle eut un fils Maurice Dupin qui fut le père de George Sand.
- L’hôtel de Madame Helvétius, construit en 1720, propriété du pastelliste Quentin de la Tour de 1770 à 1772, qui le vendit à Madame Helvétius qui y ouvrit le salon que son mari avait fondé à Paris, rue Sainte-Anne. Ce fut le Salon de la première société d’Auteuil avec l’Abbé Reynal, Turgot, d’Holbach, Condorcet, d’Alembert, Houdon, Diderot, Talleyrand, Destutt de Tracy, André Chénier, Roland et sa femme, Benjamin Franklin, Volney, et surtout Cabanis, son fils spirituel qui remplaçait pour elle un des deux fils qu’elle avait perdus, Cabanis, qui épousa à Auteuil en 1796 Charlotte de Grouchy, sœur de la femme de Condorcet. Madame Helvétius y mourut en 1800 à 81 ans et fut enterrée dans un caveau sous le pavillon de Cabanis. Elle en fut exhumée en 1817, lors de la vente de la propriété. Celle-ci fut achetée en 1854 par le prince Pierre Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, qui tua le 11 janvier 1870 Victor Noir, rédacteur à la Marseillaise. La maison fut reconstruite en 1871 après les bombardements de 1871 pendant la commune.
- L’hôtel de Boufflers était une grande propriété allant, du sud au nord, de la rue d’Auteuil à la rue Raffet, et, de l’ouest à l’est, du bois de Boulogne à la rue La Fontaine. Elle appartint d’abord au financier Étienne d’Aligre, puis devint en 1773 la propriété de Charlotte Campet de Saujon, veuve du comte de Boufflers, Rouverel, dame d’honneur de la duchesse d’Orléans et maîtresse du prince de Conti. À la mort de ce dernier en 1776, elle se retira à Auteuil avec sa belle-fille, la comtesse Amélie de Boufflers, où elle continua son Salon du Temple. Ruinées par la Terreur, ces deux dames de Boufflers moururent dans la pauvreté respectivement en 1800 et en 1825.
- Le Grenier des Goncourt (67 boulevard de Montmorency), où se réunissaient avec les deux frères Jules et Edmond, Zola, Alphonse Daudet, Maupassant, Huysmans, Jules Janin, Murger Henri, Roger de Beauvoir et Théophile Gautier.
- La maison de Boileau (26 rue Boileau), achetée par Boileau en 1685, et où il résida pendant 13 ans, appartint ensuite à Claude Gendron, oculiste du Régent, l’ami des pauvres, qui y habita jusqu’à sa mort en 1750, et y reçut souvent Voltaire. Elle appartint ensuite à la duchesse d’Ayen, à Chamfort, au général de Caulaincourt jusqu’en 1816.
- L’hôtel des Haricots, à l’angle des rues de Boulainvilliers et La Fontaine, ancienne maison d’arrêt des militaires de la Garde Nationale jusqu’en 1870, puis prison pour officiers pendant le Siège de Paris en 1870-71, enfin absorbée par la Préfecture de la Seine en 1875.
- Le château de la Tuilerie (25 rue de L’Assomption, ex-rue des Tombereaux) édifié au XVIe siècle fut un rendez-vous de chasse de François Ier. Il appartint ensuite au fermier général Grimod de la Reynière qui le légua à son fils, le célèbre gastronome. Reconstruit en 1782 par le marquis de la Tour du Pin Gouvernet il devint ensuite la propriété de la comtesse de Brienne qui y reçut Bonaparte Premier Consul et Joséphine après l’expédition d’Égypte.
Parmi les notabilités ayant habité le village d’Auteuil, on peut citer :
- les sculpteurs Carpeaux et Pradier (qui avait eu une fille de Juliette Drouet) ;
- François d’Aguesseau, Chancelier de France et son épouse Anne Lefèvre d’Ormesson, qui avaient été inhumés dans le premier cimetière d’Auteuil ;
- le docteur Pierre Chardon, le médecin des pauvres, et ses deux fils, dont le second fonda avec sa femme, née Lagache, la maison de retraite Chardon-Lagache - Olympe de Gouges, arrêtée 4 rue du Buis en 1793 et guillotinée ;
- le peintre François Gérard, et tous ceux déjà cités précédemment.
Michel TABARIES DE GRANDSAIGNES
Ancien secrétaire général de la SHAP (1981-1989)
Extrait du Bulletin de la Société Historique d’Auteuil et de Passy, tome XV, numéro 132, pages 40 à 54.
L'article en entier pour beaucoup plus de détails, est ici :
http://www.histoire-auteuil-passy.org/histoire-du-xvie/histoire-generale-du-xvie-arrondissement-de-paris
Le Mur des Fermiers Généraux, enceinte uniquement fiscale, achevé en 1787, englobait déjà le quartier de Chaillot, ancien Faubourg de la Conférence depuis 1659, qui fut rattaché en 1702 au cinquième quartier de Paris. Cette région s’étendait depuis la barrière des Bonshommes (ou de Passy), c’est-à-dire de la rue Beethoven actuelle, jusqu’à la barrière de l’Étoile, située en haut de l’avenue des Champs-Élysées actuelle. Quant aux anciens villages d’Auteuil et de Passy, ils faisaient partie des 24 communes limitrophes de Paris, dans lesquelles, depuis la loi du 14 décembre 1789, une administration municipale avait remplacé l’ancienne administration paroissiale. Ces deux villages furent rattachés à Paris le 1er janvier 1860.
La commune de Passy était séparée de celle d’Auteuil par les rues de Boulainvilliers et de l’Assomption.
Sa prospérité qui bénéficiait déjà du voisinage du château de la Muette, où la cour venait séjourner et de la présence de nombreuses carrières exploitées, commença par la découverte des eaux thermales en 1719, qui connurent une grande vogue jusqu’en 1785, puis sous le Directoire, et ne furent plus exploitées ensuite qu’au ralenti jusqu’en 1868 (32, quai de Passy et rue des Eaux).
Parmi les anciennes propriétés de Passy, pour la plupart aujourd’hui disparues, on peut citer :
- l’hôtel de Valentinois, où résida Franklin pendant plusieurs années (1777-1785) [1] ;
- l’hôtel de Lamballe, actuellement le siège de l’Ambassade de Turquie et son entrée principale est rue d’Ankara.
- le château seigneurial de Passy (ou de Boulainvilliers)
C’est dans ce château que la marquise de Boulainvilliers recueillit, en 1766, une enfant de huit ans, Jeanne de Valois-Saint-Rémy qui devait devenir célèbre sous le nom de comtesse de la Motte (affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette).[3]
- l’hôtel de la Folie (16, rue de Passy) où fut logée mademoiselle de Romans, maîtresse de Louis XV, en 1761, et dont le fils fut le seul bâtard de Louis XV à porter le nom de Bourbon.
- le château de la Muette (de « meute » ou de « mue » des cerfs) . Louis XVI en fit une résidence familiale et Marie-Antoinette y séjourna quelquefois de 1770 à 1786 avec la duchesse de Polignac.
Parmi les notabilités ayant habité Passy, on peut citer entre autres :
- la comtesse de Genlis, gouvernante des enfants du duc d’Orléans Philippe Égalité ;
- Jean-Jacques Rousseau qui y composa en 1751 le Devin du Village ;
- les compositeurs Puccini et Rossini, le fabuliste Florian, le chansonnier Bérenger, le général Moreau, l’écrivain socialiste Joseph Proudhon ;
- le banquier Benjamin Delessert fondateur en 1801 de la première raffinerie de sucre de betterave en France, et ses deux frères ;
- le romancier Honoré de Balzac qui y habita de 1841 à 1847 (Maison de Balzac) ;
- Jules Janin ( c'est kiki ? ) , le comte de Las Cases, etc.
- enfin André Chénier qui fut arrêté chez des amis rue des Vignes le 7 mars 1794.
Parmi les anciennes demeures célèbres du village d’Auteuil, pour la plupart aujourd’hui disparues, on peut citer les suivantes :
- l’hôtel de Choiseul-Praslin, qui se trouvait 67 avenue Théophile Gautier.
- La maison de Molière qui se trouvait vraisemblablement 2 rue d’Auteuil.
- La maison du chancelier d’Aguesseau (au 4 rue Corot), puis de Destutt marquis de Tracy dont la fille épousa le fils de La Fayette en 1802 (Cabanis était témoin).
- L’ancienne Auberge du Mouton Blanc, où se réunissaient Molière, Racine, Boileau, Chapelle et la Fontaine, sans oublier la Champmeslé et Ninon de Lenclos.
- L’hôtel Antier ou des demoiselles de Verrières, construit en 1715 pour une cantatrice de l’Opéra, Mademoiselle Antier, passa ensuite à deux sœurs Geneviève et Marie Rainteau de Verrières, dont la seconde était la maîtresse officielle du maréchal de Saxe, puis du marquis d’Épinay qui lui offrit cet hôtel d’Antier. Marie de Verrières avait eu en 1748 du maréchal de Saxe une fille, Marie-Aurore, qui épousa un bâtard de Louis XV le comte de Horn, puis en secondes noces Dupin de Francueil, dont elle eut un fils Maurice Dupin qui fut le père de George Sand.
- L’hôtel de Madame Helvétius, construit en 1720, propriété du pastelliste Quentin de la Tour de 1770 à 1772, qui le vendit à Madame Helvétius qui y ouvrit le salon que son mari avait fondé à Paris, rue Sainte-Anne. Ce fut le Salon de la première société d’Auteuil avec l’Abbé Reynal, Turgot, d’Holbach, Condorcet, d’Alembert, Houdon, Diderot, Talleyrand, Destutt de Tracy, André Chénier, Roland et sa femme, Benjamin Franklin, Volney, et surtout Cabanis, son fils spirituel qui remplaçait pour elle un des deux fils qu’elle avait perdus, Cabanis, qui épousa à Auteuil en 1796 Charlotte de Grouchy, sœur de la femme de Condorcet. Madame Helvétius y mourut en 1800 à 81 ans et fut enterrée dans un caveau sous le pavillon de Cabanis. Elle en fut exhumée en 1817, lors de la vente de la propriété. Celle-ci fut achetée en 1854 par le prince Pierre Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, qui tua le 11 janvier 1870 Victor Noir, rédacteur à la Marseillaise. La maison fut reconstruite en 1871 après les bombardements de 1871 pendant la commune.
- L’hôtel de Boufflers était une grande propriété allant, du sud au nord, de la rue d’Auteuil à la rue Raffet, et, de l’ouest à l’est, du bois de Boulogne à la rue La Fontaine. Elle appartint d’abord au financier Étienne d’Aligre, puis devint en 1773 la propriété de Charlotte Campet de Saujon, veuve du comte de Boufflers, Rouverel, dame d’honneur de la duchesse d’Orléans et maîtresse du prince de Conti. À la mort de ce dernier en 1776, elle se retira à Auteuil avec sa belle-fille, la comtesse Amélie de Boufflers, où elle continua son Salon du Temple. Ruinées par la Terreur, ces deux dames de Boufflers moururent dans la pauvreté respectivement en 1800 et en 1825.
- Le Grenier des Goncourt (67 boulevard de Montmorency), où se réunissaient avec les deux frères Jules et Edmond, Zola, Alphonse Daudet, Maupassant, Huysmans, Jules Janin, Murger Henri, Roger de Beauvoir et Théophile Gautier.
- La maison de Boileau (26 rue Boileau), achetée par Boileau en 1685, et où il résida pendant 13 ans, appartint ensuite à Claude Gendron, oculiste du Régent, l’ami des pauvres, qui y habita jusqu’à sa mort en 1750, et y reçut souvent Voltaire. Elle appartint ensuite à la duchesse d’Ayen, à Chamfort, au général de Caulaincourt jusqu’en 1816.
- L’hôtel des Haricots, à l’angle des rues de Boulainvilliers et La Fontaine, ancienne maison d’arrêt des militaires de la Garde Nationale jusqu’en 1870, puis prison pour officiers pendant le Siège de Paris en 1870-71, enfin absorbée par la Préfecture de la Seine en 1875.
- Le château de la Tuilerie (25 rue de L’Assomption, ex-rue des Tombereaux) édifié au XVIe siècle fut un rendez-vous de chasse de François Ier. Il appartint ensuite au fermier général Grimod de la Reynière qui le légua à son fils, le célèbre gastronome. Reconstruit en 1782 par le marquis de la Tour du Pin Gouvernet il devint ensuite la propriété de la comtesse de Brienne qui y reçut Bonaparte Premier Consul et Joséphine après l’expédition d’Égypte.
Parmi les notabilités ayant habité le village d’Auteuil, on peut citer :
- les sculpteurs Carpeaux et Pradier (qui avait eu une fille de Juliette Drouet) ;
- François d’Aguesseau, Chancelier de France et son épouse Anne Lefèvre d’Ormesson, qui avaient été inhumés dans le premier cimetière d’Auteuil ;
- le docteur Pierre Chardon, le médecin des pauvres, et ses deux fils, dont le second fonda avec sa femme, née Lagache, la maison de retraite Chardon-Lagache - Olympe de Gouges, arrêtée 4 rue du Buis en 1793 et guillotinée ;
- le peintre François Gérard, et tous ceux déjà cités précédemment.
Michel TABARIES DE GRANDSAIGNES
Ancien secrétaire général de la SHAP (1981-1989)
Extrait du Bulletin de la Société Historique d’Auteuil et de Passy, tome XV, numéro 132, pages 40 à 54.
L'article en entier pour beaucoup plus de détails, est ici :
http://www.histoire-auteuil-passy.org/histoire-du-xvie/histoire-generale-du-xvie-arrondissement-de-paris
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: " Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
Rien que ça ! :n,,;::::!!!: J'ignorais totalement toutes ces merveilles dans ces coins là !
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: " Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
... pour la plupart aujourd’hui disparues ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: " Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
C'est bien dommage !
Merci pour cette visite-découverte...
Merci pour cette visite-découverte...
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: " Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
C’est dans ce château que la marquise de Boulainvilliers recueillit, en 1766, une enfant de huit ans, Jeanne de Valois-Saint-Rémy qui devait devenir célèbre sous le nom de comtesse de la Motte (affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette).
... et de la terrasse de ce château que le duc de Chartres ( futur Louis-Philippe ) vit passer le sinistre cortège le 6 octobre .
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: " Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: " Auteuil, Neuilly, Passy: Tel est notre ghetto. "
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55304
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
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