Le journal de la Reine Maria Caroline de Naples, 1781-1785

Chers amis...
Bonne journée ...

Saviez-vous que la Reine Marie Caroline a écrit un journal ?
C´est dommage que Marie Antoinette n´était pas aussi écrivaine.

Leos




Le journal de la Reine Maria Caroline de Naples, 1781-1785: Nouvelle preuve de Queenship à la Cour

Ce travail offre une nouvelle représentation de la Reine Maria Carolina de Naples en tant que femme de pouvoir avec des faiblesses et des ambitions, et analyse les actions de la Reine, de ses choix politiques à son alliance et ses trahisons. Un examen minutieux de la période (1781-1785) couvert par le journal montre que la vie quotidienne de la Reine et offre une preuve clé de son sens politique et de ses relations personnelles. Recca analyse en croix les documents personnels non publiés, y compris le journal intime et la correspondance privée. Le livre se concentre sur l'influence politique que la reine Maria Carolina a exercée à côté de son mari, le roi Ferdinand IV, et la critique qui a été faite par les historiens et les intellectuels contemporains qui ont souvent tendance à discréditer le souverain pour des raisons personnelles plutôt que politiques



https://books.google.cz/books?id=-sKWDQAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=cs#v=onepage&q&f=false

C'est très intéressant, merci cher Leos .
Non, j'ignorais pour ma part que Marie-Caroline tenait un journal intime.

Cela tombe bien, tu vas pouvoir très bientôt le découvrir !!  

A paraître ce mois-ci :

Le journal d'une reine
Marie-Caroline de Naples dans l'Italie des Lumières
De Mélanie Traversier
Editions Champvallon (Avril 17)



Présentation
L’histoire commence par une découverte documentaire, surprenante et fortuite. En 2012, Mélanie Traversier retrouve chez un collectionneur privé américain un manuscrit décrivant le voyage d’une reine en Italie de mai à septembre 1785. Elle en reconnaît aussitôt l’écriture : c’est la pièce manquante d’un document exceptionnel qu’elle étudie depuis huit ans, le journal que Marie-Caroline de Habsbourg-Lorraine, petite sœur de Marie-Antoinette et reine de Naples, a tenu de 1781 à 1785.

L’archive est désormais complète, la trouvaille archivistique venant combler une lacune dans le diaire conservé aux archives de Naples.
Mélanie Traversier en propose donc une édition critique, précédée d’un volumineux essai introductif. Car ce document exceptionnel permet de surprendre la reine au travail de la discipline de ses affects.

S’imposant l’exercice quotidien de ses « écritures », s’exerçant à cette langue française qui est celle de l’aristocratie européenne et qu’elle accommode à sa manière de quelques libertés stylistiques, elle offre aux amateurs d’histoire un témoignage d’une richesse exceptionnelle.
La reine ne se confine pas aux obligations et aux divertissements utiles de son sexe : elle observe, décrit, compare — et notamment lors de son voyage d’Italie, sorte de tournée d’inspection des expériences politiques du réformisme des Lumières — pour se préparer à agir.
Dès lors, au-delà de la chronique routinière de la vie de cour, le lecteur est convié au surgissement d’un moi souverain mais aussi, tout simplement, en ses années pré-révolutionnaires, du souffle de l’histoire.

Ah tant mieux ! J'ai tellement adoré Naples  ( je suis moins sûre d'adorer Marie-Caroline ...    )

La nuit, la neige a écrit: Marie-Caroline de Habsbourg-Lorraine, petite sœur de Marie-Antoinette .

...   grande soeur de Marie-Antoinette !

N'est-ce pas un journal de la Reine de Naples comme Évelyne Lever avait écrit celui de Marie-Antoinette ?
J'attends un avis direct avant de me faire entourloupé par un faux journal...


Bien à vous.

Majesté
Essayez de cliquer sur un lien ..Mais il est en anglais
il semble que ce soit le journal authentique ..
notes répétitives. par exemple /Je suis allé à la messe, les enfants .. toilette, ets../

Leos

https://books.google.cz/books?id=-sKWDQAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=cs#v=onepage&q&f=false

C'est ce qui est précisé dans la présentation du livre à paraître que j'ai insérée.

Les archives connues de ce journal étaient conservées à Naples. L'auteur du livre a découvert fortuitement, en 2012, une partie qui était manquante.

Mélanie Traversier, Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, professeur agrégée d’histoire, elle est actuellement Maîtresse de conférences en histoire moderne à l’Université de Lille III et membre de l’Institut universitaire de France. Depuis sa thèse consacrée à Gouverner l’opéra. Une histoire politique de l’opéra à Naples (1767-1815), Rome, EFR, 2009, elle a consacré de nombreux travaux à l’histoire politique et culturelle de l'Europe des Lumières, avec une attention toute particulière à l’étude du marché de la musique, aux circulations musicales, des sensibilités et du genre.

Elle vient d'achever un essai consacré à la reine Marie-Caroline de Naples, accompagné de l'édition de son journal, à paraître au printemps 2017 chez Champ Vallon sous le titre : Le journal d'une reine. Marie-Caroline de Naples dans l'Italie des Lumières. Elle est également comédienne et s'est notamment produite, lors du dernier Festival de Grignan (juillet 2016), dans une adaptation théâtrale de la correspondance entre Jean-Jacques Rousseau et Henriette.

https://www.francemusique.fr/emissions/un-air-d-histoire/voyage-en-italie-naples-et-l-opera-au-xviiie-siecle-une-histoire-politique-par-melanie-traversier-31381

Ce journal est donc tout ce qu'il y a d'authentique .

Oui semble-t-il, authentique.
Je me ferai un plaisir de le lire à sa sortie.

Ce n'est pas faute de l'avoir dit plusieurs fois ! :

D'ailleurs il me semble que ce sujet peut être déplacé dans cette rubrique-ci : https://marie-antoinette.forumactif.org/f122-journaux-correspondances-memoires-et-souvenirs

Bien, Chef !

La reine Marie-Caroline sans larmoiements

Mélanie Traversier dresse une autre histoire de la gent couronnée, autour du journal de la reine de Naples, sœur de Marie-Antoinette.

Le Journal d’une reine. Marie-Caroline de Naples dans l’Italie des Lumières, de Mélanie Traversier, Champ vallon, « Les classiques », 648 p., 28 €.

« Cette reine ressembloit beaucoup à la reine de France », note Mme de Genlis en 1775. Cette similitude est naturelle : Marie-Caroline, à Naples, et Marie-Antoinette, à Versailles, sont deux des filles placées par Marie-Thérèse, l’impératrice viennoise. Marie-Antoinette arrive en France en mai 1770 pour épouser le dauphin Louis ; Marie-Caroline, l’aînée (1752-1814), se marie deux ans plus tôt avec Ferdinand, roi de Naples et de Sicile. Cette dernière a une conception de son rôle inspirée du mode de gouvernement exercé par sa mère, pourvu de réelles aspirations politiques. Le contrat de mariage le prévoit : Marie-Caroline a la possibilité de participer aux délibérations du gouvernement dès la naissance du premier héritier masculin. Quand naît Charles-Titus, en 1775, elle partage effectivement les prérogatives du pouvoir avec Ferdinand IV, qu’elle domine, et parvient à orienter son royaume vers une politique pro-autrichienne, participant d’une volonté de réforme que l’Europe nomme alors la «nouvelle doctrine », le despotisme éclairé.

Une des femmes les plus puissantes d’Europe

De 1781 à 1785, Marie-Caroline tient un journal de ses faits, actes et sentiments, le diaire de son travail de reine, doublé de l’introspection de son moi souverain. C’est un document exceptionnel sur les activités, les humeurs, parfois les enthousiasmes, souvent l’ennui, d’une des femmes les plus puissantes d’Europe qui n’en est pas moins une femme enfermée dans une vie sentimentale peu heureuse et la condamnation à un enfantement permanent – elle aura dix-huit enfants, dont dix meurent avant 8 ans.

Longtemps, on ne connaissait de ce texte que des bribes et on le négligea. Depuis le début des années 2000, Mélanie Traversier, historienne s'est occupée à en restituer la totalité...


Bien à vous.

J'ai feuilleté ce livre, qui est assez dense.
La première partie est une présentation historique, suivie du journal qui couvre donc la période 1781-1785 ; et enfin, la dernière partie est une présentation de sources iconographiques ou bibliographiques.

Pour ceux qui seraient intéressés, je précise que le journal est repris dans son écrit d'origine, c'est à dire en vieux français.
Il faut pouvoir le lire sans peine, ce qui n'est pas mon cas !

La nuit, la neige a écrit:
Pour ceux qui seraient intéressés, je précise que le journal est repris dans son écrit d'origine, c'est à dire en vieux français.
Il faut pouvoir le lire sans peine, ce qui n'est pas mon cas !

Merci pour les infos mon doux LNLN :;\':;\':;

Il en va de même pour les lettres écrites de l'ambassadeur de Suède Creutz à Gustav III boudoi32

Absolument.
Mais j'ai eu l'impression que c'était encore plus illisible que les écrits de Creutz.
J'ai donc reposé le livre... :

La nuit, la neige a écrit: j'ai eu l'impression que c'était encore plus illisible que les écrits de Creutz.

C'est sûrement un mélange de napolitain, d'allemand et de français qu'elle a pondu dans son journal intime

... un salmigondis improbable ? :

Mme de Sabran a écrit:...   un salmigondis

J'aime ce mot, qui est nouveau pour moi :\\\\\\\\:

Pour ceux qui sont intéressés, ce Journal paru chez Champ Vallon se trouve désormais en librairie.Je l'ai croisé hier dans une librairie de ma lointaine province!

Bien à vous. Roi-cavalerie

J'ai reçu, ce matin, mon exemplaire... C'est un sacré petit pavé !
J'ai hâte de me mettre à la découverte de Charlotte ! :n,,;::::!!!:


Bien à vous.

Si le sujet vous intéresse, je vous recommande l'écoute de l'émission de radio La fabrique de l'Histoire qui était consacrée, il y a peu à : Naples au temps des Lumières.

L'animateur de l'émission recevait aux micros Mélanie Traversier, qui a publié l'édition critique du Journal de Marie-Caroline que nous évoquons dans ce sujet.


Diary of Maria Carolina of Austria, Queen of Naples: "Journal du 1 de 9bre [November] 1781 jusqu'au 27 Xbre [December] 1781" - Naples, State Archives
Photo : Carlo Raso
https://www.flickr.com/photos/70125105@N06/15957498081/in/pool-historyantiquities/


Une émission intéressante, où nous apprenons, pour la petite histoire , que le Journal de Marie-Caroline est parfois annoté de passages codés et/ou chiffrés qui restent, à ce jour, encore à décrypter.
Selon l'historienne, un signe dessiné ne laisse guère planer de doute quant à sa signification.
Il s'agit de "cercles percés", que l'historienne a compté reproduits à de nombreuses occasions après que Marie-Caroline signalait une entrevue avec le roi, son époux...



Emission à écouter, ici (curseur temps à 8mn / durée 35 mn) : https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/les-lumieres-14-naples-au-temps-des-lumieres

La nuit, la neige a écrit:Selon l'historienne, un signe dessiné ne laisse guère planer de doute quant à sa signification.
Il s'agit de "cercles percés", que l'historienne a compté reproduits à de nombreuses occasions après que Marie-Caroline signalait une entrevue avec le roi, son époux...

Dans ces conditions, je plaide pour la création d'un nouveau smiley

Je suis curieux de voir à quoi ressemblaient ces fameux passages codés.
Non pas tant les "cercles percés", qui ne semblent guère entretenir de mystère, en effet...

Décidément, c'est une manie de l'époque !