Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
+9
Monsieur de la Pérouse
M. de Velleguindry
Lucius
Marie-Jeanne
Mr de Talaru
Vicq d Azir
Gouverneur Morris
Trianon
Mme de Sabran
13 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:
J'ai encore une petite histoire drôle, non pas de perruque mais de perruquier !
Madame de Nesle avait M. de Soubise. M. de Nesle, qui méprisait sa femme, eut un jour une dispute avec elle, en présence de son amant. Il lui dit : " Madame, on sait bien que je vous passe tout. Je dois pourtant vous dire que vous avez des fantaisies trop dégradantes, que je ne vous passerai pas. Telle est celle que vous avez pour le perruquier de mes gens, avec lequel je vous ai vu sortir et rentrer chez vous. "
Après quelques menaces , il sortit ; et la laissa avec M. de Soubise, qui la souffleta , quoi qu’elle pût dire. Le mari alla ensuite conter ce bel exploit, ajoutant que l’histoire du perruquier était fausse, se moquant de M. de Soubise qui l’avait cru, et de sa femme qui avait été souffletée.
( Chamfort, Caractères et anecdotes )
Le serviteur des subordonnés, quoi de plus dégradant ... cf. la très intéressante étude de Jacqueline Sabattier, Figaro et son maître : maîtres et domestiques à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Perrin, coll. « Pour l’Histoire », 1984.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Merci à tous pour ces belles photos d'un objet que l'on ne voit pas tous les jours à notre époque Mais quelqu'un serait la taille d'une telle boite, ceci afin de la reconnaitre si, par chance, il nous est donné d'en rencontrer une au hasard d'une visite chez un antiquaire
_________________
" Le temps découvre tout " Stobée
M. de Velleguindry- Messages : 52
Date d'inscription : 13/06/2020
Localisation : Duché de Savoie
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Quand les Bourbons portaient perruque ...
Par Plume d'Histoire
Rappelons que « perruque » désigne au départ le simple fait d’ajouter des cheveux artificiels à ses cheveux naturels, sous forme de coins : un de chaque côté de la tête, un autre derrière… Rien de très élégant ni de très ressemblant ! On parvient cependant très vite à coudre les cheveux artificiels sur un canepin (une peau de mouton). Ces embryons de perruques sont attachés à une calotte de tissu : velours, taffetas, satin et autres étoffes précieuses.
Au début, le souverain ne revêt que des « perruques à fenêtres », c’est à dire des perruques laissant passer des mèches de ses véritables cheveux. Il se plaint constamment de cette calotte peut hygiénique, malsaine, nid de vermine, qui le fait transpirer. Mais à partir de 1673, le voilà qui porte la perruque complète. C’est que de sensibles progrès ont été réalisés !
Vers 1660, exit la calotte. Monsieur Quentin, Barbier-Perruquier, invente l’art de tresser les cheveux sur des brins de soie. Les bandes de cheveux ainsi formées sont ensuite cousues sur des toiles très fines (canevas ou tulles) pour former une coiffe entière. La coiffe est enfin posée sur une tête en bois pour être formée. Cette technique du tressage permet d’utiliser des cheveux véritables : nouveauté considérable !
Le commerce des cheveux, rapidement, atteint des sommets. La tête des femmes (les cheveux des hommes sont plus cassants) est mise à contribution dans tout le pays, et même en Flandres. Et les Perruquiers français exportent : Espagne, Angleterre, Allemagne, pays nordiques…
Les perruques demandent parfois 80h de travail, et deviennent un ornement rare et coûteux. Pouvant peser jusqu’à 1kg (Louis XIV se plaint souvent d’avoir des maux de têtes…) leur prix atteint parfois mille écus (un écu correspond à peu-près à quinze euros). Messieurs les bourgeois surveillent leur postiche avec attention, car le vol de perruque en pleine rue est devenu un délit très fréquent !
Sous la Régence et la première moitié du règne de Louis XV, les militaires nouent leur perruque dans le cou, le plus bas possible, à l’aide d’un ruban très serré. La mode s’étend à la bourgeoisie et à la noblesse.
Ainsi naissent les perruques « en Bourse » (les cheveux sont recueillis dans un petit sac en taffetas fermé par un nœud), « à Cadogan » (une queue relevée et nouée), etc. Sur les tempes apparaissent des rouleaux à l’horizontale ou en diagonale, appelés « marteaux ». La chevelure se termine par des frisures appelées « marrons ». Surtout, ces messieurs s’aspergent la perruque de farine ou de poudre de riz : elle doit être intégralement blanche !
La perruque n’a pas que des amis. Acheter une chevelure artificielle à prix d’or choque profondément les Lumières, notamment Diderot et Rousseau. Ce dernier déclare, alors qu’une série de disettes frappe la France à partir de 1756 :
" Il faut de la poudre pour nos perruques ; voilà pourquoi les pauvres n’ont plus de pain ! "
Dans le dernier tiers du règne de Louis XV, puis sous Louis XVI, on délaisse un peu la perruque… mais pas la poudre.
La Révolution mettra un terme au port de la perruque, celle-ci trahissant l’appartenance à l’aristocratie de son propriétaire.
L'article entier est ici :
https://plume-dhistoire.fr/quand-les-bourbons-portaient-perruques/
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Monsieur de la Pérouse- Messages : 504
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Comme l’explique l’Art du perruquier sous Louis XV, « les hommes portaient leurs cheveux naturels de toutes les longueurs.»
Et si le plus grand Art du barbier perruquier était de rendre « les cheveux à ceux qui en sont défaits, & en donner à ceux qui en manquent », en les coiffant de perruques, son métier consistait également à faire la barbe ; à effiler les chevelures naturelles trop épaisses ; à pommader les trop molles ; à leur mettre des papillotes ; à les friser au fer, et à les poudrer.
Bien qu’ayant le privilège de coiffer aussi les femmes, ces dernières ayant « ordinairement la tête fort garnie & les cheveux longs » les faisaient « accommoder » par des coiffeuses et des coiffeurs. Un édit de Louis XV en 1771 les rappela à l’ordre pour avoir empiété sur le privilège des barbiers perruquiers seuls autorisés à composer des boucles et des chignons artificiels. En 1776 lors de la réformation des corporations, Turgot maintint à regret le droit des perruquiers à coiffer les deux sexes, les finances ne permettant pas de dédommager leurs couteux offices.
Pour autant, la profession de coiffeurs et coiffeuses pour dames, indépendante de toute jurande ou maîtrise, était désormais libre de s’exercer à moindre coût et sans contrainte. Elle se développa immédiatement de façon exponentielle sous l’effet des modes et de la forte demande.
Et si le plus grand Art du barbier perruquier était de rendre « les cheveux à ceux qui en sont défaits, & en donner à ceux qui en manquent », en les coiffant de perruques, son métier consistait également à faire la barbe ; à effiler les chevelures naturelles trop épaisses ; à pommader les trop molles ; à leur mettre des papillotes ; à les friser au fer, et à les poudrer.
Bien qu’ayant le privilège de coiffer aussi les femmes, ces dernières ayant « ordinairement la tête fort garnie & les cheveux longs » les faisaient « accommoder » par des coiffeuses et des coiffeurs. Un édit de Louis XV en 1771 les rappela à l’ordre pour avoir empiété sur le privilège des barbiers perruquiers seuls autorisés à composer des boucles et des chignons artificiels. En 1776 lors de la réformation des corporations, Turgot maintint à regret le droit des perruquiers à coiffer les deux sexes, les finances ne permettant pas de dédommager leurs couteux offices.
Pour autant, la profession de coiffeurs et coiffeuses pour dames, indépendante de toute jurande ou maîtrise, était désormais libre de s’exercer à moindre coût et sans contrainte. Elle se développa immédiatement de façon exponentielle sous l’effet des modes et de la forte demande.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Merci, chère Marie-Jeanne .
Selon Camille Piton, dans son ouvrage Comment Paris s'est transformé : histoire de Paris, topographie, moeurs, usages ... il y avait beaucoup de femmes qui exerçaient la profession de barbier .
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t3031p100-les-anciens-metiers-du-xviiie-siecle#158136
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Sous l'ancien régime, les femmes n'exerçaient pas la profession de barbier qui relevait d'une maîtrise réservée aux hommes.
Veuves, elles étaient néanmoins en droit d'assurer la continuité de l'office de feu leur époux, sans pour autant pratiquer elle même. Il en était ainsi pour tous les métiers artisanaux masculins.
Veuves, elles étaient néanmoins en droit d'assurer la continuité de l'office de feu leur époux, sans pour autant pratiquer elle même. Il en était ainsi pour tous les métiers artisanaux masculins.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Justement, hier soir je me disais que dans l'échelle du temps 230 ans c'est à peine rien …..et que la mode a bien changé depuis le XVIIIème.
Pensez-vous que les hommes pourraient revenir aux perruques?
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
La perruque généralisée comme sous l'Ancien-Régime sans-doute pas, ma chère Teresa, mais le postiche existe toujours ( de moins en moins d'ailleurs car la mode est plutôt aux crânes rasés ).
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Et oui, cependant les modes changent et nous pouvons observer de plus en plus d'hommes avec les cheveux longs, en Espagne nous avons même un vice-président avec une longue -pas belle- chevelure
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Qui ça ? ( pardon pour mon ignorance )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Teresa-Cabarrus- Messages : 364
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
J'ai une question, pour nos spécialistes des coiffures .
Les perruques au XVIIIe siècle Sous Louis XV, les perruques masculines devinrent plus basses et plus étroites puis on les sépara en trois touffes qui composaient les cadenettes sur les côtés et la queue par derrière. Ce type de perruque connut de multiples déclinaisons.
Les " cadenettes " sont-elles ce que nous appelons plus communément " marteaux " ?
Les perruques au XVIIIe siècle Sous Louis XV, les perruques masculines devinrent plus basses et plus étroites puis on les sépara en trois touffes qui composaient les cadenettes sur les côtés et la queue par derrière. Ce type de perruque connut de multiples déclinaisons.
Les " cadenettes " sont-elles ce que nous appelons plus communément " marteaux " ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
A mon avis, oui. Les deux termes ont la même signification. Mais je ne suis pas vraiment spécialiste. Il faudra attendre l'avis de notre chère Clio
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Donc les cadenettes sont plus proche des queues de rat.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Ah oui, j'avais oublié notre chère Marie-Jeanne, experte de la mode du XVIIIème
Mea culpa
Mea culpa
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
En somme, les marteaux sont faits avec les cadenettes latérales !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
lol:
Les marteaux sont des longs rouleaux de cheveux superposés. Sauf erreur, ils caractérisaient la perruque des juges, d'où leur nom.
Les marteaux sont des longs rouleaux de cheveux superposés. Sauf erreur, ils caractérisaient la perruque des juges, d'où leur nom.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Me voici à nouveau dans les perruques .
Coupons donc les cheveux en quatre !
Le prince de Ligne regrette d'autant plus l'ancienne mode que sa jeunesse le quitte, et que celle-ci mettait en valeur les gens atteignant l'âge mûr : " un habit brodé sur toutes les coutures, les cheveux frisés à l'oiseau royal ." C'est à dire dix boucles ( marteaux ? ) de chaque côté, alors qu'on en roulait déjà plus qu'une ou deux, de la poudre à la fleur d'orange ...
( Benoît Florin )
La perruque " à la binette " de Voltaire, sans doute !
Châteaubriand évoque lui aussi " les cheveux frisés à l'oiseau royal " , dans ses Mémoires.
Dans " La miniature française, 1750 - 1825 "
on peut lire :
Lors d'une visite a François Dumont miniaturiste, il m'a reçu en robe de chambre bleu et or portant la perruque poudrée a l'oiseau royal.
Coupons donc les cheveux en quatre !
Le prince de Ligne regrette d'autant plus l'ancienne mode que sa jeunesse le quitte, et que celle-ci mettait en valeur les gens atteignant l'âge mûr : " un habit brodé sur toutes les coutures, les cheveux frisés à l'oiseau royal ." C'est à dire dix boucles ( marteaux ? ) de chaque côté, alors qu'on en roulait déjà plus qu'une ou deux, de la poudre à la fleur d'orange ...
( Benoît Florin )
La perruque " à la binette " de Voltaire, sans doute !
Châteaubriand évoque lui aussi " les cheveux frisés à l'oiseau royal " , dans ses Mémoires.
Dans " La miniature française, 1750 - 1825 "
on peut lire :
Lors d'une visite a François Dumont miniaturiste, il m'a reçu en robe de chambre bleu et or portant la perruque poudrée a l'oiseau royal.
Full text of "La miniature française 1750-1825" - Internet Archive
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
La binette du nom de son créateur, le sieur Binet.
Poudré ou frisé à l'oiseau royal ? Les deux ! Certaines frisures s'obtenaient en préparant les mèches avec une pommade à la graisse animale, bœuf ou saindoux, mélangée avec de la poudre.
Poudré ou frisé à l'oiseau royal ? Les deux ! Certaines frisures s'obtenaient en préparant les mèches avec une pommade à la graisse animale, bœuf ou saindoux, mélangée avec de la poudre.
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Je me souviens d'une exposition à Carnavalet il y a une vingtaine d'années ( ) sur les rues de Paris au XVIIIème siècle, dont voici le catalogue :
https://halldulivre.com/livre/9782879004334-rues-de-paris-au-xviiieme-siecle-les-le-regard-de-louis-sebastien-mercier-musee-carnavalet-elisabeth-bourguinat/
On y apprenait que les femmes élégantes regroupaient et aplatissaient leurs cheveux sous une calotte de toile, soigneusement fixée autour de la tête, et sur laquelle les perruques pouvaient être épinglées. Ladite calotte n'étant pas changée souvent, elle devenait rapidement un nid à poux et autre vermine...
https://halldulivre.com/livre/9782879004334-rues-de-paris-au-xviiieme-siecle-les-le-regard-de-louis-sebastien-mercier-musee-carnavalet-elisabeth-bourguinat/
On y apprenait que les femmes élégantes regroupaient et aplatissaient leurs cheveux sous une calotte de toile, soigneusement fixée autour de la tête, et sur laquelle les perruques pouvaient être épinglées. Ladite calotte n'étant pas changée souvent, elle devenait rapidement un nid à poux et autre vermine...
Dernière édition par Gouverneur Morris le Ven 15 Jan 2021, 09:55, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Gouverneur Morris a écrit:
On y apprenait que les femmes élégantes regroupaient et aplatissaient leurs cheveux sous une calotte de toile, soigneusement fixée autour de la tête, et sur laquelle les perruques pouvaient être épinglées. Ladite calotte n'étant pas changée souvent, elle devenait rapidement un nid à poux et autre vermine...
Mon dieu !
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Perruques et boîtes à perruques au XVIIIe siècle
Un perruquier avait pour enseigne ceci : « je rase le clergé, je peigne la noblesse, j’accommode le tiers-état. »
( Victor Hugo, Quatrevingt-treize )
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Soins de beauté, maquillage, et mouches au XVIIIe siècle
» Boites, tabatières, montres, étuis et autres objets précieux du XVIIIe siècle
» À Versailles, désormais, on supprime du XVIIIe siècle pour retrouver du XVIIIe
» Les coiffures au XVIIIe siècle
» Robes du XVIIIe siècle
» Boites, tabatières, montres, étuis et autres objets précieux du XVIIIe siècle
» À Versailles, désormais, on supprime du XVIIIe siècle pour retrouver du XVIIIe
» Les coiffures au XVIIIe siècle
» Robes du XVIIIe siècle
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum