Les anciens métiers du XVIIIe siècle
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Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
de retour à Versailles :
au Soleil d'Or, rue de la Paroisse,
à la Riche Perruque, rue des Récollets :;;::,:!!!ùùù:
au Soleil d'Or, rue de la Paroisse,
à la Riche Perruque, rue des Récollets :;;::,:!!!ùùù:
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
J'adore ces vieux noms !
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Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
rue de Paris, à la Pomme de Pin,
id. à la Bannière de France,
rue de l'Orangerie, au Chariot de Bois,
id. à la Bannière de France,
rue de l'Orangerie, au Chariot de Bois,
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Je les trouve assez savoureux, oui !
Lucius- Messages : 11656
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Age : 33
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
aux avenües [sic] de Saint Cloud, le Prophète Royal, la Musette Royale,
le Péliquan [sic], rue du Plessis
le Péliquan [sic], rue du Plessis
Lucius- Messages : 11656
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Age : 33
Mme de Sabran- Messages : 55504
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
On en voit de moins en moins malheureusement !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
rue de Bel-Air, à la Bonne Chère
à la Tête Noire
dans le marché, à l'enseigne de l'Ours
à la Tête Noire
dans le marché, à l'enseigne de l'Ours
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
CLIOXVIII a écrit:Je recopie tous ces noms.
Clio, vous allez vous régaler avec ce répertoire complet, par ordre alphabétique, des anciens métiers ! :n,,;::::!!!:
http://memchau.free.fr/vieux_metiers.pdf
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Comtesse Diane- Messages : 7397
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Localisation : TOURAINE
Mme de Sabran- Messages : 55504
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
On retrouve les mêmes noms d'auberges en 1744, avec en plus :
à l'enseigne du Royal Vert Galant
du Pélican
de la Ville d'Alençon
de La Perle couronnée
de La Fleur de Lys d'Or Couronné
du Grand Turc
du Nom de Jésus
de La Belle Etoile
du Gaillard Boit
du Petit Saint Jean
de La Musette
des Trois Pigeons
de La Rose Rouge
du Perroquet
de La Tête Noire
des Rats
de La Petite Sirène
du Gagne-Petit
du Veau Qui Tète
du Grand Vizir
à l'enseigne du Royal Vert Galant
du Pélican
de la Ville d'Alençon
de La Perle couronnée
de La Fleur de Lys d'Or Couronné
du Grand Turc
du Nom de Jésus
de La Belle Etoile
du Gaillard Boit
du Petit Saint Jean
de La Musette
des Trois Pigeons
de La Rose Rouge
du Perroquet
de La Tête Noire
des Rats
de La Petite Sirène
du Gagne-Petit
du Veau Qui Tète
du Grand Vizir
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
J'aime beaucoup cette photo pleine de poésie ...
L'allumeur de réverbère
Eh bien, le malheureux, il n'est pas rendu !
Un métier qui connut son apogée au XIXe siècle, avec la multiplication des réverbères à gaz dans la capitale. Les allumeurs de réverbères, employés par la mairie, se déployaient dans la ville une fois la nuit tombée pour éclairer les rues de Paris, puis faisaient le chemin inverse dès 6 heures du matin pour les éteindre. Un métier disparu avec l’avènement de l’ampoule électrique après l’Exposition Universelle de 1889.
L'allumeur de réverbère
Eh bien, le malheureux, il n'est pas rendu !
Un métier qui connut son apogée au XIXe siècle, avec la multiplication des réverbères à gaz dans la capitale. Les allumeurs de réverbères, employés par la mairie, se déployaient dans la ville une fois la nuit tombée pour éclairer les rues de Paris, puis faisaient le chemin inverse dès 6 heures du matin pour les éteindre. Un métier disparu avec l’avènement de l’ampoule électrique après l’Exposition Universelle de 1889.
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Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Il a intérêt à bien caler son échelle, pépère, sinon c'est le grand plouf ! àè-è\':
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
d autre ancien métier : badigeonneur ( celui qui repeint les façades des maisons ) , frotteur de parquet ( celui qui frotte et rabote les parquet comme sur le tableau de Gustave caillebotte il y en avait au château de Versailles pour maintenir l éclat des parquets),marchand de seaux ferrés, raccommodeur de faïence et vaisselle, fabricant de cierge et bougie.
nico baku 60- Messages : 26
Date d'inscription : 01/03/2020
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
La vie à Versailles au XVIIIe siècle. De Jeanne Pradal
Voici un livre très réussi sur le quartier du marché de Versailles, sur ses habitants, leur quotidien et leurs métiers. C'est écrit comme un roman mais fondée sur des recherches solides, documentées et sourcées.
L'auteure reconstitue la vie d'une famille de charcutiers vivant rue des Deux-Portes depuis plusieurs générations, de la Régence à la terreur.
Pour qui s'intéresse au petit peuple, c'est vraiment bien et çà change des princesses et des duchesses !
L'auteure reconstitue la vie d'une famille de charcutiers vivant rue des Deux-Portes depuis plusieurs générations, de la Régence à la terreur.
Pour qui s'intéresse au petit peuple, c'est vraiment bien et çà change des princesses et des duchesses !
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Merci pour cette référence intéressante, chère Marie-Jeanne !
La nuit, la neige- Messages : 18135
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
L'auteur nous donne quelques noms anciens des nombreux métiers de tout ce petit peuple des artisans parisiens, qui grouillent dans le quartier des Halles, noms pour certains oubliés ou très étonnants.
Apostoile.
Le Pape, l'apôtre. Jehanne l'aspotoile : Jeanne la Papesse.
Aumucier.
Fabricant d'aumusses, capuchons fourrés.
Barbier.
Il y avait souvent des femmes dans cette profession,
Bateure- Eschiquier de bateure et de cristal.
Echiquier dont les cases étaient moitié cristal et moitié plaques de métal battu (Douet d'Arcq). Chambre de bateure tendue avec une étoffe sur laquelle étaient plaquées des feuilles d'or ou d'argent.
Bourcier.
Fabricant de bourses. Faiseur de bourses et brayeux (braies, culottes de peau).
Buschier.
Marchand de bois à brûler.
Cerceher.
Fabricant de cerceaux pour les tonneaux.
Chambellenc.
Chambellan.
Chambencre.
Femme de chambre.
Chanevacier.
Marchand ou fabricant de toile de Charpentier.
Menuisier,
fabricant de meubles, tion ( ) au « charpentier de méson » et au constructeur de bateaux.
Charretier.
Charretier, surtout pour les vins.
Chiévrère.
Marchande de chèvres.
Cirier.
Marchand de cire, de chandelles.
Cocon.
Courtier (cocio b. 1.).
Conréeur.
Corroyeur. Corroyeur de cuir, de basane, de cordouan, de vache et de pelleterie.
Corratier, courratier.
Courtier de commerce.
Corteiller, courtillier.
Jardinier, maraîcher.
Corduanier (cuir de Cordoue).
Cordonnier de luxe, par opposition aux savetiers. Souliers à lacet, à bandelettes, à boucles, sandales (estivaux, escarpins à semelle simple) et heuses (guêtres, houseaux).
Couterier, couteriere.
Couturier ou celui qui coud, en opposition au tailleur, celui qui coupe (auj. le coupeur). Couturière, ouvrière en linge, faiseuse de robes et aussi ouvrière pour les tailleurs.
Crespinier, e.
« Crespinier de fil de soie, ouvrier a coiffes a dame et soies a oreilliers et de paveillons que on met par dessus les autels que on fait à aguille et au mestrer. »
Dorelotier.
Rubanier, fabricant de rubans, de lacets de soie, de housses et de franges.
Espinguier.
Fabricant d'épingles.
Estuvéeur.
Baigneur ou propriétaire de bains.
Fauconnier.
Marchand de faucons, dresseur ou éleveur de faucons.
Ferpier.
Fripier.
Ferron.
Marchand de fer ou fabricant de gros ouvrages de fer.
Fileuse au touret
Fileuse au rouet.
Fournîer.
Garçon boulanger.
Fourrier.
Intendant des écuries préposé aux fourrages. Le marchand de paille est généralement désigné sous le nom de « chauméeur » et le marchand de foin sous celui de « fanier ».
Gastelier.
Faiseur de gâteaux.
Gueinnier.
Fabricant de gaines ou de fourreaux.
Il y avait à Paris le même nombre de gamiers en 1292 qu'en 1836 (Vaginarius).
Lampier.
Fabricant de lampes, fondeur de candélabres et de flambeaux de cire.
Lormier.
« Feseur de freins et de lorrains dorés, argentés estamez et blans. »
Fabricant de brides, mors, gourmettes, éperons, etc., tous articles de sellerie en métal,
Marcheant.
Marchands.
Marchéandes.
Meignen.
Chaudronnier.
Mercier.
Marchand d'objets de luxe, étoffes de soie, tissus d'or et d'argent, aumônières, chapeaux de soie, bourses de soie ornées de perles.
Messagier.
Courrier.
Mire.
Médecin (physicianus).
Orbattéeur.
Batteur d'or.
Orphevre, orfèvre.
Bijoutier.
Ostelier.
Aubergiste.
Paintre.
Probablement peintre-sellier.
Le peintre-artiste est généralement désigné sous le nom d'ymagier.
Pataier, pastoier, pasteer.
Pâtissier (pâtés de chair de porc, de volailles, d'anguilles, assaisonnés de poivre, tartes et flaons (flans) garnis de fromage mou, d'oeufs frais et quelquefois d'oeufs gâtés.
Il y avait encore les « oubloiers » marchands d'oubliés.
Peletier.
Fourreurs, marchands de cuirs.
Etc ... etc ...
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202257x/f174.image.texteImage
_________________
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Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Les portefaix
Le métier ne date pas du XVIIIème siècle mais à cette époque, principalement à Paris, ils sont incontournables.
Surtout par temps de pluie ou de neige puisqu'une de leurs tâches est d'aider les gens à traverser des rues qui n'ont ni trottoir ni égouts. En cas de déluge ou de grosse neige, nos portefaix, postés au coin des rues, contre quelques sous, vous prennent donc sur leur dos ou dans leurs bras pour vous aider à traverser sans glisser ni vous crotter. On peut ainsi les voir portant un bourgeois sur leur dos ou une dame pour lui faire franchir une rue devenue bourbier.
Mais leur tâche ne s'arrête pas là, on se sert d'eux également pour le transport des marchandises. Témoignage détaillé de Sébastien Mercier :
" Légèrement courbés, soutenus sur un bâton, ils portent des fardeaux qui tueraient un cheval. Ils les portent avec dextérité et souplesse, au milieu des embarras de voitures et dans des rues étranglées. Tantôt c'est une glace qui en occupe toute la largeur et fait danser les maisons pour qui la suit et la regarde. Tantôt c'est un marbre fragile et précieux. Ces hommes deviennent comme sensibles dans toute leur charge et, à force de virer, de s'esquiver et de marcher de biais, ils évitent le choc roulant de la foule. Ils s'arrêtent à propos, trottent de même, jurent pour avertir les passants, les menacent, tout chargés qu'ils sont, de leur bâton... Et à travers tant d'écueils, arrivent au port sans avoir rien cassé. Le pavé, sec, fangeux ou glissant leur devient égal. On transporte des porcelaines d'un bout à l'autre de la ville et si rien ne tombe des fenêtres pendant la traversée, il n'y aura pas à une soucoupe la moindre fracture ".
On les sollicite pour déménager, transporter des meubles, les objets les plus divers. Ils sont également les seuls à pouvoir relever une voiture qui a versé, une charrette renversée ou aider à se relever un lourd cheval de trait qui est tombé, se prenant les pattes dans les traits.
On peut les rapprocher des "Forts des Halles" qui, eux, existaient depuis le règne de Saint Louis. Des manutentionnaires chargés de transporter certaines marchandises bien précises vers les Halles parisiennes. Ces derniers se reconnaissaient à leur tenue caractéristique, avec le Coltin, un vaste chapeau de cuir jaune, à larges bords, pourvu d'une calotte en plomb à l'intérieur et qui leur protégeait le cou et les épaules quand ils portaient leurs lourdes charges sur le dos. Au revers de leur blouse, une plaque de métal gravée aux armes de Paris avec leur nom de famille.
Leur corporation, disparue depuis, datait donc du règne de Louis IX. C'était une véritable petite famille, avec des règles strictes. Dans les années 1900, la corporation imposait de :
- Mesurer 1,67 m minimum.
- Etre dégagé des obligations militaires.
- Avoir un casier judiciaire vierge.
- Etre français.
- Avoir au moins l'équivalent du certificat d'études
- Passer une épreuve physique consistant à porter une charge de 200 kilos de pavés des rues de Paris sur 60 mètres.
La tradition voulait également qu'ils apportent du muguet au Président, à l'Elysée, le matin du 1er mai.
Calonne- Messages : 1128
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Avec un retard plus que considérable ! Je pense qu'il s'agit d'oublies et non d'oubliés ! Chateaubriand ainsi écrivait, mais aussi quelques écrivains plus récents... et encore au XXe siècleMme de Sabran a écrit:« oubloiers » marchands d'oubliés.
Lecréateur- Messages : 1712
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Je vous remercie , mais cela donne-t-il beaucoup plus de sens à cette curieuse expression ?
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55504
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Les anciens métiers du XVIIIe siècle
Cela en donne beaucoup plus car l'oublie n'a aucun rapport avec le verbe oublier et tout ce qui en dérive. C'est une sorte de gaufrette ou de cornet. Pensons par exemple aux marchands de crêpes ou de gaufres.
Lecréateur- Messages : 1712
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
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