Napoléon Bonaparte, Napoléon 1er

Moi, je n'ai rien appris, j'ai même été au bord de l'exaspération pour le ton grandiloquent ou les poncifs habituels. Bof bof.

Si vous avez manqué ce Secrets d'Histoire consacré à Napoléon 1er, le documentaire est visible pour quelques jours encore sur le site internet de France 2 (Replay), ou bien ici :




Cet épisode était suivi, en seconde partie de soirée, d'un autre documentaire consacré cette fois-ci à Joséphine, l'atout irrésistible de Napoléon (Replay).
Il s'agissait également d'une rediffusion...

La nuit, la neige a écrit:Si vous avez manqué ce Secrets d'Histoire consacré à Napoléon 1er, le documentaire est visible pour quelques jours encore

Ouf ! quelle chance !!! Je n'avais pas la télé en vacances . Ce sera donc avec grand plaisir, merci !

Tout de même, ce Napoléon, quel homme !   Quoi qu'on dise, il force l'admiration.  
Avec le Code civil,  nous vivons toujours comme sous sa férule.  

Dominique Poulin a écrit:Moi, je n'ai rien appris ...

...   moi si, beaucoup car je ne le connais pas.  

Gouverneur Morris a écrit: aïe Napoléon en avait une petite.

...   mais opiniâtre !

A son actif son : " sauvez la mère ".
Je n'ai vu que la première émission. Joséphine attendra.

J'avais lu, ou entendu, qu'il avait fait tuer tous ces prisonniers, blessés et malades, par peur de la peste.
Non ?!
Quel cauchemar que cette retraite de Russie !

Hommage à François Louis, comte Fournier-Sarlovèze, qui eu plusieurs altercations verbales avec Napoléon coléreux tout ça hommage a ces défenseurs de Napoléon Colonel Henri Sanfourche puis le Général Henri-Jacques-Jean Boyer .

La nuit, la neige a écrit:

Cet épisode était suivi, en seconde partie de soirée, d'un autre documentaire consacré cette fois-ci à Joséphine, l'atout irrésistible de Napoléon (Replay).
Il s'agissait également d'une rediffusion...

Cette rediffusion était pour moi une première et un grand plaisir dont je te remercie.    
J'ai trouvé Joséphine séduisante et émouvante !   Par l'amour qu'il lui voue, Napoléon lui-même est attachant.

Tous ces mille détails de la vie à la Malmaison donne l'impression d'un paradis, avec des cocasseries comme l'orang outan en redingote mangeant avec fourchette et couteau, ou bien les oiseaux souhaitant la bienvenue aux visiteurs .  
Très drôle aussi le " J'ai mes farines " de Joséphine !!!  

Pathétique, le fauteuil des capucins dont Joséphine espérait le miracle d'une nouvelle grossesse. Quant aux dentiers ...  brrrr !  Quelle horreur !   Comment ne pas penser à la malheureuse Fantine de Victor Hugo .

Napoléon Bonaparte dit 1er en a connu des officiers en pagailles je vais faire de la pub pour Sarlat il avait bien connu Francois Fournier-Sarlovèze (1772-1827), pour son caractère ah il était coléreux le gars du Sud-Ouest, n'est ce pas Napoléon !!!! puis il laisse un mauvais souvenir à l'Espagne Surnommé « El Demonio » (le Démon) par les guérilleros espagnols . mais son ami et voisin de cimetière à Fournier-Sarlovèze, Henri Sanfourche (1775-1841),, je me demande s'il se connaissait très surement car Henri Sanfourche en a fait des batailles de l'empire tout comme Napoléon pour sa présence puis autres que les batailles les salons les convocations ect….. Je regarde y'a eu Austerlitz en 1805, Eylau en 1807, par exemple ils y était avec les maréchal Jean-de-Dieu Soult, général Louis de Saint Hilaire, colonel Jean-Baptiste Deban de Laborde, Charles Étienne Gudin de la Sablonnière, dit Charles Étienne Gudin, maréchal Louis Nicolas Davout, Général Jean Louis Debilly, Général Jérôme Soulès, maréchal Jean-Baptiste Bessières, roi-maréchal Joachim Murat, colonel Jacques Begoügne de Juniac, colonel Antoine Louis Popon baron de Maucune, général Étienne Marie Antoine Champion Nansouty,  Général Nicolas Dahlmann , général Charles Lassalle et bien d'autres …….tous se sont croisés bref la vie de militaire. Exactement VIVE L'EMPEREUR VIVE NAPOLEON belle présentation d'Austerlitz

Nous venons d'avoir fêtes sur fêtes celle du retour de l'Empereur et celle du mariage du roi de Westphalie. Il m'a semblé qu'on a fêté la paix et celui qui la donne, plutôt que les conquêtes et le conquérant, et ce sentiment a été celui du peuple ainsi que celui des gens raisonnables; mais ce qui attire vraiment l'admiration, c'est le grand caractère de ce personnage, auquel l'antiquité n'a rien à comparer, pour l'étendue et l'activité de son génie, qu'il va désormais employer à perfectionner toutes les parties de son gouvernement.

(  l'abbé de Morellet,  Mémoires )

L'union de Jérôme Bonaparte, devenu roi de Westphalie, avec la fille du roi de Wurtemberg (cousin du roi de Prusse et oncle par alliance du tsar de Russie), se conclut en plusieurs temps: la demande officielle de mariage fut transmise au roi de Wurtemberg le 10 août 1807 à Stuttgart, où la cérémonie par procuration se déroula le 12 août 1807. La princesse fut ensuite conduite à Strasbourg et remise aux autorités françaises pour être escortée jusqu'au Raincy chez le général Junot, où fut organisée une première rencontre avec Jérôme Bonaparte, et parvenir enfin à Paris le 21 août pour être présentée à Napoléon Ier. Le lendemain 22 août eut lieu la signature du contrat suivie du mariage civil aux Tuileries dans la galerie de Diane (événement immortalisé par le peintre Jean-Baptiste Regnault).


Enfin, le mariage religieux fut célébré le 23 août 1807 dans la chapelle des Tuileries.  Le mariage fut arrangé selon les règles du jeu de pouvoirs engagé en Europe par Napoléon Ier, et Jérôme Bonaparte ne s'y résolut qu'après avoir, sous la pression de son frère, renoncé à une première femme, Elizabeth Patterson, épousée aux États-Unis en 1803 et qui l'avait déjà rendu père. Néanmoins, et même si Jérôme montra toujours une conduite volage, Catherine de Wurtemberg se révéla une épouse aimante et énergique (comme Napoléon Ier le rappelle dans ses dictées de Sainte-Hélène), demeurant jusqu'à sa mort en 1835 fidèle à son époux, aux temps fastes du royaume de Westphalie (1807-1813) comme aux temps critiques de la fin de l'Empire puis de l'exil. Elle refusa d'abandonner son mari et mena elle-même toutes sortes de démarches en 1814 et 1815 pour se trouver avec lui une terre d'accueil.

Napoléon et l'esprit de famille :

Dominique Poulin a écrit: A Sainte-Hélène, Napoléon fit don de son habit de 1er Consul à la fille du général Bertrand, ex-grand maréchal du palais, la future Mme Thayer pour qu'elle s'en fisse une robe.
Elle n'en fit rien et bien des années plus tard, elle le donna au prince Victor Napoléon. La famille impériale s'en sépara en 1979. Il fait désormais partie des collections du château de Malmaison. 

Mais oui, Domi, et voici comment cela s'est passé :  
Mme Bertrand n'en pouvait plus de cette vie de reclus à Sainte-Hélène que partageait sa famille avec l'illustre prisonnier.  Elle pressait de plus en plus son mari de rentrer en France.  Napoléon en fut très irrité et leurs relations considérablement refroidies .
 Napoléon n'alla plus lui rendre visite, prit des prétextes pour ne jamais la recevoir quand, de loin en loin, elle franchissait encore les cent pas qui la séparaient de la maison de l'Empereur ...
Il ne nous étonne pas, n'est-ce pas, cher Dominique, que personne n'ait osé porter une main sacrilège sur cet habit devenu une relique précieuse . Car la légende Napoléon précéda sa mort,  de beaucoup .
Mme Thayer, petite Hortense devenue grande :

Les Bonaparte d'aujourd'hui n'ont pas comme ancêtre Napoléon. C'est un parent du Passé. Les Bonaparte d'aujourd'hui sont les descendants de Jérôme Bonaparte.

Mme de Sabran a écrit:
Il ne nous étonne pas, n'est-ce pas, cher Dominique, que personne n'ait osé porter une main sacrilège sur cet habit devenu une relique précieuse . Car la légende Napoléon précéda sa mort,  de beaucoup .

Et tenez, en parlant de reliques, je lis dans le Journal de la France thématique sur la mort de Napoléon que son corps fut déposé dans son cercueil après que sa tête eut été rasée. En effet, l'empereur avait ordonné que l'on fasse avec ses cheveux une chaîne de montre pour son fils et des bracelets pour divers membres de sa famille. Il paraît qu'il n'y avait pas une mèche grisonnante dans ses cheveux bruns soyeux ...

Pensez vous que Napoléon ait dit cela sur la Reine ?
D'ailleurs quel était ses pensées sur Luois XVI et Marie Antoinette ? Et sur leur sort ?
Le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette, ancienne Reine de France s’apprête à passer sur l’échafaud.
Au moment de s’approcher de la guillotine, elle écrase malencontreusement le pied du bourreau, le fameux Charles-Henri Sanson.
Elle se retourne alors et présente spontanément ses excuses à l’homme qui, une minute plus tard, va lui couper la tête.
Ce seront ses dernières paroles.
Marie-Antoinette est inhumée avec la tête entre les jambes dans la fosse commune de la Madeleine, rue d’Anjou-Saint-Honoré .
Ses restes et ceux de Louis XVI furent exhumés le 18 janvier 1815 et transportés le 21 en la basilique de Saint-Denis.
Le sort réservé à Marie-Antoinette en ému plus d’une personne.
A commencé par Napoléon lui-même, tout du moins si l’on en croit les mémoires du Comte de Mollien :
« Il y a une grande différence entre cette mort et celle de Louis XVI, quoique, certes, il ne méritât pas son malheur …
… Mais une femme qui n'avait rien que des honneurs sans pouvoir, une princesse étrangère, le plus sacré des otages, la trainer d'un trône à l'échafaud à travers tous les genres d'outrages! Il y a là quelque chose de pis encore que le régicide ! »

Lien Hérodoc la chaîne Histoire :
https://m.youtube.com/channel/UC_ZuvK1aMXTvMaYosSfBxCQ

Pourquoi pas ? Le sort de Marie-Antoinette a ému parfois jusqu'à ses pires ennemis ( ce que n'était pas Napoléon ).
Est-ce rigoureusement vrai, je ne sais pas ( je veux dire, les mots justes ), mais c'est possible. Quand il épousa Marie-Louise Napoléon se montait un peu du col. Il dit ( avec un rien de naïveté béate ) « Je me donne des ancêtres » et, de même, paraît-il, l'entendait-on dire publiquement : « Ma malheureuse tante Marie-Antoinette »...
On croît rêver !

Oui, il s'est poussé dans le club, un vrai parvenu ! C'est précisément ce qui a radicalement dégoûté Beethoven et puis Hitler, qui sans cela admiraient le personnage. Mais quelle honte, ce François II qui livre ainsi sa fille à un soudard! Si Marie-Antoinette avait vu ça...

Guy Breton (Histoires d'amour de l'histoire de France,tome vi,1960, p. 160, note 2) raconte comment la foule marche sur les Tuileries et arrive dans le salon où se trouve la famille royale :
"Dans la foule, se trouvaient deux jeunes officiers d'artillerie. Au moment où le Roi se montra au peuple avec le bonnet phrygien, le plus petit des deux s'écria avec un fort accent méridional :  - Che coglione !... Comment a-t-on pu laisser entrer cette canaille ? Il fallait en balayer quatre ou cinq cents avec du canon, et le reste courrait encore... -  Ce fougueux jeune homme s'appelait Napoléon Bonaparte...Сf. les Mémoires de Bourrienne.)"
С'est ainsi qu'il aurait fait connaissance avec sa future "malheureuse tante".
Que ne s'est-il alors souvenu de son serment de fidélité au Roi ! Mais qu'auraient-ils pu faire, à deux, face à une foule de radicalisés ?

Ils n'étaient pas seuls tous les deux, face aux " radicalisés ", ni à Varennes, ni le 10 août.

Sans doute, sans doute (je ne connais pas bien le détail de cette journée), mais il m'a toujours semblé que les gens qui auraient pu alors s'opposer aux radicalisés n'étaient qu'en petit nombre. Surtout, face à une telle foule il y faut, même s'il n'est qu'en petit nombre, un groupe très organisé, rôdé et prêt à foncer. Oui, deux officiers plus que déterminés auraient peut-être pu rallier autour d'eux un groupe de choc, mais il aurait fallu préparer le coup, monter cela comme ferait actuellement un détachement de forces spéciales...encore fallait-il le vouloir !
La sagesse même, c'aurait été pour Bonaparte, plus tard, d'accepter la proposition magnanime de Louis XVII de jouer le rôle d'un Monk français. Là, Bonaparte aurait pu être très grand, vraiment le sauveur de la nation, au lieu de se jeter sur l'Europe et d'aller s'enliser pour de bon en Russie, au prix de tant de morts... Cette lettre de Louis XVIII est magnifique

Lecréateur a écrit:Sans doute, sans doute (je ne connais pas bien le détail de cette journée), mais il m'a toujours semblé que les gens qui auraient pu alors s'opposer aux radicalisés n'étaient qu'en petit nombre. Surtout, face à une telle foule il y faut, même s'il n'est qu'en petit nombre, un groupe très organisé, rôdé et prêt à foncer. Oui, deux officiers plus que déterminés auraient peut-être pu rallier autour d'eux un groupe de choc, mais il aurait fallu préparer le coup, monter cela comme ferait actuellement un détachement de forces spéciales...encore fallait-il le vouloir !

Parlez-vous de Varennes ou bien du 10 août ?  A ces deux dates cruciales, la situation n'était pas du tout la même.  A Varennes, la foule   à fendre n'était pas armée de pied en cap, peut-être même pas terriblement belliqueuse si l'on excepte la poignée de meneurs .  Il n'est pas dit que le sang aurait coulé.   En l'occurrence, l'exaspération allant crescendo, seul Goguelat fut légèrement blessé.
  Le 10 août, c'est une autre paire de manches, c'est une horde déterminée de Marseillais et de Bretons qui fond sur les Tuileries ...   il y avait cependant autour de la famille royale quelques gentilshommes, déterminés eux aussi et armés, et surtout ces braves Suisses, mais ...encore fallait-il le vouloir !  comme vous dites, et Louis XVI ne voulut pas.  Il était aussi apathique et amorphe qu'à Varennes " Il n'y a plus de roi en France " .

Lecréateur a écrit:
La sagesse même, c'aurait été pour Bonaparte, plus tard, d'accepter la proposition  magnanime de Louis XVII de jouer le rôle d'un Monk français. Là, Bonaparte aurait pu être très grand, vraiment le sauveur de la nation, au lieu de se jeter sur l'Europe et d'aller s'enliser pour de bon en Russie, au prix de tant de morts... Cette lettre de Louis XVIII est magnifique

Trouver un " nouveau Monk ", c'était le leitmotiv d'Artois, Vaudreuil, comme de tout Coblence .
Provence confia à la duchesse de Guiche la délicate mission de porter cette proposition à Bonaparte ... avec le succès que nous savons.

Mme de Sabra a écrit:Parlez-vous de Varennes ou bien du 10 août ?

Excusez-moi, je parlais du 20 juin 1792. Le Roi ne fut alors ni apathique ni amorphe. Par sa détermination et un sang-froid remarquable, il fit échouer la manifestation. La Reine s'en fit l'écho le 21 ou 22 juin : "Ce n'est plus à moi qu'on en veut le plus. c'est à la vie même de mon mari. Il a montré une fermeté et une force qui en a imposé pour le moment (...)" (Lettre à Fersen, Tallandier, édition  E. Lever, p.794). Le Roi agit le 20 juin 1792 comme l'avait fait la Reine le 6 octobre 1789 sur le balcon de la cour de marbre :  avec calme et résolution

Mme de Sabran a écrit:..encore fallait-il le vouloir ! comme vous dites, et Louis XVI ne voulut pas.

Je ne pensais même pas à Louis XVI, mais à un mouvement spontané dans la foule des spectateurs (car il n'y avait pas que des émeutiers ou des factieux), une sorte de réaction immédiate, une "émotion". Je sais bien que je viens de dire que pour déjouer de telles tentatives d'intimidation, il faut une groupe déterminé et bien préparé, mais je pensais ici à une sorte de réaction purement instinctive de gens qui, se trouvant là presque par hasard et ne se connaissant même pas, se grouperaient "pour faire quelque chose, pour ne pas laisser faire ça". Evidemment, face à la force brute d'une foule rameutée tout exprès pour la cause, une telle "émotion" n'aurait pu durer longtemps. Mais quand même...

Lecréateur a écrit:

Mme de Sabra a écrit:Parlez-vous de Varennes ou bien du 10 août ?

Excusez-moi, je parlais du 20 juin 1792. Le Roi ne fut alors ni apathique ni amorphe. Par sa détermination et un sang-froid remarquable, il fit échouer la manifestation. La Reine s'en fit l'écho le 21 ou 22 juin : "Ce n'est plus à moi qu'on en veut le plus. c'est à la vie même de mon mari. Il a montré une fermeté et une force qui en a imposé pour le moment (...)" (Lettre à Fersen, Tallandier, édition  E. Lever, p.794). Le Roi agit le 20 juin 1792 comme l'avait fait la Reine le 6 octobre 1789 sur le balcon de la cour de marbre :  avec calme et résolution

C'est vrai, les mémorialistes prêtent à Louis XVI beaucoup de fermeté, ce jour-là . Sans doute lui arrivait-il d'avoir des sursauts de caractère et de conscience de son rang.

Vicq d Azir a écrit:
J'ai eu en main, lors d'une vente, un document rédigé bien après l'événement par un grenadier qui attestait que le Roi, au plus chaud de la mêlée, avait pris sa main, l'avait portée à sa poitrine et dit: "touchez mon coeur, sentez comme il ne bat pas plus vite": encore un témoignage du courage de Louis dans l'adversité...

Voici cette scène célèbre où le Roi prend la main d'un grenadier et la pose sur son coeur pour qu'il constate qu'il n'a pas peur :

Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t559-la-journee-du-20-juin-1792-l-invasion-du-chateau-des-tuileries?highlight=JUIN

Et encore

Vaudreuil au comte d'Antraigues

Ce 1er juillet 1792.

Vous finirez par recevoir un volume, pour peu que le départ de Froment soit toujours retardé ; mais cela tient toujours à l'argent, cette matière si vile et si nécessaire, cause première de tous biens et de tous maux. Combien, de huit jours en huit jours, la scène change ! Vous avez appris tous les événements déshonorants du 20 juin, cette scène plus horrible, plus injurieuse, plus dangereuse encore que celle du 6 octobre. Le Roi y a montré un courage de résignation au-dessus des forces humaines , et la Reine le maintien le plus noble et le plus imposant. L'un et l'autre doivent leur salut dans cette affreuse journée, non aux efforts qu'on a faits pour les défendre (car personne ne s'est montré) , mais à l'attitude fière qu'ils ont su prendre. La providence a détourné les piques et les poignards qui les menaçaient. Ils vivent encore. Cette journée les a grandis aux yeux de tous et a produit un effet favorable pour nos infortunés souverains. Puisse leur courage se soutenir et ce bon effet augmenter encore ! mais je crains toujours de nouvelles catastrophes.

( Correspondance Vaudreuil / Artois )

Gouverneur Morris a écrit:
Voici le surtout commandé pour le repas du couronnement de Napoléon 1er et de Joséphine en tant que roi et reine d'Italie,  le sacre de Milan, où il est conservé dans l'ancien palais royal :








Clichés personnels

Fichtre !!!
Merci, mon cher Momo !  
Sait-on combien de convives ont pris place autour de la table garnie d'un aussi long surtout ?!