Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
Je crois opportun de poster ici cette diatribe de Desmoulins contre d'Esprémesnil qui fit l'objet de l'une de nos énigmes du jeu de l'été.
Parce que, me demanderez-vous, le Paris même révolutionnaire ne regorgeait pas d'Indiens " Peaux Rouges " prêts à scalper tout un chacun, n'est-ce pas ?
Non, en effet, c'est outre-Atlantique que cela se passe.
D'Esprémesnil, avec William Playfairl ( que je n'ai pas l'honneur et l'avantage de connaître ) , avait fondé au début de l’année 1790 la compagnie du Scioto, dite aussi « compagnie des Vingt-quatre », qui acheta du gouvernement américain trois millions d’acres en Amérique septentrionale, entre l’Ohio et le Scioto.
Ils y avaient prévu la construction de la ville « Gallipolis ». Le député acquit personnellement 11 000 acres mais les terrains ne furent jamais mis entre les mains des associés, restèrent occupés par les Indiens et la société fit faillite ruinant définitivement les candidats au départ, souvent des pauvres gens (domestiques, artisans, etc.) au chômage depuis l’émigration des riches aristocrates qui les employaient.
Sur quoi d'Esprémesnil fut très férocement raillé par Desmoulins :
« Il me semble voir Mme d’Eprémesnil désespérée, les regards attachés sur les cheveux de son mari suspendus à un arbre avec l’épiderme, déplorant cette chevelure dont, au retour des îles Sainte-Marguerite, il y a dix-huit mois, l’enthousiasme de la France aurait fait une constellation comme celle de Bérénice. Je la vois même, au milieu des forêts, sans aucun secours humain, se servant de ses faibles muscles pour se pratiquer une retraite dans un tronc d’arbre, se rappelant les beaux jours de Mme Thilorier, le boudoir de sa jeunesse, les vingt mille livres de pension et les douceurs du ministère de M. de Clugny.
Elle sera abandonnée par ses propres domestiques qui voudront mettre à profit des bras vigoureux et devenir propriétaires à leur tour. Et la veuve de messire d’Eprémesnil ne verra autour d’elle que des orangs-outans se disputant ses troisièmes noces. C’est alors que, rongée de chagrins et attaquée de consomption, elle regrettera les bords de la Seine et remettra à la voile pour Le Havre, si toutefois les vents et les tempêtes lui permettent d’y aborder, si toutefois elle n’est pas destinée à passer des bras des orangs-outans dans le ventre des requins. »
Comme le montre cette gravure du temps,
en réalité Desmoulins avait tout faux : Mme d'Esprémesnil fut adoptée par les Apaches !
Je blague ...
Parce que, me demanderez-vous, le Paris même révolutionnaire ne regorgeait pas d'Indiens " Peaux Rouges " prêts à scalper tout un chacun, n'est-ce pas ?
Non, en effet, c'est outre-Atlantique que cela se passe.
D'Esprémesnil, avec William Playfairl ( que je n'ai pas l'honneur et l'avantage de connaître ) , avait fondé au début de l’année 1790 la compagnie du Scioto, dite aussi « compagnie des Vingt-quatre », qui acheta du gouvernement américain trois millions d’acres en Amérique septentrionale, entre l’Ohio et le Scioto.
Ils y avaient prévu la construction de la ville « Gallipolis ». Le député acquit personnellement 11 000 acres mais les terrains ne furent jamais mis entre les mains des associés, restèrent occupés par les Indiens et la société fit faillite ruinant définitivement les candidats au départ, souvent des pauvres gens (domestiques, artisans, etc.) au chômage depuis l’émigration des riches aristocrates qui les employaient.
Sur quoi d'Esprémesnil fut très férocement raillé par Desmoulins :
« Il me semble voir Mme d’Eprémesnil désespérée, les regards attachés sur les cheveux de son mari suspendus à un arbre avec l’épiderme, déplorant cette chevelure dont, au retour des îles Sainte-Marguerite, il y a dix-huit mois, l’enthousiasme de la France aurait fait une constellation comme celle de Bérénice. Je la vois même, au milieu des forêts, sans aucun secours humain, se servant de ses faibles muscles pour se pratiquer une retraite dans un tronc d’arbre, se rappelant les beaux jours de Mme Thilorier, le boudoir de sa jeunesse, les vingt mille livres de pension et les douceurs du ministère de M. de Clugny.
Elle sera abandonnée par ses propres domestiques qui voudront mettre à profit des bras vigoureux et devenir propriétaires à leur tour. Et la veuve de messire d’Eprémesnil ne verra autour d’elle que des orangs-outans se disputant ses troisièmes noces. C’est alors que, rongée de chagrins et attaquée de consomption, elle regrettera les bords de la Seine et remettra à la voile pour Le Havre, si toutefois les vents et les tempêtes lui permettent d’y aborder, si toutefois elle n’est pas destinée à passer des bras des orangs-outans dans le ventre des requins. »
Comme le montre cette gravure du temps,
en réalité Desmoulins avait tout faux : Mme d'Esprémesnil fut adoptée par les Apaches !
Je blague ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
Aïe, cela commence à vraiment sentir le roussi pour d'Esprémesnil . De fait, le 17 juillet 1792, alors qu'il traverse la terrasse des Tuileries, il est reconnu, désigné aux Fédérés marseillais, saisi au collet, frappé, puis entraîné de force au Palais-Royal pour y être pendu. Là, Belmont et Mlle Devienne, acteurs du Théâtre-Français, le reconnaissant, alertent l’acteur de l’Opéra comique Micalef, commandant d'un détachement de la garde nationale. D’Eprémesnil, déjà couvert de sang et de boue, est arraché tant bien que mal au lynchage, et dirigé vers la Trésorerie nationale, dans un état grave.
Prévenu entretemps survient Pétion qui s’adresse à la foule en délire . Face à l’entrée de la Trésorerie, elle n’a pas renoncé à sa proie. Pétion annonce que d’Eprémesnil sera jugé par le Tribunal criminel et certainement condamné comme traître à la Patrie. Un peu plus tard, l’ancien député, encadré par une foule toujours nombreuse et déterminée, est transporté à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés où sa belle-fille ( 1 ) et le dramaturge Antoine-Vincent Arnault lui administrent les premiers soins. Relâché peu avant les massacres de Septembre, et ne pouvant plus retourner chez lui, d'Esprémesnil est " recueilli " par son ami le comte de Ségur.
( 1 ) : ... sa double-belle-fille même puisque Marie-Antoinette Thilorier, fille aînée du premier mariage de Mme d’Eprémesnil avait épousé le fils unique du premier mariage de d’Eprémesnil. C'est ce qui s'appelle se marier en famille !
( merci Wiki )
Prévenu entretemps survient Pétion qui s’adresse à la foule en délire . Face à l’entrée de la Trésorerie, elle n’a pas renoncé à sa proie. Pétion annonce que d’Eprémesnil sera jugé par le Tribunal criminel et certainement condamné comme traître à la Patrie. Un peu plus tard, l’ancien député, encadré par une foule toujours nombreuse et déterminée, est transporté à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés où sa belle-fille ( 1 ) et le dramaturge Antoine-Vincent Arnault lui administrent les premiers soins. Relâché peu avant les massacres de Septembre, et ne pouvant plus retourner chez lui, d'Esprémesnil est " recueilli " par son ami le comte de Ségur.
( 1 ) : ... sa double-belle-fille même puisque Marie-Antoinette Thilorier, fille aînée du premier mariage de Mme d’Eprémesnil avait épousé le fils unique du premier mariage de d’Eprémesnil. C'est ce qui s'appelle se marier en famille !
( merci Wiki )
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Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
Alors, justement Eléonore, Esprémesnil va-t-il survivre à cette maltraitance ?
Hello, my Comtesse.
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Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
Oui, oui, il va y survivre . Mais nous le voyons là rescapé d'un lynchage donc bien mal en point. Il vient d'être transporté à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés . Sa double belle-fille lui donne les premiers soins . Le grand type debout avec l'écharpe de maire est Pétion .
Merci, ma chère Diane, pour nous avoir dégotté ce tableau de Jean-Jacques Scherrer .
Merci, ma chère Diane, pour nous avoir dégotté ce tableau de Jean-Jacques Scherrer .
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Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
Trianon a écrit:
Hello, my Comtesse.
Hello, Tritri !
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Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Demande de renseignements
Bonjour
Je travaille au manoir d'eprémesnil qui appartient maintenant à la ligue havraise ( accueil de personnes polyhandicape, autistes etc...)
Je prends des renseignements et fait des recherches sur le château d'eprémesnil qui a été détruit par les allemands pendant la guerre un manoir a été construit et ensuite un agrandissement a été fait pour accueillir les personnes de la ligue havraise.
Moi je veux expliquer l'histoire du château. Sa construction son occupation et sa destruction..
Les occupants qui ont défilé dans la propriété
Pouvez vous me renseigner sur ce sujet
J'ai lu vos différents histoire sur les personnages " d'eprémesnil"
Cordialement
Mme Fabienne.
Je travaille au manoir d'eprémesnil qui appartient maintenant à la ligue havraise ( accueil de personnes polyhandicape, autistes etc...)
Je prends des renseignements et fait des recherches sur le château d'eprémesnil qui a été détruit par les allemands pendant la guerre un manoir a été construit et ensuite un agrandissement a été fait pour accueillir les personnes de la ligue havraise.
Moi je veux expliquer l'histoire du château. Sa construction son occupation et sa destruction..
Les occupants qui ont défilé dans la propriété
Pouvez vous me renseigner sur ce sujet
J'ai lu vos différents histoire sur les personnages " d'eprémesnil"
Cordialement
Mme Fabienne.
Fabienne- Messages : 1
Date d'inscription : 20/02/2024
Re: Jean-Jacques Duval d’Esprémesnil
Bonjour, Fabienne, soyez la bienvenue parmi nous.
Voyons voir ce que nous allons trouver ...
Le château des Ardennes, situé sur le plateau d'Eprémesnil près de Montivilliers, dans l'actuel arboretum du parc de Rouelles, fut un château normand de l'époque moderne détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
A gauche le manoir, à droite le chateau
(source : CPA)
Il est bien important de distinguer deux propriétés. Le château d’Epremesnil à l’extrême ouest du plateau des Ardennes, et le manoir des Ardennes à l’extrême pointe est du plateau des Ardennes.
En 1645, Alain du Val de Coupeauville obtient le baillage des terres d’Epremesnil. Son fils, fit fortune au Havre puis devint directeur d’une des premières compagnies de commerce encouragées par Colbert, la compagnie du Sénégal. Il obtint en 1719, la qualité de seigneur d’Epremesnil « pour service rendu en sa charge de président au grenier à sel et premier échevin du Havre ». Néanmoins, cela ne lui conférait pas pour autant la noblesse. L’aîné de la famille d’Epremesnil devint armateur, puis administrateur de la Compagnie des Indes à Lorient et voyagea à travers le monde. En 1755 il est commandant général des établissements français des Indes orientales et gouverneur de Madras.
Il aura un fils; Jean-Jacques, en 1745.
Nous sommes dans son sujet .
DESCRIPTION DU CHATEAU:
Une grande batisse comportant deux ailes très légèrement saillantes se dresse devant un parc. La porte d'entrée est fermée ainsi que 16 fenêtres sur les 26 que comptent ce château. La toiture compte 7 mansardes dont le pourtour de celle du milieu est ouvragé (blason et pots de fleurs), deux oeilletons, trois cheminées et une frise décorative sur la crête de la toiture. Accolé à ce bâtiment se trouve une petite annexe construite dans les mêmes pierres que le château. Un peu arrière : une maisonnette d'aspect plus récente. Ces deux constructions sont également fermées. Une citerne (?) se trouve devant le château. Quelques peupliers (?) se dressent derrière les constructions. Le tout donne une impression d'abandon, de tristesse....
HISTOIRE :
Le fief d' Epremesnil est attesté en 1503, tenu de la seigneurie de Graville ; un logis de manoir a été construit en 1596. Il semble avoir été reconstruit au 19e siècle ; il ne reste de ce logis très endommagé en 1944 que le rez-de-chaussée couvert d' un toit à croupe, pratiquement reconstruit en 1950 par l' architecte Loisel ; en 1987 y ouvre un centre d' aide aux handicapés "la Ligue Havraise pour l'Aide aux Handicapés" ; les communs sont du 19e siècle ; le colombier du 18e siècle est le seul vestige du manoir. Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil (1745-1794), pamphlétaire anti-révolutionnaire, se réfugia quelques jours dans une cache de ce château en septembre 1793 lorsqu'il fut accusé et decrêté d'arrestation. Il se cacha ensuite dans une demeure près de la Remuée mais fut trouvé, emprisonné au Havre puis déferré à Paris où il fut guillotiné en avril 1794. Sa femme, par fidélité, se rendit auprès de son époux lorsque celui-ci fut emprisonné au Havre. Elle subit son sort, quelques jours plus tard, guillotinée à Vincennes. Leurs vies à tous deux bien que méconnues furent très mouvementées.
Au milieu du XIXe siècle, ce château appartient au notaire Eugène Marcel, dont la fille Marguerite (1846-1877) épouse le négociant havrais Louis Gaudibert en 1864. Le peintre Claude Monet fait le portrait de cette dame en 1868, peut-être dans cette bâtisse.
Madame Louis Joachim Gaudibert, née Marguerite Marcel (1846-1877),
femme d'un négociant du Havre
Monet, Claude
Lors des bombardements du 10 septembre 1944, le château des Ardennes est complètement détruit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_des_Ardennes
https://www.havre-secret.fr/2018/11/06/du-val-d-epremesnil-une-famille-une-terre/
Voyons voir ce que nous allons trouver ...
Le château des Ardennes, situé sur le plateau d'Eprémesnil près de Montivilliers, dans l'actuel arboretum du parc de Rouelles, fut un château normand de l'époque moderne détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
A gauche le manoir, à droite le chateau
(source : CPA)
Il est bien important de distinguer deux propriétés. Le château d’Epremesnil à l’extrême ouest du plateau des Ardennes, et le manoir des Ardennes à l’extrême pointe est du plateau des Ardennes.
_______________________
Une terre, une famille
L’arbre généalogique de la famille Du Val D’Epremesnil
(source photo : Geneanet)
L’arbre généalogique de la famille Du Val D’Epremesnil
(source photo : Geneanet)
En 1645, Alain du Val de Coupeauville obtient le baillage des terres d’Epremesnil. Son fils, fit fortune au Havre puis devint directeur d’une des premières compagnies de commerce encouragées par Colbert, la compagnie du Sénégal. Il obtint en 1719, la qualité de seigneur d’Epremesnil « pour service rendu en sa charge de président au grenier à sel et premier échevin du Havre ». Néanmoins, cela ne lui conférait pas pour autant la noblesse. L’aîné de la famille d’Epremesnil devint armateur, puis administrateur de la Compagnie des Indes à Lorient et voyagea à travers le monde. En 1755 il est commandant général des établissements français des Indes orientales et gouverneur de Madras.
Il aura un fils; Jean-Jacques, en 1745.
Nous sommes dans son sujet .
DESCRIPTION DU CHATEAU:
Une grande batisse comportant deux ailes très légèrement saillantes se dresse devant un parc. La porte d'entrée est fermée ainsi que 16 fenêtres sur les 26 que comptent ce château. La toiture compte 7 mansardes dont le pourtour de celle du milieu est ouvragé (blason et pots de fleurs), deux oeilletons, trois cheminées et une frise décorative sur la crête de la toiture. Accolé à ce bâtiment se trouve une petite annexe construite dans les mêmes pierres que le château. Un peu arrière : une maisonnette d'aspect plus récente. Ces deux constructions sont également fermées. Une citerne (?) se trouve devant le château. Quelques peupliers (?) se dressent derrière les constructions. Le tout donne une impression d'abandon, de tristesse....
HISTOIRE :
Le fief d' Epremesnil est attesté en 1503, tenu de la seigneurie de Graville ; un logis de manoir a été construit en 1596. Il semble avoir été reconstruit au 19e siècle ; il ne reste de ce logis très endommagé en 1944 que le rez-de-chaussée couvert d' un toit à croupe, pratiquement reconstruit en 1950 par l' architecte Loisel ; en 1987 y ouvre un centre d' aide aux handicapés "la Ligue Havraise pour l'Aide aux Handicapés" ; les communs sont du 19e siècle ; le colombier du 18e siècle est le seul vestige du manoir. Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil (1745-1794), pamphlétaire anti-révolutionnaire, se réfugia quelques jours dans une cache de ce château en septembre 1793 lorsqu'il fut accusé et decrêté d'arrestation. Il se cacha ensuite dans une demeure près de la Remuée mais fut trouvé, emprisonné au Havre puis déferré à Paris où il fut guillotiné en avril 1794. Sa femme, par fidélité, se rendit auprès de son époux lorsque celui-ci fut emprisonné au Havre. Elle subit son sort, quelques jours plus tard, guillotinée à Vincennes. Leurs vies à tous deux bien que méconnues furent très mouvementées.
Au milieu du XIXe siècle, ce château appartient au notaire Eugène Marcel, dont la fille Marguerite (1846-1877) épouse le négociant havrais Louis Gaudibert en 1864. Le peintre Claude Monet fait le portrait de cette dame en 1868, peut-être dans cette bâtisse.
Madame Louis Joachim Gaudibert, née Marguerite Marcel (1846-1877),
femme d'un négociant du Havre
Monet, Claude
Lors des bombardements du 10 septembre 1944, le château des Ardennes est complètement détruit.
L'emplacement actuel du château est l'arboretum du parc de Rouelles à Montivilliers.
... où l'on peut encore admirer l'ancien colombier :
... où l'on peut encore admirer l'ancien colombier :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_des_Ardennes
https://www.havre-secret.fr/2018/11/06/du-val-d-epremesnil-une-famille-une-terre/
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Mme de Sabran- Messages : 55510
Date d'inscription : 21/12/2013
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