L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre
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"L'Autrichienne" de Pierre Granier-Deferre, 1989
"L'Autrichienne" de Pierre Granier-Deferre, 1989
Critique :
Un lent lamento crépusculaire et poignant
Son titre claque comme l'injure jadis prononcée contre Marie-Antoinette. Mais point de malentendu ici. "L'Autrichienne" dès son ouverture sous la pluie annonce le ton. L'heure est au désenchantement et à la mélancolie, à la tristesse et à la fin des temps. Le spectateur entre dans cette pluie et son esprit aussi et ils ne la quitteront plus.
Granier-Deferre nous emmène de plain-pied dans un récit où rien de l'âpreté des derniers jours de Marie-Antoinette ne nous sera cachée. Il y a ici quelque chose d'infernal dans cette plongée dans les ténèbres, au sens premier du terme, tant ici la Conciergerie et la salle du Tribunal Révolutionnaire semblent être ici assimilables et assimilées à des pièces de l'Enfer. Les rats hantent les cellules et les couloirs, sans être les pires habitants de cet endroit, les damnés sont prêts à assaillir Marie-Antoinette (voir la scène où elle cauchemarde et se réveille emplie de terreur en voyant la fenêtre nimbée d'une lumière rouge où les prisonniers de "droit commun" hurlent contre elle), la lumière des bougies est près de s'éteindre pour aller vers la nuit éternelle.
L'espoir est quasiment mort, et ne peut apparaître que dans la discussion à pas précipités avec Chauveau-Lagarde sur la possibilité résiduelle qu'a le Tribunal d'avoir en sa possession les lettres envoyées par elle. Dans ces limbes, les consolations ne peuvent être qu'inopinées, comme les gestes d'humanité prodigués par le lieutenant de Busne, et tout de suite réprimés. Et là où l'esprit et le coeur sont brisés par les interrogatoires, le corps est déchiré par la maladie. La survie ne dépend plus alors que du refuge dans les remembrances de son esprit, ces ressouvenances où elle s'abandonne notamment lors du témoignage-réquisitoire d'Hébert, le film formant une véritable apologie du souvenir, le véritable sanctuaire de l'âme. Brisée, elle dépose tout son amour dans les pleurs incantatoires qu'elle verse sur la mèche de cheveux et le médaillon de Louis XVII, qui prend ici la force d'une amulette incandescente, où son coeur puise la dernière chaleur qu'il peut trouver.
Mais elle ne peut quitter ce sheol. Nous sommes ici dans le territoire des morts, en leur demeure. Herman et Fouquier-Tinville en sont les gardiens, et bientôt, tout comme Hébert, ils en seront ses habitants. Car c'est ce qu'indique ici cette lueur des bougies toujours vacillante, cette consumation est aussi celle de la Révolution. Est-ce que c'est cela que comprend Herman quand sa fureur s'entrecoupe, s'entrecroise d'atermoiements où son regard se perd ? Perçoit-il que ces moments d'humanité surgissent au moment où la sienne se consume au contact des fanaux de la Révolution ? Le lapidaire et narquois Fouquier-Tinville, l'inflexible et l'emphatique Hébert seront bientôt prisonniers de leurs propres sentences.
Mais il est trop tard. Les mots de Chauveau-Lagarde et de Tronson-Ducoudray vont se perdre dans la nuit, même dans la nuit des temps. L'Histoire, qui se confond souvent avec les passions humaines, va bientôt tout emporter dans son maelström. Loin du charivari et du brouhaha de la foule étourdie et des catilinaires du tribunal, l'heure est au recueillement et à l'invocation. L'heure aussi du dernier habillement, des dernières tendresses de Rosalie, de la dernière délicatesse, du dernier adieu. Dans ses derniers moments de paix, Marie-Antoinette abandonne son âme à Dieu. Ainsi n'a-t-elle plus rien à dire au prêtre constitutionnel, malgré sa bonté affichée. Le moment de partir une dernière fois, de s'avancer vers la lumière retrouvée, le repos, enfin, de l'âme, la musique du film sonnant comme un dernier libera.
Quelques considérations :
L'interprétation d'Ute Lemper, empreinte de vérisme et de sensibilité se doit d'être saluée. Si j'accorde une légère prééminence qualitative dans sa globalité à celle de Maud Wyler dans "Marie-Antoinette, ils ont jugé la reine", force est de reconnaître que la composition d'Ute Lemper atteint ici des sommets d'émotion (ex: la scène du médaillon) et est dotée d'une forte connotation historique, de par sa diction ponctuée de ce léger accent allemand signalé par plusieurs biographes. Mais on est ici en plein dans l'appréciation esthétique, et dans un duel d'esthètes, il ne saurait y avoir de vainqueur.
La musique de Didier Vasseur sonne comme un véritable cantilène qui enveloppe le film d'une mélancolie sourde et nous emporte, très proche dans ses sonorités de plusieurs B.O.F de Bernard Herrmann.
Le scénario du film reprend parfois mot pour mot les minutes du procès ce qui lui donne une forte véracité historique. On peut seulement regretter quelques transitions un peu brouillonnes dans le cours du procès.
Christophe Brault est un touchant et sensible lieutenant de Busne, Géraldine Danon est une Rosalie Lamorlière ici moins attentionnée, sauf dans les derniers moments, ce qui en fait un personnage plus neutre.
Patrick Chesnais incarne un Herman parfois inquisiteur, revendicatif, dur et froid, parfois en proie au doute comme souterrainement en proie avec sa conscience. Fait historique ? Convention cinématographique ? Herman était un pur et dur, présenté par certains comme un proche de Robespierre, qui figurait sur sa liste de citoyens ayant des talents. Il fût cependant jugé trop « mou » notamment lors du procès de Danton, et fût évincé et remplacé par Dumas le 8 avril 1794.
Daniel Mesguich campe un Fouquier-Tinville fielleux et narquois, à l'élocution précise et acérée, à la langue coupante comme des milliers de couteaux. Cet idéologue extrémiste n'est-il pas ici trop raffiné ?
Pierre Clémenti matérialise un Hébert tout baigné dans son fanatisme, desservi par sa déclamation par trop emphatique et théâtrale.
Frédéric van den Driessche joue un Chauveau-Lagarde confident et protecteur, Christian Charmetant un Tronson-Ducoudray convaincu de l'iniquité du procès.
Rufus interprète un abbé Girard réservé et digne.
Un dernier souvenir :
Quittons-nous sur cette douce citation d'Anne Barratin et sur cette belle image :
"Le souvenir a besoin de mélancolie pour avoir tout son parfum."
Critique :
Un lent lamento crépusculaire et poignant
Son titre claque comme l'injure jadis prononcée contre Marie-Antoinette. Mais point de malentendu ici. "L'Autrichienne" dès son ouverture sous la pluie annonce le ton. L'heure est au désenchantement et à la mélancolie, à la tristesse et à la fin des temps. Le spectateur entre dans cette pluie et son esprit aussi et ils ne la quitteront plus.
Granier-Deferre nous emmène de plain-pied dans un récit où rien de l'âpreté des derniers jours de Marie-Antoinette ne nous sera cachée. Il y a ici quelque chose d'infernal dans cette plongée dans les ténèbres, au sens premier du terme, tant ici la Conciergerie et la salle du Tribunal Révolutionnaire semblent être ici assimilables et assimilées à des pièces de l'Enfer. Les rats hantent les cellules et les couloirs, sans être les pires habitants de cet endroit, les damnés sont prêts à assaillir Marie-Antoinette (voir la scène où elle cauchemarde et se réveille emplie de terreur en voyant la fenêtre nimbée d'une lumière rouge où les prisonniers de "droit commun" hurlent contre elle), la lumière des bougies est près de s'éteindre pour aller vers la nuit éternelle.
L'espoir est quasiment mort, et ne peut apparaître que dans la discussion à pas précipités avec Chauveau-Lagarde sur la possibilité résiduelle qu'a le Tribunal d'avoir en sa possession les lettres envoyées par elle. Dans ces limbes, les consolations ne peuvent être qu'inopinées, comme les gestes d'humanité prodigués par le lieutenant de Busne, et tout de suite réprimés. Et là où l'esprit et le coeur sont brisés par les interrogatoires, le corps est déchiré par la maladie. La survie ne dépend plus alors que du refuge dans les remembrances de son esprit, ces ressouvenances où elle s'abandonne notamment lors du témoignage-réquisitoire d'Hébert, le film formant une véritable apologie du souvenir, le véritable sanctuaire de l'âme. Brisée, elle dépose tout son amour dans les pleurs incantatoires qu'elle verse sur la mèche de cheveux et le médaillon de Louis XVII, qui prend ici la force d'une amulette incandescente, où son coeur puise la dernière chaleur qu'il peut trouver.
Mais elle ne peut quitter ce sheol. Nous sommes ici dans le territoire des morts, en leur demeure. Herman et Fouquier-Tinville en sont les gardiens, et bientôt, tout comme Hébert, ils en seront ses habitants. Car c'est ce qu'indique ici cette lueur des bougies toujours vacillante, cette consumation est aussi celle de la Révolution. Est-ce que c'est cela que comprend Herman quand sa fureur s'entrecoupe, s'entrecroise d'atermoiements où son regard se perd ? Perçoit-il que ces moments d'humanité surgissent au moment où la sienne se consume au contact des fanaux de la Révolution ? Le lapidaire et narquois Fouquier-Tinville, l'inflexible et l'emphatique Hébert seront bientôt prisonniers de leurs propres sentences.
Mais il est trop tard. Les mots de Chauveau-Lagarde et de Tronson-Ducoudray vont se perdre dans la nuit, même dans la nuit des temps. L'Histoire, qui se confond souvent avec les passions humaines, va bientôt tout emporter dans son maelström. Loin du charivari et du brouhaha de la foule étourdie et des catilinaires du tribunal, l'heure est au recueillement et à l'invocation. L'heure aussi du dernier habillement, des dernières tendresses de Rosalie, de la dernière délicatesse, du dernier adieu. Dans ses derniers moments de paix, Marie-Antoinette abandonne son âme à Dieu. Ainsi n'a-t-elle plus rien à dire au prêtre constitutionnel, malgré sa bonté affichée. Le moment de partir une dernière fois, de s'avancer vers la lumière retrouvée, le repos, enfin, de l'âme, la musique du film sonnant comme un dernier libera.
Quelques considérations :
L'interprétation d'Ute Lemper, empreinte de vérisme et de sensibilité se doit d'être saluée. Si j'accorde une légère prééminence qualitative dans sa globalité à celle de Maud Wyler dans "Marie-Antoinette, ils ont jugé la reine", force est de reconnaître que la composition d'Ute Lemper atteint ici des sommets d'émotion (ex: la scène du médaillon) et est dotée d'une forte connotation historique, de par sa diction ponctuée de ce léger accent allemand signalé par plusieurs biographes. Mais on est ici en plein dans l'appréciation esthétique, et dans un duel d'esthètes, il ne saurait y avoir de vainqueur.
La musique de Didier Vasseur sonne comme un véritable cantilène qui enveloppe le film d'une mélancolie sourde et nous emporte, très proche dans ses sonorités de plusieurs B.O.F de Bernard Herrmann.
Le scénario du film reprend parfois mot pour mot les minutes du procès ce qui lui donne une forte véracité historique. On peut seulement regretter quelques transitions un peu brouillonnes dans le cours du procès.
Christophe Brault est un touchant et sensible lieutenant de Busne, Géraldine Danon est une Rosalie Lamorlière ici moins attentionnée, sauf dans les derniers moments, ce qui en fait un personnage plus neutre.
Patrick Chesnais incarne un Herman parfois inquisiteur, revendicatif, dur et froid, parfois en proie au doute comme souterrainement en proie avec sa conscience. Fait historique ? Convention cinématographique ? Herman était un pur et dur, présenté par certains comme un proche de Robespierre, qui figurait sur sa liste de citoyens ayant des talents. Il fût cependant jugé trop « mou » notamment lors du procès de Danton, et fût évincé et remplacé par Dumas le 8 avril 1794.
Daniel Mesguich campe un Fouquier-Tinville fielleux et narquois, à l'élocution précise et acérée, à la langue coupante comme des milliers de couteaux. Cet idéologue extrémiste n'est-il pas ici trop raffiné ?
Pierre Clémenti matérialise un Hébert tout baigné dans son fanatisme, desservi par sa déclamation par trop emphatique et théâtrale.
Frédéric van den Driessche joue un Chauveau-Lagarde confident et protecteur, Christian Charmetant un Tronson-Ducoudray convaincu de l'iniquité du procès.
Rufus interprète un abbé Girard réservé et digne.
Un dernier souvenir :
Quittons-nous sur cette douce citation d'Anne Barratin et sur cette belle image :
"Le souvenir a besoin de mélancolie pour avoir tout son parfum."
Re: L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre
Eddy2000 a écrit:
Le scénario du film reprend parfois mot pour mot les minutes du procès ce qui lui donne une forte véracité historique. On peut seulement regretter quelques transitions un peu brouillonnes dans le cours du procès.
Film très poignant, talent d'acteur excellent d'Uta Lemper. La scénographie du procès est très bien rendue. Petit bémol pour moi était le flashback d'une reine saphique au Petit Trianon, mettant un collier de diamants autour du cou de Mme de Polignac, qui est assise devant un miroir, avec ses seins en l'air.... Les spectateurs qui ne connaissent pas la vie de Marie-Antoinette seraient alors enclins à croire que le procès de la reine est en quelque sorte justifié par cette vie déréglée d'une reine qui ne pensait qu'à ses plaisirs.
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre
Merci, Eddy2000 !
Je suis très impressionnée par cet exercice littéraire, votre critique est un morceau d'anthologie.
Quelle maîtrise du style ! Sans doute, de votre profession, êtes-vous critique du 7éme Art ? Vous m'apprenez ce qu'est le " sheol ".
Je n'ajouterai qu'un mot : l'affiche en noir et rouge est tout aussi réussie. Marie-Antoinette se raidit devant l'abîme qui va l'engloutir inexorablement, mais ne se dérobe pas. Elle illustre à merveille votre phrase :
les damnés sont prêts à assaillir Marie-Antoinette (voir la scène où elle cauchemarde et se réveille emplie de terreur en voyant la fenêtre nimbée d'une lumière rouge où les prisonniers de "droit commun" hurlent contre elle), la lumière des bougies est près de s'éteindre pour aller vers la nuit éternelle.
D'accord avec toi, mon cher Félix, la scène du collier est en trop, faute de goût, faute tout court. Cette concession faite à l'appétit de scandale du public est regrettable.
Je suis très impressionnée par cet exercice littéraire, votre critique est un morceau d'anthologie.
Quelle maîtrise du style ! Sans doute, de votre profession, êtes-vous critique du 7éme Art ? Vous m'apprenez ce qu'est le " sheol ".
Je n'ajouterai qu'un mot : l'affiche en noir et rouge est tout aussi réussie. Marie-Antoinette se raidit devant l'abîme qui va l'engloutir inexorablement, mais ne se dérobe pas. Elle illustre à merveille votre phrase :
les damnés sont prêts à assaillir Marie-Antoinette (voir la scène où elle cauchemarde et se réveille emplie de terreur en voyant la fenêtre nimbée d'une lumière rouge où les prisonniers de "droit commun" hurlent contre elle), la lumière des bougies est près de s'éteindre pour aller vers la nuit éternelle.
D'accord avec toi, mon cher Félix, la scène du collier est en trop, faute de goût, faute tout court. Cette concession faite à l'appétit de scandale du public est regrettable.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre
Mme de Sabran a écrit:Merci, Eddy2000 !
Je suis très impressionnée par cet exercice littéraire, votre critique est un morceau d'anthologie.
Quelle maîtrise du style ! Sans doute, de votre profession, êtes-vous critique du 7éme Art ? Vous m'apprenez ce qu'est le " sheol ".
Merci beaucoup pour ce très beau compliment ! Non, je ne suis pas critique de profession, mais juste un amateur !
Mme de Sabran a écrit:Je n'ajouterai qu'un mot : l'affiche en noir et rouge est tout aussi réussie. Marie-Antoinette se raidit devant l'abîme qui va l'engloutir inexorablement, mais ne se dérobe pas. Elle illustre à merveille votre phrase :
les damnés sont prêts à assaillir Marie-Antoinette (voir la scène où elle cauchemarde et se réveille emplie de terreur en voyant la fenêtre nimbée d'une lumière rouge où les prisonniers de "droit commun" hurlent contre elle), la lumière des bougies est près de s'éteindre pour aller vers la nuit éternelle.
Oui, vous avez raison.
Comte d'Hézècques a écrit:Petit bémol pour moi était le flashback d'une reine saphique au Petit Trianon, mettant un collier de diamants autour du cou de Mme de Polignac, qui est assise devant un miroir, avec ses seins en l'air.... Les spectateurs qui ne connaissent pas la vie de Marie-Antoinette seraient alors enclins à croire que le procès de la reine est en quelque sorte justifié par cette vie déréglée d'une reine qui ne pensait qu'à ses plaisirs.
Mme de Sabran a écrit:D'accord avec toi, mon cher Félix, la scène du collier est en trop, faute de goût, faute tout court. Cette concession faite à l'appétit de scandale du public est regrettable. [/size]
Je n'ai pas fait allusion à cette scène dans ma critique car la signification en est pour moi par trop ambiguë. Ce faisant je ne voyais pas l'intérêt d'en parler.
Re: L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre
Eddy2000 a écrit:
Merci beaucoup pour ce très beau compliment ! Non, je ne suis pas critique de profession, mais juste un amateur !
... mais de rien, je vous en prie . Vraiment vous vous êtes surpassé !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: L'Autrichienne de Pierre Granier-Deferre
Mme de Sabran a écrit:Eddy2000 a écrit:
Merci beaucoup pour ce très beau compliment ! Non, je ne suis pas critique de profession, mais juste un amateur !
... mais de rien, je vous en prie . Vraiment vous vous êtes surpassé !
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