La peinture française du XVIIIème siècle au Louvre

Je remarque dans le tableau de Rubens qu'Omphale va jusqu'à tirer l'oreille d'Hercule, le traitant ni plus ni moins comme un garnement !!!

Duc, un grand merci pour ces tableaux.
Ah, que je reste debout sans malaise, mais Fragonard et Watteau, j'aime tant, même une copie ne me déplairait pas dans le salon..... de mon studio. Au fond, le XVIIIème (son sang coule dans mes veines à n'en pas douter) et moi formons un couple solide, même si je n'ai pas tout aimé ce que vous nous avez montrés cher Duc, mais dans l'ensemble on ne peut qu'admirer, et on ressens si bien cette douceur de vivre dans les thèmes et les couleurs. Oh Louvre suspend ton vol, tu me manques tant alors que je t'ai négligé quand tu étais si proche de moi pendant des années. Que la vie est bête parfois.

Trianon a écrit:Oh Louvre suspend ton vol, tu me manques tant alors que je t'ai négligé quand tu étais si proche de moi pendant des années. Que la vie est bête parfois.

Et oui quand on est proche, on se dit toujours qu’on aura le temps !

Je ne rate plus une expo parisienne depuis que je n’habite PLUS Paris 

Mme de Sabran a écrit:Je remarque dans le tableau de Rubens qu'Omphale va jusqu'à tirer l'oreille d'Hercule,  le traitant ni plus ni moins comme un garnement !!!

Eh oui, pourquoi fait-elle ça?
2 gravures XVIIIème du tableau de Lemoyne sont actuellement en vente sur eBay, je suis tenté d'en acheter une, mais laquelle ? That is the question. 
Peut-être la première :

On peut choisir à l’aveugle depuis l’Iphone ? 

Faites faites, cher ami Momo. Allez voir des expositions. C'est bien pour le coeur et la tête. Il y a tellement de noirceur autour de nous parfois. Alors que nous oublions qu'au coin de la rue peut-être, le bonheur n'est pas loin.
Duc, je n'aime pas du tout ces 2 gravures que vous venez de nous montrer. Non, je n'y arrive pas, peut-être parce qu'il semble que nous soyons chez Lucifer alors que moi je ne vois que l'angélisme et le Divin.

Duc d'Ostrogothie a écrit:
Eh oui, pourquoi fait-elle ça?

Parce que sa " mission " est d'humilier Héracles . Il faut le rabaisser. Il faut qu'il souffre d'être traité comme une servante ( il file la laine, il porte des oripeaux de femme ).
Je ne sais même plus quel crime au juste il expie . Je chercherai demain dans mon Robert Graves . Il est trop tard ce soir.
Pour corser le tout, il est bien sûr raide-dingue d'Omphale.

Tu me rappelles mes cours d’HypoKhâgne...

C’est un plaisir de te lire 

Merci ...
Je saute d'abord barboter dans mon lait d'ânesse ( ) et puis sur mon Robert Graves ( ma bible ).

Je vous la fais toute courte en supprimant mille péripéties ...

En fait, Héraclès expie l'assassinat d'Iphitos mais après avoir été triplement offensé . D'abord par Eurytos, le père d'Iphitos qui avait promis sa fille Iolé à qui le battrait au tir à l'arc . Héraclès le battit, fut indignement accusé d'avoir triché avec des flèches magiques, et par dessus le marché se vit refusé Iolé et chasser comme un malpropre du palais . Par la suite, il fut soupçonné par Iphitos d'avoir volé à son père ( pour se venger ) un troupeau de douze jeunes juments et douze vigoureuses mules pleines . Là tout de même il prit la mouche, et schpounk ! balança Iphitos du haut de la plus haute tour de Tyrinthe.
Il lui fallait expier pour être purifié de son crime.
Il essaya de diverses manières mais inefficaces car il avait été particulièrement odieux de tuer un homme qui était son hôte au moment des faits. Il finit, épuisé, par se rendre à Delphe où l'oracle rendit l'arrêt des dieux : Héraclès devait se vendre comme esclave pendant une année entière et verser le prix qui lui serait payé aux enfants d'Iphitos . Se vendre, O.K. mais à kiki ? Omphale, la reine de Lydie.

Je vous poste la suite ici, pour ne pas envahir la sujet de la peinture au XVIIIème .
Retrouvons Omphale et Héraclès : https://marie-antoinette.forumactif.org/t306p50-nos-amis-les-dieux#115603

Quelques portraits :


Joseph-Siffred Duplessis, portrait du peintre Joseph-Marie Vien, 1784.





Jacques-Louis David, portrait de Charles-Pierre Pécoul, entrepreneur des bâtiments du roi, beau-père de l'artiste, 1784.



Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun, portrait de Madame Vigée-Lebrun et sa fille Jeanne-Lucie dite Julie, 1786.





Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun, portrait de Madame Rousseau épouse de l'architecte Rousseau et de sa fille, 1789.





Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun, portrait de la comtesse Skavronskaia, dame d'honneur de Catherine II, 1796.



Joseph Ducreux, portrait de l'artiste sous les traits d'un moqueur, 1793.





Adélaïde Labille-Guiard, portrait du peintre François-André Vincent, vers 1795.

J'apprécie beaucoup tes zooms sur les visages !
Bravo pour la netteté de tes photos .

Oui c'est magnifique !

Merci pour cette nouvelle série.

Si nous devions choisir une oeuvre pour chacune d'entre-elles, disons que cette fois-ci je choisis la comtesse Skavronskaia, par Elisabeth Vigée Le Brun.
Charmante !

Merci les filles
La comtesse Skavronmachin est peut-être charmante mais elle fait un peu tarte.

Tarte ? Roh, non...

L'autoportrait de Ducreux m'amuserait si ses dents ne me faisaient pas flipper !

Passons à Hubert Robert .


Portrait de Hubert Robert par Mme Vigée-Lebrun

L'incendie de l'opéra royal au Palais-Royal en 1781 :







Démolition des maisons du Pont Notre-Dame, 1786 :







Les Principaux monuments de la France, 1787 :











Vue de la cellule du baron de Besenval au Châtelet, 1789 :





Vue imaginaire de la grande Galerie du Louvre en ruines, 1796 :

Merci !

Je me rappelle d'un détail de L'incendie de l'opéra royal, qui fut une énigme posée par l'ami Gouv' à l'occasion de l'un de nos jeux...

La netteté de la vue sur la Seine à travers les barreaux de la fenêtre de la cellule de Besenval est étonnante !   D'autant que le tableau n'est pas de grande taille me semble-t-il me souvenir .
Merci, cher duc .

Oui c'est un petit format, qui plus est sous verre, ce qui fait qu'il est assez difficile à prendre en photo.

Merci beaucoup cher Duc. Je regardais les tableaux de Hubert Robert et même si j'aime la douceur et la gaité (donc très éloignés de ce peintre), j'apprécie la netteté et la minutie des détails, malgré le côté toujours assez sombre.
Ces tableaux me font l'effet d'un très bon repas, j'en mangerais à satiété.
De plus, en regardant tous ces tableaux (et ceux que j'ai pu voir ailleurs), je ne sais pas si c'est une affabulation de ma part, je trouve que les portraits donnent des traits différents des européens de l'époque par rapport à aujourd'hui. Je trouve qu'ils ont un peu changé de nos jours, et peut-être qu'avec l'ouverture des frontières dans le monde entier, cela explique cette différence. Mais, bien sûr ce n'est qu'une supposition et une simple constatation.

Je déborde un peu du XVIIIème mais c'est pour la bonne cause, car on reste dans l'antique :


Eustache Le Sueur, Ganymède enlevé par Jupiter, vers 1644 (provient du plafond d'une petite chambre de l'hôtel Lambert) :




Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson, Pygmalion amoureux de sa statue, salon de 1819 :

Duc d'Ostrogothie a écrit:Je déborde un peu du XVIIIème mais c'est pour la bonne cause, car on reste dans l'antique :

Absolument . Il serait trop dommage de s'en priver !
Merci, mon cher duc .