Jean-Honoré Fragonard
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La nuit, la neige
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Re: Jean-Honoré Fragonard
Les dessins qui seront exposés sont tous visibles ici : http://www.metmuseum.org/exhibitions/objects?exhibitionId=4be35891-88c9-4061-8254-98960a693234#
Et rappelons que le Metropolitan Museum possède également une collection de belles peintures, notamment celles-ci :
The Love Letter, ca 1770s
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732–1806 Paris)
2000–2016 The Metropolitan Museum of Art
The Young Sisters, late 1960s
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732–1806 Paris)
2000–2016 The Metropolitan Museum of Art
The Stolen Kiss
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732–1806 Paris)
2000–2016 The Metropolitan Museum of Art
Et rappelons que le Metropolitan Museum possède également une collection de belles peintures, notamment celles-ci :
The Love Letter, ca 1770s
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732–1806 Paris)
2000–2016 The Metropolitan Museum of Art
The Young Sisters, late 1960s
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732–1806 Paris)
2000–2016 The Metropolitan Museum of Art
The Stolen Kiss
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732–1806 Paris)
2000–2016 The Metropolitan Museum of Art
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Coucou, le revoilou : Fragonard !
Deux Fragonard découverts par hasard classés trésors nationaux
« Le Jeu de la palette » et « Le Jeu de la bascule » avaient disparu au début du XIXe siècle, après la mort de Bergeret de Grandcourt, mécène et ami du peintre, à qui ils avaient appartenu.
Le Monde | 13.05.2017
Deux tableaux de jeunesse de Fragonard dont on avait perdu la trace ont été découverts dans un château normand et classés trésors nationaux, révèle samedi 13 mai dans Le Figaro l’étude Tajan, à l’origine de la découverte.
Les deux tableaux de taille moyenne, qui représentent des personnages jouant au milieu de ruines antiques, avaient disparu au début du XIXe siècle, après la mort de Bergeret de Grandcourt, mécène et ami du peintre, à qui les œuvres avaient dans un premier temps appartenu.
( Entre nous soit dit, Bergeret de Grandcourt ne semble pas avoir été un modèle d'élégance ! )
Estimés à 6 millions d’euros, Le Jeu de la palette et Le Jeu de la bascule, ont été peints par Jean Honoré Fragonard, probablement en 1761 au retour de ses années à Rome.
Le décret qui les classe trésors nationaux, publié le 10 mai, décrit des peintures « fortement empreintes d’une inspiration italienne » mais « marquées par la peinture hollandaise du Siècle d’or », et qui « soulignent la place importante du paysage dans l’œuvre de Fragonard » (1732-1806).
Les deux tableaux sont interdits de sortie du territoire français pour une durée de trente mois, ce qui permet aux musées nationaux de se porter acquéreurs. Passé ce délai, la maison d’enchères pourra redemander un certificat de libre circulation afin de pouvoir vendre les tableaux à l’international, explique Le Figaro.
Repérés par hasard
Thaddée Prate, le directeur du département des tableaux anciens de Tajan, a repéré ces deux paysages par hasard dans un château normand, à l’occasion d’un inventaire en juillet 2016.
« Les choses étaient restées telles qu’elles étaient depuis plusieurs générations. Au milieu d’un ensemble de tableaux, de dessins, il y avait cette paire de paysages, accrochée assez haut et pas vraiment mise en valeur », a déclaré à l’Agence France-Presse Thaddée Prate, encore ému de cette découverte.
L’expert cite les personnages « caractéristiques de Fragonard », « traités avec beaucoup de nervosité, de spontanéité », qui ont accroché son œil. Les deux tableaux (75 × 93 cm) ont ensuite été analysés dans le plus grand secret par le cabinet Turquin puis au Louvre.
Quelques mois avant ces Fragonard, l’étude Tajan avait déjà découvert par hasard une étude du martyre de saint Sébastien, attribuée à Léonard de Vinci et estimée à 15 millions d’euros.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/05/13/deux-fragonard-decouverts-par-hasard-classes-tresors-nationaux_5127353_3246.html#EL6Hc4kK2VUU68Ey.99
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Fragonard - redécouverte - oiseau chéri - 2018 - Grasse
Et c'est encore un Fragonard qui vient d'être re-découvert !
Carole Blumenfeld, docteur en Histoire de l’art, a retrouvé la trace d'un tableau emblématique, "L'oiseau chéri" de Fragonard. L'oeuvre, dissimulée sous plusieurs couches de vernis, a nécessité six mois de restauration. Le tableau sera exposé au musée Jean-Honoré Fragonard à partir du 25 mai.
© Radio France / Isabelle Leegenhoek
"L'oiseau chéri", tableau retrouvé de Fragonard, a nécessité six mois de restauration avant de pouvoir être exposé au public.
Que voit-on sur ce tableau ?
C'est une maman qui porte en hauteur un enfant pour lui faire voir deux petites colombes. Le sujet est bien évidemment charmant, c'est l'éloge de la maternité, mais surtout de l'enfance car l'enfant y est vraiment mis en valeur, baigné de lumières.
Ce tableau est apparu au XIXème siècle dans la collection de François Marcille, un grand collectionneur de Fragonard.
Il disparaît puis réapparaît en 1980 dans une petite vente à Rouen et est attribué à la belle-sœur de Fragonard. Il a été acheté pour rien et a disparu a nouveau.
Pourquoi cette erreur ?
Il était recouvert d'un épais vernis, plein de repeints. La seule preuve de l'existence de ce tableau que nous avions était une photo timbre poste en noir et blanc qui nous faisait rêver. On ne voyait rien mais on avait compris que c'était du Fragonard.
Comment cette découverte s'est-elle faite ?
Le 28 juin 2017, j'ai appelé le fils de maître Fournier, qui a vendu ce tableau, pour lui raconter à quel point je désirais me le procurer, notamment pour terminer un ouvrage que j'écris.
Deux jours plus tard, pur hasard, je reçois un coup de fil et on me dit qu'il y a un tableau qui sort de Normandie et que je peux venir le voir. Et c'était lui.
Comment savoir que c'est bien le tableau si tout est recouvert ?
Déjà il y a une intuition. J'ai tout de suite parlé de la restauration nécessaire pour ce tableau. Et ensuite il a fallu lui trouver une collection, de personnes de confiance. Et donc les sœurs Costa (collection de leurs parents exposée à Grasse) qui aiment profondément la peinture ont eu l'audace d'y croire et de faire confiance. Parce qu'il en faut du courage pour acheter un tableau sur lequel on ne voit rien. Il fallait aussi trouver un musée qui veuille bien l'acheter et attendre la restauration.
Pourquoi le restaurer dans le plus grand secret ?
Parce qu'il ne faut pas mettre de pression sur la personne qui va restaurer. Il fallait enlever toutes les couches de vernis, ce qui a pris beaucoup de temps. Ensuite on a compris pourquoi il y avait tous ces repeints. Déjà il y a la technique de Fragonard, des tableaux peints à la hâte où certaines couleurs sont mal broyées. Ensuite on a découvert que lui-même avait déjà peint sur un premier tableau. Il a ainsi badigeonné de noir sa première toile et recommencé pour finalement donner "L'oiseau chéri" .
Source : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-6h20/l-invite-de-6h20-07-mai-2018
Mais on le voit mieux ici :
© Musée Jean Honoré Fragonard/collection Hélène et Jean-François Costa
"Il va devenir un des joyaux de notre collection" explique une responsable de la communication du musée Fragonard de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. "Cela va être une merveilleuse réponse à La Visite à la nourrice, déjà exposé au musée", explique Carole Blumenfeld.
© Musée Jean Honoré Fragonard
Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/grasse/tableau-fragonard-retrouve-miracle-bientot-expose-grasse-1471597.html
Carole Blumenfeld, docteur en Histoire de l’art, a retrouvé la trace d'un tableau emblématique, "L'oiseau chéri" de Fragonard. L'oeuvre, dissimulée sous plusieurs couches de vernis, a nécessité six mois de restauration. Le tableau sera exposé au musée Jean-Honoré Fragonard à partir du 25 mai.
© Radio France / Isabelle Leegenhoek
"L'oiseau chéri", tableau retrouvé de Fragonard, a nécessité six mois de restauration avant de pouvoir être exposé au public.
Que voit-on sur ce tableau ?
C'est une maman qui porte en hauteur un enfant pour lui faire voir deux petites colombes. Le sujet est bien évidemment charmant, c'est l'éloge de la maternité, mais surtout de l'enfance car l'enfant y est vraiment mis en valeur, baigné de lumières.
Ce tableau est apparu au XIXème siècle dans la collection de François Marcille, un grand collectionneur de Fragonard.
Il disparaît puis réapparaît en 1980 dans une petite vente à Rouen et est attribué à la belle-sœur de Fragonard. Il a été acheté pour rien et a disparu a nouveau.
Pourquoi cette erreur ?
Il était recouvert d'un épais vernis, plein de repeints. La seule preuve de l'existence de ce tableau que nous avions était une photo timbre poste en noir et blanc qui nous faisait rêver. On ne voyait rien mais on avait compris que c'était du Fragonard.
Comment cette découverte s'est-elle faite ?
Le 28 juin 2017, j'ai appelé le fils de maître Fournier, qui a vendu ce tableau, pour lui raconter à quel point je désirais me le procurer, notamment pour terminer un ouvrage que j'écris.
Deux jours plus tard, pur hasard, je reçois un coup de fil et on me dit qu'il y a un tableau qui sort de Normandie et que je peux venir le voir. Et c'était lui.
Comment savoir que c'est bien le tableau si tout est recouvert ?
Déjà il y a une intuition. J'ai tout de suite parlé de la restauration nécessaire pour ce tableau. Et ensuite il a fallu lui trouver une collection, de personnes de confiance. Et donc les sœurs Costa (collection de leurs parents exposée à Grasse) qui aiment profondément la peinture ont eu l'audace d'y croire et de faire confiance. Parce qu'il en faut du courage pour acheter un tableau sur lequel on ne voit rien. Il fallait aussi trouver un musée qui veuille bien l'acheter et attendre la restauration.
Pourquoi le restaurer dans le plus grand secret ?
Parce qu'il ne faut pas mettre de pression sur la personne qui va restaurer. Il fallait enlever toutes les couches de vernis, ce qui a pris beaucoup de temps. Ensuite on a compris pourquoi il y avait tous ces repeints. Déjà il y a la technique de Fragonard, des tableaux peints à la hâte où certaines couleurs sont mal broyées. Ensuite on a découvert que lui-même avait déjà peint sur un premier tableau. Il a ainsi badigeonné de noir sa première toile et recommencé pour finalement donner "L'oiseau chéri" .
Source : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-6h20/l-invite-de-6h20-07-mai-2018
Mais on le voit mieux ici :
© Musée Jean Honoré Fragonard/collection Hélène et Jean-François Costa
"Il va devenir un des joyaux de notre collection" explique une responsable de la communication du musée Fragonard de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. "Cela va être une merveilleuse réponse à La Visite à la nourrice, déjà exposé au musée", explique Carole Blumenfeld.
© Musée Jean Honoré Fragonard
Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/grasse/tableau-fragonard-retrouve-miracle-bientot-expose-grasse-1471597.html
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Honoré Fragonard
Un bien joli tableau ! Le sujet est charmant...
Merci Gouv'.
Merci Gouv'.
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Jean-Honoré Fragonard
Oui, merci Momo. Cette histoire de redécouverte est assez étrange, mais l'essentiel c'est ce que donne le résultat final : un tableau (au nom affectueux) charmant, avec des variantes de lumière et de couleurs très tendres, malgré le fond assez sombre.
Trianon- Messages : 3305
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Jean-Honoré Fragonard
Quelle chance !!! Ce tableau est délicieux ...
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Jean-Honoré Fragonard
Bien vu Eléonore !
C'est d'ailleurs le problème des monographies de portraitistes en général. Pour celle de Frago au Grand Palais en 87-88, les critiques soulignèrent que beaucoup de poses de ses modèles se ressemblaient - le génie de l'artiste n'en est pas sorti grandi...
Nattier n'est pas non plus ressorti indemne de celle que Versailles lui consacra au début des années 2000 : un grand nombre de ses portraits de femme semblaient être la déclinaison d'un même modèle
Or, on se doute bien que chacun de ces artistes n'éxécutait pas ses commandes en ayant en tête qu'elles seraient toutes alignées sur un même mur un jour
C'est d'ailleurs le problème des monographies de portraitistes en général. Pour celle de Frago au Grand Palais en 87-88, les critiques soulignèrent que beaucoup de poses de ses modèles se ressemblaient - le génie de l'artiste n'en est pas sorti grandi...
Nattier n'est pas non plus ressorti indemne de celle que Versailles lui consacra au début des années 2000 : un grand nombre de ses portraits de femme semblaient être la déclinaison d'un même modèle
Or, on se doute bien que chacun de ces artistes n'éxécutait pas ses commandes en ayant en tête qu'elles seraient toutes alignées sur un même mur un jour
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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