Mini série historique "Marie-Thérèse d’Autriche (Maria Theresia)", sur Arte

Gouverneur Morris a écrit:Qui se cotise avec moi pour offrir une seconde robe à Marie-Thé ? Parce que la bleue je n’en peux plus là

Ouvrons une cagnotte, tu as raison, ça urge !  
Peut-être  pourrions-nous aussi nous fendre d'un diadème pour changer de la perle sur le front ?

Sur cet autre Esterhazy, mon cher Momo,  Févicq nous donne des détails :

Vicq d Azir a écrit:

Help !
Je m’y perds un peu dans tous ces Estherazy...
Quand j’évoquais l’Estherazy qui avait prêté main forte à Marie Thérèse au début de son règne, je crois qu’il s’agissait de:
     Paul II Anton Estherazy de Galantha ( 1711- 1762 )
Celui-ci retourna en quelque sorte l’opinion de la noblesse hongroise lorsque Marie Thérèse implora leur aide lors de son couronnement comme Reine de Hongrie à Prestbourg, en 1741. Elle avait alors à faire face à l’opposition armée de plusieurs puissances européennes qui contestaient sa légitimité ( Guerre de Succession, 1740-1748 ).
Rien à voir donc avec le Comte Valentin Estherazy évoqué plus haut, l’ami de Marie-Antoinette. Ils étaient même sûrement issus de branches éloignées. Valentin, si j’ai bien compris, représenterait même la « branche française » ( il est d’ailleurs né en France...)
Nicolas I Joseph Estherazy ( 1714-1790 ), quant à lui, était le frère de Paul II Anton. Officier, il s’illustra lors de la Guerre de Sept ans. Féru d’art, on l’avait surnommé « Nicolas le magnifique ». Il fut le mécène de Haydn.

https://marie-antoinette.forumactif.org/t1689p25-valentin-esterhazy?highlight=esterhazy

Mme de Sabran a écrit:Peut-être  pourrions-nous aussi nous fendre d'un diadème pour changer de la perle sur le front ?

Ce doit être la fameuse Belekrinen

Petite piqûre de rappel !

Suite inédite, ce soir sur ARTE,  de la mini-série sur Marie-Thérèse .  
notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t4262-mini-serie-historique-marie-therese-dautriche-maria-theresia-sur-arte

Bon soir tout le monde, Avec un grand plaisir je me joins à vous pour exprimer le bonheur que j'ai senti hier soir en regardant, l'émission De Arte sur Marie Thérèse d'Autriche.
J'ai tenu fort réveillée jusqu'à la fin. Il faudra que je lisse toutes vos critiques negatives, parce que je n'en ai pas trouvé beaucoup......
Quel caractère de femme, elle était belle et décidée pour mettre en route ses projets.
Les scènes  d'amour des vrais régals.......des robes magnifiques......les décors réussis.......
J'ai trouvé une ressemblance entre la reine Victoria de l'Angleterre ...mariage d'amour très jeune et beaucoup d'enfants, bien que Marie Thérèse a gagné de ce côté-là , je crois qu'elle en a eu 16 tandis que Victoria s'est arrêtée à 9.
Aussi il y a une ressemblance avec Isabelle d'Autriche qui avait gagné grâce à son caractère l'amour des Hongrois et par la suite leur royaume.
Enfin il y a certainement beaucoup plus de choses à dire, regardons ce soir la suite de l'histoire.
Bonne soirée à tous.

Teresa-Cabarrus a écrit:
Enfin il y a certainement beaucoup plus de choses à dire, regardons ce soir la suite de l'histoire.

Cette deuxième partie a tourné au grand n'importe quoi !         

Cela a été dur mais j'ai tenu jusqu'à la fin et au de-là parce que, ma fois,  je n'ai pas compris grand chose et j'ai voulu me renseigner un peu plus sur l'histoire de cette grande dame alors j'ai regardé wikipédia. Cependant je ne suis pas satisfaite .
J'ai compris qu'il y a eu une guerre de succession à la mort de son père Charles VI parce qu'il avait promulguait La Pragmatique Sanction pareil qu'en Espagne à la mort de Ferdinand VII en faveur de sa seule fille Isabel II, en plus il y a en commun entre ces deux reines, non seulement la guerre civil mais le nombre d'enfants quelles ont mis au monde,
avec la difference que il parait que Marie  Thérèse était très amoureuse de son époux, tandis que Isabel II le détestait, pourquoi? peut-être que quelqu'un parmi vous le sait...
Pauvre reine!!!!! tout de même un de ses fils a été un des rois les plus aimés en Espagne.

Je n'ai pas aimé cette suite de Marie-Thérèse (3 et 4).

Celle-ci n'est pas très sympathique au final, très dévote et conseillée spirituellement par un prêtre  
dangereux par sa vue étroite de la foi chrétienne.

On aurait bien aimé voir  Marie-Antoinette  jeune (une suite peut-être?)
Mais on a surtout du mal de voir dans cette Marie-Thérèse celle qui conseillera sa fille
lorsqu'elle devient dauphine puis reine de France.

... sans parler de son assujettissement à l'abominable baron Franz de Trenck.

Oui, particulièrement cruel et abominable ce Trenck!

J'ai, par contre beaucoup plus apprécié les 2 premières parties avec l'actrice Marie-Luise Stockinger.  
Elle est très bien.
Quelle drôle d'idée de changer l'actrice ensuite!
Cela nuit à la continuité de l'histoire.
On pouvait la changer physiquement (âge et prise de poids)  



François Etienne de Lorraine aussi est très bien.
Il fait lui les 4 parties!

Comte Valentin Esterhazy a écrit:

François Etienne de Lorraine aussi est très bien.
Il fait lui les 4 parties!

Il est irrésistible dans les deux premières !!!    

Comte Valentin Esterhazy a écrit:

J'ai, par contre beaucoup plus apprécié les 2 premières parties avec l'actrice Marie-Luise Stockinger.  
Elle est très bien.
Quelle drôle d'idée de changer l'actrice ensuite!
Cela nuit à la continuité de l'histoire.
On pouvait la changer physiquement (âge et prise de poids)  

Oui, oui,  vous avez raison, mon cher Comte,  en revanche tous les acteurs sont vraiment très bien, n'est-ce pas !    malgré le hiatus  entre François-Etienne qui semble ne vieillir que de six mois  (  )   alors que Marie-Thérèse prend subitement des allures de matrone.    Comme le faisait remarquer notre Gouverneur Morris, les costumes sont un peu cheap ...   notamment Marie-Thérèse habillée comme une bourgeoise,  le jour de son mariage .     ( et encore !     une bourgeoise qui tire le diable par la queue )
Son amour fou pour François-Etienne est tout à fait historique,  le flirt avec Esterhazy est imaginaire.   Sans doute avez-vous reconnu votre oncle ?!
L'infidélité conjugale dont elle se rend coupable est encore plus imaginaire :  cette mini-série historique romancée est plus romancée qu'historique .   C'est presque dommage.    Je vais faire hurler:   je préfère personnellement la fictive Marie-Thérèse pécheresse de la série,  à la Vertu outragée, vengeresse sans pitié,  qu'elle fut dans la réalité .  Car il faut lire Elisabeth Badinter pour saisir toute l'horreur de la police des moeurs, instaurée par l'impératrice.   Elle traque les amours illicites, tarifées, hors mariage,  adultères  ... etc ... etc ...  
A partir de " l'écart " de Marie-Thérèse, la min-série galope vers une happy-end totalement ridicule .

Il est vrai que les costumes ne sont pas franchement haut de gamme, mais surtout incohérents avec la chronologie. Je passe sur les perruques, pourtant assez bien réalisées comme celles de la duchesse de Lorraine, mais avec trente ans d'avance !

Cela me rappelle les Adieux à la reine de Benoit Jacquot qui présente Marie-Antoinette de façon ridicule dans la Galerie des Glaces en 1789, coiffée et habillée comme 15 ans auparavant.  Ou encore Madame de Polignac déambulant comme un soldat dans sa cheap et grotesque tenue verte.  

Je n'ai pas terminé le dernier épisode de la série mais j'avoue que l'idée de l'impératrice cédant secrètement aux plaisirs de la chair m'amuse plutôt, puisqu'il s'agit d'un docu-fiction bien sur.

Sur la physionomie de la seconde Marie-Thérèse, ce n'est peut-être pas si exagéré.
D'après ses nombreux portraits, il semble qu'elle avait pris de l'embonpoint très précocement.

En tous cas, les deux comédiennes incarnent très bien le teint clair et transparent des Habsbourg dont hérita Marie-Antoinette.

Marie-Jeanne a écrit:
j'avoue que l'idée de l'impératrice cédant secrètement aux plaisirs de la chair m'amuse plutôt, puisqu'il s'agit d'un docu-fiction bien sur.

Ah, toi aussi chère Marie-Jeanne, je ne suis donc pas la seule !
Cela dit, Marie-Antoinette fille du facteur, et François-Etienne aise et épanoui , cela fait un peu désordre .

Marie-Jeanne a écrit:
Sur la physionomie de la seconde Marie-Thérèse, ce n'est peut-être pas si exagéré.
D'après ses nombreux portraits, il semble qu'elle avait pris de l'embonpoint très précocement.
.

Sans doute n'avait-elle pas le temps de retrouver la ligne entre ses grossesses tellement nombreuses et rapprochées .
Toujours coucher, toujours grosse, toujours accouchée ...

Moi aussi, Mme de Polignac vue par Benoît Jacquot m'a atterrée !

Mais ce soir, nous allons nous régaler encore et encore avec le cultissime Barry Lyndon .
A déguster sans modération !
J'ai découvert Ryan O'Neal tout jeune ( et moi aussi ) dans un vieux feuilleton en noir et blanc, Peyton Place . Il était Rodney Harrington . C'était tout gentil tout sympathique . Rien à voir avec les séries plus glauques les unes que les autres que l'on nous inflige aujourd'hui .

Ryan O'Neal...

Sacrée Majesté que cette Marie-Thérèse ! Que d'anachronismes ! Plus ridicule tu meurs. Je ne félicite pas le chef costumier, ni l'expert historique. Outre les costumes, les perruques, et le manque de figurants, je ne vous parle même pas des erreurs des arts de la table.
Mais bon soyons bon prince ou bon public, regardons le fond plutôt que la forme. La j'ai trouvé que le téléfilm était intéressant. Il montre combien François Ier de Lorraine était un financier habile, et heureusement que les délits d'initiés n'existaient pas. Il dépeint bien aussi ce profond attachement qu'avait Marie-Thérèse pour son mari. On comprends mieux aussi pourquoi la Dauphine Marie-Antoinette ne comprenait pas pourquoi elle devait faire bonne figure à Mme du Barry.
Daube certes, mais instructif au second degré.

Mr de Talaru a écrit:
ni l'expert historique.

...   un expert historique ?   Où çà !  où çà ?! ... 

Vraisemblablement parti boire un coup avec la costumière et le perruquier ! En tous cas aucun de ces trois là n'étaient à leurs postes.

Ce soir, à 20h55, sur Arte, sera diffusé le cinquième et dernier chapitre de la série consacrée à Marie-Thérèse...


Marie-Thérèse (5/5)

Réalisation : Robert Dornhelm
Scénario : Miroslava Zlatnikova, Radek Bajgar
2022
Durée : 113 mn


Moderne et catholique, amoureuse et maternelle, Marie-Thérèse d’Autriche s’impose dans un XVIIIe siècle dominé par les hommes. Cinquième et dernier épisode d’un biopic romanesque sur une souveraine hors norme, qui usa habilement de sa féminité comme d’un instrument de pouvoir.


Alors qu’elle-même a épousé par amour le futur empereur François Ier, Marie-Thérèse d’Autriche planifie désormais très stratégiquement les mariages de ses enfants, qui doivent garantir la stabilité des Habsbourg.

Son fils aîné, le futur Joseph II, se voit ainsi unir à Isabelle de Parme, qui appartient à la maison des Bourbon. L’héritier au trône fait par ailleurs preuve d’un intérêt croissant pour la politique. Inspiré par les idées des Lumières, il s’oppose de plus en plus à sa mère, qui gère les affaires de l’État avec poigne. Quand son père meurt brusquement, Joseph devient corégent avec Marie-Thérèse d’Autriche. Profondément affectée par son veuvage, cette dernière doit néanmoins garder un œil sur le tempérament impulsif de son futur successeur...


Portrait nuancé

Mêlant avec fluidité trame romanesque et reconstitution historique, le dernier opus de cette ambitieuse superproduction européenne renoue avec les ingrédients qui avaient fait le charme et le succès des quatre premiers épisodes : costumes et décors somptueux, fastes du palais de la Hofburg et secrets d’alcôves, stratégie politique et scènes de la vie conjugale. Montrant comment cette souveraine moderne et pleine de vitalité sut s’imposer en autocrate dans un siècle des Lumières dominé par les hommes et user de sa féminité comme d’un instrument de pouvoir, cette fiction n’occulte pas pour autant la bigoterie de l’impératrice-reine. Car la mère de la future reine de France, Marie-Antoinette, mit en place une police de la vertu, congédiant sa fidèle gouvernante, coupable d’adultère.

Au travers d’une fresque flamboyante, le portrait nuancé d’une femme hors norme qui parvient à concilier ses rôles d’épouse, de mère, d’impératrice et même de cheffe de guerre.



Le docu-fiction est déjà accessible en vidéo sur le site d'Arte .
Je recommande vivement de privilégier la bande audio en langue allemande et sous-titrée en français. La version doublée est assez insupportable.

C'est ici : Arte TV - Marie-Thérèse d'Autriche (5/5)

Merci pour l'info. Je ne vais pas manquer çà. Avec Joseph II ensuite, quelle soirée en perspective !

Essayez d'oublier les costumes et autres accessoires, chère Marie-Jeanne !
Ce docu-fiction n'est pas au niveau des grandes productions cinématographiques, évidemment.
Et j'insiste, si vous le pouvez, privilégier la bande son en allemand !

Arte rediffuse en ce moment les épisodes 3 et 4 de cette série (qui en compte cinq en tout).
Je ne comprends pas pourquoi pas l'ensemble, mais, bon passons...

Si cela vous intéresse, les épisodes sont à (re)voir ici :

Arte TV - Marie-Thérèse d'Autriche


"Marie-Thérèse d’Autriche" retrace le destin hors-norme d’une souveraine qui régna sur l’Empire austro-hongrois de 1740 à 1780. Femme de pouvoir, femme amoureuse et mère de seize enfants dont Marie-Antoinette, Marie-Thérèse d’Autriche réussit à s’imposer dans un monde dominé par les hommes.

Je suis retombé dessus sur You Tube un peu au pif, j'ai regardé plusieurs épisodes, assez pour me faire une idée générale.

On l'a déjà dit, on voit que les costumes et décors ont souffert d'un budget aussi épais qu'un fume-cigarette... La pauvre Marie-Thérèse en est réduite à porter la même robe à chaque scène ou quasiment. Côté perruques, on a le modèle "casque bouclé" ou "caniche mort posé" sans parler de l'imposante perruque bouclée, toute Louis quatorzienne, de François, assez incongrue. Et puisqu'on est dans le capillaire, stupéfaction de découvrir Josépha de Saxe, dans son lit de noces, avec une quasi coupe à la garçonne... Mais bon, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

Niveau action, on la cherche... Je trouve quand-même l'ensemble assez monolithique avec une vivacité et un dynamisme qui n'ont rien à envier à un épisode de l'inspecteur Derrick...  

Mais surtout, niveau vérité historique, Sofia Coppola se sentirait chez elle... Marie-Christine et Isabelle de Parme sont promues directement lesbiennes et ont une liaison, "Mimi" peignant même Isabelle à poil, comme Jack avec Rose dans Titanic (il ne manque que le collier). Dès leur première rencontre, Mimi désigne son futur mari à Isabelle en disant qu'elle va l'épouser parce que c'est le moins pire de tous. Alors qu'au contraire, Mimi est la seule des filles qui a réussi à imposer et épouser l'homme qu'elle aimait. Les scénaristes ont dû lire en diagonale quelques lettres d'Isabelle à Mimi et ont dû en conclure sans trop chercher qu'elles étaient donc lesbiennes. Et à la mort d'Isabelle, on voit même Mimi et Joseph priant ensemble pour la défunte, Joseph disant à sa sœur qu'il la jalouse parce qu'elle a été aimée d'Isabelle, contrairement à lui. Dans les faits, rien ne prouve que Joseph était au courant des sentiments d'Isabelle pour sa belle-sœur. Certains prétendent que Mimi lui aurait montré les fameuses lettres mais il n'y a aucune preuve.

Donc, bof, bof, bof.
On va dire que ça se regarde avec indulgence mais que, comme une grosse pâtisserie viennoise, ça devient vite lourd.