Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
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Les collections "XVIIIè siècle" de Karl Lagerfeld
Nous parlions de lui dans un autre sujet en ce moment... :
Grand collectionneur touche-à-tout, Karl Lagerfeld a eu sa période XVIIIè siècle : elle a duré près de vingt années durant lesquelles il a meublé, dans ce style, quelques-unes de ses habitations.
Puis il a décidé de tout vendre aux enchères en 2000, chez Christie's New-York et Monaco.
Avant de passer en revue quelques objets de cette vente, je copie ici les extraits d'un article qui était consacré à cette grande vente.
Publié dans le journal Les Echos, le 10 mars 2000.
Je cite :
Morphologiquement, je ne trouve rien de mieux conçu pour le corps humain que les sièges du XVIIIe siècle français. On peut vivre et vieillir avec eux sereinement. Leur esprit reste pourtant ce qu'il y a de plus jeune. Ils sont spirituels comme les conversations qu'ils ont dû entendre dans leur jeunesse. Rien ne représente mieux l'âme de tout un siècle qu'un siège en bois sculpté du XVIIIe siècle français.
Quand le couturier Karl Lagerfeld aime, il ne compte pas. Pendant près de vingt ans, il a orienté ses goûts vers le mobilier de ce type. Deux châteaux en province, un hôtel particulier à Paris... Pour les remplir, il a consommé sans modération. Sa collection comprend ainsi près d'une centaine de ces fauteuils au dessin parfait. Aujourd'hui, il vend tout et se réoriente vers un style qu'il qualifie de « zen baroque ».
Karl Lagerfeld a coutume de dire à ce propos que « le XVIIIe siècle français, fait d'exubérance, de jeunesse, de mesure et d'harmonie, représente la vie telle qu'elle mérite d'être vécue ». Des couleurs très vives, des formes spectaculaires, des sculptures riches. Il s'agit d'un véritable travail de reconstitution.
Le système d'acquisition chez Karl Lagerfeld a été le fruit d'une démarche intellectuelle précise. Il a été aidé pour cela par un historien d'art, Patrick Hourcade, qui le secondait dans ses recherches historiques.
Source et article dans son intégralité, ici : http://www.lesechos.fr/10/03/2000/LesEchos/18109-150-ECH_la-collection-lagerfeld-aux-encheres.htm#6QIU36kVHD44GbJf.99
Grand collectionneur touche-à-tout, Karl Lagerfeld a eu sa période XVIIIè siècle : elle a duré près de vingt années durant lesquelles il a meublé, dans ce style, quelques-unes de ses habitations.
Puis il a décidé de tout vendre aux enchères en 2000, chez Christie's New-York et Monaco.
Avant de passer en revue quelques objets de cette vente, je copie ici les extraits d'un article qui était consacré à cette grande vente.
Publié dans le journal Les Echos, le 10 mars 2000.
Je cite :
Morphologiquement, je ne trouve rien de mieux conçu pour le corps humain que les sièges du XVIIIe siècle français. On peut vivre et vieillir avec eux sereinement. Leur esprit reste pourtant ce qu'il y a de plus jeune. Ils sont spirituels comme les conversations qu'ils ont dû entendre dans leur jeunesse. Rien ne représente mieux l'âme de tout un siècle qu'un siège en bois sculpté du XVIIIe siècle français.
Quand le couturier Karl Lagerfeld aime, il ne compte pas. Pendant près de vingt ans, il a orienté ses goûts vers le mobilier de ce type. Deux châteaux en province, un hôtel particulier à Paris... Pour les remplir, il a consommé sans modération. Sa collection comprend ainsi près d'une centaine de ces fauteuils au dessin parfait. Aujourd'hui, il vend tout et se réoriente vers un style qu'il qualifie de « zen baroque ».
Karl Lagerfeld a coutume de dire à ce propos que « le XVIIIe siècle français, fait d'exubérance, de jeunesse, de mesure et d'harmonie, représente la vie telle qu'elle mérite d'être vécue ». Des couleurs très vives, des formes spectaculaires, des sculptures riches. Il s'agit d'un véritable travail de reconstitution.
Le système d'acquisition chez Karl Lagerfeld a été le fruit d'une démarche intellectuelle précise. Il a été aidé pour cela par un historien d'art, Patrick Hourcade, qui le secondait dans ses recherches historiques.
Source et article dans son intégralité, ici : http://www.lesechos.fr/10/03/2000/LesEchos/18109-150-ECH_la-collection-lagerfeld-aux-encheres.htm#6QIU36kVHD44GbJf.99
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Quelques lots, au hasard.... :
VASE D'ORNEMENT DE STYLE LOUIS XVI
En fonte peinte, tôle et plomb doré, de forme ovoïde
PAIRE DE CAISSES A FLEURS D'EPOQUE LOUIS XVI
En placage d'amarante et ornementation de bronze ciselé et doré, de forme carrée
SURTOUT DE TABLE EN PARTIE D'EPOQUE REGENCE
En bronze ciselé et doré
GROUPE REPRESENTANT HERCULE ENCHAINE PAR L'AMOUR
ATTRIBUE A JEAN-JOSEPH VINACHE (1696-1754)
En marbre blanc
PENDULE ET GAINE D'EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUEES A JEAN-PIERRE LATZ
En marqueterie d'écaille, laiton doré, corne teintée bleu et rouge, nacre et riche ornementation de bronze ciselé et doré
PENDULE A CERCLE TOURNANT D'EPOQUE LOUIS XVI
En porcelaine de Chine céladon craquelé et riche monture de bronze ciselé et doré, de forme ovoïde, le mouvement signé Masson AParis
TABLE DE TOILETTE D'EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUEE A JEAN-FRANCOIS OEBEN
En placage de satiné, bois de rose, amarante, houx, charme, bois tabac et bois teinté vert, en forme de coeur
PAIRE DE FLAMBEAUX-CANDELABRES D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUEE A PIERRE GOUTHIERE
En bronze ciselé, doré et bruni
LIT EN CHAIRE A PRECHER D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUE A GEORGES JACOB
En chêne sculpté et redoré, à deux chevets à sommet en anse de panier décoré d'une guirlande de laurier grainé
L'appellation de 'lit à la d'Artois' apparut après que le comte d'Artois eut fait construire le pavillon de Bagatelle à l'automne 1777.
Ce lit se rapproche par son décor d'une table, conservée au musée du Louvre, et dont le dessin est attribué à Bélanger ou son beau-frère Jean-Démosthène Dugourc (+ 1825) qui fut nommé Dessinateur du Garde-Meuble.
Il faut comparer ce lit avec celui conservé au Musée Cognacq-Jay.
Ayant appartenu à Cambacérès, ce lit avait été acheté par le Garde Meuble Royal au comte de Vaudreuil en 1788. Commandé aux environs de 1782-1785 par le favori de la reine, il n'avait pas été jugé indigne par l'administration royale d'être installé dans la chambre de Madame Adélaïde à Versailles.
PAIRE DE FAUTEUILS D'ENCOIGNURE D'EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE NICOLAS-QUINIBERT FOLIOT
En hêtre mouluré, sculpté et redoré, de forme mouvementée
Surprise !!
TAPIS DE LA SAVONNERIE D'EPOQUE LOUIS XV
A fond brun, le centre orné d'un cartouche ailé à fond bleu centré de trois fleurs de lys, surmonté de la couronne de France et ceint du collier de l'ordre du Saint Esprit
Nous en parlons justement dans ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2469-le-chateau-de-choisy#70068
Le dessin de ce tapis est dû à Pierre-Josse Perrot; il fut tissé pour la première fois en 1735 pour la salle à manger de Louis XV au château de La Muette. Un deuxième fut tissé à la Savonnerie en 1740 pour le château de Choisy, puis d'autres exemplaires dans les années suivantes.
Au moins trois autres exemplaires sont arrivés jusqu'à nos jours (...).
COMMODE A LA GRECQUE D'EPOQUE TRANSITION
ATTRIBUEE A JEAN-FRANCOIS OEBEN
En acajou mouluré et placage d'acajou, dessus de marbre campan mélangé inscrit au revers no.10
En 1781, lors de l'inventaire après décès du marquis de Marigny, propriétaire du château de Ménars, dans l'appartement numéro 10, numéro à rapprocher de celui inscrit sur la commode, était décrite brièvement: 2128, une commode à la grecque de bois d'acajou avec son dessus de marbre prisée deux cents livres.
La livraison de cette commode fut effectuée avant 1763.
En effet, entre 1761 et 1763, Madame de Pompadour avait réglé à son ébéniste attitré 17400 livres comme acompte sur des meubles à fournir pour ses différents maisons.
Au même moment, la marquise faisait acheter par Jean-François Oeben trente-quatre madriers de bois d'acajou pour être employés à faire des meubles pour les différentes maisons de la dite dame.
Photos, textes et catalogue complet de la vente, depuis le site de Christie's : http://www.christies.com/lotfinder/salebrowse.aspx?intsaleid=10193&viewType=list
VASE D'ORNEMENT DE STYLE LOUIS XVI
En fonte peinte, tôle et plomb doré, de forme ovoïde
PAIRE DE CAISSES A FLEURS D'EPOQUE LOUIS XVI
En placage d'amarante et ornementation de bronze ciselé et doré, de forme carrée
SURTOUT DE TABLE EN PARTIE D'EPOQUE REGENCE
En bronze ciselé et doré
GROUPE REPRESENTANT HERCULE ENCHAINE PAR L'AMOUR
ATTRIBUE A JEAN-JOSEPH VINACHE (1696-1754)
En marbre blanc
PENDULE ET GAINE D'EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUEES A JEAN-PIERRE LATZ
En marqueterie d'écaille, laiton doré, corne teintée bleu et rouge, nacre et riche ornementation de bronze ciselé et doré
PENDULE A CERCLE TOURNANT D'EPOQUE LOUIS XVI
En porcelaine de Chine céladon craquelé et riche monture de bronze ciselé et doré, de forme ovoïde, le mouvement signé Masson AParis
TABLE DE TOILETTE D'EPOQUE LOUIS XV
ATTRIBUEE A JEAN-FRANCOIS OEBEN
En placage de satiné, bois de rose, amarante, houx, charme, bois tabac et bois teinté vert, en forme de coeur
PAIRE DE FLAMBEAUX-CANDELABRES D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUEE A PIERRE GOUTHIERE
En bronze ciselé, doré et bruni
LIT EN CHAIRE A PRECHER D'EPOQUE LOUIS XVI
ATTRIBUE A GEORGES JACOB
En chêne sculpté et redoré, à deux chevets à sommet en anse de panier décoré d'une guirlande de laurier grainé
L'appellation de 'lit à la d'Artois' apparut après que le comte d'Artois eut fait construire le pavillon de Bagatelle à l'automne 1777.
Ce lit se rapproche par son décor d'une table, conservée au musée du Louvre, et dont le dessin est attribué à Bélanger ou son beau-frère Jean-Démosthène Dugourc (+ 1825) qui fut nommé Dessinateur du Garde-Meuble.
Il faut comparer ce lit avec celui conservé au Musée Cognacq-Jay.
Ayant appartenu à Cambacérès, ce lit avait été acheté par le Garde Meuble Royal au comte de Vaudreuil en 1788. Commandé aux environs de 1782-1785 par le favori de la reine, il n'avait pas été jugé indigne par l'administration royale d'être installé dans la chambre de Madame Adélaïde à Versailles.
PAIRE DE FAUTEUILS D'ENCOIGNURE D'EPOQUE LOUIS XV
ESTAMPILLE NICOLAS-QUINIBERT FOLIOT
En hêtre mouluré, sculpté et redoré, de forme mouvementée
Surprise !!
TAPIS DE LA SAVONNERIE D'EPOQUE LOUIS XV
A fond brun, le centre orné d'un cartouche ailé à fond bleu centré de trois fleurs de lys, surmonté de la couronne de France et ceint du collier de l'ordre du Saint Esprit
Nous en parlons justement dans ce sujet : https://marie-antoinette.forumactif.org/t2469-le-chateau-de-choisy#70068
Le dessin de ce tapis est dû à Pierre-Josse Perrot; il fut tissé pour la première fois en 1735 pour la salle à manger de Louis XV au château de La Muette. Un deuxième fut tissé à la Savonnerie en 1740 pour le château de Choisy, puis d'autres exemplaires dans les années suivantes.
Au moins trois autres exemplaires sont arrivés jusqu'à nos jours (...).
COMMODE A LA GRECQUE D'EPOQUE TRANSITION
ATTRIBUEE A JEAN-FRANCOIS OEBEN
En acajou mouluré et placage d'acajou, dessus de marbre campan mélangé inscrit au revers no.10
En 1781, lors de l'inventaire après décès du marquis de Marigny, propriétaire du château de Ménars, dans l'appartement numéro 10, numéro à rapprocher de celui inscrit sur la commode, était décrite brièvement: 2128, une commode à la grecque de bois d'acajou avec son dessus de marbre prisée deux cents livres.
La livraison de cette commode fut effectuée avant 1763.
En effet, entre 1761 et 1763, Madame de Pompadour avait réglé à son ébéniste attitré 17400 livres comme acompte sur des meubles à fournir pour ses différents maisons.
Au même moment, la marquise faisait acheter par Jean-François Oeben trente-quatre madriers de bois d'acajou pour être employés à faire des meubles pour les différentes maisons de la dite dame.
Photos, textes et catalogue complet de la vente, depuis le site de Christie's : http://www.christies.com/lotfinder/salebrowse.aspx?intsaleid=10193&viewType=list
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 14 Nov 2022, 12:20, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Enfin, quelques lots de la vente dédiée aux tableaux et dessins, cette fois-ci organisée chez Christie's New-York :
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732-1806 Paris)
The Visitation
(Probably) Prince of Conti collection
Elisabeth Louise Vigée Le Brun (Paris 1755-1842)
'La Vertu Irrésolue'
Louis-Léopold Boilly (La Bassée 1761-1845 Paris)
The deceptive sleep 'Le Sommeil trompeur'
François Boucher (Paris 1703-1770)
An Allegory of Marriage; or Innocence Crowned
Johann Heinrich Fussli (Zurich 1741-1825 London)
The Vision of the Deluge
Louis-Léopold Boilly (La Bassée 1761-1845 Paris)
Portrait of a gentleman
Photos, textes, et catalogue complet de la vente depuis le site de Christie's : http://www.christies.com/lotfinder/salebrowse.aspx?intsaleid=10182&viewType=list
Jean-Honoré Fragonard (Grasse 1732-1806 Paris)
The Visitation
(Probably) Prince of Conti collection
Elisabeth Louise Vigée Le Brun (Paris 1755-1842)
'La Vertu Irrésolue'
Louis-Léopold Boilly (La Bassée 1761-1845 Paris)
The deceptive sleep 'Le Sommeil trompeur'
François Boucher (Paris 1703-1770)
An Allegory of Marriage; or Innocence Crowned
Johann Heinrich Fussli (Zurich 1741-1825 London)
The Vision of the Deluge
Louis-Léopold Boilly (La Bassée 1761-1845 Paris)
Portrait of a gentleman
Photos, textes, et catalogue complet de la vente depuis le site de Christie's : http://www.christies.com/lotfinder/salebrowse.aspx?intsaleid=10182&viewType=list
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Merci cher LNLN ! Je me rappelle encore être allé à l'exposition avant vente qui s'était tenue à Paris. C'était splendide.
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Christie's et Lagerfeld ne font pas les choses à moitié...
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Dieu que ces lots et ces photos sont magnifiques !!!! boudoi30 :;\':;\':;
Bien à vous. :c^ùù!!:
Bien à vous. :c^ùù!!:
Invité- Invité
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Ah, si ces lits pouvaient parler...
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Je n'aurais jamais vendu ces trésors ... :::!!!ùùù^^^^:
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Merci pour cet époustouflant exposé ! :n,,;::::!!!:
Ah, tais-toi ! : Ayant appartenu à Cambacérès, ce lit avait été acheté par le Garde Meuble Royal au comte de Vaudreuil en 1788.
Il vaut mieux ne pas savoir ...
Charmante, la petite table de toilette d'Oeben !
Gouverneur Morris a écrit:Ah, si ces lits pouvaient parler...
Ah, tais-toi ! : Ayant appartenu à Cambacérès, ce lit avait été acheté par le Garde Meuble Royal au comte de Vaudreuil en 1788.
Il vaut mieux ne pas savoir ...
Charmante, la petite table de toilette d'Oeben !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Moi j'aime bien l'idée de changer de décor à l'occasion, et complètement de : A et Z.Comtesse Diane a écrit:Je n'aurais jamais vendu ces trésors ...
Allez hop ! Table rase !
Aussi l'on peut passer de "trésors" à d'autres "trésors" : ce ne sont pas les objets, tableaux ou autres meubles qui manquent.
Quand le compte en banque le permet, évidemment... boudoi32
Je trouve que c'est assez "courageux" pour un collectionneur de se séparer de ses reliques.
De la même manière, il y a quelques années après la mort d'Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé avait tout vendu aux enchères.
Bon...je place le mot courageux entre guillemets, n'est-ce pas.
Il n'est pas vraiment question de s'apitoyer ou d'être béat d'admiration boudoi32, d'autant plus que ce genre d'opérations, très médiatiques, sont aussi une occasion de réaliser une éventuelle plus-value...
Mais enfin bref, j'aime assez l'idée du "coup de balai" ! :!,,,!!!:
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Merci LNLN. :;\':;\':;
Je peux comprendre K. Lagerfeld de vouloir revendre tous ces trésors, même s'il peut y avoir pincement au coeur. C'est un moyen de redémarrer vers autre chose et en quelque sorte de revivre, nouvelle naissance. Notre ami Lagerfeld est né en 1933, un jeune homme en quelque sorte, qui parle aussi bien l'allemand, l'anglais et le français. Pas mal.
Il y a de nombreuses personnalités qui sont accrocs de l'art du 18ème, comme le fût Jean-Claude Brialy et aujourd'hui Yves Lecocq (passionné par les châteaux et je crois aristocrate).
En tous cas, c'est magnifique LNLN.
Je peux comprendre K. Lagerfeld de vouloir revendre tous ces trésors, même s'il peut y avoir pincement au coeur. C'est un moyen de redémarrer vers autre chose et en quelque sorte de revivre, nouvelle naissance. Notre ami Lagerfeld est né en 1933, un jeune homme en quelque sorte, qui parle aussi bien l'allemand, l'anglais et le français. Pas mal.
Il y a de nombreuses personnalités qui sont accrocs de l'art du 18ème, comme le fût Jean-Claude Brialy et aujourd'hui Yves Lecocq (passionné par les châteaux et je crois aristocrate).
En tous cas, c'est magnifique LNLN.
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Je ne connaissais pas cette expression de lit à la d'Artois !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Mme de Sabran a écrit:Je ne connaissais pas cette expression de lit à la d'Artois !
Moi non plus.
Le lit semble si petit, je me demande si les jeunes d'aujourd'hui pourraient s'y allonger confortablement. :
Trianon- Messages : 3306
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Sur la photo le lit semble petit - mais couchant depuis longtemps dans un lit de cette époque, moins somptueux, je précise qu'il fait 1.20 de large pour 1.90 de long -
A Paris mon lit d'époque est un entourage complet dans lequel j'ai glissé un ensemble de 1 m x 1.90 matelas et sommier sur pieds..... au XVIII° on avait l'habitude de coucher assis, avec des oreillers tenant le dos du dormeur, par peur de la mort et aussi pour se permettre de bien digérer.
En son temps j'avais visité l'exposition de la collection à PARIS, et je n'avais pu qu'acheter le gros catalogue, qui était très cher !!!!!!
MARIE ANTOINETTE :
A Paris mon lit d'époque est un entourage complet dans lequel j'ai glissé un ensemble de 1 m x 1.90 matelas et sommier sur pieds..... au XVIII° on avait l'habitude de coucher assis, avec des oreillers tenant le dos du dormeur, par peur de la mort et aussi pour se permettre de bien digérer.
En son temps j'avais visité l'exposition de la collection à PARIS, et je n'avais pu qu'acheter le gros catalogue, qui était très cher !!!!!!
MARIE ANTOINETTE :
MARIE ANTOINETTE- Messages : 3719
Date d'inscription : 22/12/2013
Age : 78
Localisation : P A R I S
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Moi non plus.Mme de Sabran a écrit:Je ne connaissais pas cette expression de lit à la d'Artois !
Le descriptif du Musée Cognac-Jay mentionne un lit "à la polonaise" :
© Musée Cognacq-Jay / Roger Viollet
Attribué à Georges Jacob, vers 1795
Vendu par le comte de Vaudreuil, son premier propriétaire, à la Couronne, ce lit a été placé à Versailles, aux Tuileries, puis vendu en Angleterre avant son acquisition par Ernest Cognacq.
Dit « à la polonaise », ce lit se distingue du lit « à la française » ou « à colonnes » dont le baldaquin occupe toute la longueur et qui s’appuie au mur par le petit côté.
À l'origine monté sur des roulettes aujourd'hui disparues, il pouvait être facilement tiré par les poignées fixées sur ses deux montants avant.
Le dais, porté par quatre montants galbés en forme de colonnes cannelées surmontées d’urnes antiques en bronze, le riche décor, mélange d'éléments antiques et naturalistes, lui confèrent un aspect imposant et semblent justifier son attribution au menuisier Georges Jacob chez qui l’on trouve le même abondant répertoire ornemental.
* Source : http://museecognacqjay.paris.fr/en/la-collection/polish-style-bed-lit-la-polonaise#
Photo L'Internaute Magazine / Tiphaine Bodin
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Dire que tant de beauté faisait le quotidien de ces gens-là ! ...
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Oui....Mme de Sabran a écrit:Dire que tant de beauté faisait le quotidien de ces gens-là ! ...
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
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Comtesse Diane- Messages : 7398
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
J'opte pour la Polonaise ! :
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Mme de Sabran- Messages : 55309
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Je crois qu'il y a du vécu chez nombre d'entre nous :
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Touche à tout de talent et de génie, nous avons souvent évoqué ici Karl Lagerfeld qui, entre autres multiples centres d'intérêt, appréciait, comme nous, le XVIIIe siècle.
Et ainsi donc voir, notamment, nos sujets :
L'Hôtel de Crillon, Karl Lagerfeld et Marie-Antoinette
Ou comment Karl Lagerfeld avait collaboré à la nouvelle décoration du célèbre Hôtel de Crillon, place de la Concorde, avec celle des deux suites "Grands appartements".
Dans le grand salon, Karl est près d’une bergère Louis XVI au même motif gaufré que celui des chaises du mariage de Marie Antoinette et du dauphin.
La table basse dessinée par le maître est en marqueterie de cristal de roche.
Photo : Emanuele Scorcelletti
Il en parle dans un article publié sur le site internet du magazine Paris-Match, dont je cite quelques extraits :
Ces Grands Appartements, est-ce votre idée spirituelle du XVIIIe siècle versus le XXIe ? Votre petit Versailles ?
Exactement. Et c’est Paris en même temps. Le gris Trianon, le gris tourterelle : ça, c’est Paris !
Ce n’est pas le beigeasse et le rose de certains hôtels…
A mon arrivée ici, j’étais encore à l’école, je m’asseyais sur la rambarde de la terrasse des Tuileries. Je regardais le Crillon avant d’aller retrouver ma petite suite d’hôtel de la rue de la Sorbonne et je me disais que j’aimerais habiter ici. C’est drôle, non ?
Manufacture royale, manufacture des Gobelins, vous avez convoqué tout le patrimoine vivant de France !
Ce n’est pas une reconstitution. C’est un endroit pour vivre et être bien, tout comme au XVIIIe siècle. Ils étaient à l’aise, même dans le plus grand luxe.
Tout cela doit être traité comme si c’était du Ikea. Il faut avoir cette aisance avec les meubles.
Vous avez utilisé des couleurs oubliées, comme ce rose extrêmement pâle dans la chambre.
Le rose de cuisse de nymphe émue. Vous aviez aussi la couleur puce, un gris violet… Ce sont des couleurs passées de mode. Depuis, les gens sont devenus pudibonds.
Imaginez dire à une bourgeoise du XIXe siècle : “Comme votre salon couleur de cuisse de nymphe émue est joli !” Elle aurait trouvé cela obscène, ayant à peine connu cette couleur pour sa propre cuisse !
Photo : Hôtel Crillon
Signe du destin, il y a trente ans vous avez acquis la maquette de l’hôtel de Crillon signée Jacques Ange Gabriel, l’architecte du roi. On lui doit également le Pavillon français à Versailles.
Cette partie de l’histoire de France, c’est comme si je l’avais vécue.
Je pourrais faire guide à Versailles, avec les détails cocasses que les professionnels, d’habitude, n’osent pas dire. C’était une civilisation à son apogée, avant l’embourgeoisement et les bigoteries qui ont suivi.
Bossuet, que j’aime beaucoup, a écrit pour l’oraison funèbre de la Palatine : “Elle vit le monde, elle en fut vue ; bientôt elle sentit qu’elle plaisait, il faut lui pardonner.” N’est-ce pas joliment dit ? Elle était très coquine dans sa jeunesse. Puis, ça a moins bien marché… Elle est devenue bigote.
Connaissez-vous le comte Roger de Bussy-Rabutin ? Cousin de Mme de Sévigné, général des armées royales, il était libertin et membre de l’Académie française.
Il a écrit “Histoire amoureuse des Gaules”, une charge contre Louis XIV et sa cour. Chassé, il s’est exilé dans son château. Avant de partir, il a fait faire le portrait de toutes les dames qu’il a connues. Bibliquement ou pas… Une belle galerie de beautés !
Avec une phrase sous chacun des tableaux, dont celle-ci sous le portrait de la marquise de Montglas, sa maîtresse : “Moins connue pour sa beauté que pour l’usage qu’elle en fit.”
Voyez-vous, c’est là tout l’esprit que j’aime. Le côté moralisateur, pisse-vinaigre et hypocrite, je déteste !
Au XVIIIe siècle, qui auriez-vous été ?
J’aime la vision idéale de Versailles. Je ne veux pas trop en savoir sur l’hygiène de l’époque, les pots de chambre et le reste… La bassine et la chaise percée, non merci ! Et la chaleur en été, le froid en hiver… Quelle horreur !
Dix mille personnes vivaient dans le château. Les HLM, à côté, ce n’est rien !
(...)
* Source et interview intégrale : Karl Lagerfeld nous reçoit au Crillon
Un passionné de Versailles donc, voir également notre sujet :
Photos de Versailles par Karl Lagerfled
Un grand collectionneur d'art et arts décoratifs du XVIIIe siècle, voir notre sujet :
Les collections XVIIIe siècle de Karl Lagerfeld
Bien sûr, l'inspiration XVIIIe siècle, que l'on voit si souvent revisitée par les créateurs de mode, et ses égéries, qu'il photographiait avec autant de talent.
Par exemple :
Tilda Swinton from film "Orlando", 1992.
Photographed by Karl Lagerfeld for Vogue
Photo : Pinterest
Tilda Swinton
Photographed by Karl Lagerfeld for Vogue, July 1993.
Behind the scenes of Sally Potter's Orlando Film
Photo : Twitter
Claudia Schiffer
Stern portfolio N60 Karl Lagerfeld - Claudia Schiffer
Image : Pinterest
Claudia Schiffer, in Dom Perignon Diary
Notebook by Karl Lagerfeld and Claudia Schiffer
Image : Worthpoint
Photo : Steidl.de
Et encore, à plusieurs occasions des défilés de la maison Chanel, ici dans les jardins de Versailles en 2013.
Défilé Chanel dans le Bosquet des Fontaines, Versailles
Photo : Le Nouvel Observateur
kKarl Lagerfeld évoque Marie-Antoinette à la fin de la vidéo :
Photo : Sandrascloset.com
Ou encore cette mise en scène spectaculaire imaginée par Lagerfeld, au Gand Palais, pour cette dernière campagne Haute-Couture Printemps / Eté 2018, au sein d'un fantasque "Jardin Versaillais"...
Karl Lagerfeld a choisi comme décor de son défilé Chanel haute couture printemps-été 2018 un jardin à la française niché au cœur du Grand Palais. (Paris, le 22 janvier 2018.)
Photo Lucile Perron pour Chanel
Source : Le Figaro Madame
Photo : Pariscapitale
Et ainsi donc voir, notamment, nos sujets :
L'Hôtel de Crillon, Karl Lagerfeld et Marie-Antoinette
Ou comment Karl Lagerfeld avait collaboré à la nouvelle décoration du célèbre Hôtel de Crillon, place de la Concorde, avec celle des deux suites "Grands appartements".
Dans le grand salon, Karl est près d’une bergère Louis XVI au même motif gaufré que celui des chaises du mariage de Marie Antoinette et du dauphin.
La table basse dessinée par le maître est en marqueterie de cristal de roche.
Photo : Emanuele Scorcelletti
Il en parle dans un article publié sur le site internet du magazine Paris-Match, dont je cite quelques extraits :
Ces Grands Appartements, est-ce votre idée spirituelle du XVIIIe siècle versus le XXIe ? Votre petit Versailles ?
Exactement. Et c’est Paris en même temps. Le gris Trianon, le gris tourterelle : ça, c’est Paris !
Ce n’est pas le beigeasse et le rose de certains hôtels…
A mon arrivée ici, j’étais encore à l’école, je m’asseyais sur la rambarde de la terrasse des Tuileries. Je regardais le Crillon avant d’aller retrouver ma petite suite d’hôtel de la rue de la Sorbonne et je me disais que j’aimerais habiter ici. C’est drôle, non ?
Manufacture royale, manufacture des Gobelins, vous avez convoqué tout le patrimoine vivant de France !
Ce n’est pas une reconstitution. C’est un endroit pour vivre et être bien, tout comme au XVIIIe siècle. Ils étaient à l’aise, même dans le plus grand luxe.
Tout cela doit être traité comme si c’était du Ikea. Il faut avoir cette aisance avec les meubles.
Vous avez utilisé des couleurs oubliées, comme ce rose extrêmement pâle dans la chambre.
Le rose de cuisse de nymphe émue. Vous aviez aussi la couleur puce, un gris violet… Ce sont des couleurs passées de mode. Depuis, les gens sont devenus pudibonds.
Imaginez dire à une bourgeoise du XIXe siècle : “Comme votre salon couleur de cuisse de nymphe émue est joli !” Elle aurait trouvé cela obscène, ayant à peine connu cette couleur pour sa propre cuisse !
Photo : Hôtel Crillon
Signe du destin, il y a trente ans vous avez acquis la maquette de l’hôtel de Crillon signée Jacques Ange Gabriel, l’architecte du roi. On lui doit également le Pavillon français à Versailles.
Cette partie de l’histoire de France, c’est comme si je l’avais vécue.
Je pourrais faire guide à Versailles, avec les détails cocasses que les professionnels, d’habitude, n’osent pas dire. C’était une civilisation à son apogée, avant l’embourgeoisement et les bigoteries qui ont suivi.
Bossuet, que j’aime beaucoup, a écrit pour l’oraison funèbre de la Palatine : “Elle vit le monde, elle en fut vue ; bientôt elle sentit qu’elle plaisait, il faut lui pardonner.” N’est-ce pas joliment dit ? Elle était très coquine dans sa jeunesse. Puis, ça a moins bien marché… Elle est devenue bigote.
Connaissez-vous le comte Roger de Bussy-Rabutin ? Cousin de Mme de Sévigné, général des armées royales, il était libertin et membre de l’Académie française.
Il a écrit “Histoire amoureuse des Gaules”, une charge contre Louis XIV et sa cour. Chassé, il s’est exilé dans son château. Avant de partir, il a fait faire le portrait de toutes les dames qu’il a connues. Bibliquement ou pas… Une belle galerie de beautés !
Avec une phrase sous chacun des tableaux, dont celle-ci sous le portrait de la marquise de Montglas, sa maîtresse : “Moins connue pour sa beauté que pour l’usage qu’elle en fit.”
Voyez-vous, c’est là tout l’esprit que j’aime. Le côté moralisateur, pisse-vinaigre et hypocrite, je déteste !
Au XVIIIe siècle, qui auriez-vous été ?
J’aime la vision idéale de Versailles. Je ne veux pas trop en savoir sur l’hygiène de l’époque, les pots de chambre et le reste… La bassine et la chaise percée, non merci ! Et la chaleur en été, le froid en hiver… Quelle horreur !
Dix mille personnes vivaient dans le château. Les HLM, à côté, ce n’est rien !
(...)
* Source et interview intégrale : Karl Lagerfeld nous reçoit au Crillon
Un passionné de Versailles donc, voir également notre sujet :
Photos de Versailles par Karl Lagerfled
Un grand collectionneur d'art et arts décoratifs du XVIIIe siècle, voir notre sujet :
Les collections XVIIIe siècle de Karl Lagerfeld
Bien sûr, l'inspiration XVIIIe siècle, que l'on voit si souvent revisitée par les créateurs de mode, et ses égéries, qu'il photographiait avec autant de talent.
Par exemple :
Tilda Swinton from film "Orlando", 1992.
Photographed by Karl Lagerfeld for Vogue
Photo : Pinterest
Tilda Swinton
Photographed by Karl Lagerfeld for Vogue, July 1993.
Behind the scenes of Sally Potter's Orlando Film
Photo : Twitter
Claudia Schiffer
Stern portfolio N60 Karl Lagerfeld - Claudia Schiffer
Image : Pinterest
Claudia Schiffer, in Dom Perignon Diary
Notebook by Karl Lagerfeld and Claudia Schiffer
Image : Worthpoint
Photo : Steidl.de
Et encore, à plusieurs occasions des défilés de la maison Chanel, ici dans les jardins de Versailles en 2013.
Défilé Chanel dans le Bosquet des Fontaines, Versailles
Photo : Le Nouvel Observateur
kKarl Lagerfeld évoque Marie-Antoinette à la fin de la vidéo :
Photo : Sandrascloset.com
Ou encore cette mise en scène spectaculaire imaginée par Lagerfeld, au Gand Palais, pour cette dernière campagne Haute-Couture Printemps / Eté 2018, au sein d'un fantasque "Jardin Versaillais"...
Karl Lagerfeld a choisi comme décor de son défilé Chanel haute couture printemps-été 2018 un jardin à la française niché au cœur du Grand Palais. (Paris, le 22 janvier 2018.)
Photo Lucile Perron pour Chanel
Source : Le Figaro Madame
Photo : Pariscapitale
La nuit, la neige- Messages : 18060
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Karl Lagerfeld avait acheté les cartons de la tenture d'Esther qui lui ont été rachetés par le château de la Roche Guyon.
Aujourd'hui ils se trouvent dans le salon de la duchesse d'Enville au château.
Aujourd'hui ils se trouvent dans le salon de la duchesse d'Enville au château.
_________________
"Le 7 de septembre, le roi a été heureusement purgé d'humeurs fort âcres, et de beaucoup d'excréments fermentés, en dix selles."
Journal de santé de Louis XIV
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Merci pour ce topic LNLN !!!
Et comment ne pas parler en effet de ses défilés-évènements au Grand Palais ?
Et comment ne pas parler en effet de ses défilés-évènements au Grand Palais ?
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Karl Lagerfeld et le XVIIIe siècle
Monsieur de Coco a écrit:Karl Lagerfeld avait acheté les cartons de la tenture d'Esther qui lui ont été rachetés par le château de la Roche Guyon.
Aujourd'hui ils se trouvent dans le salon de la duchesse d'Enville au château.
Gouverneur Morris- Messages : 11706
Date d'inscription : 21/12/2013
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