En Belgique, le château de Seneffe
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Le château de Seneffe : présentation et conférences
Eh bien, que font nos amis belges ici ??!!
C'est grâce à une récente émission de radio que j'ai découvert ce domaine du XVIIIe siècle, digne de notre intérêt !
Photo : Alessia Tavcar
Le château de Seneffe, situé en Belgique à Seneffe en province de Hainaut est un château construit au XVIIIe siècle et qui abrite le musée de l'orfèvrerie de la Communauté française.
Le château, de style néoclassique, est construit de 1763 à 1768 pour l'homme d'affaires Julien Depestre d'après les plans de l'architecte Laurent-Benoît Dewez.
Photo : Jean-Pol Grandmont
Le somptueux château constitue le signe visible de sa réussite sociale. Deprestre suit de près la réalisation des travaux et demande à Dewez d'en modifier les plans lorsqu'il le juge opportun.
En 1774, il décède et sa veuve Isabelle Cogels poursuit la réalisation du projet, modifiant certains éléments pour conformer l'édifice à ses propres goûts.
Pierre-Jacques Goetghebuer (1788-1866)
Vue et plan du château de Seneffe, 1827
Leur fils aîné Joseph Depestre partage l'intérêt de ses parents pour le domaine. Il confie l'aménagement du parc à l'architecte Charles De Wailly et au sculpteur Augustin Pajou.
Il dote le parc d'une orangerie et d'un théâtre, et fait orner les niches des galeries de la cour d'honneur de statues.
Seneffe, parc du château - Le petit théâtre (architecte: Charles de Wailly - 1780)
Photo : Jean-Pol Grandmont
Seneffe, parc du château - L'Orangerie (architecte: Louis Montoyer - 1782)
Photo : Jean-Pol Grandmont
Passage couvert reliant la galerie palladienne de gauche à la façade avant du château (1763/1768 - Architecte: Laurent-Benoit Dewez)
Photo : Jean-Pol Grandmont
Galerie palladienne de l'aile gauche du château
Photo : Jean-Pol Grandmont
Il fait malheureusement de mauvaises affaires et se réfugie à l'étranger. En 1798, les Pays-Bas autrichiens ayant été réunis à la République française, le domaine est confisqué par le gouvernement qui le met en vente.
Il est racheté par le frère cadet de Joseph, Jean-Baptiste Depestre de la Ferté.
À sa mort en 1802, Joseph, qui tient beaucoup au château, conclut un accord avec sa belle-sœur et obtient le droit de résider à Seneffe, qu'il restaure.
À sa mort en 1823, le château retourne au fils de Jean-Baptiste, Honoré Depestre de la Ferté. Ce dernier dilapide ses biens et doit mettre le château en vente en 1837.
Alexandre Daminet, un propriétaire de charbonnages, s'en porte acquéreur. Le château est alors dans un état de dégradation tel que certains plafonds sont tombés. Daminet entreprend une restauration en profondeur, installant le chauffage central et repeignant le château. Certains décors peints datant cette époque ont été conservés.
Décoration du Cabinet ovale
Photo : Michel Wal
Le château est ensuite repris par sa fille Valérie et son mari le comte de Pellan. La crise économique de 1873 consomme leur ruine et ils sont forcés de vendre le domaine, qui passe pendant quelques années dans les mains de la baronne Goffinet. Celle-ci le laisse se dégrader à nouveau.
Vendu en 1909, il est racheté par un banquier israélite d'origine allemande, Franz Philippson. Cet homme au goût éclairé rend au château tout son lustre.
Il fait réaménager en partie le parc par l'architecte paysagiste Jules Vacherot. Le château reste la demeure de la famille Philippson jusqu'en 1939.
Façade du château de Seneffe
Photo : Jean-Pol Grandmont
Façade arrière du château
Photo : Jean Pol Grandmont
Occupé pendant la Deuxième Guerre mondiale par le général von Falkenhausen, il est ensuite acheté par une communauté franciscaine, qui néglige son entretien.
Il est acheté en 1963 par un marchand de biens qui le laisse également à l'abandon, malgré son classement du 24 décembre 1958.
L'opinion publique s'en émeut et l'État belge l'acquiert en 1969, après une procédure d'expropriation.
En 1980, il devient propriété du Ministère de la Communauté française de Belgique qui décide d'y héberger un musée de l'orfèvrerie de la Communauté française dont le noyau est constitué par la collection de Claude et Juliette D'Allemagne, à la suite d'une donation.
La chambre du chocolat ( ) du Musée de l'Orfèvrerie de la Communauté française
Photo : Jean-Pol Grandmont
Château de Seneffe, Cabinet ovale
Photo : Michel Wal
Salle de bains
Photo : Jean-Pol Grandmont
Musée de l'Orfèvrerie de la Communauté française
La salle à manger Louis XV
Photo : Jean-Pol Grandmont
* Source texte et images : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Seneffe
* Le site du château de Seneffe : http://chateaudeseneffe.be/fr
C'est grâce à une récente émission de radio que j'ai découvert ce domaine du XVIIIe siècle, digne de notre intérêt !
Le château de Seneffe (Extraits article Wikipedia)
Photo : Alessia Tavcar
Le château de Seneffe, situé en Belgique à Seneffe en province de Hainaut est un château construit au XVIIIe siècle et qui abrite le musée de l'orfèvrerie de la Communauté française.
Le château, de style néoclassique, est construit de 1763 à 1768 pour l'homme d'affaires Julien Depestre d'après les plans de l'architecte Laurent-Benoît Dewez.
Photo : Jean-Pol Grandmont
Le somptueux château constitue le signe visible de sa réussite sociale. Deprestre suit de près la réalisation des travaux et demande à Dewez d'en modifier les plans lorsqu'il le juge opportun.
En 1774, il décède et sa veuve Isabelle Cogels poursuit la réalisation du projet, modifiant certains éléments pour conformer l'édifice à ses propres goûts.
Pierre-Jacques Goetghebuer (1788-1866)
Vue et plan du château de Seneffe, 1827
Leur fils aîné Joseph Depestre partage l'intérêt de ses parents pour le domaine. Il confie l'aménagement du parc à l'architecte Charles De Wailly et au sculpteur Augustin Pajou.
Il dote le parc d'une orangerie et d'un théâtre, et fait orner les niches des galeries de la cour d'honneur de statues.
Seneffe, parc du château - Le petit théâtre (architecte: Charles de Wailly - 1780)
Photo : Jean-Pol Grandmont
Seneffe, parc du château - L'Orangerie (architecte: Louis Montoyer - 1782)
Photo : Jean-Pol Grandmont
Passage couvert reliant la galerie palladienne de gauche à la façade avant du château (1763/1768 - Architecte: Laurent-Benoit Dewez)
Photo : Jean-Pol Grandmont
Galerie palladienne de l'aile gauche du château
Photo : Jean-Pol Grandmont
Il fait malheureusement de mauvaises affaires et se réfugie à l'étranger. En 1798, les Pays-Bas autrichiens ayant été réunis à la République française, le domaine est confisqué par le gouvernement qui le met en vente.
Il est racheté par le frère cadet de Joseph, Jean-Baptiste Depestre de la Ferté.
À sa mort en 1802, Joseph, qui tient beaucoup au château, conclut un accord avec sa belle-sœur et obtient le droit de résider à Seneffe, qu'il restaure.
À sa mort en 1823, le château retourne au fils de Jean-Baptiste, Honoré Depestre de la Ferté. Ce dernier dilapide ses biens et doit mettre le château en vente en 1837.
Alexandre Daminet, un propriétaire de charbonnages, s'en porte acquéreur. Le château est alors dans un état de dégradation tel que certains plafonds sont tombés. Daminet entreprend une restauration en profondeur, installant le chauffage central et repeignant le château. Certains décors peints datant cette époque ont été conservés.
Décoration du Cabinet ovale
Photo : Michel Wal
Le château est ensuite repris par sa fille Valérie et son mari le comte de Pellan. La crise économique de 1873 consomme leur ruine et ils sont forcés de vendre le domaine, qui passe pendant quelques années dans les mains de la baronne Goffinet. Celle-ci le laisse se dégrader à nouveau.
Vendu en 1909, il est racheté par un banquier israélite d'origine allemande, Franz Philippson. Cet homme au goût éclairé rend au château tout son lustre.
Il fait réaménager en partie le parc par l'architecte paysagiste Jules Vacherot. Le château reste la demeure de la famille Philippson jusqu'en 1939.
Façade du château de Seneffe
Photo : Jean-Pol Grandmont
Façade arrière du château
Photo : Jean Pol Grandmont
Occupé pendant la Deuxième Guerre mondiale par le général von Falkenhausen, il est ensuite acheté par une communauté franciscaine, qui néglige son entretien.
Il est acheté en 1963 par un marchand de biens qui le laisse également à l'abandon, malgré son classement du 24 décembre 1958.
L'opinion publique s'en émeut et l'État belge l'acquiert en 1969, après une procédure d'expropriation.
En 1980, il devient propriété du Ministère de la Communauté française de Belgique qui décide d'y héberger un musée de l'orfèvrerie de la Communauté française dont le noyau est constitué par la collection de Claude et Juliette D'Allemagne, à la suite d'une donation.
La chambre du chocolat ( ) du Musée de l'Orfèvrerie de la Communauté française
Photo : Jean-Pol Grandmont
Château de Seneffe, Cabinet ovale
Photo : Michel Wal
Salle de bains
Photo : Jean-Pol Grandmont
Musée de l'Orfèvrerie de la Communauté française
La salle à manger Louis XV
Photo : Jean-Pol Grandmont
* Source texte et images : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Seneffe
* Le site du château de Seneffe : http://chateaudeseneffe.be/fr
Dernière édition par La nuit, la neige le Lun 20 Mai 2019, 19:52, édité 2 fois
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Exposition : La curiosité au XVIIIe siècle
L'exposition en cours, au château de Seneffe :
La curiosité au XVIIIe siècle
Du 14 mai 2017 au 13 mai 2018
Présentation :
En tant que témoin privilégié du siècle des Lumières, la curiosité est une porte ouverte sur une période riche en voyages, découvertes et interrogations diverses.
L' exposition mélangera ces différents points de vue sous les traits du voyageur, de l'extravagant et de l'amateur... tout en racontant l'existence d'une société en pleine évolution sociologique.
Porter une perruque stupéfiante, se faire tirer la silhouette dans du papier découpé, aller voir les animaux exotiques en ville, fuir l’ennui, lire, découvrir, collectionner, telles sont les multiples facettes de la société des Lumières.
Un parcours scénographique et dynamique, conçu à partir d’œuvres multiples et variées : des peintures, des objets d’art décoratif, des maquettes, des livres, des extraits musicaux,…
Vous pouvez également retrouver sur ce site, la vidéo d'un reportage consacré à cette exposition : http://www.vivreici.be/article/detail_expo-la-curiosite-au-xviiieme-siecle-au-chateau-de-seneffe?id=118401
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande enfin de réécouter l'émission de radio Un jour dans l'Histoire, durant laquelle la directrice du château de Seneffe, est venue présenter cette exposition.
Présentation de l'émission :
Nous sommes en 1751, année de la première édition de la fameuse Encyclopédie.
A l’article " Curiosité ", on peut lire :" désir empressé d’apprendre, de s’instruire, de savoir des choses nouvelles.
Ce désir peut être louable ou blâmable, utile ou nuisible, sage ou fou, suivant les objets auxquels il se porte. "
Qu’est-ce que la curiosité au dix-huitième siècle ?
Collectionner les fossiles , découvrir les animaux exotiques, se passionner pour l’Antiquité dans les ruines de Pompéi, s’habiller à la turque, jouer, se masquer … fuir l’ennui.
La curiosité quel meilleur moteur pour transmettre la connaissance ?
Invitée : Marjolaine Hanssens, directrice-conservatrice du domaine du Château de Seneffe.
Une émission très intéressante, à écouter ici : https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_la-curiosite-au-dix-huitieme-siecle?id=9603191
La curiosité au XVIIIe siècle
Du 14 mai 2017 au 13 mai 2018
Présentation :
En tant que témoin privilégié du siècle des Lumières, la curiosité est une porte ouverte sur une période riche en voyages, découvertes et interrogations diverses.
L' exposition mélangera ces différents points de vue sous les traits du voyageur, de l'extravagant et de l'amateur... tout en racontant l'existence d'une société en pleine évolution sociologique.
Porter une perruque stupéfiante, se faire tirer la silhouette dans du papier découpé, aller voir les animaux exotiques en ville, fuir l’ennui, lire, découvrir, collectionner, telles sont les multiples facettes de la société des Lumières.
Un parcours scénographique et dynamique, conçu à partir d’œuvres multiples et variées : des peintures, des objets d’art décoratif, des maquettes, des livres, des extraits musicaux,…
Vous pouvez également retrouver sur ce site, la vidéo d'un reportage consacré à cette exposition : http://www.vivreici.be/article/detail_expo-la-curiosite-au-xviiieme-siecle-au-chateau-de-seneffe?id=118401
Si le sujet vous intéresse, je vous recommande enfin de réécouter l'émission de radio Un jour dans l'Histoire, durant laquelle la directrice du château de Seneffe, est venue présenter cette exposition.
Présentation de l'émission :
Nous sommes en 1751, année de la première édition de la fameuse Encyclopédie.
A l’article " Curiosité ", on peut lire :" désir empressé d’apprendre, de s’instruire, de savoir des choses nouvelles.
Ce désir peut être louable ou blâmable, utile ou nuisible, sage ou fou, suivant les objets auxquels il se porte. "
Qu’est-ce que la curiosité au dix-huitième siècle ?
Collectionner les fossiles , découvrir les animaux exotiques, se passionner pour l’Antiquité dans les ruines de Pompéi, s’habiller à la turque, jouer, se masquer … fuir l’ennui.
La curiosité quel meilleur moteur pour transmettre la connaissance ?
Invitée : Marjolaine Hanssens, directrice-conservatrice du domaine du Château de Seneffe.
Une émission très intéressante, à écouter ici : https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_la-curiosite-au-dix-huitieme-siecle?id=9603191
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Magnifique reportage ! Merci, cher la nuit, la neige !
... ou quand la Belgique se fait italienne !!!
... avec la carte du Mexique pour bien situer sa culture , mmmm ...
Que c'est beau ! Je suis partante !!!
La nuit, la neige a écrit:Passage couvert reliant la galerie palladienne de gauche à la façade avant du château (1763/1768 - Galerie palladienne de l'aile gauche du château
... ou quand la Belgique se fait italienne !!!
La nuit, la neige a écrit:
La chambre du chocolat
... avec la carte du Mexique pour bien situer sa culture , mmmm ...
Que c'est beau ! Je suis partante !!!
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Expositions et conférences au château de Seneffe
Le domaine est très actif, et propose de nombreuses activités à ses visiteurs.
Ainsi par exemple, ses cycles de conférence, intitulés : Les rendez-vous XVIIIe siècle
Hier, le sujet était : "Les Lumières" font leur cinéma !
Au XVIIIe siècle, des esprits curieux vont étudier les phénomènes électriques et tenter de maîtriser la transparence des matériaux afin de projeter les images acquises par d'autres sources que le cerveau humain.
Non pas les projeter de façon statique, mais surtout leur donner du mouvement. Lanterne magique, verre de Gainsborough, transparents de Carmontelles ne sont là que les prémices de ce qui deviendra le cinéma des frères Lumière...
Par Jean-Jacques David, guide/conférencier.
Le 24 juin prochain : Fort Rouge et Moghols blancs. De l’Inde impériale à l’Inde coloniale.
Sur fond de déclin inexorable de la dynastie moghole, une présentation de la montée en puissance des grandes Compagnies des Indes au cours du XVIIIe siècle. Le combat féroce qu’elles se livrent aboutit au triomphe de l’East India Company britannique et à la soumission d’un immense territoire aux intérêts d’une entreprise privée, qui se maintiendra jusqu’à la révolte des Cipayes avant de passer le relais à la couronne britannique…
Par Marcel-Étienne Dupret, guide/conférencier.
Sujet très intéressant !
Le château de Seneffe organisait aussi cette année un Salon de philosophie, un cycle de conférences animé par Charles Jottrand, consacré aux figures majeures de la Philosophie des Lumières.
Après Voltaire, Diderot, et Emilie du Châtelet, la prochaine manifestation sera dédiée à ma chouchoute :
Le samedi 3 juin 2017 : Madame du Deffand (1697-1780)
Le rôle des Salons parisiens sera déterminant dans la diffusion des idées des Lumières.
Celui de Madame du Deffand est exemplaire de ces relais originaux de la pensée émancipatrice. La philosophie des Lumières s’attaquait au réel et à ce qu’il avait de plus injuste.
Madame du Deffand tint un salon fameux par la qualité des philosophes qui le fréquentèrent. Sa correspondance est une ressource exceptionnelle pour cette transmission des idées.
Elle avait cependant une part d’ombre et un pessimisme qui fait déjà penser aux philosophes allemands du XIXe siècle ; Schopenhauer notamment.
Ainsi par exemple, ses cycles de conférence, intitulés : Les rendez-vous XVIIIe siècle
Hier, le sujet était : "Les Lumières" font leur cinéma !
Au XVIIIe siècle, des esprits curieux vont étudier les phénomènes électriques et tenter de maîtriser la transparence des matériaux afin de projeter les images acquises par d'autres sources que le cerveau humain.
Non pas les projeter de façon statique, mais surtout leur donner du mouvement. Lanterne magique, verre de Gainsborough, transparents de Carmontelles ne sont là que les prémices de ce qui deviendra le cinéma des frères Lumière...
Par Jean-Jacques David, guide/conférencier.
Le 24 juin prochain : Fort Rouge et Moghols blancs. De l’Inde impériale à l’Inde coloniale.
Sur fond de déclin inexorable de la dynastie moghole, une présentation de la montée en puissance des grandes Compagnies des Indes au cours du XVIIIe siècle. Le combat féroce qu’elles se livrent aboutit au triomphe de l’East India Company britannique et à la soumission d’un immense territoire aux intérêts d’une entreprise privée, qui se maintiendra jusqu’à la révolte des Cipayes avant de passer le relais à la couronne britannique…
Par Marcel-Étienne Dupret, guide/conférencier.
Sujet très intéressant !
Le château de Seneffe organisait aussi cette année un Salon de philosophie, un cycle de conférences animé par Charles Jottrand, consacré aux figures majeures de la Philosophie des Lumières.
Après Voltaire, Diderot, et Emilie du Châtelet, la prochaine manifestation sera dédiée à ma chouchoute :
Le samedi 3 juin 2017 : Madame du Deffand (1697-1780)
Le rôle des Salons parisiens sera déterminant dans la diffusion des idées des Lumières.
Celui de Madame du Deffand est exemplaire de ces relais originaux de la pensée émancipatrice. La philosophie des Lumières s’attaquait au réel et à ce qu’il avait de plus injuste.
Madame du Deffand tint un salon fameux par la qualité des philosophes qui le fréquentèrent. Sa correspondance est une ressource exceptionnelle pour cette transmission des idées.
Elle avait cependant une part d’ombre et un pessimisme qui fait déjà penser aux philosophes allemands du XIXe siècle ; Schopenhauer notamment.
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
En Belgique, le château de Seneffe
Toujours en Belgique, et sur le conseil du comte d'Hézècques, notre cher Félix , nous sommes allés visiter le château de Seneffe .
Nous y sommes arrivés sous une pluie battante ... hardi, petit ! Nous n'allions pas nous laisser décourager par la météo. Hein, franchement !!!
Le château fut construit entre 1763 et 1768 par l'architecte Laurent-Benoît Dewez
pour Julien Depestre,
homme d'affaires enrichi devenu comte de Seneffe et de Turnhout en 1767
La cour d'honneur est fermée par une grille en fer forgé
qui s'appuie contre deux socles supportant des lions sculptés par Dubois.
La façade du logis, de style néo-classique, a été édifiée en pierre bleue de Feluy et d'Ecaussinnes. Elle est flanquée de deux longues galeries palladiennes à colonnes ioniques, qui abritent des statues et des vases sculptés à l'antique par Laurent Tamine ( qui fut élève de Pigalle ) , et conduisent respectivement à une chapelle et une conciergerie.
Entrons !
Tous les visiteurs doivent enfiler, par-dessus leurs chaussures, de grands patins ( comme chez nos grands mères ! ) . Nous ne tardons pas à comprendre pourquoi : tous les parquets sont de précieuse marqueterie .
... et même ce très bel escalier, fermé par un cordon hélas !
Ce lit semble ne demander qu'à s'écrouler ...
Mais non, il tient .
Les Indigènes offrent aux Espagnols une douceur encore tout à fait inconnue :
le Chocolat !
Enée, Anchise et le petit Ascagne ...
... dans la salle de bain
C'est dans la salle de bains que je découvre Mme de Montesson .
Il semble que la pluie fasse une pose providentielle : c'est le moment ou jamais d'aller visiter le jardin.
au besoin en courant entre les gouttes ...
A suivre donc, si le coeur vous en dit !
https://www.seneffe.be/theme_loisirs/tourisme/chateau-de-seneffe
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Charmant.
Façade d'une albionité saisissante. On se croirait chez Robert Walpole.
Façade d'une albionité saisissante. On se croirait chez Robert Walpole.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Merci pour cette belle visite et ses nombreuses photos !
J'ai fusionné avec un sujet déjà existant...
J'ai fusionné avec un sujet déjà existant...
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: En Belgique, le château de Seneffe
La nuit, la neige a écrit:
J'ai fusionné avec un sujet déjà existant...
Ah mais j'en tiens une couche !
Désolée ...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Pas de souci !
Je me suis souvenu dans cette grande "galerie palladienne", avec cette colonnade qui n'en finit plus...
Je me suis souvenu dans cette grande "galerie palladienne", avec cette colonnade qui n'en finit plus...
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Merci chère Eléonore pour ce superbe sujet - on croirait une demeure anglaise transportée sur le continent
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Depuis le 26 février dernier jusqu'au 31 décembre 2023 une nouvelle exposition se déroule au château de Seneffe situé dans la province du Hainaut en Belgique, château consacré au dix-huitième siècle (voir pour l'histoire du château la publication de LNLN ci-dessus) :
Suivez Félix qui s'y est rendu samedi dernier ; à l'instar de M. Bern, il vous en donnera un petit reportage !
Tout d'abord nous traversons une grande pelouse parsemée de pâquerettes et de pissenlits fanés ; le coup d'oeil sur le château est ravissant
Ensuite, traversons la grille. L'équipe caméra de Félix d'Hézècques a fait dégager le parvis de tous les touristes, la vue est libre, alors bienvenue au château
A notre droite, la cloche de l'horloge de la chapelle nous rappelle le tempus fugit, et que le dix-huitième siècle ainsi que nos jeunes années s'éloignent de nous de plus en plus.
Les sculptures posées sur des palettes ont subi, elles aussi, les outrages du tempus fugit, et font la file pour passer chez le chirurgien esthétique
Une fois entrés au château par la porte principale, chaussés de nos couvre-chaussures afin de protéger le précieux parquet, nous ferons tout d'abord un petit saut à l'étage supérieur pour y admirer une magnifique cheminée :
Et une superbe tapisserie :
Voici un détail charmant :
Voilà pour la collection permanente. Descendons rapidement (pour autant nos couvre-chaussures le permettent) pour entamer la visite 'D'un jour à l'autre'
Une exposition qui a pour point de départ un almanach du château de l'année 1768 ; cet almanach nous accompagnera à travers toutes les saisons ; nous découvrons tout au long de l'exposition que le dix-huitième siècle s'est inspiré bien souvent de la culture antique.
Voyons si le mois de juin pourrait nous indiquer le moment idéal pour faire notre pique-nique !
Miroir mon beau miroir, dites-nous si Félix s'accomplit bien de sa tâche Stéphane Bernesque...
Suivez-moi dans la première salle, où nous découvrons le monde des jeux de salon
Avant de découvrir la salle somptueuse qui suit, jetons d'abord un coup d'oeil dans le bureau de monsieur le comte.
Ensuite, nous entrons dans la salle à manger, où le sujet de la chasse est abordé (ce que Félix n'apprécie pas trop, mais bon... )
Tiens donc, ne serait-ce point notre cher prince de Condé ? Allons voir de plus près ...
Admirons le joli tissu qui décore les murs
La comtesse est arrivée en galop dans sa chaise à porteurs, accompagnée de son sanglier et de son cerf !
A table !!!
Pour ne pas fatiguer nos yeux pendant trop longtemps, jetons un regard furtif à travers les fenêtres vers l'horizon du parc et sa verdure infinie :
Poursuivons notre visite après avoir fait bonne chère. Nous passons sous ce joli fronton en nous rendant dans la pièce suivante :
Nous y découvrons la Marquise de Montesson dans ses jeunes années :
Ensuite, nous atterrissons dans une charmante pièce plus petite, où des fauteuils ont été placés par les serviteurs, car bientôt monsieur le comte lira à haute voix les fables de La Fontaine devant une petite assemblée composée de ses amis et sa famille.
N'y tardons pas trop, car le comte va bientôt arriver.
Dans un corridor dérobé, nous découvrons de charmants panneaux peints, dont voici un détail :
Ensuite, nous entrons dans un lieu où Madame s'impose discrètement dans les affaires du château, dans le choix des tissus et des couleurs. La mise en scène est ravissante !
Du milieu des affaires de la comtesse, nous voilà subitement plongés dans l'intimité de sa chambre ; entrez, je vous prie, mais chut, pas de bruit, et de grâce, fermez la porte !
Fatalement, nos regards indiscrets se posent sur le sécretaire de la comtesse et qu'y voyons-nous ; un billet d'amour, un livre licencieux ?
Nous voilà dans le monde de Laclos et ses liaisons dangereuses.
Osons croire que l'affection de la comtesse sera toujours portée vers son époux ; car, avouons-le, ils forment un couple si charmant
Quittons vite cette charmante pièce, et laissons la comtesse seule avec ses secrets. Suivez plutôt Félix dans la pièce suivante, où les préparatifs du carnaval battent leur plein
C'est le moment aussi de s'adonner à toutes sortes de jeux :
Mais attention, ne trichez pas, cela pourrait mener au duel dans le parc du château !
Pendant les festivités du carnaval, madame la comtesse pensait sans cesse à son fils chéri qui faisait son Grand Tour. Pendant plus d'un an il était par monts et par vaux ; et à cause des mauvais chemins, brigands et relais de postes peu sûrs, les lettres qu'il adressait à ses parents se perdaient ou arrivaient avec beaucoup de retard à Seneffe.
Admirons dans les ovales les lieux que le fils prodigue a pu admirer de ses propres yeux ; grand privilège à cette époque, quand voyager n'était pas une affaire légère ni bon marché.
Les malles, ce n'était pas du léger. Ouvrons-les vite ! Tout le château trépigne d'impatience pour découvrir les souvenirs que le fils du comte et de la comtesse a ramené de toutes ces contrées lointaines.
Inévitablement, au dix-huitième siècle on atterrit toujours quelque part aux Eaux...
Laissons maintenant la famille et les domestiques dans leur intimité, afin de ne pas trop les embarrasser par nos regards curieux ; en sortant, nous passons rapidement par un ravissant salon bleu, où nous voyons la harpe qui pourrait être celle de Cécile de Volanges...
Le team Secrets de Boudoir Félix (à droite) et Milan, marquis de Belgrade (à gauche) espère que vous avez profité de votre visite et vous remercie de votre attention.
Au revoir charmant château de Seneffe, à bientôt !
Suivez Félix qui s'y est rendu samedi dernier ; à l'instar de M. Bern, il vous en donnera un petit reportage !
Tout d'abord nous traversons une grande pelouse parsemée de pâquerettes et de pissenlits fanés ; le coup d'oeil sur le château est ravissant
Ensuite, traversons la grille. L'équipe caméra de Félix d'Hézècques a fait dégager le parvis de tous les touristes, la vue est libre, alors bienvenue au château
A notre droite, la cloche de l'horloge de la chapelle nous rappelle le tempus fugit, et que le dix-huitième siècle ainsi que nos jeunes années s'éloignent de nous de plus en plus.
Les sculptures posées sur des palettes ont subi, elles aussi, les outrages du tempus fugit, et font la file pour passer chez le chirurgien esthétique
Une fois entrés au château par la porte principale, chaussés de nos couvre-chaussures afin de protéger le précieux parquet, nous ferons tout d'abord un petit saut à l'étage supérieur pour y admirer une magnifique cheminée :
Et une superbe tapisserie :
Voici un détail charmant :
Voilà pour la collection permanente. Descendons rapidement (pour autant nos couvre-chaussures le permettent) pour entamer la visite 'D'un jour à l'autre'
Une exposition qui a pour point de départ un almanach du château de l'année 1768 ; cet almanach nous accompagnera à travers toutes les saisons ; nous découvrons tout au long de l'exposition que le dix-huitième siècle s'est inspiré bien souvent de la culture antique.
Voyons si le mois de juin pourrait nous indiquer le moment idéal pour faire notre pique-nique !
Miroir mon beau miroir, dites-nous si Félix s'accomplit bien de sa tâche Stéphane Bernesque...
Suivez-moi dans la première salle, où nous découvrons le monde des jeux de salon
Avant de découvrir la salle somptueuse qui suit, jetons d'abord un coup d'oeil dans le bureau de monsieur le comte.
Ensuite, nous entrons dans la salle à manger, où le sujet de la chasse est abordé (ce que Félix n'apprécie pas trop, mais bon... )
Tiens donc, ne serait-ce point notre cher prince de Condé ? Allons voir de plus près ...
Admirons le joli tissu qui décore les murs
La comtesse est arrivée en galop dans sa chaise à porteurs, accompagnée de son sanglier et de son cerf !
A table !!!
Pour ne pas fatiguer nos yeux pendant trop longtemps, jetons un regard furtif à travers les fenêtres vers l'horizon du parc et sa verdure infinie :
Poursuivons notre visite après avoir fait bonne chère. Nous passons sous ce joli fronton en nous rendant dans la pièce suivante :
Nous y découvrons la Marquise de Montesson dans ses jeunes années :
Ensuite, nous atterrissons dans une charmante pièce plus petite, où des fauteuils ont été placés par les serviteurs, car bientôt monsieur le comte lira à haute voix les fables de La Fontaine devant une petite assemblée composée de ses amis et sa famille.
N'y tardons pas trop, car le comte va bientôt arriver.
Dans un corridor dérobé, nous découvrons de charmants panneaux peints, dont voici un détail :
Ensuite, nous entrons dans un lieu où Madame s'impose discrètement dans les affaires du château, dans le choix des tissus et des couleurs. La mise en scène est ravissante !
Du milieu des affaires de la comtesse, nous voilà subitement plongés dans l'intimité de sa chambre ; entrez, je vous prie, mais chut, pas de bruit, et de grâce, fermez la porte !
Fatalement, nos regards indiscrets se posent sur le sécretaire de la comtesse et qu'y voyons-nous ; un billet d'amour, un livre licencieux ?
Nous voilà dans le monde de Laclos et ses liaisons dangereuses.
Osons croire que l'affection de la comtesse sera toujours portée vers son époux ; car, avouons-le, ils forment un couple si charmant
Quittons vite cette charmante pièce, et laissons la comtesse seule avec ses secrets. Suivez plutôt Félix dans la pièce suivante, où les préparatifs du carnaval battent leur plein
C'est le moment aussi de s'adonner à toutes sortes de jeux :
Mais attention, ne trichez pas, cela pourrait mener au duel dans le parc du château !
Pendant les festivités du carnaval, madame la comtesse pensait sans cesse à son fils chéri qui faisait son Grand Tour. Pendant plus d'un an il était par monts et par vaux ; et à cause des mauvais chemins, brigands et relais de postes peu sûrs, les lettres qu'il adressait à ses parents se perdaient ou arrivaient avec beaucoup de retard à Seneffe.
Admirons dans les ovales les lieux que le fils prodigue a pu admirer de ses propres yeux ; grand privilège à cette époque, quand voyager n'était pas une affaire légère ni bon marché.
Les malles, ce n'était pas du léger. Ouvrons-les vite ! Tout le château trépigne d'impatience pour découvrir les souvenirs que le fils du comte et de la comtesse a ramené de toutes ces contrées lointaines.
Inévitablement, au dix-huitième siècle on atterrit toujours quelque part aux Eaux...
Laissons maintenant la famille et les domestiques dans leur intimité, afin de ne pas trop les embarrasser par nos regards curieux ; en sortant, nous passons rapidement par un ravissant salon bleu, où nous voyons la harpe qui pourrait être celle de Cécile de Volanges...
Le team Secrets de Boudoir Félix (à droite) et Milan, marquis de Belgrade (à gauche) espère que vous avez profité de votre visite et vous remercie de votre attention.
Au revoir charmant château de Seneffe, à bientôt !
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Merci Félix d'avoir pris le temps de publier ici ce reportage illustré !
J'ai notamment découvert cette " table de jeu vénitienne ", sorte d'ancêtre de notre (bon vieux) flipper.
Je posterai quelques-unes de ces images dans notre sujet :
Les jeux au XVIIIe siècle (hors jeux de cartes)
J'ai notamment découvert cette " table de jeu vénitienne ", sorte d'ancêtre de notre (bon vieux) flipper.
Je posterai quelques-unes de ces images dans notre sujet :
Les jeux au XVIIIe siècle (hors jeux de cartes)
La nuit, la neige- Messages : 18055
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Quel merveilleux reportage ! si enjoué, si primesautier ! Tu t'attardes sur maints petits détails qui nous font sentir ce que pouvait être la vie des hôtes de ce château, comme le désordre savamment ordonné qui crée l'illusion que la comtesse vient à l'instant de quitter la pièce.
Tes photos sont magnifiques et M. de Belgrade et toi êtes charmants !
Un grand merci !
Tes photos sont magnifiques et M. de Belgrade et toi êtes charmants !
Un grand merci !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55293
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Gouverneur Morris a écrit:Oh merci Félix, pour ce reportage si complet ! Tes photos sont ravissantes et magnifient ce château que l'on a envie de visiter... ainsi que cette expo fort intelligente ma foi !
Avec plaisir Ce château vaut la peine d'un petit détour ; malheureusement certaines parties et surtout l'extérieur sont dans un état quelque peu délabré, malgré un cercle important de donateurs. Ce qui est chouette, c'est que le château est devenu un espace d'exposition et de conférences pour tout ce qui concerne le dix-huitième siècle.
Gouverneur Morris a écrit:
Il s'agit d'une copie en réduction de la cheminée du salon d'Hercule à Versailles :
Merci, je l'ignorais !
La nuit, la neige a écrit:
J'ai notamment découvert cette " table de jeu vénitienne ", sorte d'ancêtre de notre (bon vieux) flipper.
Je posterai quelques-unes de ces images dans notre sujet :
Avec plaisir Cette table de jeu qui ressemble à un bon vieux flipper m'a émerveillé aussi
Mme de Sabran a écrit:Quel merveilleux reportage ! si enjoué, si primesautier ! Tu t'attardes sur maints petits détails qui nous font sentir ce que pouvait être la vie des hôtes de ce château, comme le désordre savamment ordonné qui crée l'illusion que la comtesse vient à l'instant de quitter la pièce.
N'est-ce pas ; je trouve que cette modeste exposition est une petite réussite et très abordable niveau compréhension pour un large public.
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Très impressionnant !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 32
Re: En Belgique, le château de Seneffe
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: En Belgique, le château de Seneffe
(c) pinterest
Tu confirmes ?
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: En Belgique, le château de Seneffe
Gouverneur Morris a écrit:
Tu confirmes ?
On m'avait prévenu, je ne me suis pas trop approché de Mesdames Adélaïde, Victoire et Sophie
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Gouverneur Morris- Messages : 11696
Date d'inscription : 21/12/2013
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