Wolfgang Amadeus Mozart
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Duc d'Ostrogothie
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Merci, mon cher Calonne ! ... ça boume ?!!
Mozart reste mon grand chouchou, ex aequo avec un petit nombre d'autres élus .
Je ne me souvenais plus que Salieri suivait son enterrement . Tu me rafraichis salutairement la mémoire .
L'une de ses messes nous fournissait récemment une énigme pour notre super-jeu !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Bonsoir à toutes et tous. Oui, ça court, comme d'habitude... Petite halte au boudoir donc.
Effectivement, Salieri fît partie des très rares personnes qui assistèrent à l'enterrement de Mozart. Le compositeur italien était respecté et même adulé à Vienne où son succès restait énorme. Vienne qui avait fini par bouder Mozart : il fallût un ordre de l'empereur pour que soit joué Don Juan qui ne tiendra pas longtemps. Joseph II, guère élégant, dira même que : "Mozart, après tout, est aussi passable interprète que médiocre compositeur". Sympa...
Effectivement, Salieri fît partie des très rares personnes qui assistèrent à l'enterrement de Mozart. Le compositeur italien était respecté et même adulé à Vienne où son succès restait énorme. Vienne qui avait fini par bouder Mozart : il fallût un ordre de l'empereur pour que soit joué Don Juan qui ne tiendra pas longtemps. Joseph II, guère élégant, dira même que : "Mozart, après tout, est aussi passable interprète que médiocre compositeur". Sympa...
Calonne- Messages : 1123
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Calonne a écrit:
On a beaucoup parlé de l'enterrement de Mozart, décrit comme cousu dans un sac et jeté dans une fosse commune recouverte de chaux... Mozart a eu son propre cercueil mais il est vrai qu'il fût placé dans une fosse commune. Mais il s'agissait de l'usage de l'époque : Mozart reçoit un enterrement de troisième classe, usuel pour la bourgeoisie moyenne à cette époque. Être enterré dans une fosse commune anonyme n'avait rien d'inhabituel. L'Empereur avait imposé une loi en ce sens, pour éviter que les Viennois ne se rendent aux cimetières rendre hommage à leurs morts et ramènent en ville des maladies comme le choléra (Wikipédia).
.
Très juste, c'était un règlement de Joseph II, qui ne comprenait pas pourquoi ses sujets tenaient tant à "pourrir le plus longtemps possible" dans des tombes, plutôt que de se décomposer "rapidement" dans une fosse commune.
La mère de Mozart mourut quant à elle à Paris, le 3 juillet 1778, à l'auberge des "Quatre fils Aymon" située 8 rue du Gros Chenest (actuelle rue du Sentier) où elle était descendue avec son fils. Elle fut enterrée dans le cimetière de la paroisse Saint-Eustache, situé à proximité.
L'auberge des quatre fils Aymon devint ensuite une dépendance de l'hôtel particulier de Mme Vigée Lebrun, situé rue de Cléry. C'est aujourd'hui la "maison Mozart" :
Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
Date d'inscription : 04/11/2017
Mozart & Salieri
Mme de Sabran a écrit:Je vois dans la correspondance Mercy / Joseph / Kaunitz que Salieri était un protégé de Joseph II ( et son maître de chapelle ) . Il était donc plus que chaleureusement recommandé à Mercy de le recommander à Marie-Antoinette. C'est ainsi qu'au contraire de Mozart qui n'y fut jamais reçu, Salieri était le très bienvenu à la Cour de France .
... or qui connaît Salieri aujourd'hui ?
Qui connaîtrait ce compositeur de talent du XVIIIème siècle sans la sortie du film de Milos Forman ?
C'est bien simple : personne, ou à peu près personne .
Antonio Salieri a le statut de légende qu'on n'octroie qu'aux criminels célèbres... pourtant il n'a pas assassiné Mozart ! Qui connaîtrait ce compositeur de talent du XVIIIème siècle sans la sortie du film de Milos Forman ?
C'est bien simple : personne, ou à peu près personne .
Point n'est besoin de présenter Wolfy que nous adorons tous, mais Salieri qui est-il ?
A Vienne où l'a emmené son maître, Florian Gassmann, en 1766, il rencontre Métastase, le professeur d'italien de la petite archiduchesse Marie-Antoinette, et devient le "dauphin" de Gluck, le professeur de musique de la princesse. Gassmann, personnage important à Vienne, le présente et l'introduit dans les plus hautes sphères de la société. Grâce à lui, Salieri se prépare à un avenir prestigieux. Il profite aussi du soutien de Gluck Ses compositions rencontrent le plus vif succès . Il est joué partout et court l'Europe, Milan, Venise, Rome et Paris pour les représentations de ses opéras.
À la mort de Gassmann en 1774,
Salieri est nommé compositeur de la cour et directeur de l'opéra italien. Il a 24 ans. En 1788, il sera également nommé maître de chapelle de l'empereur Joseph II qui s'est toqué de lui, cumulant tous les postes supérieurs et assumant de ce fait une fonction de direction de la musique à la Cour d'Autriche, le fameux da Ponte étant « Poète impérial », responsable des livrets.
Gluck ayant accepté la commande de l'opéra Les Danaïdes à contrecœur, la confie secrètement à Salieri.
Les Danaïdes seront données à Paris.
Aussitôt Joseph II se met en quatre pour Salieri .
Il écrit à son ambassadeur en France :
Vienne, ce 30 novembre 1783.
— Mon cher comte de Mercv, le porteur de la présente est Salieri , mon maître de chapelle, qui se rend à Paris pour y faire exécuter un opéra, qu'il a composé sous la dictée de Gluck. Je vous prie de lui prêter tout l'appui et les secours dont il pourrait avoir besoin pour le succès de son ouvrage. Je vous adresse aussi, à cet effet, une lettre à la Reine, que vous remettrez à Salieri, en lui procurant l'occasion et les moyens, afin de pouvoir la présenter lui-même. Je crois que s'il n'y a pas de cabale, ce jeune homme, qui a déjà fait de très bonnes musiques italiennes, et qui d'ailleurs est un élève de Gluck, dont il est fort estimé, sera seul capable de le remplacer un jour, étant mis hors de combat.
Salieri arrive sans encombre à Paris, et le voilà sous l'aile protectrice de Mercy qui répond à Joseph, le 14 février 1784 :
Il y a plus d'un mois que Salieri m'a apporté les ordres de V. M. à son sujet, en date du 30 novembre passé. Ce maître de chapelle a présenté lui-même la lettre de V. M. à la Reine; il a été ensuite mandé plusieurs fois à Versailles: je lui ai donné tous les renseignements utiles à son sujet, et je vois que l'opinion publique lui est favorable, malgré l'enthousiasme où l'on est encore ici de quelques ouvrages italiens donnés récemment .
( Mercy fait sans doute allusion à la Didon , de Piccini , représentée pour la première fois avec le plus grand succès à la Cour, à Fontainebleau le 16 octobre 1783, et à l'Opéra de Paris le 1" décembre, ainsi qu'à la Chimène de Sacchini, donnée a l'Opéra le 8 février 1784. )
Pour le présent, lui répond Joseph, je ne puis vous marquer autre chose, mon cher Comte, et quand vous saurez comment l'opéra de Salieri aura réussi, je vous prie de m'en instruire, m'intéressant à ce jeune homme.
Et Mercy de répondre, dans la foulée :
Relativement à l'ordre que V. M. me donne, de Lui rendre compte de l'opéra de Salieri, je crois pouvoir annoncer d'avance que cet ouvrage aura le plus grand succès par l'opinion générale que je vois que le public en a. Salieri a été plusieurs fois à Versailles, la Reine est parfaitement contente de cette musique; mais il me semble que le maître de chapelle ne l'est pas du talent des acteurs qui doivent l'exécuter. On a fait une quantité de répétitions auxquelles personne, sans exception, n'a été admis, de façon que je n'ai encore rien pu entendre de cet opéra. Il devait être mis en scène cette semaine, et ce qui prouve l'opinion et l'empressement du public, c'est que depuis deux mois toutes les loges du théâtre sont retenues pour les six premières représentations.
Joseph II :
Je vous suis obligé des nouvelles que vous me donnez de Salieri et je souhaite d'apprendre bientôt que son opéra ait réussi, même avec les changements qu'on désire.
Mercy rassure Joseph :
Les légers changements faits à l'ouvrage de Salieri en ont établi le succès décidé le théâtre est toujours rempli quand on y joue les Danaïdes, et la confiance que l'on a prise dans leur auteur a donné lieu à la demande d'une permission, pour qu'il puisse rester encore
La première représentation de cet opéra est donnée le 6 avril à l'Académie royale de musique, et la pièce est ainsi annoncée : paroles, sous le nom de M. ***; musique, sous ceux de MM. Gluck et Salieri. Mais, par une lettre insérée dans le Journal de Paris, Gluck déclare bientôt que la musique est en entier l'œuvre de son élève Salieri.
La création des Danaïdes suscite la plus grande effervescence, et le public avait cru reconnaître en cette œuvre un sommet de l'art de Gluck... jusqu'à ce communiqué dans le Journal de Paris ! Du jour au lendemain, Salieri devient la coqueluche de Paris. Marie Antoinette, qui a assisté à la première et reçu le "véritable" compositeur à plusieurs reprises, le récompense à hauteur de l'événement.
A en croire Meister, l'opéra de Salieri n'aurait pas eu autant de succès que le dit Mercy à Joseph ; mais Meister est un picciniste avéré et, sur ce point, sa partialité est manifeste, car, même encore en 1817, l'Opéra fit une reprise aussi brillante que fructueuse des Danaide de Salieri.
( Correspondance littéraire de Grimm, Meister et autres )
Qu'à cela ne tienne ...
Joseph pleinement satisfait écrit à Mercy, de Laxenbourg le 18 juin :
Je suis charmé que Salieri ait bien rencontré avec son opéra. Dans les lettres qu'il a écrites ici, il se loue infiniment des bontés que vous avez eues pour lui. Il est singulier que depuis que le secret est dévoilé et qu'on sait que cette pièce est tout entière de lui, elle trouve plus d'approbation . Cela fait voir que le public est indulgent pour ce premier essai en faveur de la bonne volonté du compositeur.
Salieri en pleine gloire s'atèle en 1787 au premier opéra de Beaumarchais : Tarare, autour duquel l'auteur a articulé une campagne médiatique inouïe, interdisant tout accès aux répétitions, et suscitant une telle attente qu'il faut poster quatre-cent gardes autour de l'opéra pour contenir l'affluence de la première en 1787 !
L'œuvre, qui mêle à la turquerie une violente critique des excès du despotisme, était "révolutionnaire" à plus d'un titre, et fut un triomphe extraordinaire, restant pendant plusieurs décennies le spectacle le plus lucratif de l'Opéra de Paris ! Salieri et Da Ponte refondirent l'œuvre pour une version italienne, Axur, Re d'Ormuz créée à Vienne pour l'empereur en 1788, et qui fit le tour du monde, de la Russie au Brésil.
Dénonçant la violence du despotisme, le valeureux général persécuté par le méchant sultan voit le peuple se soulever, mettre à mort le tyran, acclamer le général et le mettre sur le trône : cette intrigue préfigure sans le savoir la Révolution, la mort de Louis XVI et Bonaparte ! Au point qu'en 1790 à Paris, à l'occasion des événements commandés pour la Fête de la Fédération, Beaumarchais fit réaliser un acte final complémentaire pour créer Le Couronnement de Tarare, qui remporta également un très grand succès.
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Selon WIKI, la rumeur accusant Salieri d'avoir organisé la mort de Mozart - son cadet de six ans - semble être colportée depuis la parution de la nouvelle de Pouchkine, Mozart et Salieri qui parut cinq ans après la mort du musicien en 1830 (mis en musique par Rimski-Korsakov).
Cette nouvelle a été reprise par Peter Shaffer dans sa pièce célèbre Amadeus dont Miloš Forman tira le film du même nom. Cette accusation n'est basée sur aucun fait réel, malgré la jalousie qu'aurait pu légitimement ressentir Salieri à l'égard de la musique de Mozart. Cette hypothèse est actuellement abandonnée car Salieri était un puissant personnage à Vienne et ne pouvait être jaloux de Mozart, qui obtenait des succès moindres.
Salieri a plutôt aidé Mozart et fut une des cinq personnes présentes à ses obsèques. En outre, on imagine mal la veuve du compositeur, Constance Mozart, confier son fils Franz-Xaver à Salieri pour le former - et celui-ci accepter - si les relations personnelles entre les deux hommes avaient été si mauvaises. Par ailleurs, Salieri s'évertua à faire connaître la musique de Mozart, dont il avait, comme Joseph Haydn, reconnu le véritable génie.
Le livret de Così fan tutte, écrit par Lorenzo Da Ponte sur commande de Joseph II, fut tout d'abord proposé à Salieri, qui en composa quelques numéros, avant de devoir abandonner (sans doute avait-il trop de travail). Ce fut finalement Mozart qui composa l'œuvre que nous connaissons. Il en va de même de la composition de La Clemenza di Tito, proposée préalablement à Salieri qui recommanda Mozart. Salieri félicita Mozart pour La Flûte enchantée, singspiel allemand, après avoir assisté à une représentation.
Il n'a donc pu éprouver du remords d'un assassinat si improbable. Le rôle que, selon cette légende, Salieri aurait joué dans la commande du Requiem de Mozart est contredit par les recherches des historiens, qui ont mis en lumière le mystérieux commanditaire du Requiem de Mozart : il s'agit de son ami Michael Puchberg, qui agissait pour le compte du comte Franz de Walsegg, souhaitant honorer la mémoire de son épouse11. Mozart mourut épuisé, très malade, abandonné et ruiné par ses excès. Il recevait de la Cour un traitement de musicien de 800 florins par an, une somme importante.
Concernant les vraies causes de la mort à 35 ans de Mozart, on trouve chez les biographes des versions différentes. Plusieurs causes sont évoquées et le débat n'est pas clos. Le médecin appelé lors du décès a fait état d'une fièvre miliaire expliquant son obésité.
akg-images -
https://www.chateauversailles-spectacles.fr/programmation/salieri-tarare_e1993
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Salieri
https://archive.org/stream/bub_gb_G68JAAAAIAAJ/bub_gb_G68JAAAAIAAJ_djvu.txt
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Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Merci pour cet intéressant résumé. Pour ma part je me suis toujours demandé comment le talent de Mozart avait pu échapper à Marie-Antoinette.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Ils se "loupent" lors du dernier voyage de Mozart à Paris.
Il reste peu de temps à Paris (quelques mois), période durant laquelle sa mère décède (ce qui le bouleverse) et du côté de la reine, elle est alors enceinte de Madame Royale (sans doute fait-elle plus attention à ses sorties).
Enfin, à cette époque, Mozart n'est plus la star qu'il était dans sa jeunesse (l'attraction du moment pour le jeune prodige), ni celle qu'il est aujourd'hui.
Il cherche simplement un emploi.
Voir notamment notre sujet :
Mozart à la cour de Marie-Antoinette ?
Il reste peu de temps à Paris (quelques mois), période durant laquelle sa mère décède (ce qui le bouleverse) et du côté de la reine, elle est alors enceinte de Madame Royale (sans doute fait-elle plus attention à ses sorties).
Enfin, à cette époque, Mozart n'est plus la star qu'il était dans sa jeunesse (l'attraction du moment pour le jeune prodige), ni celle qu'il est aujourd'hui.
Il cherche simplement un emploi.
Voir notamment notre sujet :
Mozart à la cour de Marie-Antoinette ?
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Lettre de Wolfgang à Aloisia, 31 juillet 1778 :
"Ce qui m’ennuie le plus, c’est que ces idiots de français croient que j’ai encore sept ans, parce qu’ils m’ont connu à cet âge-là. — C’est vrai, Madame d’Epinay me l’a dit très sérieusement. — On me traite comme un débutant — sauf les gens de musique qui, eux, pensent autrement".
Trois jours plus tard, le baron de Grimm à Léopold Mozart :
"Il est trop confiant, peu actif, trop aisé à attraper, trop peu occupé des moyens qui peuvent conduire à la fortune. Ici, pour percer, il faut être retors, entreprenant, audacieux. Je lui voudrais, pour sa fortune, la moitié moins de talent et le double plus d’entregent, et je n’en serais pas embarrassé".
"Le public est dans ce moment-ci ridiculement partagé entre Piccinni et Gluck, et tous les raisonnements qu’on entend sur la musique font pitié ; il est donc très difficile pour votre fils de réussir entre ces deux partis."
On sait que la querelle Piccini / Gluck embarrassa Marie-Antoinette. Alors un nouveau soutien à un musicien, de surcroit autrichien, était sans doute de trop.
"Ce qui m’ennuie le plus, c’est que ces idiots de français croient que j’ai encore sept ans, parce qu’ils m’ont connu à cet âge-là. — C’est vrai, Madame d’Epinay me l’a dit très sérieusement. — On me traite comme un débutant — sauf les gens de musique qui, eux, pensent autrement".
Trois jours plus tard, le baron de Grimm à Léopold Mozart :
"Il est trop confiant, peu actif, trop aisé à attraper, trop peu occupé des moyens qui peuvent conduire à la fortune. Ici, pour percer, il faut être retors, entreprenant, audacieux. Je lui voudrais, pour sa fortune, la moitié moins de talent et le double plus d’entregent, et je n’en serais pas embarrassé".
"Le public est dans ce moment-ci ridiculement partagé entre Piccinni et Gluck, et tous les raisonnements qu’on entend sur la musique font pitié ; il est donc très difficile pour votre fils de réussir entre ces deux partis."
On sait que la querelle Piccini / Gluck embarrassa Marie-Antoinette. Alors un nouveau soutien à un musicien, de surcroit autrichien, était sans doute de trop.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
C'est un rare portrait authentique du jeune Mozart, enfant, qui sera prochainement proposé aux enchères.
De nombreux portraits présumés de Mozart semblent plutôt avoir été effectués de seconde main, probablement sans voir le musicien ou bien rétrospectivement après la mort du compositeur. Ils montrent des physionomies différentes et sont douteux quant à leur ressemblance.
Portrait de Wolfgang Amadeus Mozart à l'âge de 13 ans à Vérone
Ecole de Vérone, 1770
Attribué à Giambettino Cignaroli (Salo, Vérone 1706-1770)
inscrit 'IOANNIS CELESTINI VENETI MDLXXXIII' (à droite sur le clavecin)
huile sur toile
70 x 57 cm. (27 ½ x 22 ½ in.)
Image : Christie's
Dans un cadre ancien en bois sculpté doré qui porte sur son cartel l'inscription latine :
'AMADEO VOLFANGO MOZARTO SALISBVRGENSI/ PVERO DVODENNI/ IN ARTE MVSICA LAVDEM OMNEM FIDEMQ.[UE] PRAETERGRESSO/ EOQ.[UE] NOMINE GALLORVM ANGLORVMQ.[UE] REGIBVS CARO/ PETRVS LVIATVS HOSPITI SVAVISSEMO/ EFFIGIEM IN DOMESTICO ODEO P.C./ ANNO CI?I?CCLXX [MDCCLXX]'
Image : Christie's
Présentation au catalogue
Informations complémentaires :
A rare portrait of Mozart, aged 13
One of only five portraits made from life of the composer, this painting is tangible evidence of the child prodigy’s bewitching genius and early fame. Old Masters specialist Astrid Centner reveals the fascinating story behind its commission.
Over the course of two days in January 1770, the not-quite-14-year-old Austrian composer Wolfgang Amadeus Mozart posed for a handsome portrait while in Verona with his father.
For the sitting he wore a fine red jacket and powdered wig, and he dangled his bejewelled fingers on a harpsichord’s keys (his ring is thought to have been the one given to him by Prince Joseph Wenzel von Fürstenberg in return for a concert). The gifted child musician looked every inch the debonair young gentleman.
The picture wasn’t commissioned by Mozart or his father, but by the composer’s host in the city — Pietro Lugiati, the Receiver-General for the Venetian Republic. The setting for the picture is his music room. The instrument probably also belongs to him.
Three months after the painting had been finished, Lugiati penned a letter to Mozart’s mother, praising the boy, as well as the painting.
‘Since the beginning of the present year our city has been admiring the most highly prized person of Signor Amadeo Volfango Mozart, your son, who may be said to be a miracle of nature in music,’ he declared.
‘I have conceived such a regard for him that I had him painted from life... This charming likeness of him is my solace, and serves moreover as incitement to return to his music now and again.’
Image : Christie's
Astrid Centner, Head of Old Master Paintings in Paris, says that the identity of the artist remains uncertain.
‘It was most probably painted by the Veronese master Giambettino Cignaroli, who was Lugiati’s cousin. He wrote that Mozart and his father had visited his studio,’ she explains. ‘But an alternative attribution to Saverio dalla Rosa, Cignaroli’s nephew, has been suggested. It could also even be by a combination of both hands.’
Whoever the artist was, he posed Mozart in front of Lugiati’s 200-year-old Renaissance harpsichord, which was built by the celebrated maker Giovanni Celestini in 1583.
Astrid Centner, Head of Old Master Paintings in Paris, says that the identity of the artist remains uncertain.
‘It was most probably painted by the Veronese master Giambettino Cignaroli, who was Lugiati’s cousin. He wrote that Mozart and his father had visited his studio,’ she explains. ‘But an alternative attribution to Saverio dalla Rosa, Cignaroli’s nephew, has been suggested. It could also even be by a combination of both hands.’
Whoever the artist was, he posed Mozart in front of Lugiati’s 200-year-old Renaissance harpsichord, which was built by the celebrated maker Giovanni Celestini in 1583.
‘Mozart’s famously large and alert eyes glare at the viewer as if he has just been interrupted mid-recital,’ says the specialist. The piece of music in front of him is marked molto allegro, and is now nicknamed ‘Allegro of Verona, KV 72a in G Major.’
It is known only through this painting.
Opinion is divided over whether the score in front of Mozart was his own composition
Image : Christie's
According to some music experts, the piece sounds like the work of the Venetian composer Baldassare Galuppi. Others have proposed that it could be a long lost work by the young Mozart himself. In any case, the artist made sure to squeeze the entirety of the score onto the pages — despite the fact that the canvas edge cuts off a large section of one sheet.
Could this have been a directive from Mozart, or Lugiati, in order to record the music he was performing while in Verona? These are the debates that still fuel theories about the identity of the music’s composer, says the specialist.
Five days after the picture was finished it was praised in one of the world’s oldest newspapers, La Gazzetta di Mantova, alongside a glowing review of Mozart’s organ concert in Verona.
After Lugiati’s death in 1788 the work passed into the collection of the Accademia Filarmonica di Verona. The portrait — one of only five painted of Mozart from life — was rediscovered in 1856 by Leopold von Sonnleithner, an Austrian lawyer and a great friend and patron of Beethoven and Schubert.
It comes to Christie’s from the collection of the Franco-Swiss pianist and conductor Alfred Cortot, one of the 20th century’s greatest interpreters of Chopin, Saint-Saëns and Schumann. It has been with his family since his death in 1962.
* Source et informations complémentaires : : Christie's Paris - The Exceptional Sale (27 Novembre 2019)
De nombreux portraits présumés de Mozart semblent plutôt avoir été effectués de seconde main, probablement sans voir le musicien ou bien rétrospectivement après la mort du compositeur. Ils montrent des physionomies différentes et sont douteux quant à leur ressemblance.
Portrait de Wolfgang Amadeus Mozart à l'âge de 13 ans à Vérone
Ecole de Vérone, 1770
Attribué à Giambettino Cignaroli (Salo, Vérone 1706-1770)
inscrit 'IOANNIS CELESTINI VENETI MDLXXXIII' (à droite sur le clavecin)
huile sur toile
70 x 57 cm. (27 ½ x 22 ½ in.)
Image : Christie's
Dans un cadre ancien en bois sculpté doré qui porte sur son cartel l'inscription latine :
'AMADEO VOLFANGO MOZARTO SALISBVRGENSI/ PVERO DVODENNI/ IN ARTE MVSICA LAVDEM OMNEM FIDEMQ.[UE] PRAETERGRESSO/ EOQ.[UE] NOMINE GALLORVM ANGLORVMQ.[UE] REGIBVS CARO/ PETRVS LVIATVS HOSPITI SVAVISSEMO/ EFFIGIEM IN DOMESTICO ODEO P.C./ ANNO CI?I?CCLXX [MDCCLXX]'
Image : Christie's
Présentation au catalogue
Informations complémentaires :
A rare portrait of Mozart, aged 13
One of only five portraits made from life of the composer, this painting is tangible evidence of the child prodigy’s bewitching genius and early fame. Old Masters specialist Astrid Centner reveals the fascinating story behind its commission.
Over the course of two days in January 1770, the not-quite-14-year-old Austrian composer Wolfgang Amadeus Mozart posed for a handsome portrait while in Verona with his father.
For the sitting he wore a fine red jacket and powdered wig, and he dangled his bejewelled fingers on a harpsichord’s keys (his ring is thought to have been the one given to him by Prince Joseph Wenzel von Fürstenberg in return for a concert). The gifted child musician looked every inch the debonair young gentleman.
The picture wasn’t commissioned by Mozart or his father, but by the composer’s host in the city — Pietro Lugiati, the Receiver-General for the Venetian Republic. The setting for the picture is his music room. The instrument probably also belongs to him.
Three months after the painting had been finished, Lugiati penned a letter to Mozart’s mother, praising the boy, as well as the painting.
‘Since the beginning of the present year our city has been admiring the most highly prized person of Signor Amadeo Volfango Mozart, your son, who may be said to be a miracle of nature in music,’ he declared.
‘I have conceived such a regard for him that I had him painted from life... This charming likeness of him is my solace, and serves moreover as incitement to return to his music now and again.’
Image : Christie's
Astrid Centner, Head of Old Master Paintings in Paris, says that the identity of the artist remains uncertain.
‘It was most probably painted by the Veronese master Giambettino Cignaroli, who was Lugiati’s cousin. He wrote that Mozart and his father had visited his studio,’ she explains. ‘But an alternative attribution to Saverio dalla Rosa, Cignaroli’s nephew, has been suggested. It could also even be by a combination of both hands.’
Whoever the artist was, he posed Mozart in front of Lugiati’s 200-year-old Renaissance harpsichord, which was built by the celebrated maker Giovanni Celestini in 1583.
Astrid Centner, Head of Old Master Paintings in Paris, says that the identity of the artist remains uncertain.
‘It was most probably painted by the Veronese master Giambettino Cignaroli, who was Lugiati’s cousin. He wrote that Mozart and his father had visited his studio,’ she explains. ‘But an alternative attribution to Saverio dalla Rosa, Cignaroli’s nephew, has been suggested. It could also even be by a combination of both hands.’
Whoever the artist was, he posed Mozart in front of Lugiati’s 200-year-old Renaissance harpsichord, which was built by the celebrated maker Giovanni Celestini in 1583.
‘Mozart’s famously large and alert eyes glare at the viewer as if he has just been interrupted mid-recital,’ says the specialist. The piece of music in front of him is marked molto allegro, and is now nicknamed ‘Allegro of Verona, KV 72a in G Major.’
It is known only through this painting.
Opinion is divided over whether the score in front of Mozart was his own composition
Image : Christie's
According to some music experts, the piece sounds like the work of the Venetian composer Baldassare Galuppi. Others have proposed that it could be a long lost work by the young Mozart himself. In any case, the artist made sure to squeeze the entirety of the score onto the pages — despite the fact that the canvas edge cuts off a large section of one sheet.
Could this have been a directive from Mozart, or Lugiati, in order to record the music he was performing while in Verona? These are the debates that still fuel theories about the identity of the music’s composer, says the specialist.
Five days after the picture was finished it was praised in one of the world’s oldest newspapers, La Gazzetta di Mantova, alongside a glowing review of Mozart’s organ concert in Verona.
After Lugiati’s death in 1788 the work passed into the collection of the Accademia Filarmonica di Verona. The portrait — one of only five painted of Mozart from life — was rediscovered in 1856 by Leopold von Sonnleithner, an Austrian lawyer and a great friend and patron of Beethoven and Schubert.
It comes to Christie’s from the collection of the Franco-Swiss pianist and conductor Alfred Cortot, one of the 20th century’s greatest interpreters of Chopin, Saint-Saëns and Schumann. It has been with his family since his death in 1962.
* Source et informations complémentaires : : Christie's Paris - The Exceptional Sale (27 Novembre 2019)
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Mozart, chevalier de l'Eperon d'Or
Mozart fut fait chevalier de l'Eperon d'or par le pape Clément XIV en 1770, pour avoir su retranscrire la partition du Miserere d'Allegri.
Et ce de mémoire après l’avoir entendu seulement deux fois, et alors que la partition en était jalousement conservée par les musiciens du Pape !
Mozart décoré de l'ordre de chevalier de l'Éperon d'or
Anonyme
Italie, Bologne, conservatoire de Musique Giovanni Battista Martini
(C) BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Alfredo Dagli Orti
Et ce de mémoire après l’avoir entendu seulement deux fois, et alors que la partition en était jalousement conservée par les musiciens du Pape !
Mozart décoré de l'ordre de chevalier de l'Éperon d'or
Anonyme
Italie, Bologne, conservatoire de Musique Giovanni Battista Martini
(C) BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Alfredo Dagli Orti
Wikipedia a écrit:
Selon de nombreuses lettres, en 1770, Mozart, âgé de quatorze ans, réussit à retranscrire de mémoire l’interprétation vaticane de l'œuvre, après seulement une ou deux écoutes. Alors qu'il visitait Rome avec son père Leopold, il eut la chance de pouvoir écouter le Miserere le mercredi de la Semaine sainte, le 11 avril. Le soir même, il retranscrivait le morceau de mémoire. Il l'écouta encore une fois le vendredi qui suivit pour pouvoir faire quelques modifications. Leopold Mozart écrit dans une lettre à son épouse Anna Maria Mozart du 14 avril 1770 : « A Rome, on entend souvent parler du célèbre Miserere, tenu dans une considération telle que les musiciens de la chapelle ont l'interdiction, sous menace d'excommunication, d'en prendre même une partie, de la copier ou de la donner à qui que ce soit. Mais nous l'avons déjà, Wolfgang a retranscrit l'œuvre de mémoire et, si notre présence n'était pas nécessaire au moment de l'exécution, nous l'aurions déjà envoyée à Salzbourg. En fait, la manière de la chanter compte autant que la composition elle-même, et nous allons donc la prendre nous-même pour la ramener à la maison. ». Léopold précise à son épouse dans une lettre du 19 mai suivante : « Il n'y a pas la moindre raison d'être inquiet [...] Tout Rome (et même le pape) sait qu'il l'a transcrite. Il n'y a absolument rien à craindre, au contraire, son travail lui a valu un grand crédit ». Moins de trois mois après avoir entendu le psaume et l'avoir transcrit, Mozart est appelé à Rome par le pape Clément XIV, qui, loin de l’excommunier, salue son génie et ses grandes qualités musicales en lui décernant l'Ordre de l'Éperon d'or le 4 juillet 1770.
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
_________________
« La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l'Espagne » Colbert.
Marie-Jeanne- Messages : 1497
Date d'inscription : 16/09/2018
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Récente parution au Mercure de France : Le goût de mozart
Collectif
Le goût de Mozart
Textes choisis et présentés par Cécile Balavoine
Né en 1756 à Salzbourg et mort à Vienne à trente-cinq ans en 1791, en pleine Révolution française, Mozart est un enfant des Lumières. Pourtant, c’est le XIXe siècle qui a mis Mozart au monde par la rapide diffusion de ses œuvres mais, également, par la littérature. Ses contemporains (et surtout l’ abondante correspondance familiale) nous le décrivent tour à tour pieux ou scabreux, facétieux ou profond, en fils soumis ou prétendument tel, en plaisantin ou en tourmenté, exalté ou suppliant pour de l’argent. Outre son génie, ces facettes multiples ont nourri la fascination des écrivains et leur désir d’écrire sur lui. Le monde s’est approprié le mythe de Mozart : la littérature en a fait un personnage !
À découvrir en compagnie Grimm, Da Ponte, Goethe, Stendhal, Eva Baronsky, Jacques Tournier, Stefan Zweig, Pouchkine, Hermann Hesse, Gustave Flaubert, Marcel Proust, Sacha Guitry, François Mauriac, Peter Schaffer, Christian Bobin, et bien d’autres…
Le Petit Mercure
Paru le 02/06/2022
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-de-mozart/9782715256835
Collectif
Le goût de Mozart
Textes choisis et présentés par Cécile Balavoine
Né en 1756 à Salzbourg et mort à Vienne à trente-cinq ans en 1791, en pleine Révolution française, Mozart est un enfant des Lumières. Pourtant, c’est le XIXe siècle qui a mis Mozart au monde par la rapide diffusion de ses œuvres mais, également, par la littérature. Ses contemporains (et surtout l’ abondante correspondance familiale) nous le décrivent tour à tour pieux ou scabreux, facétieux ou profond, en fils soumis ou prétendument tel, en plaisantin ou en tourmenté, exalté ou suppliant pour de l’argent. Outre son génie, ces facettes multiples ont nourri la fascination des écrivains et leur désir d’écrire sur lui. Le monde s’est approprié le mythe de Mozart : la littérature en a fait un personnage !
À découvrir en compagnie Grimm, Da Ponte, Goethe, Stendhal, Eva Baronsky, Jacques Tournier, Stefan Zweig, Pouchkine, Hermann Hesse, Gustave Flaubert, Marcel Proust, Sacha Guitry, François Mauriac, Peter Schaffer, Christian Bobin, et bien d’autres…
Le Petit Mercure
Paru le 02/06/2022
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-de-mozart/9782715256835
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Oh merci ! Je crois que c'est la première fois que je détaille une "affiche" de concert du 18e siècle.
Il manque un ou deux "visuels" et il y a bien trop de bavardages si nous la comparons avec nos affiches contemporaines...
Pas tant que ça. Disons environ 34 euros, si nous pouvons faire confiance à notre...
convertisseur de monnaies d'Ancien Régime
Il manque un ou deux "visuels" et il y a bien trop de bavardages si nous la comparons avec nos affiches contemporaines...
Gouverneur Morris a écrit:C'était pas donné de voir les petits génies en live !
Pas tant que ça. Disons environ 34 euros, si nous pouvons faire confiance à notre...
convertisseur de monnaies d'Ancien Régime
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Oups ! nos messages se sont croisés . Merci pour la conversion.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Surprise !!!
Un inédit de Mozart découvert à Leipzig
Crédit photo : :copyright: Leipziger Städtische Bibliotheken
Cette courte partition pour trio à cordes daterait de la jeunesse du divin Wolfgang.
Douze minutes. C’est la durée approximative des sept mouvements pour trio à cordes qui ont été redécouverts à Leipzig, dans la collection Carl Ferdinand Beckers conservée à la Leipziger Städtischen Bibliotheken. D’après les chercheurs qui ont annoncé cette trouvaille, cet inédit aurait été composé au milieu ou à la fin des années 1760. « Le manuscrit est une copie ou une transcription réalisée vers 1780 », précise un communiqué. « Il n’est donc pas de la main de Mozart […] Le manuscrit n’est pas signé. »
Toute petite musique de nuit
C’est à l’occasion d’une nouvelle parution du catalogue Köchel, qui liste toutes les œuvres de Mozart, que la découverte a été annoncée ce jeudi 19 septembre à Salzbourg. Un trio à cordes a donné à entendre l’œuvre intitulée Serenate ex C dans le manuscrit mais qui figurera dans le nouveau Köchel sous le titre de Ganz kleine Nachtmusik (« Toute petite musique de nuit »), et portera le numéro KV 648. Le catalogue précise également que « l’œuvre a été écrite avant le premier voyage de Mozart en Italie ». « Jusqu’à présent », note Ulrich Leisinger, directeur scientifique de la Fondation Mozarteum de Salzbourg, « nous connaissions le jeune Mozart principalement comme compositeur de musique pour piano, d’airs et de symphonies. » Si une liste établie par Leopold Mozart attestait l’existence de pages chambristes datant de la jeunesse de Wolfgang, toutes étaient perdues. Il semble que le trio à cordes nouvellement retrouvé « ait été conservé à Leipzig grâce à un concours de circonstances favorables. Comme le modèle semble avoir été écrit par la sœur de Mozart, il est tentant d’imaginer qu’elle a conservé l’œuvre en souvenir de son frère », a précisé Ulrich Leisinger selon l’AFP.
Source : Diapason
Une nouvelle œuvre de jeunesse découverte
Un inédit de Mozart découvert à Leipzig
Crédit photo : :copyright: Leipziger Städtische Bibliotheken
Cette courte partition pour trio à cordes daterait de la jeunesse du divin Wolfgang.
Douze minutes. C’est la durée approximative des sept mouvements pour trio à cordes qui ont été redécouverts à Leipzig, dans la collection Carl Ferdinand Beckers conservée à la Leipziger Städtischen Bibliotheken. D’après les chercheurs qui ont annoncé cette trouvaille, cet inédit aurait été composé au milieu ou à la fin des années 1760. « Le manuscrit est une copie ou une transcription réalisée vers 1780 », précise un communiqué. « Il n’est donc pas de la main de Mozart […] Le manuscrit n’est pas signé. »
Toute petite musique de nuit
C’est à l’occasion d’une nouvelle parution du catalogue Köchel, qui liste toutes les œuvres de Mozart, que la découverte a été annoncée ce jeudi 19 septembre à Salzbourg. Un trio à cordes a donné à entendre l’œuvre intitulée Serenate ex C dans le manuscrit mais qui figurera dans le nouveau Köchel sous le titre de Ganz kleine Nachtmusik (« Toute petite musique de nuit »), et portera le numéro KV 648. Le catalogue précise également que « l’œuvre a été écrite avant le premier voyage de Mozart en Italie ». « Jusqu’à présent », note Ulrich Leisinger, directeur scientifique de la Fondation Mozarteum de Salzbourg, « nous connaissions le jeune Mozart principalement comme compositeur de musique pour piano, d’airs et de symphonies. » Si une liste établie par Leopold Mozart attestait l’existence de pages chambristes datant de la jeunesse de Wolfgang, toutes étaient perdues. Il semble que le trio à cordes nouvellement retrouvé « ait été conservé à Leipzig grâce à un concours de circonstances favorables. Comme le modèle semble avoir été écrit par la sœur de Mozart, il est tentant d’imaginer qu’elle a conservé l’œuvre en souvenir de son frère », a précisé Ulrich Leisinger selon l’AFP.
Source : Diapason
Une nouvelle œuvre de jeunesse découverte
Dernière édition par Gouverneur Morris le Lun 23 Sep 2024, 10:53, édité 1 fois
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
O merveille !!! En voici une nouvelle fabuleuse !!!
Merci, mon cher Momo.
Merci, mon cher Momo.
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Wolfgang Amadeus Mozart
Pour en savoir plus :
Ce que l’on sait de la partition inédite de Mozart https://www.lepoint.fr/tiny/1-2570929 #Culture via @LePoint
Ce que l’on sait de la partition inédite de Mozart https://www.lepoint.fr/tiny/1-2570929 #Culture via @LePoint
Gouverneur Morris- Messages : 11795
Date d'inscription : 21/12/2013
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