La girafe de Charles X, dite Zarafa
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Monsieur de la Pérouse
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Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Messages de notre MARIE-ANTOINETTE, déplacés ici :
la GIRAFE naturalisée se trouvait au début de la première guerre dans le Musée de VERDUN - ledit musée a servi de centre de repos pour les soldats et un farfelu a emporté la girafe dans les tranchées où elle a été retrouvée en mauvais état , ensuite restaurée elle a été conservée au musée de LA ROCHELLE
la suite avec images demain
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
NICOLAS LE FLOCH a encore frappé et je sais tout sur la légende de ZARAFA qui aurait été en dépôt au Musée de VERDUN et qui, pendant les évènements de 14/18 aurait fait une promenade dans les tranchées de VERDUN pour
narguer les allemands.
Si elle se trouve bien de nos jours dans le MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE DE LA ROCHELLE , elle n'a jamais été à VERDUN, c'était une cousine !!!!, et donc n'a jamais été vue des lignes allemandes.
ZARAFA était dans les réserves de MUSEUM DE PARIS , bien oubliée pendant les évènements de la première guerre Mondiale.
dessin de Monsieur NOEL GLOESNER alimentant la légende , montrant la cousine de ZEFIRA en promenade à VERDUN en 1916, elle habitait depuis 1912 la salle de l'évêché, lieux vacants, et serait revenue en sa demeure après sa promenade militaire.
Je continue l'enquête auprès du MUSEE DE VERDUN pour savoir si elle est toujours "vivante" !!!!
MARIE ANTOINETTE
voici la suite et la fin de mon enquête -
j'ai téléphoné au MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS et il m'a été confirmé que la GIRAFE DE CHARLES X que l'on appelait "le bel animal du Roi" n'aurait jamais été au MUSEE DE VERDUN , il s'agirait de la première girafe reçue par le MUSEUM DE PARIS dite "de Daubenton"dont la peau a été montée sur socle en 1820 et qui aurait été détruite lors du bombardement du musée de VERDUN, on ne retrouva dans les ruines que le .........cou !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Si vous ne pouvez vous rendre à LA ROCHELLE pour l'admirer, vous pouvez toujours vous rendre à la GRANDE GALERIE du MUSEUM DE PARIS où se trouve exposé "le crane et les cornes" de notre GIRAFE prélevé lors de son empaillage.....
Voici la GIRAFE du MUSEE DE VERDUN photographiée dans les ruines du Musée en 1916/1917
est-elle la "dame" qui a fait cette promenade militaire dans les tranchées..........aucun document ne peut l'affirmer, à la fin de la guerre, le musée ayant été totalement bombardé, dans les ruines on ne retrouva que le cou de l'animal.
Pour le plaisir je vous remets le dessin historique !!!!
NICOLAS LE FLOCH :;\':;\':;
la GIRAFE naturalisée se trouvait au début de la première guerre dans le Musée de VERDUN - ledit musée a servi de centre de repos pour les soldats et un farfelu a emporté la girafe dans les tranchées où elle a été retrouvée en mauvais état , ensuite restaurée elle a été conservée au musée de LA ROCHELLE
la suite avec images demain
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
NICOLAS LE FLOCH a encore frappé et je sais tout sur la légende de ZARAFA qui aurait été en dépôt au Musée de VERDUN et qui, pendant les évènements de 14/18 aurait fait une promenade dans les tranchées de VERDUN pour
narguer les allemands.
Si elle se trouve bien de nos jours dans le MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE DE LA ROCHELLE , elle n'a jamais été à VERDUN, c'était une cousine !!!!, et donc n'a jamais été vue des lignes allemandes.
ZARAFA était dans les réserves de MUSEUM DE PARIS , bien oubliée pendant les évènements de la première guerre Mondiale.
dessin de Monsieur NOEL GLOESNER alimentant la légende , montrant la cousine de ZEFIRA en promenade à VERDUN en 1916, elle habitait depuis 1912 la salle de l'évêché, lieux vacants, et serait revenue en sa demeure après sa promenade militaire.
Je continue l'enquête auprès du MUSEE DE VERDUN pour savoir si elle est toujours "vivante" !!!!
MARIE ANTOINETTE
voici la suite et la fin de mon enquête -
j'ai téléphoné au MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS et il m'a été confirmé que la GIRAFE DE CHARLES X que l'on appelait "le bel animal du Roi" n'aurait jamais été au MUSEE DE VERDUN , il s'agirait de la première girafe reçue par le MUSEUM DE PARIS dite "de Daubenton"dont la peau a été montée sur socle en 1820 et qui aurait été détruite lors du bombardement du musée de VERDUN, on ne retrouva dans les ruines que le .........cou !!!!!!
MARIE ANTOINETTE àè-è\':
Si vous ne pouvez vous rendre à LA ROCHELLE pour l'admirer, vous pouvez toujours vous rendre à la GRANDE GALERIE du MUSEUM DE PARIS où se trouve exposé "le crane et les cornes" de notre GIRAFE prélevé lors de son empaillage.....
Voici la GIRAFE du MUSEE DE VERDUN photographiée dans les ruines du Musée en 1916/1917
est-elle la "dame" qui a fait cette promenade militaire dans les tranchées..........aucun document ne peut l'affirmer, à la fin de la guerre, le musée ayant été totalement bombardé, dans les ruines on ne retrouva que le cou de l'animal.
Pour le plaisir je vous remets le dessin historique !!!!
NICOLAS LE FLOCH :;\':;\':;
Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
La nuit, la neige a écrit:
Nous avions également évoqué la première girafe arrivée en France, offerte à Charles X en 1826.
Voir ici : http://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/3979-la-veritable-histoire-de-la-girafe-zarafa.html
Zarafa est l'héroïne d'un nouvel article de notre amie Plume d'Histoire .
Du Caire à Marseille
En 1824, le Pacha Méhémet Ali gouverne une Égypte moderne dont il est le fondateur. Il cherche à secouer le joug ottoman en se rapprochant des États européens. Apprenant que le Roi Charles X cherche à peupler la Ménagerie royale, Méhémet Ali décide de lui offrir un animal exotique pour entrer dans ses bonnes grâces. Justement, des soldats égyptiens en poste au Soudan viennent de capturer deux girafons. Le Pacha décide dans un premier temps de les faire rapatrier au Caire. Les bêtes remontent le Nil en felouque et arrivent dans la capitale égyptienne en 1826 pour prendre un peu de repos et y être soignées. Le plus chétif des deux girafons est offert à l’Angleterre, l’autre à la France.
L’animal embarque à Alexandrie sur un brigantin en compagnie de plusieurs vaches, brebis et antilopes destinées à lui fournir les litres de lait dont elle a besoin quotidiennement. Comme la bête mesure déjà 3 mètres et demi, il faut percer le pont afin que, depuis la cale du navire, elle puisse y glisser son long cou !
Le 23 octobre 1826, elle arrive à Marseille, où elle doit passer la mauvaise saison. La foule émoustillée se presse pour venir admirer ce curieux animal dans le parc de la préfecture de la ville, où on a fait aménager une baraque en bois. Le préfet et son épouse se prennent d’affection pour leur protégée. Afin de satisfaire la curiosité de la population, ils organisent de mémorables « soirées à la girafe » : après le dîner, les convives sont invités à rendre visite à l’animal qui, par chance, « se révèle d’un naturel très doux, donnant des coups de langue affectueux aux personnages qui s’approchent d’elle ». On ne tarde pas à la promener dans les environs de la ville. La girafe traverse ainsi Marseille sans s’inquiéter de la foule qui la cerne de près. Cette belle disposition décide des conditions de voyage jusqu’à Paris : ce sera une marche, pour offrir l’opportunité aux Français de découvrir cet animal qui fait les délices de la presse.
Découvrez l'article de Plume en entier et la girafomania ( )
C'est ici : http://plume-dhistoire.fr/la-girafe-superstar-de-charles-x/
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
A sa mort cette vénérable bête a été empaillée et est aujourd'hui visible au muséum d'histoire naturelle de La Rochelle je l'ai vue il y a longtemps et elle impressionne !
hastur- Messages : 541
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Duc d'Ostrogothie- Messages : 3227
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La girafe de Charles X, dite Zarafa
Il me rappelle quelqu'un ce Hassan
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Exposition : L'extraordinaire aventure de Zarafa, la girafe de Charles X
L'exposition vient de débuter, au Domaine départemental de Sceaux...
Du 01 octobre au 29 décembre 2019
L'extraordinaire aventure de Zarafa, la girafe de Charles X
Domaine départemental de Sceaux
Présentation :
Zarafa est la première girafe à fouler le sol français en 1826. Une star dont les aventures n’ont pas pris une ride.
L'exposition L'extraordinaire aventure de Zarafa, la girafe de Charles X revient sur l’épopée de la girafe capturée au Soudan et offerte en présent diplomatique par le Pacha d’Égypte, Méhemet-Ali, au roi de France Charles X.
Celle que l’on nommera plus tard Zarafa rejoint Paris « à pattes » depuis Marseille, suscitant une vague d’enthousiasme sur son passage. Elle inspire une mode « à la girafe » qui fait fureur sur la vaisselle, comme sur les coiffures des élégantes du XIXe siècle.
Tombé dans l’oubli, son périple est redécouvert par un journaliste, Gabriel Dardaud, dans les archives de la bibliothèque nationale du Caire. Il lui consacre un article en 1951, puis une étude en 1985, juste après avoir collaboré à une exposition à l’Orangerie du Domaine départemental de Sceaux.
C’est sa collection personnelle d’objets « à la girafe », donnée au musée en 1985 par sa fille, qui constitue la colonne vertébrale de cette nouvelle exposition.
S’y ajoutent des objets, des photographies et des films qui montrent la découverte progressive de la girafe en Occident, lorsque, à l’arrivée de Zarafa, savants, dignitaires et explorateurs cherchent à connaître cet animal. Ils prouvent également l’engouement pour ses aventures qui ont inspiré études, livres, expositions et même un dessin animé en 2012.
* Source et infos complémentaires : Domaine de Sceaux
Extraits de l'article Wikipedia consacré à :
LA GIRAFE OFFERTE A CHARLES X PAR MEHEMET ALI
La girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali (appelée a posteriori Zarafa) est la première girafe à être entrée en France, où elle a vécu pendant 18 ans, de 1827 à 1845, dans la ménagerie du Jardin des plantes à Paris.
Ce cadeau diplomatique de Méhémet Ali, vice-roi en Égypte ottomane, à Charles X, roi de France, faisait partie d'un groupe de trois girafes envoyées à des souverains d'Europe.
On n'avait alors pas vu de girafe sur le continent européen depuis la girafe Médicis, offerte à Laurent de Médicis à Florence en 1486.
Study of the Giraffe Given to Charles X by the Viceroy of Egypt
Nicolas Hüet le Jeune (1770-1828)
Signed and dated, in pen and brown ink, at lower left, "hüet 1827"
Watercolor and some gouache, over traces of black chalk, on paper
The Morgan Library & Museum, New York
Image : Commons Wikimedia
Histoire
Le vice-roi en Égypte ottomane, Méhémet Ali, offrit une girafe à chacun des trois monarques européens les plus puissants de l'époque : l'empereur d'Autriche, François Ier, le souverain britannique, George IV, et le roi de France, Charles X.
La plus grande bête qu'on ait jamais vue (girafe habillée, caricature contre Charles X)
Estampe, Langlumé (19e siècle)
Bibliothèque nationale de France, Paris
Image : BnF, Dist. RMN-Grand Palais / image BnF
L'idée d'offrir une girafe à la France a été donnée à Méhémet Ali par Bernardino Drovetti, consul de France en Égypte afin d'entretenir les relations entre les deux pays, notamment dans un contexte de guerre d'indépendance opposant les Grecs à l'Empire ottoman.
Méhémet Ali avait lui-même reçu cette girafe en cadeau de Mouker Bey, un seigneur du Soudan.
Girafe femelle
A. Prévost delt.
Estampe Imp. lith. de Henry Gaugain
Image : Muséum national d'histoire naturelle (Paris)
Née début 1825 d'après les calculs de l'époque, elle arriva à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied à partir du 20 mai 1827 (880 km en six semaines).
Au cours de ce voyage, elle était accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin des plantes, ainsi que par deux vaches dont elle buvait le lait et qu'elle suivait, une escorte de gendarmes à cheval, et un chariot à bagages.
Le Passage de la girafe près d'Arnay-le-Duc
Tableau de Jacques Raymond Brascassat (1827).
Musée des beaux-arts de Beaune
Image : Wikipedia
Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale (au cours de l'été 1827, elle attira 600 000 curieux).
La girafe donnée en présent au roi de france par le pacha d'Egypte et arrivée à Paris le 30 juin 1827
Image : Museum d'histoire naturelle (Paris)
Après sa mort le 12 janvier 1845 de tuberculose bovine due à l'ingestion quotidienne de lait de vache, elle a été naturalisée, et fait désormais partie de la collection zoologique du muséum d'histoire naturelle de La Rochelle.
La girafe naturalisée connue désormais sous le nom de Zarafa, offerte par le sultan d'Egypte Méhémet Ali au roi Charles X de France
Muséum d'Histoire Naturelle de La Rochelle - Charente-Maritime.
Image : Selbymay - Wikipedia
Postérité
Elle est à l'origine de nombreuses illustrations et objets au décor dit « à la girafe » ou "girafomania" (gravures, vaisselle, tapisseries et papier peint, coiffure "à la girafe", bijoux, etc.).
(...)
Plat à barbe décor à la girafe
Faïence, anonyme, XIXe siècle
Fabriqué à l'occasion de l'arrivée d'une girafe au jardin des plantes en 1827
Image : Paris, Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), bibliothèque centrale
Papier peint à la girafe
Dessin réalisé d'après une lithographie de Langlumé, XIXe siècle
Image : Muséum national d'Histoire naturelle, Dist. RMN-Grand Palais / image du MNHN, bibliothèque centrale
Le relevé de discordances entre le spécimen de La Rochelle et des dessins de 1827 perpétue les rumeurs d'origine patriotique apparues après la Première Guerre mondiale, selon lesquelles le corps de la girafe, transféré au musée de Verdun, aurait inspiré aux militaires français l'idée de le brandir dans les tranchées pour effrayer l'ennemi, ou aurait fini sous les ruines du musée, après un bombardement qui n'en aurait laissé subsister que le cou.
Dessin d'une girafe âgée de 2 ans convoyée d'Alexandrie à Marseille par Geoffroy Saint-Hilaire pour être offerte au roi par le pacha d'Egypte
Anonyme, novembre 1828
Archives Nationales
Image : Commons Wikimedia
Ces histoires reposeraient elles-mêmes sur une confusion, la girafe du musée de Verdun ne pouvant être que celle dite « de Daubenton », montée en 1820 par le taxidermiste Delalande avec la première peau de girafe reçue par le muséum de Paris.
La girafe offerte à Charles X est aujourd'hui couramment appelée Zarafa, mais ce nom n'est pas attesté du vivant de l'animal, et il semble dû à Gabriel Dardaud en 1985 dans son livre Une girafe pour le roi.
Ce nom est repris en 1998 dans le livre de Michael Allin, qui le présente comme la transcription d'un mot arabe signifiant à la fois « girafe » et « charmante » (en fait, deux mots distincts mais se transcrivant de la même manière, respectivement زرافة et ظرافة).
L'animal n'avait pas de nom de son vivant, et était désigné, selon de Saint-Hilaire, « le bel animal du roi » ; il n'est pas impossible que son premier propriétaire l'ait présentée comme la « belle », la « charmante », en langue arabe.
« Giraffe (sic) du Sennaar »
Illustration de l'article « Quelques Considérations sur la Girafe » par Étienne Geoffroy Saint-Hilaire dans les Annales des sciences naturelles (1827)
Lithographie de Joseph Langlumé
Légende originale : Fig. 1. La Girafe actuellement vivante au Muséum d'histoire naturelle, réduite au 17e de sa grandeur.
Fig. 2. La même, plus petite, étant couchée.
Fig. 3. La même en marche, et conduite par son cornac.
Fig. 4. Crâne d'une Girafe du Cap.
Image :Wikipedia
Source texte (extraits) : Wikipedia - La girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali
Du 01 octobre au 29 décembre 2019
L'extraordinaire aventure de Zarafa, la girafe de Charles X
Domaine départemental de Sceaux
Présentation :
Zarafa est la première girafe à fouler le sol français en 1826. Une star dont les aventures n’ont pas pris une ride.
L'exposition L'extraordinaire aventure de Zarafa, la girafe de Charles X revient sur l’épopée de la girafe capturée au Soudan et offerte en présent diplomatique par le Pacha d’Égypte, Méhemet-Ali, au roi de France Charles X.
Celle que l’on nommera plus tard Zarafa rejoint Paris « à pattes » depuis Marseille, suscitant une vague d’enthousiasme sur son passage. Elle inspire une mode « à la girafe » qui fait fureur sur la vaisselle, comme sur les coiffures des élégantes du XIXe siècle.
Tombé dans l’oubli, son périple est redécouvert par un journaliste, Gabriel Dardaud, dans les archives de la bibliothèque nationale du Caire. Il lui consacre un article en 1951, puis une étude en 1985, juste après avoir collaboré à une exposition à l’Orangerie du Domaine départemental de Sceaux.
C’est sa collection personnelle d’objets « à la girafe », donnée au musée en 1985 par sa fille, qui constitue la colonne vertébrale de cette nouvelle exposition.
S’y ajoutent des objets, des photographies et des films qui montrent la découverte progressive de la girafe en Occident, lorsque, à l’arrivée de Zarafa, savants, dignitaires et explorateurs cherchent à connaître cet animal. Ils prouvent également l’engouement pour ses aventures qui ont inspiré études, livres, expositions et même un dessin animé en 2012.
* Source et infos complémentaires : Domaine de Sceaux
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Extraits de l'article Wikipedia consacré à :
LA GIRAFE OFFERTE A CHARLES X PAR MEHEMET ALI
La girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali (appelée a posteriori Zarafa) est la première girafe à être entrée en France, où elle a vécu pendant 18 ans, de 1827 à 1845, dans la ménagerie du Jardin des plantes à Paris.
Ce cadeau diplomatique de Méhémet Ali, vice-roi en Égypte ottomane, à Charles X, roi de France, faisait partie d'un groupe de trois girafes envoyées à des souverains d'Europe.
On n'avait alors pas vu de girafe sur le continent européen depuis la girafe Médicis, offerte à Laurent de Médicis à Florence en 1486.
Study of the Giraffe Given to Charles X by the Viceroy of Egypt
Nicolas Hüet le Jeune (1770-1828)
Signed and dated, in pen and brown ink, at lower left, "hüet 1827"
Watercolor and some gouache, over traces of black chalk, on paper
The Morgan Library & Museum, New York
Image : Commons Wikimedia
Histoire
Le vice-roi en Égypte ottomane, Méhémet Ali, offrit une girafe à chacun des trois monarques européens les plus puissants de l'époque : l'empereur d'Autriche, François Ier, le souverain britannique, George IV, et le roi de France, Charles X.
La plus grande bête qu'on ait jamais vue (girafe habillée, caricature contre Charles X)
Estampe, Langlumé (19e siècle)
Bibliothèque nationale de France, Paris
Image : BnF, Dist. RMN-Grand Palais / image BnF
L'idée d'offrir une girafe à la France a été donnée à Méhémet Ali par Bernardino Drovetti, consul de France en Égypte afin d'entretenir les relations entre les deux pays, notamment dans un contexte de guerre d'indépendance opposant les Grecs à l'Empire ottoman.
Méhémet Ali avait lui-même reçu cette girafe en cadeau de Mouker Bey, un seigneur du Soudan.
Girafe femelle
A. Prévost delt.
Estampe Imp. lith. de Henry Gaugain
Image : Muséum national d'histoire naturelle (Paris)
Née début 1825 d'après les calculs de l'époque, elle arriva à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied à partir du 20 mai 1827 (880 km en six semaines).
Au cours de ce voyage, elle était accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin des plantes, ainsi que par deux vaches dont elle buvait le lait et qu'elle suivait, une escorte de gendarmes à cheval, et un chariot à bagages.
Le Passage de la girafe près d'Arnay-le-Duc
Tableau de Jacques Raymond Brascassat (1827).
Musée des beaux-arts de Beaune
Image : Wikipedia
Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale (au cours de l'été 1827, elle attira 600 000 curieux).
La girafe donnée en présent au roi de france par le pacha d'Egypte et arrivée à Paris le 30 juin 1827
Image : Museum d'histoire naturelle (Paris)
Après sa mort le 12 janvier 1845 de tuberculose bovine due à l'ingestion quotidienne de lait de vache, elle a été naturalisée, et fait désormais partie de la collection zoologique du muséum d'histoire naturelle de La Rochelle.
La girafe naturalisée connue désormais sous le nom de Zarafa, offerte par le sultan d'Egypte Méhémet Ali au roi Charles X de France
Muséum d'Histoire Naturelle de La Rochelle - Charente-Maritime.
Image : Selbymay - Wikipedia
Postérité
Elle est à l'origine de nombreuses illustrations et objets au décor dit « à la girafe » ou "girafomania" (gravures, vaisselle, tapisseries et papier peint, coiffure "à la girafe", bijoux, etc.).
(...)
Plat à barbe décor à la girafe
Faïence, anonyme, XIXe siècle
Fabriqué à l'occasion de l'arrivée d'une girafe au jardin des plantes en 1827
Image : Paris, Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), bibliothèque centrale
Papier peint à la girafe
Dessin réalisé d'après une lithographie de Langlumé, XIXe siècle
Image : Muséum national d'Histoire naturelle, Dist. RMN-Grand Palais / image du MNHN, bibliothèque centrale
Le relevé de discordances entre le spécimen de La Rochelle et des dessins de 1827 perpétue les rumeurs d'origine patriotique apparues après la Première Guerre mondiale, selon lesquelles le corps de la girafe, transféré au musée de Verdun, aurait inspiré aux militaires français l'idée de le brandir dans les tranchées pour effrayer l'ennemi, ou aurait fini sous les ruines du musée, après un bombardement qui n'en aurait laissé subsister que le cou.
Dessin d'une girafe âgée de 2 ans convoyée d'Alexandrie à Marseille par Geoffroy Saint-Hilaire pour être offerte au roi par le pacha d'Egypte
Anonyme, novembre 1828
Archives Nationales
Image : Commons Wikimedia
Ces histoires reposeraient elles-mêmes sur une confusion, la girafe du musée de Verdun ne pouvant être que celle dite « de Daubenton », montée en 1820 par le taxidermiste Delalande avec la première peau de girafe reçue par le muséum de Paris.
La girafe offerte à Charles X est aujourd'hui couramment appelée Zarafa, mais ce nom n'est pas attesté du vivant de l'animal, et il semble dû à Gabriel Dardaud en 1985 dans son livre Une girafe pour le roi.
Ce nom est repris en 1998 dans le livre de Michael Allin, qui le présente comme la transcription d'un mot arabe signifiant à la fois « girafe » et « charmante » (en fait, deux mots distincts mais se transcrivant de la même manière, respectivement زرافة et ظرافة).
L'animal n'avait pas de nom de son vivant, et était désigné, selon de Saint-Hilaire, « le bel animal du roi » ; il n'est pas impossible que son premier propriétaire l'ait présentée comme la « belle », la « charmante », en langue arabe.
« Giraffe (sic) du Sennaar »
Illustration de l'article « Quelques Considérations sur la Girafe » par Étienne Geoffroy Saint-Hilaire dans les Annales des sciences naturelles (1827)
Lithographie de Joseph Langlumé
Légende originale : Fig. 1. La Girafe actuellement vivante au Muséum d'histoire naturelle, réduite au 17e de sa grandeur.
Fig. 2. La même, plus petite, étant couchée.
Fig. 3. La même en marche, et conduite par son cornac.
Fig. 4. Crâne d'une Girafe du Cap.
Image :Wikipedia
Source texte (extraits) : Wikipedia - La girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali
Dernière édition par La nuit, la neige le Dim 06 Oct 2019, 09:33, édité 1 fois
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Ah, Zarafa !
Son évocation me remplit toujours de plaisir, quoique j'eusse préféré qu'elle n'eût pas été arrachée à sa savane africaine...
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Zarafa est en ce moment-même sur ARTE !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
La nuit, la neige a écrit:
Née début 1825 d'après les calculs de l'époque, elle arriva à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied à partir du 20 mai 1827 (880 km en six semaines).
Au cours de ce voyage, elle était accompagnée par Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin des plantes, ainsi que par deux vaches dont elle buvait le lait et qu'elle suivait, une escorte de gendarmes à cheval, et un chariot à bagages.
Zarafa est arrivée à Paris " à pattes " comme tu dis, en caracolant, plus musclée, l'oeil plus brillant, le poil plus lustré, qu'à son départ de Marseille, bref en super forme, grâce à son jeune âge et au bon lait de vache .
Geoffroy Saint-Hilaire, qui la suivait en voiture, était lui lessivé par le voyage !
Eh ! ça n'a pas de résistance, ces humains !
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Le cadeau était bien trouvé car Charles X a toute sa vie peigné la girafe.
Monsieur de la Pérouse- Messages : 506
Date d'inscription : 31/01/2019
Localisation : Enfin à bon port !
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Monsieur de la Pérouse a écrit:
Le cadeau était bien trouvé car Charles X a toute sa vie peigné la girafe.
Comme vous dites, cher la Pérouse, comme vous dites !
... d'ailleurs :
D’où vient l’expression « peigner la girafe » ?
L’expression « peigner la girafe », qui signifie ne rien faire ou perdre son temps, daterait de 1827. Le 30 juin de cette année-là, les Parisiens purent voir pour la toute première fois une girafe, cadeau du pacha d’Égypte au roi Charles X. La foule réserva un accueil triomphal à l’animal exotique, qu’on installa au Jardin des Plantes avec un gardien personnel. À ses supérieurs, qui lui reprochaient de ne rien faire, l’employé aurait répondu, pour se justifier, qu’il était fort occupé à « peigner la girafe » !
Par l'équipe Ça m'intéresse
https://www.caminteresse.fr/insolite/dou-vient-lexpression-peigner-la-girafe-1192633/
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Merci, ma chère Comtesse Diane .
Ce dessin animé est bien joli !
Je crois me souvenir que Charles X n'y est pas un personnage très aimable ...
Diverses et variées, mais toujours Zarafa !
Karls X. Dame Girafe
und ihre Rezeption in der französischen Populärkultur um 1827
https://hofkultur.hypotheses.org/422
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Bonne Mère ! la tête des Marseillais quand ils ont vu arriver ça :
https://www.les-plus-beaux-lodges.com/lhistoire-de-la-girafe-zarafa/
_________________
Comtesse Diane- Messages : 7397
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : TOURAINE
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Comte d'Hézècques a écrit:
Comme dans la deuxième moitié des années 1770 de multiples sujets étaient matière à insérer dans les poufs, à la fin des années 1820 nous verrons la naissance de la coiffure à la girafe
Mais oui absolument, merci mon cher Félix ! Je n'avais jamais fait le rapprochement entre ces coiffures haut perchées et la girafe . Pourtant Zarafa lance la mode, ce qui nous est confirmé par le musée Galliera.
D'ailleurs pour les tenir en l'air, ces chignons pointus, on invente le peigne à la girafe .
Comme voici :
http://www.palaisgalliera.paris.fr/fr/oeuvre/peigne-la-girafe
PEIGNE « À LA GIRAFE »
Don Duret
1827 - 1830
Provenance : Argentine
Écaille brune jaspée, découpée et gravée. Peigne à dix dents. Motifs de trèfles d’où partent des ramures et des plumes de paon.
Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
La mode féminine de l’époque romantique se caractérise notamment par une grande sophistication des coiffures et des chapeaux. Les femmes portent ainsi sur la tête un échafaudage de coques, boucles et nattes, parfois surmontées d’un peigne. L’actualité influence souvent la mode et, en 1827, lorsque la girafe Zarafa, offerte par le vice-roi d'Égypte Méhémet Ali à Charles X, arrive à la ménagerie du Jardin des plantes, c’est une véritable « girafomania » qui s’empare du costume et des accessoires. Les coiffures et les peignes dits « à la girafe », remarquables par leur hauteur, connaissent un grand succès durant les trois années qui suivent. Ce peigne au décor de plumes de paon et de trèfles, qui évoquent les garnitures des chapeaux et turbans de l’époque, en est un majestueux exemple.
Auteur de la notice : Marie-Laure Gutton
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55514
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Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Mme de Sabran a écrit:
Celle de droite a ma préférence .
Mon dieu, mais elle est un peu over the top
Bon, ben, j'insiste à ce que tu nous paraisses avec cette coiffure au pique-nique
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Comte d'Hézècques- Messages : 4390
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Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Pas de problème !
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Mme de Sabran- Messages : 55514
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Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Mais cette girafe de la Rochelle, est-ce bien Zarafa ?!
Il paraît qu'en comparant la robe de la girafe de La Rochelle et les dessins de l’époque, le doute est permis, que bien des tours de passe-passe ont pu se passer entre 1845 et 1930, date de son arrivée à La Rochelle. Il est vrai que Zarafa est une grande voyageuse . Sa dépouille aurait d'abord été confiée au musée de Verdun et elle aurait disparu lors de Première Guerre Mondiale. Certains affirment même qu’elle aurait été emportée dans les tranchées pour effrayer l’ennemi ! Le mystère demeure donc.
La vraie Zarafa est-elle bien à La Rochelle ?
Par Alain Babaud
Zarafa, c'est l'animal totem du muséum d'Histoire naturelle. Une star de 4,06 mètres, logée sur le palier du grand escalier, devant laquelle des générations de petits Rochelais se sont succédé depuis 1931. Mais Zarafa est-elle bien la girafe que l'on croit ? Ou, plus exactement, le spécimen naturalisé conservé à La Rochelle est-il effectivement Zarafa, restée dans l'histoire comme la première girafe arrivée vivante en France, en 1827, offerte par le pacha d'Egypte au roi Charles X ? Un animal qui avait été conduit à pied de Marseille à Paris, entouré de quatre soigneurs orientaux, provoquant sur son passage un bel engouement populaire. La girafe capturée au Soudan reste dix-sept ans l'attraction de la ménagerie du muséum d'Histoire naturelle de Paris. A sa mort, en 1845, le taxidermiste Poortman met en oeuvre un procédé nouveau de naturalisation : l'enlèvement du squelette et la fabrication d'un mannequin en bois grandeur nature sur lequel la peau vient se poser. Que devient Zarafa, ensuite ? Mystère. On ne retrouve sa trace que quatre-vingt-six ans plus tard, à son arrivée dans les collections du muséum d'Histoire naturelle de La Rochelle. A l'époque, le musée parisien proposait quelques-unes des ses pièces à ses homologues de province. En juillet 1931, le conservateur rochelais Etienne Loppé était ainsi revenu de la capitale avec un wagon de mammifères empaillés, dont une girafe adulte inscrite au registre d'entrée du musée rochelais comme celle offerte à Charles X. Mais voilà, avant la guerre de 1914-1918, le muséum de Verdun s'enorgueillissait déjà de détenir la supposée Zarafa... Un mannequin de bois qui aurait disparu dans un bombardement, en 1916. L'affaire se corse encore en 1999, quand le muséum d'Histoire naturelle de Paris retrouve la trace du départ de la très convoitée girafe royale, en 1931, vers... le muséum de Bourges. Alors, où est la bonne girafe ? Les recherches d'Etienne Loppé et différents travaux réalisés depuis laissent penser que La Rochelle a bien hérité de la seule et unique Zarafa. Mais, faute de preuve irréfutable...
https://www.lepoint.fr/villes/la-vraie-zarafa-est-elle-bien-a-la-rochelle-09-05-2013-1677981_27.php#
Il paraît qu'en comparant la robe de la girafe de La Rochelle et les dessins de l’époque, le doute est permis, que bien des tours de passe-passe ont pu se passer entre 1845 et 1930, date de son arrivée à La Rochelle. Il est vrai que Zarafa est une grande voyageuse . Sa dépouille aurait d'abord été confiée au musée de Verdun et elle aurait disparu lors de Première Guerre Mondiale. Certains affirment même qu’elle aurait été emportée dans les tranchées pour effrayer l’ennemi ! Le mystère demeure donc.
La vraie Zarafa est-elle bien à La Rochelle ?
Par Alain Babaud
Zarafa, c'est l'animal totem du muséum d'Histoire naturelle. Une star de 4,06 mètres, logée sur le palier du grand escalier, devant laquelle des générations de petits Rochelais se sont succédé depuis 1931. Mais Zarafa est-elle bien la girafe que l'on croit ? Ou, plus exactement, le spécimen naturalisé conservé à La Rochelle est-il effectivement Zarafa, restée dans l'histoire comme la première girafe arrivée vivante en France, en 1827, offerte par le pacha d'Egypte au roi Charles X ? Un animal qui avait été conduit à pied de Marseille à Paris, entouré de quatre soigneurs orientaux, provoquant sur son passage un bel engouement populaire. La girafe capturée au Soudan reste dix-sept ans l'attraction de la ménagerie du muséum d'Histoire naturelle de Paris. A sa mort, en 1845, le taxidermiste Poortman met en oeuvre un procédé nouveau de naturalisation : l'enlèvement du squelette et la fabrication d'un mannequin en bois grandeur nature sur lequel la peau vient se poser. Que devient Zarafa, ensuite ? Mystère. On ne retrouve sa trace que quatre-vingt-six ans plus tard, à son arrivée dans les collections du muséum d'Histoire naturelle de La Rochelle. A l'époque, le musée parisien proposait quelques-unes des ses pièces à ses homologues de province. En juillet 1931, le conservateur rochelais Etienne Loppé était ainsi revenu de la capitale avec un wagon de mammifères empaillés, dont une girafe adulte inscrite au registre d'entrée du musée rochelais comme celle offerte à Charles X. Mais voilà, avant la guerre de 1914-1918, le muséum de Verdun s'enorgueillissait déjà de détenir la supposée Zarafa... Un mannequin de bois qui aurait disparu dans un bombardement, en 1916. L'affaire se corse encore en 1999, quand le muséum d'Histoire naturelle de Paris retrouve la trace du départ de la très convoitée girafe royale, en 1931, vers... le muséum de Bourges. Alors, où est la bonne girafe ? Les recherches d'Etienne Loppé et différents travaux réalisés depuis laissent penser que La Rochelle a bien hérité de la seule et unique Zarafa. Mais, faute de preuve irréfutable...
https://www.lepoint.fr/villes/la-vraie-zarafa-est-elle-bien-a-la-rochelle-09-05-2013-1677981_27.php#
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Mme de Sabran- Messages : 55514
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
le 9 juillet 1827 zarafa pris de nouveau le route escorté par des gardien ,d homme a cheval, geoffroy de st hilaire et cuvier et tout les membre administratif du jardin de roi cette fois pour st cloud pour présente au roi Charles X , sa nièce Mme royale lui rappela l étiquette (c est la girafe d être conduite au roi , et non pas au souverain de se précipiter comme le vulgaire au devant du cadeau qu on lui fait) A midi le roi , le duc et la duchesse d angouleme ,la duchesse de berry et ses enfants suivi de toute la cour se sont rendu a l orangerie du château de st cloud pour la présentation ,la girafe manga quel que feuille de rose dans la main du roi .
nico baku 60- Messages : 26
Date d'inscription : 01/03/2020
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
Si l'on admet que la girafe du muséum d'histoire naturelle de La Rochelle est bien la dite Zarafa, alors signalons que son espèce (Girafe du Kordofan) est classée « en danger critique d'extinction » (Statut UICN).
En 2018, il ne restait plus qu'environ 1400 individus dans la nature...
En 2018, il ne restait plus qu'environ 1400 individus dans la nature...
La nuit, la neige- Messages : 18138
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: La girafe de Charles X, dite Zarafa
La nuit, la neige a écrit:Si l'on admet que la girafe du muséum d'histoire naturelle de La Rochelle est bien la dite Zarafa, alors signalons que son espèce (Girafe du Kordofan) est classée « en danger critique d'extinction » (Statut UICN).
En 2018, il ne restait plus qu'environ 1400 individus dans la nature...
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« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
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