Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu

GOHIER (Louis-Jerôme)

Le Couronnement d'un roi, essai allégorique en 1 acte et en prose, suivi d'un vaudeville, par un avocat au parlement de Bretagne. S.l., Au Temple de Mémoire, 1775, petit in-8, 32 p. (dont le titre et le faux-titre), frontispice gravé, broché sous couv. papier marbré moderne (dos usé, solide). Le faux-titre porte: «La comédie de Bretagne représentée sur le théâtre de Rennes, le 28 janvier 1775». Rare pièce, dont le duc de Penthièvre (cité dans le texte) aurait fait suspendre les représentations. Une note du Cte de Palys donne la clef de quelques personnages mis en cause: Le Luxe désigne l'abbé Terray, la Flatterie, le chancelier Maupeou, le Vieil esclave, le maréchal de Richelieu, le Despotisme, le duc d'Aiguillon... Gohier (1746-1830) fut député de l'Ille-et-Vilaine à l'Assemblée législative.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55674843.texteImage

VOLTAIRE.. Comptes de voltaire sur les Guise et Richelieu. 1768

ça existe, mais où?

Manuscrit, Extrait du Compte que rend M. Delaleu à M. d’Hornoy fondé de procuration spéciale de M. de Voltaire des différentes recettes et depenses qu’il a faites pour lui depuis le 1er janvier 1758 jusqu’au 1er octobre 1768 ; 6 pages et demie in-fol. sous chemise titrée « Projet du compte de M. de Voltaire ». Récapitulatif des recettes de Voltaire, fourni par son notaire, Guillaume-Claude Delaleu. La recette ordinaire provient d’arrérages de rentes sur la Compagnie des Indes et sur la Ville, et de rentes viagères sur des particuliers (le prince de Guise, le maréchal de Richelieu, le duc d’Orléans, le duc de Villars, le duc de Bouillon, etc.), et la recette extraordinaire de plusieurs sources : y figure la somme de 1200 livres « reçue de Made de Boufflers pour le Roi de Pologne pour exemplaires des œuvres de Corneille ». En fin de compte, la recette, excédentaire, monte à 492 503 livres, 18 sous, 4 deniers, et la dépense à 465502 livres, 19 sous.On joint 3 L.A.S. et 1 L.A. d’Alexandre de Dompierre d’Hornoy (1742-1828), petit-neveu de Voltaire, à Delaleu, secrétaire du Roi, notaire au Châtelet, en 1773.

Manuscrit, Pandore, opéra ; un feuillet de titre et 37 pages en un cahier petit in-4 (24,5 x 18,5 cm), broché par un ruban de soie bleue (petite déchirure à la page de titre).
Voltaire a écrit Pandore, tragédie en cinq actes, en 1740 ; Voltaire la nomme parfois
Prométhée. Elle fut mise en musique en 1752, à la demande du maréchal de Richelieu, par Pancrace ROYER (1703-1755), qui la fit retoucher par Sireuil, ancien porte-manteau du roi, malgré les protestations de Voltaire, qui déclarait : «M. de Sireuil est un digne portemanteau du roi ; mais il aurait mieux fait de garder les manteaux que de défigurer
Pandore». L'opéra de Royer n'ayant pas été représenté, Jean-Benjamin de LABORDE (1734-1794) sollicita en 1765 l'autorisation de mettre à son tour Pandore en musique ;
Voltaire lui répondit : «Pandore n'est pas un bon ouvrage, mais il peut produire un beau spectacle et une musique variée» (4 novembre). En septembre 1766, Laborde vint présenter sa partition à Voltaire, qui en fut enchanté, et qui espéra, après une annulation aux Menus-Plaisirs en 1767, que sa pièce serait donnée à l'occasion du mariage du Dauphin (futur Louis XVI), en 1770, puis en 1773 pour celui du comte d'Artois (futur
Charles X). Il n'en fut rien ; la pièce ne fut jamais représentée. Elle a été publiée en 1748 au tome III des OEuvres (Dresde, Walther).
Les personnages en sont Prométhée, fils du Ciel et de la Terre, demi-dieu, Pandore, Jupiter, Mercure, Némésis, et des Nymphes, Titans, Divinités célestes et Divinités infernales Le présent manuscrit, qui porte sur la page de titre la date de 1744, diffère sensiblement du texte publié par Voltaire ; cette copie a pu être faite à l'intention d'un musicien.

Emigrés. 9 pièces ou lettres, 1793-1804 ; en-têtes Commune de Paris ou Département de Paris.
Extrait du registre des déclarations des créanciers des émigrés (1793). Récépissés de dépôt de pièces témoignant de créances sur les héritiers du ci-devant maréchal Richelieu, et sur « Louis Stanislas Xavier » (1793-1795). Certificat de non-inscription sur les listes d’émigrés (1793). Lettre sur l’affaire d’une créance sur « l’ex Duc de Montmorency » (Bureau de l’immobilier des émigrés 1794). Certificat d’enrôlement volontaire dans la cavalerie (1794). Procès-verbaux des délibérations et arrêtés du Bureau des émigrés d’Ille-et-Vilaine (1797, vignette). Certificat relatif à une donation à la veuve d’Alexandre-Fidèle de La Bourdonnaye, apostillé par les ministres plénipotentiaires d’Autriche et de Prusse (Londres 1804)

Claude-Louise de Lory, madame de LA MARTELLIÈRE... La belle et Richelieu

Claude-Louise de Lory, madame de LA MARTELLIÈRE (1706-1742), « beauté du règne de Louis XV », maîtresse du maréchal duc de Richelieu.
2 L.A. [au duc de Richelieu]. 2 pp. in-8. ½ p. petit in-4 chaque.
Rendez-vous avec le duc de Richelieu. « Je ne manqueré point à la promese que je vous ai faitte, de souper ce soir avec vous, envoiez moy votre carosse à huitte heurs chez Mme de Sepuille [] ». « Il mes imposible de vous voir aujourd'huy jay mil affaire qui men empaiche, mes de main si vous voulé men voier votre carosse à huit heurs chez Mme de Sepuille rue de Richelieu la petite porte du palais roialle - mon laquais si trouvera, jirée souper avec vous mes surveillent men paiche de vous en dire davantage ». RARE. On joint une documentation.
Provenance : ancienne collection de la vicomtesse Du Manoir (n°36 et 37 du catalogue).

Richelieu au siège de Philisbourg. 1735

Histoire de la guerre présente, contenant tout ce qui s'est passé de plus important en Italie, sur le Rhin, en Pologne et dans la plupart des cours de l'Europe ... par Mr. P. Massuet
Massuet, Pierre (1698-1776).
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6537782p/f295.item

Monsieur Le Maréchal et Madame La Maréchale De Richelieu sont venus passer quelques jours au château de la Brosse.1781.
Vue du château de la Brosse côté cour
Vue du château de la Brosse côté jardin
Paire d'huiles sur toile.
Signée P.Royers en bas à gauche et daté 1781.
H.: 86 cm ; L. : 126 cm
H.: 86.5cm, L.: 127.5cm
(accidents, restaurations)
Le château de La Brosse connait ses heures de gloire avec Anne Léon, duc de Montmorency, et son épouse Charlotte Françoise née Montmorency Luxembourg. Les fêtes y seront brillantes et pleines d'esprit, comme le relate le recueil de La Brosse, émouvant et charmant manuscrit de 1780 relié en maroquin rouge, que nous joignons aux deux vues du château Quelques extraits du recueil : «Dans le mois de Septembre Monsieur Le Maréchal et Madame La Maréchale De Richelieu sont venus passer quelques jours au château de la Brosse. Un soir qu'on leur fit voir la salle du spectacle, on profita de l'occasion pour les amuser par une petite scène impromptue...»
Enigme.
A Madame La Duchesse de M...
Heureux rival de la peinture
Mieux que Vanlo, mieux que LaTour
On me voit rendre la nature
Dans tout l'éclat du plus beau jour.
Je conserve même la vie
A ces millons d'objets divers :
Dont l'âme du sage est ravie
Quand il contemple l'Univers.
Couplets chantés pour engager
Madame La Marquise De La R... à rester huit jours de plus à La Brosse :
Quoi ! Vous voulez donc dès demain
Nous quitter, nous laisser, méchante amie
Quoi ! Vous voulez donc dès demain
Nous planter là dès le matin.
De votre aimable Compagnie
Comme ça nous priver soudain
C'est s'arrêter au milieu du chemin
Pour moi j'en ai sans mentir du chagrin. [...]
Madame Dela R... n'est pas partie.
Couplet chanté par Madame La Duchesse de M... à M. Le Marquis du R... qui était encore à dix heures au lit :
Peut-on être aussi paresseux ?
Quoi ! Faut-il donc qu'on vous éveille ?
Un jeune homme à cet âge heureux
Jamais si longtemps ne sommeille Quittez, Marquis, quittez le lit

Si Google me met pas dedans
https://chateau-de-la-brosse.fr/fr/index.html

Buffon. Le comte de Tressan. Le maréchal de Richelieu est bien mal. 1780

LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE. Montbard, ce vingt janvier 1780; adressée "au Comte de TRESSAN... à Franconville" cachet de cire rouge à ses armes et marque postale. 3 pp. petit in-4, adresse sur la quatrième. Montée sur onglet dans un album in-4 en basane moderne, étui. Très belle et amicale lettre: « Quelle gaieté malgré vos maux cruels ! ... On m'écrit aujourd'hui que M. le Maréchal de Richelieu est bien mal. Si vous ne succédez pas à son bâton, prenés au moins sa place à l'Académie ... » Une partie de la lettre concerne le vin de Bourgogne « ... j'ai différé quelques jours à vous répondre, parce que je voulais savoir si je pouvois vous procurer du bon vin vieux ... si vous voulez absolument avoir du vin de Vougeot, il vous faut vous adresser au Procureur des Bernardins à Paris ... » Petite déchirure en marge de la troisième page, le fragment de papier étant resté collé au cachet. Dans le même album on relié deux vues « Chasteau de Montbar en Bourgogne », 15 x 20 cm. XVIIe siècle et « Château de Montbar » 9 x 15 cm. gravure sur cuivre anonyme du XVIIIe siècle coloriée au pinceau. En tête, beau portrait de Buffon (20 x 15 cm.) gravé par C. Baron d'après Drouais, 1761.

Bagnère. Richelieu. 1762.

Maréchal duc de Richelieu. 1696-1788. L.S. avec compliment aut. à messieurs les maire et consuls de la ville de Bagnères. A Barèges, 30 juin 1762. 1 pp. bi-feuillet in-folio; joint son enveloppe. Relatif aux bains de Bagnères; J'apprends que M. l'Evêque de Tarbe ne doit plus se baigner dans mon bain de Bagnères, et même qu'il est douteux que Mde de Baruel s'en serve; ainsi je vous prie de remettre (...) la clef dudit bain au Sr de La Serre que j'ai chargé particulièrement du soin de mes meubles et de l'exécution de mes ordres (...)

VOLTAIRE (1694-1778). 2 lettres dictées, Ferney...

VOLTAIRE (1694-1778). 2 lettres dictées, Ferney février-avril 1771, à D’Alembert à Paris ; les lettres sont écrites par son secrétaire Jean-Louis Wagnière ; 2 pages in-4 chaque, adresses.
Deux belles lettres à D’Alembert.
4 février. Il le félicite pour son « discours prononcé devant le roi de Dannemarck [à l’Académie des Sciences]. Jamais vous n’avez rendu la philosophie plus respectable. Ce discours est un bien beau monument toutes les Académies de l’Europe doivent vous en remercier. Je n’ose encore vous envoyer ma facétie sur la liberté de la presse que ce monarque établit si hardiment dans ses états [Épître au roi de Danemark Christian VII sur la liberté de la presse]. Figurez-vous que je n’ai pas eu encor le tems de la faire copier. Ma colonie qu’il faut soutenir malgré l’orage qui l’a presque renversée ; des occupations forcées, et mes maladies continuelles ne m’ont pas laissé un moment dont je pusse disposer.
Je m’attendais bien que l’homme dont vous me parlez [le maréchal de Richelieu], se mettrait à la tête de la faction pour le nazillonneur [le président de Brosses]. Il m’avait fait entendre dans une de ses lettres qu’il aimait mieux me servir dans mes amours que dans mes aversions. Il a passé sa vie à me faire des plaisirs et des niches ; à me caresser d’une main, et à me dévisager de l’autre, c’est sa façon avec les deux sexes. Il faut prendre les gens comme ils sont. […] J’espère qu’après tout notre homme trouvera à qui parler. Il ne fera qu’en rire ; mais tout en plaisantant sa faction aura le dessous et cela est fort amusant. […] Adieu, mon très illustre philosophe ; adieu l’honneur des Lettres »…
8 avril. « Mon très cher philosophe, je vous rends mille graces des moments agréables que vous m’avez fait passer. J’ai entendu la lecture de vos deux discours [l’adresse au roi de Suède lors de sa visite à l’Académie des Sciences le 6 mars, et le Dialogue entre Descartes et Christine, que Voltaire fit imprimer dans Les Lois de Minos en 1

Peut-être bien que Voltaire a inventé le mot nazillon....; c'est dire qu'il en voulait au président De Brosses !

Dupuis, Charles. - Nouveau traité d'architecture, comprenant les cinq ordres des anciens, établis dans une juste proportion entre-eux, avec un sixième ordre nommé Ordre Français. On y a joint des tables de proportions pour déterminer les hauteurs des soubassements, statues, balustrades et pilastres d'attique, relativement à la progression des six ordres d'architecture. Paris, Impr. de M. Lambert, et Delalain, libraire, 1768. Grand in-4, relié en plein veau d'époque, dos à nerfs très orné, pièce de titre fauve - [1 f., titre], VIII pp. (épitre au Maréchal duc de Richelieu, préface), 54 pp., [3 pp. blanches], 13 pp. (tableau des proportions des ordres), [1 f., titre gravé]. Illustré de 62 pll. h-t dont 22 dépliantes en très bel état (complet).

LORRY, Antoine, Charles: Essai sur les aliments pour servir de commentaires aux lvres Diététiques d'Hippocrate. Paris, 1754, Edition ORIGINALE, Vincent, in-12, plein veau moucheté d'époque, dos à nerfs, fleurons dorés à fleurs et cerf, titre doré sur pièce de titre maroquin bordeaux, XXIV - 440 - (4)pp, tranches rouges. Edition originale de la plus grande rareté. L'auteur (1726-1783) exerça la médecine à Paris, un teps médecin du Roi Louis XV. Il fut considéré comme le fondateur de la dermatologie française. Il est ici question des aliments du point de vue général puis étudié leurs rapports avec les lieux, les saisons, les climats, les sociétés. Cet exemplaire porte l'ex-libris de la Bibliothèque du Château des Ormes (86220 Les Ormes en Vienne occupé depuis le XVIIIè par l'illustre famille VOYER de PAULMY d'ARGENSON, qui furent ministres et ambassadeurs de Louiss XIV et Lousi XV). Le nom de l'auteur n'apparait pas sur la page de titre mais bien à la dédicace à Mosneigneur le maréchal Duc de Richelieu. Plusieurs postérieures(1757 et 1781). Très rare et recherché. Bel exemplaire.
Richelieu qui aimait la médecine a du apprécier le bio ....


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RAULIN (Joseph).
Traité analytique des eaux minérales en général, de leurs propriétés, et de leur usage dans les maladies.
Paris : Vincent, 1772. — In-12, 163 x 96 : xvj, 356 pp., (2 ff.). Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement et armes dorées au centre sur les plats, dos lisse orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque).
Édition originale.
Joseph Raulin (1708-1784) était un écrivain laborieux, médecin ordinaire du roi et censeur royal. Dans cet ouvrage, dont le contenu est révélé dans ses grandes lignes dans le titre, il donne l’état de la science balnéographique telle qu’elle était à l’époque en France. Il est de ce fait d’une très grande importance pour la connaissance de cette science. Le traité se termine par une intéressante liste détaillée « des principales eaux minérales qui sont en usage dans le Royaume ». Il parut un second volume en 1774.
Très bel exemplaire aux armes de Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu (1696-1788), maréchal et pair de France, très bien conservé

Voisenon dans  son style inimitable....
Manuscrit autographe, [vers 1762]; 3 pages in-4 (petite fente). Annonce burlesque pour le théâtre de société de la duchesse de Choiseul. «Ha ha voici la gazette du boulevard cela doit etre friand, lisons. - Il vient de s'etablir sur le rempart vis-à-vis la barriere du Temple une nouvelle troupe de comediens; l'entrepreneuse qui ne cherche pas à s'enrichir ne prendra point d'argent des spectateurs; mais afin qu'on n'y soit pas pressé, elle ne recevra que ceux qui connoissent l'amitié, et qui auront de l'indulgence pour les pièces qu'on jouera parce qu'ils seroient capables d'en faire de meilleures. Le théatre est fort petit, on l'a fait ainsi afin de ne point porter d'ombrage au directeur [Choiseul] qui n'est pas grand. La maîtresse du caffé est approvisionnée des liqueurs les plus fines; et le chancelier actuel de l'Academie [Voisenon] a le privilege des glaces. Il ne craint, que la presence d'un prince son confrere [le maréchal de Richelieu] qui est dans l'habitude de les faire fondre»... Arrive ensuite un colporteur qui propose des livres attribués, comme autant d'amusantes épigrammes, à M. de Persigny, au marquis d'Entragues, à la duchesse de Praslin, à M. de Montbazon, à la duchesse de Mazarin, etc., finissant par «Les faceties de Jean Farine, sottie imprimée en 1520, livre si gotique que par bonheur on ne peut pas le lire. Mr le duc de la Vallière doit l'achetter bien cher pour le revendre plus cher à un autre». On joint une L.A.S. à M. d'Espagnac, Paris 30 juin 1770

Recueil de 7 pièces imprimées des Registres de Parlements fin XVIIIème comprenant : " Procès-verbal de ce qui s'est passé au Lit de Justice, tenu par le Roi au château de Versailles, le 7 décembre 1770." (20pp.) ; " Edit du Roi Portant création de Conseils Supérieurs donné à Versailles en Février 1771." (12pp.) ; " Procès-verbal au Lit de Justice tenu par le Roi le 13 Avril 1771." (47pp.) ; " Procès-verbal de la Séance de M.Le Maréchal Duc de Richelieu, Gouverneur et Lieutenant Général pour le Roi en sa Province de Guienne...le 4 Septembre 1771." (8pp.) ; " Procès-verbal du Duc de Richelieu le 7 Septembre 1771." (8pp.) ; " Procès-verbal tenu par le Roi à Paris le 12 Novembre 1774." (55pp.) ; " Lettre du Parlement de Dijon au Roi le 17 Novembre 1774." (4pp., bord sup.découpé). Demi-basane (XIXème). Dos lisse orné (usé).

Voltaire se vante de pas payer ses impôts .... un précurseur!
Une petite exposition de son aisance à Ferney.
L.A.S. «Voltaire gentilh ord de la chambre du Roy », château de Ferney par Genève 24 juin 1767, à Jean-Bapstiste-Espérance, comte de LAURENCIN ; 4 pages in-4.
Voltaire explique pourquoi il ne peut quitter Ferney, et envoie son écrit sur l’affaire Calas . [Le comte de LAURENCIN (1740-1812), officier et littérateur, croyant que Voltaire voulait s’établir près de Lyon, lui avait proposé son château.] Voltaire est touché de la lettre du comte. « Je me suis retiré il y a environ treize ans dans le pays de Gex pres de la Franche Comté où jay la plus grande partje de ma fortune. Mais mon age ma faible santé les neiges dont je suis entouré huit mois de l’année dans un pays d’ailleurs tres riant, et surtout les troubles de Geneve et l’interruption de tout commerce avec cette ville m’avaient fait penser à faire une acquisition dans un climat plus doux. On m’a offert vingt maisons dans le voisinage de Lyon. Tout ce que vous voulez bien mécrire et votre façon de penser qui me charme, me détermineraient à préférer votre chatau pourvu que vous nen sortissiez pas. Mais jay avec moi tant de personnes dont je ne puis me séparer, que ma transmigration devient très difficile. Car outre une de mes nices à qui jay donné la terre que jhabite, jay marié une descendante du grand Corneille à un gentilhomme du voisinage. Ils logent dans le chatau avec leurs enfans. Jay encor deux autres ménages dont je prends soin, un parent impotent qu’on ne peut transporter, un aumonier auparavant jesuite, un jeune homme que M. le maréchal de Richelieu m’a confié, un domestique trop nombreux, et enfin je suis obligé de gouverner cette terre parce que la cessation du commerce avec Geneve empêche qu’on ne trouve des fermiers. Toutes ces raisons me forcent à demeurer où je suis quelque dur que soit le climat et dans quelque gêne que les troubles de Geneve puissent me mettre. Monsieur le duc de Choiseuil a bien voulu adoucir le désagrément de ma situation par touttes les facilités possibles. D’ailleurs ma terre, et une autre dont je jouis aux portes de Geneve, ont un privilège presqu’unique dans le Royaume, celuy de ne payer rien au Roy et detre parfaitement libres excepté dans le ressort de la justice. Ainsi vous voyez monsieur que tout est compensé, et que je dois supporter les inconvenients en jouissant des avantages ». Il remercie le comte de ses offres avec « bien de la reconnaissance. Vos sentiments mont encor plus flatté. Je vois combien vous avez cultivé votre raison. Vous avez un cœur généreux et un esprit juste. Je voudrais vous envoyer des livres qui pussent occuper votre loisir. Je commence par vous adresser un petit écrit qui a paru sur la cruelle aventure des Calas et des Sirven. […] Il est fort difficile de faire passer des livres de Geneve à Lyon. Il est triste que ces ressources de l’ame, et les consolations de la retraite soient interdites »….
Correspondance (Pléiade), t. VIII, p. 1175.

VOLTAIRE et alii. La Pucelle d’Orléans et divers textes. Copie manuscrite. [Genève], s. d. (1755 - seconde moitié XVIIIe s.). In-8, reliure basane tachetée, dos à 5 nerfs orné de filets en pointillés, ligne de pointillés en encadrement sur les plats. Usures. Manuscrit de deux ou trois écritures différentes, (2)-478 pp., comprenant une trentaine de pièces dont : Jeanne d’Arc ou La Pucelle d’Orléans (1755) Épître de Belzebuth à Voltaire sur le poème de la Pucelle, p. 381 Envoy du Poème de la Pucelle d’Orléans à une Dame, p. 391 Lettre de Mr Voltaire à Monsieur Tronchin du 4 avril 1756, p. 392 … Vers contre le Roy de Prusse, p. 410 … Chanson contre le Maréchal de Richelieu 1757, p. 424 Ode de Voltaire sur sa Conversion, p. 426 Madrigaux (1 à 26), p. 434 Vers faits sur les sept péchés capitaux par M*** proposés par sept dames qui voulaient l’embarasser…, p. 455 Très humbles remontrances adressées à Mr le Controlleur Général par les filles du monde au sujet des Reformes faittes dans la finance, p. 461… Vers faits pour M. de Voltaire le 30 mars 1778 par Mr St Marc sur son couronnement à la Comédie française et Réponse de Mr de Voltaire, p. 478. Copie genevoise comportant une note manuscrite signée J. Gaberel collée sur le contreplat : Lorsque Voltaire eut achevé la Pucelle d’Orléans, ses amis en firent plusieurs copies qu’ils repandirent dant Geneve. Le Gouvernement fit rechercher soigneusement ces manuscrits, il furent brûlés par la main du bourreau au mois de janvier 1756. Cet exemplaire echappa - et plus tard son proprietaire y ajouta les diverses pièces de poesie qui forment la seconde partie. Jean Gaberel (1810-1889), pasteur et historien, est l’auteur de volumes sur Voltaire et Rousseau. Provenance : Anatole France avec une note de sa main indiquant : cette copie manuscrite de la Pucelle en quatorze chants, bien que datée de 1755 n’est pas copié (sic) sur les imprimés qui avaient paru à cette date, du moins pour le quatorzième chant. Une notice de J.-L. Debauve confirme cette provenance : Vente des livres de La Béchellerie, 18 et 19 mai 1981. Lot hors catalogue.

What is Mme de Graffigny.
GRAFFIGNY (Françoise d'Happoncourt de)
Résultat :
Non Communiqué
Lettres d'une Péruvienne, traduites du français en italien par M. Deodati. Paris, de l'Imprimerie de Migneret, 1797, in-8 plein maroquin du Cap vert émeraude, dos à 5 nerfs soulignés d'un pointillé doré, cadres de deux filets et d'une pointillé dorés dans les compartiments ornés aux petits fers et fleuron à la rose ; cadre de trois filets dorés sur les plats, double filet doré sur les coupes et coiffes; contreplats bordés d'un large décor composé d'une guirlande, un pointillé, trois filets et dentelle. Tranches dorées. Etui. (Cuzin). Madame de Graffigny (Nancy 1695-Paris 1758), attachée à Mlle de Guise, future épouse du Maréchal de Richelieu, acquit une grande réputation littéraire grâce à ses « Lettres d'une péruvienne », roman épistolaire ingénieux et pastiche adroit des « Lettres persanes ». Très belle édition illustrée du portrait de l'auteur d'après La Tour, gravé par Gaucher, et de 6 belles figures hors texte d'après Le Barbier, gravées par Choffard, Halbou, Ingouf, Patas, Gaucher et Lingée. Le texte français est présenté à droite, la traduction italienne à gauche. Très bel exemplaire dans une superbe reliure signée de Francisque Cuzin, un des plus grands relieurs parisiens entre 1861 et 1890, particulièrement connu pour ses travaux dans le style du 18e siècle, et par la technique de la « dorure enfoncée » reprise à son maître, Trautz, et exécutée pour lui par Maillard, puis par E. Merciker. Qq points de rous. épars, papier vergé légèrement bruni, qq us. à l'étui de papier marbré parcheminé. # Cohen 447. # M. Boissais & J. Deleplanque. Le livre à gravures au dix-huitième siècle. 1948, p. 87.

Annette et Lubin. Pastorale mise en musique par Monsieur D.L.B. [Jean-Benjamin de La Borde]

Annette et Lubin. Pastorale mise en musique par Monsieur D.L.B. [Jean-Benjamin de La Borde] avec les parties séparées. Paris, Moria, s.d. [vers 1762]. Grand in-4 (358 x 250 mm), maroquin olive, double filet cerné de points dorés, large dentelle florale aux fers dorés, grande marguerite aux angles, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, doublure et gardes de moire rose, filets sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale de cette pastorale de Jean-Benjamin de La Borde sur un livret de Marmontel. Le conte d'Annette et Lubin, inspiré de l'histoire réelle de Marie Schmitz et Gilles Dewalt de Spa, fut inséré par Marmontel dans la première édition de ses Contes moraux, en 1761. En 1762, alors que Charles-Simon Favart donnait lui-même une adaptation musicale de l'oeuvre très appréciée, Marmontel en fit un livret pour la présente pastorale en un acte de Jean- Benjamin de La Borde, qui fut exécutée le 21 mars 1762 au château de Choisy, devant la cour, et reprise le 30 mars de la même année sur le théâtre de l'hôtel du maréchal de Richelieu, avec Mlle Niessel dans le rôle d'Annette et Clairval dans celui de Lubin. «Réellement révolutionnaire» en lui-même, le livret de Marmontel permit de plus au compositeur de montrer sa «très grande qualité d'invention musicale» (D. Charlton). La partition, complète, avec les parties séparées, fut entièrement gravée sur cuivre par Marie-Charlotte Vendôme pour l'éditeur de musique François Moria. Splendide reliure en maroquin olive à grande dentelle, d'une belle fraîcheur. Paul Culot a répertorié des reliures ornées de fers identiques, datant toutes de la décennie précédente; l'atelier dont elles proviennent n'a pas été identifié à ce jour. D. Charlton, «Grétry, instaurateur de l'opéra moderne», in J. Duron, éd., Regards sur la musique. Grétry en société, Wavre, Mardaga, 2009, pp. 30-31

On sait d’ailleurs par les écrits que’l’abbé de Segaud était aussi confesseur d’Élisabeth-Sophie de Lorraine (1710-1740), deuxième épouse de Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu (1696-1788), ou encore de Marie-Anne de Mailly-Nesle, marquise de La Tournelle, duchesse de Châteauroux (1717-1744), favorite du roi Louis XV. Il meurt en 1748, à peine un an après le mariage du Dauphin Louis avec Marie-Josèphe de Saxe.


Précieuse bague marquise en or 750 millièmes, le chaton losangique à fond émaillé bleu sur fond guilloché de grains de riz appliqué d’une tige de trèfle à cinq feuilles sertie de diamants taillés en roses, bordé de roses diamantées, épaulé d'entrelacs et de rocailles sur l’anneau.
Gravée à l’intérieur d’une énigmatique dédicace entourée de fleurs de lys : "Marie-Josèphe de Saxe / à l’abbé de Segaud / son confesseur / précept(eur) du Dauphin / 1770 / inaliénable / Charles-Frédéric / de Saxe / Weimar”. Petit fêle à l’émail et légers manques aux diamants mais bon état de conservation.
XVIIIe siècle.
TDD : 56. Poids brut: 12,6 g.
Historique
- Marie Josèphe de Saxe, née le 4 novembre 1731 à Dresde et morte le 13 mars 1767 à Versailles, fut dauphine de France par son mariage avec le dauphin Louis (1729-1765), fils de Louis XV, le 9 février 1747, à peine âgée de 15 ans.
- Louis de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles et mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, est l'aîné des fils du roi Louis XV et de Marie Leszczynska, il fut Dauphin de France du 4 septembre 1729 au 20 décembre 1765.
Mort avant son père, il n'accèda jamais au trône, mais il est le père de trois rois de France : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
- Le Père Guillaume de Ségaud (1675-1748), jésuite et prédicateur, fut précepteur et confesseur du Dauphin Louis de France (voir ci-après Paul d’Estrée, p. 122), et ainsi vraisemblablement confesseur de la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe. On sait d’ailleurs par les écrits qu’il était aussi confesseur d’Élisabeth-Sophie de Lorraine (1710-1740), deuxième épouse de Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu (1696-1788), ou encore de Marie-Anne de Mailly-Nesle, marquise de La Tournelle, duchesse de Châteauroux (1717-1744), favorite du roi Louis XV. Il meurt en 1748, à peine un an après le mariage du Dauphin Louis avec Marie-Josèphe de Saxe.(*)
- Charles-Frédéric de Saxe-Weimar-Eisenach (Weimar, 1783-1853) fut grand-duc de Saxe-Weimar-Eisenach de 1828 à sa mort. Il est le fils de Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach (1757-1828).
Provenance
Il est difficile de comprendre la dédicace au dos, anachronique pour plusieurs raisons. Si la bague avait été offerte par Marie-Josèphe de Saxe à “son” confesseur et précepteur du Dauphin l’abbé de Ségaud, cela n’aurait pu avoir lieu que vers 1747, puisque ce-dernier meurt en 1748 et qu’auparavant, il apparaît peu probable que Marie-Josèphe ait pu rencontrer l’abbé avant son mariage avec le Dauphin. La date de 1770 peut évoquer effectivement l’époque de réalisation de la bague, dont le style correspond plus à une bague du dernier tiers du XVIIIe siècle qu’à une bague vers 1750. Mais le plus curieux reste la présence du nom de Charles-Frédéric de Saxe-Weimar au bas de la dédicace, qui ne paraît avoir eu aucun lien de près ou de loin, ni avec Marie-Josèphe, ni avec le Père Ségaud, ni avec le Dauphin Louis. Par ailleurs, il est intéressant de noter la mention “inaliénable” au dos de cette bague, comme pour signifier sa grande préciosité.
Littérature
Paul d’Estrée, Le Maréchal de Richelieu (1696-1788), d’après les Mémoires Contemporains et des Documents Inédits, Paris, 1914, p. 122.

https://www.gazette-drouot.com/lots/18355301-precieuse-bague-gravee-au-nom-de-marie-josephe-de-saxe-dauphine-de-france
(*) on dit qu'il eu pu convenir à Mme de Sabran mais ce n'est pas documenté.

Baise bougre. le duc de Richelieu et Lally-Tolendal


Manuscrit autographe (inachevé), [vers 1785?]; 110 pages in-4. Lally-Tolendal raconté par son fils: relation de la fin de la mission de Lally en Inde, son retour en France, son emprisonnement, et l'erreur judiciaire qui s'ensuivit. Le manuscrit est rubriqué en marge, et présente quelques corrections et additions; après 8 pages foliotées 1-3, il est paginé 2-95 avec des feuillets bis, ter ou quater; inachevé, il semble être resté inédit. L'auteur rappelle pour commencer l'expédition de Tanjaour (juillet 1758), la prise de Cheringham (novembre 1759), la négociation avec Salabetzingue, les intrigues du jésuite Saint-Estevan pour faire passer le commandement de l'armée à Bussy, l'échec devant Vandavachy (janvier 1760), la révolte du Conseil de Pondichéry et des employés (mars-juin 1760), les mesures prises pour la défense de Pondichéry, les circonstances de la capitulation de la colonie, et comment Lally, malade, sortit de la ville assiégée au milieu d'une émeute meurtrière (janvier 1761)... Suit l'histoire de Lally comme prisonnier, en Inde puis en Angleterre, son retour en France «prisonnier sur sa parole, pour faire tête à l'orage qui le menaçait», avec le récit verbatim de sa première entrevue avec le duc de Choiseul, suivie de sa présentation au Roi par le maréchal de Richelieu; «comme le Duc de Richelieu & Lally sortaient ensemble du Cabinet du Roi pour entrer dans la galerie de Versailles, ils virent de loin le Comte d'Aché qui appercevant Lally courut à lui, en lui tendant les bras. Il veut m'embrasser ! dit l'impétueux Lally à Richelieu, qui, en courtisan habitué à feindre et à dévorer, lui répondit à l'oreille: Baise B.... Lally ne baisa point, et entendit froidement le comte d'Aché lui dire à haute voix, en présence de toute la galerie: Soyez le bien arrivé, mon cher général. Mocquez vous de ce qu'une bande de coquins a dit de vous. N'ont-ils pas dit les mêmes horreurs de moi? Il est bien sur que ce jour-là si Lally eut accepté le dîner chez le Duc de Choiseu

Bernis dit du mal par envie de parvir avec Mme de Pompadour.1752 de Venise
Letre pastoralle à Mad. la marquise de P. par M. l'abbé de Bernis, comte de Lyon, ambassadeur de S.M.T.C. auprès de la République de Venise. Lettre manuscrite. S.d. [1752]. 7 p. in-8. Document ironiquement attribué à l'abbé de Bernis, digne des « Poissonnades » les plus ordurières. En parodiant la forme d'une lettre pastorale, l'auteur lance un véritable pamphlet contre la maîtresse du roi. Prenant prétexte de la nomination de l'abbé de Bernis comme ambassadeur à Venise (1752), il critique la néfaste influence politique de la favorite tout en égratignant au passage la plupart des ministres du roi (le maréchal de Richelieu, Saint-Florentin, le contrôleur général Machaut « sot, bête, fripon », etc.) : « Vous ordonnés, Madame, le roy obéit [...]. En méditant un couplet sur les hémoroïdes de l'épais d'Argenson, j'ébauchay sans le sçavoir ma harangue au Sénat de Venise [...]. Il n'est rien de si juste que de conserver votre coeur tout entier à un prince à qui vous avés fait perdre celuy de ses sujets [...]. Si vous voulés absolument allier la dévotion avec le libertinage, faites vous enconner à travers d'un chapelet. Autre misère : quand S. M. juge à propos de vous metre la toison en papillotes, vous vous récriés for bourgeoisement contre cette indécence [...]. Mais voici le comble de vos écarts. Le roy vous a fait confidence de quelques désirs ultramontains, et vous les combattés ; entre nous, Madame, quelle est la raison de cette répugnance insipide ? Seroit-ce encore un de ces anciens scrupules de conscience ? S'il ne tient qu'à cela, je me flatte que vous n'hésiterés pas de mouler votre dévotion sur celle de la rigide St-Florentin. Machault, le Bienheureux, Machault l'aimoit, et l'aimoit à la financière. Il la pressoit, elle étoit ébranlée, mais la crainte de Dieu et du diable la retenoit au bord du précipice ; un casuiste habile et à bonnet quarré est appellé. Il décide le cas. La comtesse conserve son chaste c. à son benet de mary, elle abandonne l'anus à la canule

Dissertation critique sur le Paris perdu, poème héroïque de Milton. Paris, Veuve Delaulne, 1729. 1 vol. in-12. Plein veau d'époque, armes dorées au centre des plats, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin havane. 4 [ff], 226 pp, 2 [ff]. > Exemplaire aux armes de Louis-François Armand du Plessis de Vignerot, duc de Richelieu (1696-1788), maréchal de France, célèbre pour sa vie mouvementée et ses aventures galantes.
Ex-libris manuscrit du Cte Alphonse de la Guère.
O.H.R. pl. 407, n°1.

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Opuscules poëtiques et philologiques. La Haye ; Paris, Delalain, 1771. In-8, maroquin olive, triple filet doré, dos lisse orné, armoiries en queue, pièce de titre rouge, filet sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale collective, dédiée au duc de Luxembourg. # « On trouve rassemblé dans ce volume quelques pièces déjà publiées séparément : l'Épître d'Héloïse à Abailard, Le Temple de la mort, l'Ode aux nations, Les Tombeaux, poëme ; Les Jeux d'enfants, poëme traduit du hollandais de Cats, et Dieu, ode. Le volume est terminé par d'autres qui n'avaient pas encore paru, telles qu'un ballet et une tragédie en prose, traduite de l'espagnol de D. Aug. Montiano, et intitulée : Ataülphe, premier roi des Goths » (Quérard). # Exemplaire sur hollande relié en maroquin olive aux armes du maréchal-duc de Richelieu. # Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis (1696-1788), duc de Richelieu et de Fronsac, fut premier gentilhomme de la Chambre du roi de 1744 à 1756, maréchal de France en 1748 et gouverneur de Guyenne en 1755. # Dos uniformément passé au fauve. # Quérard, III, 118.
Titre de la vente

Bordeaux .1780. Il y avait un ou deux Chabon-Delmas ...

FEUTRY (Aimé).
BORDEAUX : Lettre datée du 21 février 1780 à Bordeaux et signée par Nicolas Dupré de Saint Maur, adressée au Maire de Bordeaux, au sujet d'une dégradation d'affiche annonçant un cours de chymie. Format A4, lettre accompagnée du placard manuscrit en question. Nicolas Dupré de Saint-Maur, administrateur français de l'Ancien Régime qui fut conseiller d'État, intendant de Berry (à Bourges) puis intendant de Guyenne (à Bordeaux). Il favorisa le développement du Musée et créa un jardin botanique. Il fut à l'initiative de projets d'urbanisme visionnaires pour Bordeaux. En 1781, il veut faire détruire le château Trompette et le remplacer par une grande place. Il obtint les lettres patentes décidant la destruction du château. Mais son départ de Bordeaux, puis la Révolution, retardèrent les travaux. Le château Trompette ne fut rasé que sous la Restauration. Il eut également le projet de construire un canal ceinturant la ville à l'ouest, à la place de zones marécageuses. Ce canal ne vit jamais le jour et ce sont les grands boulevards qui furent établis à cet endroit. C'est aussi sous son administration que le Grand Théâtre, voulu par le maréchal-duc de Richelieu, gouverneur de Guyenne, est construit par Victor Louis et achevé en 1780 (Wikipédia). On joint : BARENNES (Jean) : Le 12 mars 1814 à Bordeaux, d'après les souvenirs de Ferrière. Documents inédits d'histoire bordelaise. Bordeaux, Mounastre-Picamilh, 1915. In-8 broché, 88pp., bon état.


https://www.gazette-drouot.com/lots/9703580-bordeaux-c2-a0-3a-lettre-datee-du---

FLOQUET J.A. Architecte Hydraulique, Auteur directeur Général et syndic perpétuel
dudit Canal.
Carte du cours du Canal de Provence ou Canal d’Aix et de Marseille
dédiée à Monseigneur Le Duc de Richelieu Pair et Maréchal
de France Noble Gênois, Premier Gentilhomme de la Chambre de
sa Majesté, chevalier de ses Ordres et Commandant pour le Roy en
sa Province de Languedoc.
XVIIIe s.
Bon état. 132 x 72 cm.


https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531816424