Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu

P.S. A Versailles, 20 décembre 1753. Grand vélin oblong (48 x 30,5 cm), 4 cachets de cire rouge et noir armorié, plis
Très rare brevet de relieur des Menus plaisirs de la Chambre du Roi, délivré à Pierre Vente (1722-179-), pour ses ouvrages de reliures et dorures de livres, du contentement des premiers gentilshommes de la Chambre. Pièce signée par ces derniers, le maréchal Louis-François-Armand duc de RICHELIEU, le duc d'AUMONT, le duc de GEVRES, et le duc de FLEURY, avec chacun leur cachet armorié.

VOLTAIRE (François-Marie Arouet, dit). Lettre signée « Voltaire » au maréchal-duc Louis-François-Armand de Vignerot Du Plessis de Richelieu. Ferney, 28 janvier 1772. 2 pp. in-8 carré. « Permettez que je vous interrompe un moment pour vous remercier de ce que vous voulez bien faire pour mon gendre Dupuits. Car je dois appeller mon gendre celui que j'ai marié à Mlle Corneille. Je viens de lire dans un discours prononcé à l'Académie française, un digne éloge de l'encouragement que vous avez donné aux soldats. C'est une des plus belles institutions qu'on avait jamais faittes, et qui doit être consacrée dans l'histoire... » Voltaire, qui avait donné une édition commentée des œuvres de Pierre Corneille, avait adopté l'arrière-petite-nièce du dramaturge, Marie-Françoise, l'avait dotée et lui avait fait épouser en 1763 l'officier des armées du roi Pierre Jacques Claude Dupuits de Maconnex. Le maréchal-duc de Richelieu était membre de l'Académie-Française depuis 1720. Il refusa d'y recevoir Pierre-Laurent Buirette de Belloy, lequel rapporta pourtant dans son discours de réception, le 9 janvier 1772, que lors de l'expédition de Minorque qu'il avait dirigé contre les Anglais en 1757, Richelieu avait remédié au relâchement de ses troupes en publiant une déclaration selon laquelle tout soldat pris en faute sur la discipline serait privé de l'assaut. AMI ET PROTECTEUR DE VOLTAIRE LE DUC DE RICHELIEU, l'invita à séjourner dans son domaine dès 1720, prit les eaux avec lui à Forges en 1724, et lui commanda en 1745 La Princesse de Navarre pour le mariage du Dauphin. En 1757, Voltaire le félicita pour la prise de Minorque, et, à partir de 1763, le harcela pour tenter d'obtenir son soutien dans l'affaire Calas. Libre-penseur, le duc de Richelieu fut l'un des principaux correspondants du philosophe.

Histoire militaire de Flandre, depuis l'année 1690, jusqu'en 1694, inclusivement; qui comprend le détail des marches, campemens, batailles, siéges & mouvemens des armées du Roi & de celles des Alliés pendant ces cinq Campagnes. Paris: l'auteur,
Nic. Poirion, Ch. Ant. Jombert, 1755.
Édition originale. Très bel exemplaire en maroquin bleu de l'époque, aux armes du maréchal duc de Richelieu. Ce dernier ft placer sous ses armes la croix de Gênes, ville qu'il avait contribuée à délivrer du joug autrichien lors de ses campagnes de 1747 et qui le déclara noble Génois en 1748.
C'est ce même épisode qui lui obtint le bâton de maréchal octroyé par Louis XV. Brunet I, 722; OHR 407, fers 16 et 17.
5 parties en 2 volumes in-folio (399 x 282 mm). Pagination continue, faux-titre général et un titre pour chaque partie. 2 titres gravés (par Tardieu d'après
Eisen pour le premier volume, et par Martinet pour le second), 11 vignettes dans le texte d'après Eisen et 149 planches hors-texte, la plupart rehaussées à la main, dont une à pleine page, 29 dépliantes et les autres à double page (numérotées comme suit: 32; 32; 27 avec 26 bis; 34 avec 29 bis; 21 avec 5 bis et 2 & 3 sur la même feuille) représentant des cartes, plans et ordres de bataille. Entièrement monté sur onglets. Maroquin bleu de l'époque, triple flet doré en encadrement, armes de Richelieu au centre des plats et bâtons de maréchal couronnés croisés dans les angles, dos à nerfs ornés, tranches dorées (rousseurs au titre gravé, certaines planches brunies, certaines planches de la deuxième partie mouillées). Provenance:
Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (armes) -
A. Van Loock (cachet).

Gallica. Beau cadeau de Gallica.
Tome 1
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1041143p/f13.item
Tome 2
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1041145h/f11.item

Françoise d’Aubigné, marquise de MAINTENON. L.A.S. (paraphe), Marly 16 septembre, au duc de Richelieu ; 2 pages et demie in-4, adresse avec restes de cachet de cire rouge.
Jolie lettre à son ami le duc de Richelieu [Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715), père du maréchal].
Elle a depuis cinq semaines un rhumatisme qui lui enlève toute force « et qui me fait mener une vie bien opposée à mon activité naturelle, j’ay beaucoup de peine à escrire quoyque ma plus grande douleur soit au bras gauche »… Elle ne doute pas de son amitié : « vous savez celle que j’ay tousjours eüe pour vous qui a esté directe et independante de toute autre »… Elle pense qu’il a été heureux de retrouver la duchesse et comprend « que lon soit charmé de Richelieu jy ay passé trois mois que je noublieray jamais et si je me faisois a plaisir un projet il approcheroit fort de ce que nous y faisions »… Elle envoie son souvenir à M. de Chandenier, son respect à la duchesse et elle embrasse le duc « avec notre ancienne et inocente liberté ».

Pidansat de Mairobert. l'Observateur Anglais qui comprend un  "Probabilités pour et contre, dans l'affaire du Maréchal Duc de Richelieu, contre Madame la Présidente de Saint-Vincent [...]

[PIDENSAT DE MAIROBERT, Mathieu-François].- L'Observateur anglois, ou Correspondance entre Milord All'Eye et Milord All'Ear [...] [- L'espion anglois [...]]. Londres, John Adamson, 1777 [- 1785]. 10 vol. in-12° (+/- brunis, pet. rouss., pet. piqûres, correction ms. de la date de la dernière lettre au vol. X, déch. restaurée à l'"Avertissement des libraires" du vol. V avec texte restitué à la main). Rel. pastiche du 19e s.: pleine basane marbrée, dos fleuronnés dorés à nerfs avec étiq. de cuirs rouge et vert, tr. rouges (mors lég. frottés, qqs-uns lég. frottés sur les extrémités des plats, coupes et coins émoussés, gardes renouvelées, notes mss à la garde sup. du vol. I). Édition originale des 7 premiers volumes, seconde édition "revue, corrigée & considérablement augmentée" (cfr titre vol. VII) des 3 autres. Ouvrage, devenu "L'espion anglais [...]" à partir du volume V, contenant les observations du littérateur français Pidensat de Mairobert (1727-1779), proche de l'écrivain et imprimeur Restif de la Bretonne (1734-1806). Il est certain que Pidensat de Mairobert ait rédigé les 4 premiers volumes datés 1777-1778. Pour les suivants le doute est permis car la dernière lettre du volume X est datée du 22 février 1779, soit un mois avant le suicide de l'auteur, et les volumes ne furent seulement publiés qu'en 1785. Même s'ils s'en défendent (cfr "Avertissement des libraires t. V et VIII), il est possible que les libraires aient eu recours à un autre rédacteur qui se serait néanmoins basé sur un journal manuscrit ou des mémoires de Pidensat de Mairobert. Continuation de l'"Observateur hollandais" qui fut arrêté en 1773, Pidensat y livre non seulement des chroniques mais aussi des réflexions sur la politique, l'économie, la littérature, les sciences, etc. Lettres portant sur: "Probabilités pour et contre, dans l'affaire du Maréchal Duc de Richelieu, contre Madame la Présidente de Saint-Vincent [...]", "Séjour de M. de Voltaire à Paris, depuis le 10 février qu'il y est arriv

Comment le maréchal de Richelieu gère Bordeaux "à la parisienne." 1779.

maréchal. L.A., 7 août 1779, à Tranchère ; 3 pages in-8. Curieuse lettre sur latranslation des Carmélites. « Si ce netoit [...] lavantage que la Ville peut retirer de la translation des carmelites et le plaisir de les faire enrager en leur faisant du bien je crois quil faudroit les envoyer ou elles voudroient peutetre bien estre plustost que sur la plate forme mais puisque louvrage est si avancé il faut lachever, il nest pas douteux que Mr levesque de Dax ne fasse tout ce quil voudra et quil ne soit bien plus cru de Me Louise que ces salope qui ne sont quimpatientente dailleurs, je sais levesque asses impatient. Il seroit important de pouvoir savoir qui sont les bons conseils de ces beguignes. Taches de le decouvrir, il seroit malheureux que ce fut le seul secret qui ait jamais eté gardé dans la Ville de Bordaux »... Il a vu « lestat de la visite de vos blets il me semble que la même chose pouvoit ce faire sans tant de bruit et faire un eclat qui ne soit pas compris qua faire dire avec raison que ces ventes dans les maisons par aval du parlement ataque les droits de proprieté, la sureté des citoyens et la confiance du commerce »...

Sujets fusionnés.

Cadeau de Richelieu à la Duchesse de Lamballe

https://www.christies.com/lot/lot-a-french-ormolu-mounted-sevres-pattern-porcelain-vase-and-1408924/?from=searchresults&intObjectID=1408924
il est dit:
Un vase et un couvercle en porcelaine de Sèvres montés en bronze doré, vers 1890. Le couvercle en forme de dôme avec un fleuron en pomme de pin, au-dessus d'un col cannelé cintré, au-dessus d'un corps en balustre peint de deux panneaux réservés, l'un d'une scène galante et signé C. Poitevin, l'autre d'un paysage à château indéfini, à fond bleu et doré, à paire d'anses à enroulements, sur pied étalé, le couvercle inscrit à l'intérieur Offert par le duc de Richelieu la princesse de Lamballe, portant le cachet de Svres centré par un E de 44 po (112 cm) de hauteur

je comprends pas trop un vase de 1890 et le duc de Richelieu du temps de la princesse de Lamballe.
Si ce n'est de payer GBP 6,900 une arnaque. Que comprenez-vous?

L.A.S. «M» (minute), Paris 2 juin 1737, à François de BULKELEY à Londres ; 2 pages et demie in-4.
Longue lettre relatant l'incarcération à la Bastille du duc de Fitz-James, fils du maréchal de Berwick.

[Charles duc de FITZ-JAMES (1712-1787), futur maréchal de France et neveu de Bulkeley, avait un régiment de cavalerie irlandaise qui portait son nom, dans lequel servait Milord TYRCONNE L, dont l'oncle avait été vice-roi d'Irlande ; le duc s'était montré très insultant avec ALEXANDRE, premier commis au ministère de la Guerre.].

«Vous scavés laffaire du duc de Fitsjames qui est à la Bastille depuis avant hier. [...] Alexandre ami de milord Tirconel lui a fait avoir un congé sans que le duc de Fitsjames en scut rien. Le duc alla ches lui et lui demanda sil estoit vray qu'il eut fait donner un congé à milord Tirconel. Il n'est pas surprenant lui dit Alexandre que lon fasse quelque grace à un viceroy d'Irlande et lui tourna le dos. Ce n'est pas ce que je vous demande dit le duc, mais si vous aves donné un congé à M. Tirconel. Cest l'affaire dit Alexandre de Mr d'Angerviliers et non pas la mienne, et lui retourne le dos. Le duc le prit par le bras et lui faisant faire un demi tour lui dit : Quand un home come moy parle à un home come vous (vous remarquerés qu'Alexandre a entendu à un faquin come vous) il doit lui repondre et ne lui pas tourner le dos.
Grandes plaintes à Mr d'Angerviliers et à Mr le cardinal [de FLEURY].
Le duc mandé à Issy il explique son fait et fort bien. Il reçoit une lettre de cachet qui lenvoye à la Bastille où je le vis hier. Dans le fonds c'est une misere et on croit quil sortira dans deux ou trois jours. On sestone meme quil ne soit deja sorti.

La lettre de Mr d'Angerviliers porte qu'on le mette dans la chambre de Mr le duc de RICHELIEU lequel come vous voyes y a sa chambre marquée. Mr le cardinal a ecrit une lettre fort polie à mad. la marechale [de BERWICK] ladessus. Ce quil y avoit dembarassant cest qu'Alexandre ju

SAINT-PIERRE (Charles-Irénée Castel de).
Projet de taille tarifée. Pour faire cesser les maux que causent en France les disproportions ruineuses dans les Répartitions de la Taille arbitraire. Paris, Emery, Saugrain, Pierre Martin, 1723. 2 parties en un volume in-4, veau granité, triple filet à froid, armoiries dorées au centre, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (Reliure de l'époque).
INED, n°992.
Rare édition originale, dédiée au Régent.
Important texte de réforme fiscale dans lequel l'abbé de Saint-Pierre (1658-1743) préconise la nécessité d'établir une taille proportionnée aux revenus de chacun afin d'éviter la mendicité et de favoriser l'enrichissement de l'État et des particuliers. L'ouvrage a paru six ans après le Mémoire sur l'établissement de la taille proportionnelle (1717), son premier texte sur les questions fiscales et monétaires.
Dans son ouvrage de 1723, l'abbé va plus loin. […] Il veut établir des tarifs différents suivants les types de revenus et suivant la situation familiale du contribuable : origine du quotient familial. Les déclarations de revenus deviennent alors obligatoires. Sans elles, la tarification n'est pas concevable. Étant donné l'importance des déclarations, les projets de mesures destinées à lutter contre les risques de dissimulation et surtout de sous-estimation sont développés. [...] La mesure est habile : elle ne fait aucun tort au propriétaire, au contraire, et pénalise le fermier fraudeur (cf. Mireille Touzery, L'Invention de l'impôt sur le revenu. La taille tarifée (1715-1789), 1994 (2013), pp. 61-70).
Précieux exemplaire, très bien relié, aux armes du duc de Richelieu : Louis-François-Armand du Plessis de Wignerot (1696-1788), maréchal de France, académicien et descendant du célèbre cardinal.
Il ne contient pas le supplément de 117 pages paru quelques mois après l'ouvrage.
Mouillure dans le fond de plusieurs cahiers. Taches d'humidité sur les plats, infime manque à un mors.

Horloger de Richelieu. L'horloger Louis Ier MONTJOYE

Le type de pendule « en vase » est l'une des grandes spécialités de Robert OSMOND (1711-1789), maître fondeur à Paris à partir de 1746 puis juré en 1756, et de son neveu Jean-Baptiste, reçu maître la même année que lui. L'horloger Louis Ier MONTJOYE est quant à lui reçu maître en 1748. Il est connu pour sa collaboration avec les Osmond et fournit en particulier le duc de Richelieu, la duchesse de Mazarin ou la marquise de Montesquiou.

Madame du Chatelet juge Madame de Richelieu

CHÂTELET Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du (1706-1749) femme de lettres et de sciences, amie de Voltaire.
L.A.S. « la m. du Chastelet », « Cirey par Joinville Champagne » 23 octobre [1734], au comte de FORCALQUIER à Paris ; 5 pages in-4, adresse avec marque postale ms « De Joinville », cachet de cire rouge à ses armes (traces de montage à fenêtre, petite déchirure par bris de cachet réparée affectant la fin de 2 lignes).
Très jolie et rare lettre écrite de son château de Cirey, et évoquant Voltaire.
[Louis-Bufile de BRANCAS, comte de FORCALQUIER (1710-1753), fils du maréchal de Brancas ; officier, il était réputé pour son esprit, et a laissé quelques comédies de société.]
« Tous les lieux sont esgaux monsieur pour le plaisir que me font vos lettres et je vous assure que la solitude et les platras ne peuvent augmenter le plaisir que m’a fait la votre, vous n’avés pas besoin d’esprit et d’imagination pour me faire sentir le prix de vos attentions et de votre amitié […]
Jétois bien sure que Me de RICHELIEU vous plairoit, elle joint les graces a la sureté du commerce, sa societé est charmante et il faut bien aimer son devoir et ses maçons pour leur sacrifier une vie aussi aimable que celle que je mesnois a Paris, je prendray bien mal mon tems pour y revenir, la Cour sera de retour a Versailles, toutes les beautés rassemblés, la societé brillante une champenoise qui descend du coche doit bien s’attendre a des degouts, et a se trouver roüillée »…

Elle est curieuse de savoir si la rumeur qui donne M. le comte [de CLERMONT] quittant la danseuse CAMARGO est vraie, et si oui, pour qui il l’a fait.
« Le retour de la campagne pouroit deranger les parties carrées, le chevalier de St GERMAIN ne se lasse donc pas de rotir le ballet, l’expression nest pas noble mais passés la moi en faveur de la resemblance. »

Elle demande une parodie composée par PONT-DE-VEYLE [Antoine de FERRIOL, frère du comte d’Argental], avec la musique, et évoque « cet homm

RULHIÈRE (Claude CARLOMAN de) : Voyage du Duc de Richelieu de Bordeaux à Bayonne, 1759. OEuvre inédite de C. de Rulhière, voyageurs à Bordeaux et de notes biographiques, suivie d'une pièce rarissime et de lettres inédites du Duc de Richelieu par Raymond Céleste, Sous-bibliothécaire de la ville. Bordeaux, Gounouilhou, 1882.

In-8 broché : CL, 36pp. (Lettre de M. de Rulhière à Madame la duchesse d'Aiguillon sur un voyage de M. le Maréchal, duc de Richelieu à Bayonne en 1759). Belle impression sur beau papier vergé filigrané. Eas de R. Céleste.
Couverture éditeur grise chinée de bleu imprimée. Coins du plat supérieur usés avec petits manques. Le coin supérieur du faux-titre est découpé rectangulairement.

Tiré à part du Tome IX des Publications de la Société des Bibliophiles de Guyenne (Barbe 802a).

Richelieu dans une nouvelle base internet du CRCV

Il me semble qu'on apprend que
Richelieu fut
Lieutenant de la capitainerie de la Varenne des Tuileries : 02-11-1744 – ca. 11-176

Bonne Base faite avec El Hadj qui est bon en militaire, recherches et data mais a des fois tendance à oublier Le maréchal de France Duc de Richelieu, ce qui nuit à son apparat dans son siècle. A surveiller de près!!!!
(Vous me direz que vaut mieux l'oublier que de le massacrer d'aigreur, bassesse, médiocrité et jalousie, en thèse de futur haut fonctionnaire de ministère en 2024. .. ..)

https://www.prosocour.chateauversailles-recherche.fr/info_personne/rBy9s3kBGuoZ3L-aetoE

Plusieurs fois Richelieu aura affaire avec des Soeurs.

Les plus coriaces furent les Soeurs de Saintes. Ici Brodeaux. 1779

maréchal. L.A., 7 août 1779, à Tranchère ; 3 pages in-8. Curieuse lettre sur latranslation des Carmélites. « Si ce netoit [...] lavantage que la Ville peut retirer de la translation des carmelites et le plaisir de les faire enrager en leur faisant du bien je crois quil faudroit les envoyer ou elles voudroient peutetre bien estre plustost que sur la plate forme mais puisque louvrage est si avancé il faut lachever, il nest pas douteux que Mr levesque de Dax ne fasse tout ce quil voudra et quil ne soit bien plus cru de Me Louise que ces salope qui ne sont quimpatientente dailleurs, je sais levesque asses impatient. Il seroit important de pouvoir savoir qui sont les bons conseils de ces beguignes. Taches de le decouvrir, il seroit malheureux que ce fut le seul secret qui ait jamais eté gardé dans la Ville de Bordaux »... Il a vu « lestat de la visite de vos blets il me semble que la même chose pouvoit ce faire sans tant de bruit et faire un eclat qui ne soit pas compris qua faire dire avec raison que ces ventes dans les maisons par aval du parlement ataque les droits de proprieté, la sureté des citoyens et la confiance du commerce »...

Du Cardinal de Richelieu par J. de la Varende.in Anne D'Autriche


1-Lors de la journée des Dupes, au Luxembourg, Richelieu surgit par la porte de la Chapelle .... suivi de la Duchesse D'Aiguillon...

2-"Richelieu n'avait peut-être qu'un ami, le batard d'Epernon, le cardinal de la Valette (ancêtre du comédien Bernard Lavalette) et cet ami lui conseilla bien: "Suivez le Roi. Parlez-lui!. Le Cardinal galope après le monarque, le rejoint, et gagne!"
Marillac court déjà à Versailles.
Là, Marie de Médicis faisait double magouille. Prendre le pouvoir & faire un éventuel arrangement avec le frère du Roi Louis XIII relatif à l'avenir du royaume de France de concert marital avec Gaston.

La Varende ne peut s'empêcher de penser "au portrait  en pied d'Hélène de Fourmant à la fourrure" que Rubens gardait jalousement par devers lui.
Het Pelsken (the little fur) by Peter Paul Rubens (c.1638)
https://mydailyartdisplay.uk/2013/05/14/peter-paul-rubens-and-helene-fourment/


De fait sa femme
https://plume-dhistoire.fr/helene-fourment-epouse-et-muse-de-rubens/

Je verrouille ce sujet le temps de diviser et distribuer les messages ici ou là : on s'y perd désormais entre les références bibliographiques et autres contributions loin du sujet principal, à l'origine titré : Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal et duc de Richelieu.