Notre Jeu de l'Automne

Bravo !  

Vous nous avez 'enduit' d'erreur, car vous avez parlé du trône de France, alors qu'il s'agissait de l'Espagne et du roi des Français !)

Mais à la sagacité de Momo aucune énigme ne résiste bien longtemps ! 

Je ne pense pas vous avoir délibérément induit en erreur. Le seul hiatus, peut-être, repose sur le terme " lois Capétiennes " dans l'intitulé de ma question, qui pouvait effectivement ne concerner que des princes de France.

Or, si un prince d'Orléans est compris dans la réponse à donner, il y a aussi et pas des moindres, un prince au XVIIIe siècle, Philippe-Antoine de Bourbon, fils aîné du roi de Naples et futur roi d'Espagne Charles III, qui souffrait d'un grave retard mental et intellectuel. Héritier du trône de Naples, dans un premier temps, son père devint roi d'Espagne en 1759, et ce dernier, sur les conseils des médecins, lui enleva ses droits dynastiques.

Quant à François d'Orléans, petit-fils de feu le comte de Paris, décédé en 1999, le chef de la maison de France, se résolut à la même décision.

A noter également, que ces deux princes, sont bien des princes Capétiens, le premier descendant de Louis XIV, le second de Louis XIII.

Vous n'aviez pas à vous justifier ! Si on ne peut plus râler !

...  


Eh bien, c'est à Momo maintenant de nous mettre sur le grill !

Je relance notre Jeu de l'automne, si vous le voulez bien     les amis, avec cette petite devinette : 

Nous connaissons tous le petit vocable de cinq lettres, bien senti, que Cambronne jeta à  la face des  Anglais le 18 juin 1815.  Or donc, je vous demande dans quel autre moment historique mémorable ce mot de Cambronne fusa, et de la bouche de kiki 

Une personne à la langue bien pendue ?

La princesse Palatine ?

Chef d'Etat ?  de sang royal ? noble ? du tiers ?

Homme ? Femme ?

Dominique Poulin a écrit:noble ?
Homme ?

 
...   un gentilhomme, en effet, sortant de ses gonds ! 

Homme du XVIIIe ?

Sous Louis XV, Louis XVI, Révolution ?

De la Cour, ou hors la Cour ?

Dominique Poulin a écrit:Homme du XVIIIe ?

Sous Louis XV, Louis XVI, Révolution ?

De la Cour, ou hors la Cour ?

Oui, oui ! 

Homme politique ? Fidèle aux souverains ?

Mirabeau ?

... plutôt, le marquis de Dreux-Breze, grand maître des Cérémonies de France à Mirabeau !

Dominique Poulin a écrit:...  plutôt, le marquis de Dreux-Breze, grand maître des Cérémonies de France à Mirabeau !

Ce qui suit n'a été rapporté par personne et n'est pas connu.  C'est le fils du grand maître des cérémonies, Scipion de Dreux-Brézé, qui le raconte d'après le récit que lui en a fait son père. Bailly était alors découvert.  Brézé est couvert " c'était son devoir. Il parlait au nom du roi. " Plusieurs voix se lèvent parmi les députés qui entourent le président et lui crient : " Bas le chapeau ! " Encore une histoire de chapeau, encore une histoire de pouvoir et de souveraineté.  La confusion devait être totale.  En plein brouhaha, alors que les députés le prennent à partie, Brézé garde obstinément son chapeau sur la tête.  A bout d'arguments, furieux et ne sachant plus quoi dire, il leur lance un mot. Un mot de cinq lettres, sonore et retentissant, qu'on aura deviné. Cambronne aussi l'enverra à la figure des Anglais, vingt-six ans plus tard, le 18 juin 1815, au milieu du dernier carré de la Vieille Garde, en pleine déroute, au soir de la bataille de Waterloo. Pour Hugo, c'est le vieux grognard qui, in fine, prononce le mot de la victoire , un mot  " jeté au passé de la Révolution " , comme ceux de la Marseillaise. Le " merde " de Cambronne, largement imaginé, est resté célèbre, alors que plus personne ne se souvient de celui du marquis de Brézé, grand-maître des cérémonies d'un roi à bout de souffle, face à des députés du tiers qui refusent d'obtempérer aux ordres de son maître et lui signifient qu'il ne saurait représenter un pouvoir supérieur au leur.  Le merde de l'ancienne France lancé à la nouvelle comme un dernier défi et parce qu'il n'y avait plus rien d'autre à dire est déjà vieux avant même d'avoir été prononcé.  Entre-temps, le génie a changé de position et s'est incarné autrement. La mémoire n'est jamais tendre pour les vaincus. 


( Emmanuel de Waresquiel  Sept jours )

Alors j'y vais !

Au XVIIe siècle, la monarchie russe a adopté au moins une fois, une pratique que la Rome impériale Antique a adopté plusieurs fois ?
Quelle est cette pratique ?

Etait-ce une pratique d'étiquette ?  

Non, pas dans ce cas de figure.

Cette pratique a-t-elle lieu au sein de la Cour, lors de réjouissances festives ?! 

Non, ce n'est pas à proprement parler une pratique ou une tradition de cour.

Est-ce une pratique ludique, sportive, culturelle, artistique, guerrière, barbare ?!

Non, c'est inherent à la succession au trône.

...   succession illégitime ?

Non.

Nous sommes sous Pierre le Grand, encore qu'à cette période, il n'est pas connu ni pressenti comme Pierre le Grand.

...   succession par le crime ? ( en trucidant l'héritier légitime ) 

Lisez plus haut, Eleonore.