Etienne-Charles Loménie de Brienne
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Etienne-Charles Loménie de Brienne
Homme d'Eglise, d'une famille de grands cadres de l'Etat et cultivé, Etienne-Charles-Louis Loménie de Brienne (1727-1794) est évêque de Condom puis Archevêque de Toulouse et de Sens, et le Pape le crée Cardinal.
Il aurait célébré un mariage secret entre le Duc d'Orléans et Madame de Montesson .
Moreau le décrit comme "rongé de dartres , couvert de cautères , plus que libre dans ses moeurs et déjà trop suspect d'irréligion". Proche de Turgot et fort ami avec l'Abbé de Vermont , lecteur de la Reine , c'est à celle-ci que le prélat doit sa nomination ministérielle. Il occupe sans éclat sa charge de chef du Conseil royal des finances , puis de principal ministre , entre 1787 et 1788 , mais il tente de faires des économies en réduisant le personnel employé à la Cour , comme les porte-chaises d'affaires , les cravatiers ou les pousses-fauteuils. Il mécontente les nobles et ne réussit pas à réduire durablement le déficit de l'Etat .
Lors des débuts de la révolution , il rend son portefeuille de principal ministre et de chef du Conseil des finances après avoir convoqué les Etats généraux ; Necker est alors rappelé par le Roi.
Loménie de Brienne passe 1789 et 1790 en Italie où Pie VII lui a fait remettre le chapeau de cardinal. Elu, à son retour, évêque constitutionnel de Sens, il démissionne du cardinalat.
Il est arrêté , emprisonnépuis relâché. Il meurt au lendemain de sa libération (1794). Certains affirment qu'il se suicida.
Bien à vous.
Il aurait célébré un mariage secret entre le Duc d'Orléans et Madame de Montesson .
Moreau le décrit comme "rongé de dartres , couvert de cautères , plus que libre dans ses moeurs et déjà trop suspect d'irréligion". Proche de Turgot et fort ami avec l'Abbé de Vermont , lecteur de la Reine , c'est à celle-ci que le prélat doit sa nomination ministérielle. Il occupe sans éclat sa charge de chef du Conseil royal des finances , puis de principal ministre , entre 1787 et 1788 , mais il tente de faires des économies en réduisant le personnel employé à la Cour , comme les porte-chaises d'affaires , les cravatiers ou les pousses-fauteuils. Il mécontente les nobles et ne réussit pas à réduire durablement le déficit de l'Etat .
Lors des débuts de la révolution , il rend son portefeuille de principal ministre et de chef du Conseil des finances après avoir convoqué les Etats généraux ; Necker est alors rappelé par le Roi.
Loménie de Brienne passe 1789 et 1790 en Italie où Pie VII lui a fait remettre le chapeau de cardinal. Elu, à son retour, évêque constitutionnel de Sens, il démissionne du cardinalat.
Il est arrêté , emprisonnépuis relâché. Il meurt au lendemain de sa libération (1794). Certains affirment qu'il se suicida.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
son portrait :
il a quand même une belle prestance !
L’archevêché de Paris lui aurait échappé sur ordre de Louis XVI, qui lui reprochait... de ne pas croire en dieu ! :
Quoi que l'on puisse dire sur Loménie de Brienne, il eut tout de même le courage de revenir en France au moment de la révolution alors qu'il se savait détesté. Son frère et quatre autres membres de sa famille furent guillotinés en même temps que Madame Elisabeth.
il a quand même une belle prestance !
L’archevêché de Paris lui aurait échappé sur ordre de Louis XVI, qui lui reprochait... de ne pas croire en dieu ! :
Quoi que l'on puisse dire sur Loménie de Brienne, il eut tout de même le courage de revenir en France au moment de la révolution alors qu'il se savait détesté. Son frère et quatre autres membres de sa famille furent guillotinés en même temps que Madame Elisabeth.
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"Je sais que l'on vient de Paris pour demander ma tête ! Mais j'ai appris de ma mère à ne pas craindre la mort, et je l'attendrai avec fermeté !"
Marie Antoinette
attachboy- Messages : 1492
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
L'un d'entre nous a écrit :
Sam 4 Oct 2008 - 20:15
Prélat dont la thèse de théologie de 1751 fut censuré. Proche des Lumières, il fréquente les encyclopédistes. Il est nommé en 1766 dans une commission de réforme des ordres religieux .
Il est peu apprécié du roi mais Marie Antoinette fait remplacer Calonne par cet évêque de Toulouse. Il devient contrôleur général des finances : met à bas les assemblées de notables, augmente le Tiers dans les assemblée provinciale, concentre les conseils royaux et diminue leur personnel et avec Lamoignon réforme la justice et donne l'existence civil aux protestants.
Il est disgracié en 1788 a cause de la réforme Lamoignon sur les parlements. On lui donne l'archevêché de Sens et passe l'année 1789 en Italie.
Le pape lui donne le rang de cardinal mais celui ci refuse. Il prête serment a la Constitution civile du clergé( un des rares avec Talleyrand).
Il est condamné et suspendu par le Pape.
Arrêté par deux fois sous la Terreur, il est relâché la première fois et meurt d'une crise d'apoplexie la deuxième fois en 1794.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Majesté a écrit:
Moreau le décrit comme "rongé de dartres , couvert de cautères , plus que libre dans ses moeurs et déjà trop suspect d'irréligion". .
suspect d'irréligion est un euphémisme puisque, en 1781, à la mort de l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont, soutenu par l'opinion publique, Brienne est écarté par Louis XV qui déclare :
Il faudrait au moins que l'archevêque de Paris crût en Dieu.
( : )
Vermond soutenait donc un impie ?!!
.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Mme de Sabran a écrit:
L'un d'entre nous a écrit :
Sam 4 Oct 2008 - 20:15
.
Il est disgracié en 1788 a cause de la réforme Lamoignon sur les parlements. .
Oui, mais j'ajouterais aussi pour sa mauvaise gestion des questions financières. A l'été 1788, tout le pays craignait la banqueroute.
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
La banqueroute n'était pas qu'une crainte .
Elle est pour Bordonove, plus que l'aspiration nationale à un changement de société, la vraie cause de la Révolution.
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
La lutte Calonne/Loménie commence déjà en 1785...
J'aurais dû écrire à la place de Loménie : les partisans de la reine. Car Calonne aura pour principal rival Breteuil également.
J'aurais dû écrire à la place de Loménie : les partisans de la reine. Car Calonne aura pour principal rival Breteuil également.
Invité- Invité
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Chère Reinette,
M'est avis que la concurrence Calonne/Loménie a commencé bien avant puisque, comme nous l'avons vu, la reine pensait déjà à l'archevêque de Sens pour une place de ministre dès 1775. Chacun des ministrables devaient se surveiller et Loménie a vraisemblablement affûté ses couteaux à partir de novembre 1783.
Bien à vous. Roi-cavalerie
M'est avis que la concurrence Calonne/Loménie a commencé bien avant puisque, comme nous l'avons vu, la reine pensait déjà à l'archevêque de Sens pour une place de ministre dès 1775. Chacun des ministrables devaient se surveiller et Loménie a vraisemblablement affûté ses couteaux à partir de novembre 1783.
Bien à vous. Roi-cavalerie
Roi-cavalerie- Messages : 551
Date d'inscription : 20/09/2014
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Portrait de Loménie de Brienne par le marquis de Bombelles
« M. de Brienne ne laisse pas ignorer à ses amis combien il achète cher le cordon bleu, dont il sera décoré au mois de janvier, et l'honneur d'être secrétaire d'Etat. Heureux autrefois à Brienne, il y passait une grande partie de l'année, il y vivait en grand seigneur, confondant son revenu avec celui de l'archevêque. L'opinion qu'on avait alors des talents du préfet faisait rejaillir sur son frère une partie de la considération qu'on avait pour un homme qu'on croyait propre à régénérer nos finances et à influer avec avantage dans notre administration... Aujourd'hui, c'est à qui épiera les côtés faibles de l'archevêque et qui lui disputera jusqu'à du jugement. Son frère partage la haine et la critique du nombreux parti qui s'augmente chaque jour et cherche à culbuter le principal ministre. Celui-ci commence à jeter un regard effrayé sur la tâche qu'il s'est donnée. Combien de gens comme lui troquent une belle position pour endosser un harnais qui les écrase. »
« M. de Brienne ne laisse pas ignorer à ses amis combien il achète cher le cordon bleu, dont il sera décoré au mois de janvier, et l'honneur d'être secrétaire d'Etat. Heureux autrefois à Brienne, il y passait une grande partie de l'année, il y vivait en grand seigneur, confondant son revenu avec celui de l'archevêque. L'opinion qu'on avait alors des talents du préfet faisait rejaillir sur son frère une partie de la considération qu'on avait pour un homme qu'on croyait propre à régénérer nos finances et à influer avec avantage dans notre administration... Aujourd'hui, c'est à qui épiera les côtés faibles de l'archevêque et qui lui disputera jusqu'à du jugement. Son frère partage la haine et la critique du nombreux parti qui s'augmente chaque jour et cherche à culbuter le principal ministre. Celui-ci commence à jeter un regard effrayé sur la tâche qu'il s'est donnée. Combien de gens comme lui troquent une belle position pour endosser un harnais qui les écrase. »
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Dingue !!! Les ambassadeurs de Tipoo Sahib apprenant sa déchéance demandèrent s'il leur serait possible de voir sa tête .
" Impossible, plaisanta quelqu'un. Il n'en avait pas . "
" Impossible, plaisanta quelqu'un. Il n'en avait pas . "
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Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Armes de l'archevêque de Sens, puis cardinal en 1788, Etienne-Charles Loménie de Brienne, sur une des reliures de sa bibliothèque :
_________________
« elle dominait de la tête toutes les dames de sa cour, comme un grand chêne, dans une forêt, s'élève au-dessus des arbres qui l'environnent. »
Comte d'Hézècques- Messages : 4390
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 44
Localisation : Pays-Bas autrichiens
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Ici, nous avons plein de rues/boulevards, portant son nom;
D'après Jean-Christian Petitfils il fut un pas si mauvais ministre que cela, ou du moins prit sa fonction à cœur et se démena sans compter;
D'après Jean-Christian Petitfils il fut un pas si mauvais ministre que cela, ou du moins prit sa fonction à cœur et se démena sans compter;
Invité- Invité
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
On lui reproche, plus que d'avoir été un mauvais ministre, d'avoir été un mauvais ecclésiastique.
On lui reproche, plus que d'avoir été un mauvais ministre, d'avoir été un mauvais ecclésiastique.
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Cela fait beaucoup pour un seul homme.
_________________
Un verre d'eau pour la Reine.
Mr de Talaru- Messages : 3193
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 65
Localisation : près des Cordeliers...
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Alors dans cet extrait ... ...
Je ne comprends pas la dernière phrase !
( de l'éditeur )
Un gros événement, comme la chute de Brienne, comporte des dessous qu'à côté des données générales connues de tous il peut être intéressant d'apprendre. Bombelles a partagé la joie du public ; devant le renvoi de l'archevêque, il a tenu à s'informer lui-même des causes finales qui avaient fait consentir la Reine à sacrifier un ministre, que, jusque-là, elle avait défendu envers et contre tout. Auprès de qui s'informer, si ce n'est auprès de la duchesse de Polignac, dont la main pouvait se deviner dans toute cette affaire.
« Après avoir dîné avec ma femme et mes enfants, j'ai mené mon aîné dans le parc de Versailles et, pendant qu'il s'y promenait avec son précepteur, j'ai été causer chez M me la duchesse de Polignac, car elle s'est acquise de nouveaux droits à l'estime des honnêtes gens par la conduite qu'elle tient en ce moment. C'est elle qui s'est courageusement chargée d'ouvrir les yeux de la Reine sur le danger qu'il y avait pour elle à conserver en place M. l'Archevêque de Sens, Mme de Polignac a dit à Sa Majesté que ce n'était point d'une manière adroite et obscure qu'elle désirait le renvoi du principal ministre et qu'elle ne voulait point élever sur ses débris aucun de ses amis \ mais que ce qu'elle désirait uniquement c'était de débarrasser la Cour et la nation d'un homme qui, n'ayant jamais eu de plan arrêté, marchait à tâtons et au jour la journée depuis plus de six mois.
La Reine n'a pas su mauvais gré à Mme de Polignac de sa démarche ; mais, en cédant à l'évidence des plus sages et des plus fortes observations il en a bien coûté à Sa Majesté , pour vaincre l'ascendant que l'archevêque avait pris sur elle. En même temps que Mme de Polignac agissait, M. le comte d'Artois portait les grands coups chez le Roi . Ce jeune prince gagne sensiblement sur lui-même et marche à grands pas
vers les plus belles et les plus solides qualités. Il avait déjà toutes les brillantes. J'ai eu l'honneur de causer avec lui près d'une heure sur nos affaires au dehors ; je ne lui ai pas dissimulé combien il serait nécessaire que nous suivissions d'autres maximes que celles qui nous gouvernent en ce moment.
M. le comte d'Artois est entré dans des détails qui font honneur à des connaissances que je ne lui supposais pas. Il m'a parlé de la position où se trouvaient la la Reine tout en pleurant et convint de la nécessité de renvoyer l'archevêque (Bezenval).
Note de l'éditeur : Mme de Polignac, qui était tout à fait l'amie de Calonne, ne pouvait sentir Loménie de Brienne. A son immixtion dans l'affaire, il y a donc aussi cette raison dont elle ne lui parle pas, mais qui saute aux yeux, puisque la duchesse était la rivale de lit et l'ennemi de l'archevêque.
Je ne comprends pas la dernière phrase !
( de l'éditeur )
Un gros événement, comme la chute de Brienne, comporte des dessous qu'à côté des données générales connues de tous il peut être intéressant d'apprendre. Bombelles a partagé la joie du public ; devant le renvoi de l'archevêque, il a tenu à s'informer lui-même des causes finales qui avaient fait consentir la Reine à sacrifier un ministre, que, jusque-là, elle avait défendu envers et contre tout. Auprès de qui s'informer, si ce n'est auprès de la duchesse de Polignac, dont la main pouvait se deviner dans toute cette affaire.
« Après avoir dîné avec ma femme et mes enfants, j'ai mené mon aîné dans le parc de Versailles et, pendant qu'il s'y promenait avec son précepteur, j'ai été causer chez M me la duchesse de Polignac, car elle s'est acquise de nouveaux droits à l'estime des honnêtes gens par la conduite qu'elle tient en ce moment. C'est elle qui s'est courageusement chargée d'ouvrir les yeux de la Reine sur le danger qu'il y avait pour elle à conserver en place M. l'Archevêque de Sens, Mme de Polignac a dit à Sa Majesté que ce n'était point d'une manière adroite et obscure qu'elle désirait le renvoi du principal ministre et qu'elle ne voulait point élever sur ses débris aucun de ses amis \ mais que ce qu'elle désirait uniquement c'était de débarrasser la Cour et la nation d'un homme qui, n'ayant jamais eu de plan arrêté, marchait à tâtons et au jour la journée depuis plus de six mois.
La Reine n'a pas su mauvais gré à Mme de Polignac de sa démarche ; mais, en cédant à l'évidence des plus sages et des plus fortes observations il en a bien coûté à Sa Majesté , pour vaincre l'ascendant que l'archevêque avait pris sur elle. En même temps que Mme de Polignac agissait, M. le comte d'Artois portait les grands coups chez le Roi . Ce jeune prince gagne sensiblement sur lui-même et marche à grands pas
vers les plus belles et les plus solides qualités. Il avait déjà toutes les brillantes. J'ai eu l'honneur de causer avec lui près d'une heure sur nos affaires au dehors ; je ne lui ai pas dissimulé combien il serait nécessaire que nous suivissions d'autres maximes que celles qui nous gouvernent en ce moment.
M. le comte d'Artois est entré dans des détails qui font honneur à des connaissances que je ne lui supposais pas. Il m'a parlé de la position où se trouvaient la la Reine tout en pleurant et convint de la nécessité de renvoyer l'archevêque (Bezenval).
Note de l'éditeur : Mme de Polignac, qui était tout à fait l'amie de Calonne, ne pouvait sentir Loménie de Brienne. A son immixtion dans l'affaire, il y a donc aussi cette raison dont elle ne lui parle pas, mais qui saute aux yeux, puisque la duchesse était la rivale de lit et l'ennemi de l'archevêque.
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Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Je précise qu' " ennemi " est bien au masculin .
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Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Mme de Polignac, rivale de lit de M. de Sens ?! mais auprès de qui ?
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
... la reine ? ... ça n'a pas de Sens, c'est le cas de dire .
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Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Ce n'était pas un ecclésiastique modèle, mais quand même !
Lucius- Messages : 11656
Date d'inscription : 21/12/2013
Age : 33
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Cela doit provenir d'un pamphlet qui n'a pas besoin de sens ... pourvu qu'il y ait un Sens, pour broder hors la vérité
Bien à vous.
Bien à vous.
Invité- Invité
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Oui, ce doit provenir d'un pamphlet accusant madame de Polignac et Loménie de Brienne de partager (parmi de nombreux autres) le lit de Marie-Antoinette.
Il y a des chances que cela a dû être dit.
Il y a des chances que cela a dû être dit.
Invité- Invité
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Une évocation de la famille de Brienne
dans les Mémoires de l'abbé Morellet .
Tous les jours étaient marqués par de nouveaux massacres, et le nombre des meurtres allait sans cesse croissant. Logé au faubourg Saint-Honoré à peu de distance du lieu des exécutions, je ne pouvais aller aux Champs-Elysées dans l'après-dîner sans entendre les cris d'un peuple féroce applaudissant à la chute des têtes. Si je sortais en suivant la rue de mon. faubourg vers la ville je voyais ce même peuple courant en foule à la place de la Révolution se repaitre de ce spectacle; et, quelquefois, je rencontrais, sans pouvoir les éviter, les fatales charrettes. C'est ainsi que j'ai eu le malheur de voir sans les regarder, et le comte de Brienne, et toute sa famille, allant, au supplice avec Madame Élisabeth image sanglante qui m'a longtemps poursuivi.
Puisque j'ai nommé les Brienne, que j'ai connus si long-temps, je ne puis me refuser à dire ici quelques mots de plus sur cette famille. Le comte de Brienne, appelé au ministère de la guerre par son frère l'archevêque de Sens, était un homme juste et droit; il avait peu de talents, mais aidé d'un bon premier commis, il eût pu faire un bon ministre, parce qu'il voulait le bien. C'était malgré lui qu'il avait pris cette place, et il la quitta sans regret. On l'a blâmé de s'être fait donner cent mille francs pour son ameublement à son entrée au ministère, et l'on a eu raison; mais l'usage établi cache l'énormité de l'abus aux yeux de celui qui en profite, et il est possible qu'il n'ait pas cru se rendre coupable d'avidité, en imitant ses prédécesseurs. Depuis ce temps nous avons vu bien pis sans sourciller.
Il passait, comme je l'ai dit ailleurs, une grande partie de l'année dans sa terre de Brienne, qu'il avait si magnifiquement embellie, et où je fus témoin, pendant plusieurs automnes, de la joie et de la pompe de ses fêtes, pour lesquelles je faisais de petits vers et des chansons. Certes, je ne me doutais pas alors que je verrais un jour le maître de cette belle habitation dans une charrette, les mains liées derrière le dos; allant au supplice avec toute sa famille.
Le comte de Brienne était le protecteur né de tous les gentilshommes de Champagne, et le bienfaiteur de tout ce qui l'environnait dans sa terre. Quinze ans avant la révolution sur les plaintes du dégât que faisaient les lapins d'une garenne qu'il avait à un quart de lieue de Brienne, il l'avait fait enclore de murs à grands frais. Un malheureux ne s'adressait point à lui sans bénir son inépuisable bonté. Un hospice pour les malades de l'instruction pour les enfans du travail et des secours aux pauvres, l'établissement d'une école militaire à Brienne; tous ces biens étaient l'ouvrage de l'archevêque et de son frère. Aussi lorsqu'il fut arrêté, une trentaine de villages environnants envoyèrent une députation à Paris pour le réclamer mais, loin d'écouter cette sollicitation dictée par leur reconnaissance, on en fit un nouveau crime au malheureux seigneur de Brienne, qui avait, disait-on, séduit, corrompu et avili ses anciens vassaux.
La fin tragique du comte me conduit à rapporter celle de son malheureux frère traîné d'abord dans une prison de Sens, on l'avait ensuite, à la fin de février 1794 remis chez lui, avec des gardes qui ne le perdaient point de vue. Son frère vient de Brienne le voir là il est arrêté et l'on arrête en même temps l'archevêque, les trois Loménie, ses neveux dont l'un son coadjuteur, et Mme de Canisy, sa nièce. L'archevêque est indignement traité par les exécuteurs de cet ordre, venant du comité de sûreté générale. Le lendemain, son frère, partant avec des commissaires pour voir mettre les scellés à Brienne, entre dans sa chambre et le trouve mort. On dit qu'il s'était empoisonné pendant la nuit avec du stramoniutn et de l'opium combinés. Les exécuteurs des ordres du comité, ajoutant encore à la cruauté de leur mission, voulurent s'en prendre à son neveu, l'abbé de Loménie, de ce qu'ifs ne pouvaient l'amener vivant à Paris ils prétendirent que l'archevêque avait dû ne rien cacher à son neveu, et, chose incroyable, si la révolution française n'avait pas épuisé tous les genres de barbarie, ils forcèrent l'abbé de Loménie d'assister à l'ouverture du cadavre et de signer le procès-verbal. Telle a été la fin de cet infortuné, suivie de celle de son frère, de sa nièce et de ses trois neveux. II périt victime d une révolution à laquelle il avait fait beaucoup de sacrifices. C'est avec une peine extrême que je suis contraint d'avouer que, dans son ministère, il a fait de grandes fautes, et qu'il s'est montré au-dessous de sa place et de l'opinion que l'on avait de lui. Cette opinion était justement fondée, ce semble, sur les talens qu'il avait montrés pour l'administration, tant dans son archevêché de Toulouse que dans les états de Languedoc; et l'on fut étonné de le voir démentir trop tôt cette faveur générale qui l'appelait au ministère. Mais on ne peut se dissimuler surtout que, dans le cours de la révolution, il n'ait eu des torts bien plus graves.
Remplacé par M. Necker au mois d'août 1788, il était allé passer l'hiver en Italie, et il s'y trouvait à la fin de 1789 après les premiers mouvemens de la révolution, après le 14 juillet,.le 4 août et le 5 octobre. On ne peut imaginer aucun motif raisonnable de son retour en France. La perte du clergé était, dès-lors, résolue c'est ce qu'il devait ignorer moins que personne. La constitution civile de cet ordre venait d'être décrétée. Cardinal et archevêque, sa place n'était plus à Paris, mais à Rome, où sa belle-soeur lui assurait les moyens de vivre honorablement, et où il eût joué un rôle plus digne de lui et plus convenable à son état.
dans les Mémoires de l'abbé Morellet .
Tous les jours étaient marqués par de nouveaux massacres, et le nombre des meurtres allait sans cesse croissant. Logé au faubourg Saint-Honoré à peu de distance du lieu des exécutions, je ne pouvais aller aux Champs-Elysées dans l'après-dîner sans entendre les cris d'un peuple féroce applaudissant à la chute des têtes. Si je sortais en suivant la rue de mon. faubourg vers la ville je voyais ce même peuple courant en foule à la place de la Révolution se repaitre de ce spectacle; et, quelquefois, je rencontrais, sans pouvoir les éviter, les fatales charrettes. C'est ainsi que j'ai eu le malheur de voir sans les regarder, et le comte de Brienne, et toute sa famille, allant, au supplice avec Madame Élisabeth image sanglante qui m'a longtemps poursuivi.
Puisque j'ai nommé les Brienne, que j'ai connus si long-temps, je ne puis me refuser à dire ici quelques mots de plus sur cette famille. Le comte de Brienne, appelé au ministère de la guerre par son frère l'archevêque de Sens, était un homme juste et droit; il avait peu de talents, mais aidé d'un bon premier commis, il eût pu faire un bon ministre, parce qu'il voulait le bien. C'était malgré lui qu'il avait pris cette place, et il la quitta sans regret. On l'a blâmé de s'être fait donner cent mille francs pour son ameublement à son entrée au ministère, et l'on a eu raison; mais l'usage établi cache l'énormité de l'abus aux yeux de celui qui en profite, et il est possible qu'il n'ait pas cru se rendre coupable d'avidité, en imitant ses prédécesseurs. Depuis ce temps nous avons vu bien pis sans sourciller.
Il passait, comme je l'ai dit ailleurs, une grande partie de l'année dans sa terre de Brienne, qu'il avait si magnifiquement embellie, et où je fus témoin, pendant plusieurs automnes, de la joie et de la pompe de ses fêtes, pour lesquelles je faisais de petits vers et des chansons. Certes, je ne me doutais pas alors que je verrais un jour le maître de cette belle habitation dans une charrette, les mains liées derrière le dos; allant au supplice avec toute sa famille.
Le comte de Brienne était le protecteur né de tous les gentilshommes de Champagne, et le bienfaiteur de tout ce qui l'environnait dans sa terre. Quinze ans avant la révolution sur les plaintes du dégât que faisaient les lapins d'une garenne qu'il avait à un quart de lieue de Brienne, il l'avait fait enclore de murs à grands frais. Un malheureux ne s'adressait point à lui sans bénir son inépuisable bonté. Un hospice pour les malades de l'instruction pour les enfans du travail et des secours aux pauvres, l'établissement d'une école militaire à Brienne; tous ces biens étaient l'ouvrage de l'archevêque et de son frère. Aussi lorsqu'il fut arrêté, une trentaine de villages environnants envoyèrent une députation à Paris pour le réclamer mais, loin d'écouter cette sollicitation dictée par leur reconnaissance, on en fit un nouveau crime au malheureux seigneur de Brienne, qui avait, disait-on, séduit, corrompu et avili ses anciens vassaux.
La fin tragique du comte me conduit à rapporter celle de son malheureux frère traîné d'abord dans une prison de Sens, on l'avait ensuite, à la fin de février 1794 remis chez lui, avec des gardes qui ne le perdaient point de vue. Son frère vient de Brienne le voir là il est arrêté et l'on arrête en même temps l'archevêque, les trois Loménie, ses neveux dont l'un son coadjuteur, et Mme de Canisy, sa nièce. L'archevêque est indignement traité par les exécuteurs de cet ordre, venant du comité de sûreté générale. Le lendemain, son frère, partant avec des commissaires pour voir mettre les scellés à Brienne, entre dans sa chambre et le trouve mort. On dit qu'il s'était empoisonné pendant la nuit avec du stramoniutn et de l'opium combinés. Les exécuteurs des ordres du comité, ajoutant encore à la cruauté de leur mission, voulurent s'en prendre à son neveu, l'abbé de Loménie, de ce qu'ifs ne pouvaient l'amener vivant à Paris ils prétendirent que l'archevêque avait dû ne rien cacher à son neveu, et, chose incroyable, si la révolution française n'avait pas épuisé tous les genres de barbarie, ils forcèrent l'abbé de Loménie d'assister à l'ouverture du cadavre et de signer le procès-verbal. Telle a été la fin de cet infortuné, suivie de celle de son frère, de sa nièce et de ses trois neveux. II périt victime d une révolution à laquelle il avait fait beaucoup de sacrifices. C'est avec une peine extrême que je suis contraint d'avouer que, dans son ministère, il a fait de grandes fautes, et qu'il s'est montré au-dessous de sa place et de l'opinion que l'on avait de lui. Cette opinion était justement fondée, ce semble, sur les talens qu'il avait montrés pour l'administration, tant dans son archevêché de Toulouse que dans les états de Languedoc; et l'on fut étonné de le voir démentir trop tôt cette faveur générale qui l'appelait au ministère. Mais on ne peut se dissimuler surtout que, dans le cours de la révolution, il n'ait eu des torts bien plus graves.
Remplacé par M. Necker au mois d'août 1788, il était allé passer l'hiver en Italie, et il s'y trouvait à la fin de 1789 après les premiers mouvemens de la révolution, après le 14 juillet,.le 4 août et le 5 octobre. On ne peut imaginer aucun motif raisonnable de son retour en France. La perte du clergé était, dès-lors, résolue c'est ce qu'il devait ignorer moins que personne. La constitution civile de cet ordre venait d'être décrétée. Cardinal et archevêque, sa place n'était plus à Paris, mais à Rome, où sa belle-soeur lui assurait les moyens de vivre honorablement, et où il eût joué un rôle plus digne de lui et plus convenable à son état.
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55522
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Etienne-Charles Loménie de Brienne
Sera prochainement présenté en vente aux enchères...
Attribué à Jean-Baptiste DESPAX et son atelier Toulouse, 1710 - 1773
Portrait d'Étienne-Charles de Loménie de Brienne (1727-1794)
Huile sur toile, de forme ovale
Annotée '… archevêque de … / de Sens mort Subitement dans Son lit / … le / 16 fév. 1794 / … / âgé de 67 ans' sur le châssis au verso et plusieurs anciennes étiquettes numérotées
Hauteur : 34 Largeur : 27 cm
Provenance : Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, 2 mars 1911, n°17 (comme attribué à Duplessis) ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Me Cornette de Saint-Cyr, 13 mars 1989, n°18 (comme anonyme) ; Collection particulière, Paris
Expositions : 'Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI', Versailles, musée Lambinet, 6 novembre 2019 - 1er mars 2020 et Nice, palais Lascaris, 19 mai - 22 novembre 2021, catalogue par X. Salmon, p. 68-69, n° 28
Commentaire de la maison de vente :
Cette effigie en buste de l'archevêque de Toulouse Etienne-Charles de Loménie de Brienne est issue de son grand portrait assis dans sa bibliothèque donné au toulousain Jean-Baptiste Despax, élève d'Antoine Rivalz (Toulouse, bibliothèque municipale). Ami des philosophes, Loménie de Brienne occupera quelques mois la charge de chef du Conseil des finances, à la demande de Louis XVI.
* Source et infos complémentaires : Artcurial - Vente Cent portraits pour un siècle (15 février 2022)
Un visage sympathique.
Je ne suis pas parvenu à trouver une bonne image du grand portrait où l'archevêque est assis dans sa bibliothèque...
L’archevêque E.-C. Loménie de Brienne
Image : La Bibliothèque et la vie culturelle à Toulouse de sa création à nos jours
Nous connaissons la version conservée au château de Versailles :
Etienne-Charles de Loménie de Brienne
Anonyme, d'après Jean-Baptiste Despax
Huile sur toile, 18e siècle
Collection de l'Académie française. Saisie révolutionnaire le 24 juillet 1794 (...)
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
La version conservée au musée des Augustins de Toulouse, attribuée à un certain Jean-François Faure (élève de Despax) :
Portrait de Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse
Jean-François Faure (1750 - 1824)
Huile sur toile, 18e siècle
Image : Bernard Delorme / Musée des Augustins
Et.ne Ch.es de Lomenie-de Brienne, Archevêque de Toulouse, Principal Ministre d'État, et Chef du Conseil Royal des Finances
Janinet, Jean-François (Graveur), d'après Pierre Cossard (peintre du modèle).
Gravure, 1787
Image : Bibliothèque nationale de France
Attribué à Jean-Baptiste DESPAX et son atelier Toulouse, 1710 - 1773
Portrait d'Étienne-Charles de Loménie de Brienne (1727-1794)
Huile sur toile, de forme ovale
Annotée '… archevêque de … / de Sens mort Subitement dans Son lit / … le / 16 fév. 1794 / … / âgé de 67 ans' sur le châssis au verso et plusieurs anciennes étiquettes numérotées
Hauteur : 34 Largeur : 27 cm
Provenance : Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, 2 mars 1911, n°17 (comme attribué à Duplessis) ; Vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, Me Cornette de Saint-Cyr, 13 mars 1989, n°18 (comme anonyme) ; Collection particulière, Paris
Expositions : 'Cent portraits pour un siècle. De la cour à la ville sous les règnes de Louis XV et Louis XVI', Versailles, musée Lambinet, 6 novembre 2019 - 1er mars 2020 et Nice, palais Lascaris, 19 mai - 22 novembre 2021, catalogue par X. Salmon, p. 68-69, n° 28
Commentaire de la maison de vente :
Cette effigie en buste de l'archevêque de Toulouse Etienne-Charles de Loménie de Brienne est issue de son grand portrait assis dans sa bibliothèque donné au toulousain Jean-Baptiste Despax, élève d'Antoine Rivalz (Toulouse, bibliothèque municipale). Ami des philosophes, Loménie de Brienne occupera quelques mois la charge de chef du Conseil des finances, à la demande de Louis XVI.
* Source et infos complémentaires : Artcurial - Vente Cent portraits pour un siècle (15 février 2022)
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Un visage sympathique.
Je ne suis pas parvenu à trouver une bonne image du grand portrait où l'archevêque est assis dans sa bibliothèque...
L’archevêque E.-C. Loménie de Brienne
Image : La Bibliothèque et la vie culturelle à Toulouse de sa création à nos jours
Nous connaissons la version conservée au château de Versailles :
Etienne-Charles de Loménie de Brienne
Anonyme, d'après Jean-Baptiste Despax
Huile sur toile, 18e siècle
Collection de l'Académie française. Saisie révolutionnaire le 24 juillet 1794 (...)
Image : Château de Versailles, Dist. RMN / Christophe Fouin
La version conservée au musée des Augustins de Toulouse, attribuée à un certain Jean-François Faure (élève de Despax) :
Portrait de Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse
Jean-François Faure (1750 - 1824)
Huile sur toile, 18e siècle
Image : Bernard Delorme / Musée des Augustins
Et.ne Ch.es de Lomenie-de Brienne, Archevêque de Toulouse, Principal Ministre d'État, et Chef du Conseil Royal des Finances
Janinet, Jean-François (Graveur), d'après Pierre Cossard (peintre du modèle).
Gravure, 1787
Image : Bibliothèque nationale de France
La nuit, la neige- Messages : 18143
Date d'inscription : 21/12/2013
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