Nos chers disparus

Ah, cette chère Diana Rigg... Je ne tenterai pas de retracer sa carrière (Wikipedia est là pour ça, n'est-ce pas ?). Mais j'ai envie simplement de signaler trois souvenirs marquants pour l'humble spectatrice que je suis : d'abord, la seule et unique épouse de James Bond 007, dans "Au service de Sa Majesté", malheureusement au côté de l'éphémère George Lazenby, et non du ténébreux Sean Connery ; puis, la terrifiante Mrs. Danvers dans un téléfilm en deux parties sur "Rebecca", le roman de Daphné Du Maurier (ce souvenir-là est assez vague, malheureusement, je ne me souviens que d'elle !) ; enfin, la pathétique Arlena Marshall – hélas trop vite assassinée – dans Meurtre au soleil d'après Agatha Christie, avec Peter Ustinov en Hercule Poirot et une pléiade de stars : Maggie Smith, James Mason, Jane Birkin, Roddy McDowall... Mais, bien sûr, comme le rappelle Hastur, tout est effacé par la merveilleuse Emma Peel. Oui, Diana Rigg était une grande dame du cinéma et de la télévision...

Elle m'a aussi fascinée, en tant que l'une des héroïnes négatives du film Dangerous Hearts /A Hazard of Hearts/ basé sur le roman de Barbara Cartland, en 1987, où elle incarnait la méchante mère du protagoniste.
Bibliothèque rouge .. mais beaux costumes, .. extérieurs ..
L'histoire se déroule à l'époque de Jane Austen ..au tournant des XVIIIe et XIXe siècles
L.

Annie Cordy ? ... inoubliable quand elle danse la conga avec Bourvil !!!

Diana Rigg ? ... Emma Peel forever !!!

Juliette !  
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ...

               
 

Au-delà de la tristesse, ce qui reste effrayant, c'est le vide, le néant qui reste après. Personne pour prendre la relève, aucun, aucune.

Tout ce qui nous reste, ce sont des artistes bien bobos, bien consensuels, qui se prétendent "rebelles" ou "engagés" mais bien sagement, histoire de ne pas défriser le brushing de la brave ménagère ou de heurter le politiquement correct... Les intellectuels qu'a fréquenté Gréco étaient dans la rue, aux terrasses des cafés, fumaient, buvaient, interpellaient. Aujourd'hui, ils sont sur les plateaux TV...
Lequel de ces artistes d'aujourd'hui aurait les couilles de chanter la Marseillaise en reggae, de brûler un billet en public ou, en tant qu'homme, de chanter "Il m'a aimé toute la nuit, mon légionnaire, il sentait bon le sable chaud..." ? Lesquels de nos humoristes oseraient aujourd'hui organiser une parodie de mariage et descendre les Champs-Elysées en calèche, en mariés ? Quel artiste oserait interpeller le Président comme Balavoine a interpellé Mitterrand ? On n'ose déjà plus faire une émission en direct afin d'éviter tout dérapage...
Quel ennui...

Calonne a écrit: Les intellectuels qu'a fréquenté Gréco étaient dans la rue, aux terrasses des cafés, fumaient, buvaient, interpellaient. .

C'était l'euphorie de l'après-guerre ...   Juliette Gréco affichait son amour pour un jazz man noir.  Il y avait une liberté de ton qui n'existe plus, tu as raison . Maintenant les mots font peur, ils sont affadis et aseptisés par de creuses circonlocutions .

Mme de Sabran a écrit:Diana Rigg ?  ...  Emma Peel forever !!!

Avez-vous remarqué que la dernière image de ce générique est la même que la dernière image des Temps Modernes de Chaplin ?!

l'hécatombe continue avec le départ de MICHAEL LONGDALLE qui aura un hommage sur la 5 ce soir avec un reportage et la diffusion de l'histoire des frères en Algérie

bonne soirée
MARIE ANTOINETTE

Adieu à Alain Rey !  le père des Grand et Petit Robert, que nous écoutions avec tellement de plaisir sur INTER  ...  
Il faisait presque partie de la famille . 


Alain Rey est l’un des créateurs du Grand Robert, dictionnaire en six volumes paru en 1964
 dont le succès fut immédiatement considérable. JOEL SAGET/AFP

James vient de nous quitter   levons notre vodka martini à sa mémoire

Oooooh !  

Il s'est éteint à 90 ans : sa classe de gentleman était indissociable à son talent et son charisme.

Dominique Poulin a écrit:Il s'est éteint à 90 ans : sa classe de gentleman était indissociable à son talent et son charisme.

Elisabeth émue :   
" Ah, c'est une ancienne connaissance ! "

Spoiler:

Une pensée pour Claude Giraud que nous aimions bien ...  

encore une belle personnalité qui disparait - il avait joué à l'ODEON dans un spectacle signé JEAN LOUIS BARRAULT ;
Il devait descendre un grand escalier, comme aux Folies Bergères, et un soir, où j'était présente, il l'a descendu de méchante manière en s'étalant à l'arrivée.

ne perdant pas son calme il a repris son texte comme si rien n'était arrivé, et il a reçu les applaudissements de la salle pour le remercier.

MARIE ANTOINETTE

On le croyait (doublement) immortel... VGE

C'est ballot tout de même à un mois ou presque de la vaccination généralisée...
...  et merci, à Mme Veil et vous.

Son "vous n'avez pas le monopole du coeur", à Mitterrand, est resté dans les annales.

C'est dans quel film ?

La série Vidocq

...  un fabuleux acteur, je l'aimais beaucoup !  

Un homme charmant , je l'avais rencontré sur la Place des VOSGES lors du tournage de VIDCOCQ car la production se servait de la cour d'honneur et de la porte de l'orangerie donnant sur la place.

nous avions évoqué le souvenir de son Père , et j'avais connu sa mère lorsqu'elle habitait l'ILE SAINT LOUIS.

encore un triste départ !!!!!
en regardant le film un éléphant cela trompe énormément, dans une scène, il y avait les quatre disparus qui doivent bien rigoler au Paradis !!!!!!