Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
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Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
Joseph Ier de Portugal
Fils du roi Jean V de Portugal et Marie-Anne d'Autriche, il épousera Marie Anne Victoire, infante d'Espagne (de la Maison de Bourbon en espagnol Mariana Victoria de Borbón), née à Madrid le 31 mars 1718, morte à Lisbonne le 15 janvier 1781, fille de Philippe V d'Espagne et d'Elisabeth Farnese. Vous vous souvenez bien-sûr, de l'adorable petite Infante-reine boudée par Louis XV de France, la pauvrette, et renvoyée retraverser la Bidassoa.
Joseph et Marie Anne Victoire seront les parrain et marraine de l'archiduchesse d'Autriche, Marie-Antoinette .
Dit le Réformateur ( 1714 -1777 ), Joseph, roi du Portugal de 1750 à 1777, modernisa son pays économiquement et artistiquement avec l'aide de son Premier ministre Sébastien José de Carvalho et Melo, marquis de Pombal, qu'il nomma à ce poste en 1756.
Joseph Ier du Portugal
Image WIKI
À son avènement, le Portugal est en banqueroute à la suite du ralentissement des entrées d'or du Brésil. Le nouveau roi est conscient que des changements importants sont nécessaires pour redresser la situation du pays à l’intérieur et son influence à l’extérieur. Il faut affronter des problèmes politiques (échec de l’absolutisme), économiques (baisse des revenus coloniaux), sociaux (puissance de la noblesse) et culturels (carence de l’enseignement).
Joseph Ier fait appel à plusieurs secrétaires d’état pour réaliser cette œuvre de redressement.
Par le traité de Madrid ( ou Traité des limites ) de 1750
les frontières des empires coloniaux de l'Espagne et du Portugal en Amérique du Sud sont définies, se heurtant à l'opposition des Indiens , ce qui provoque la guerre des Guaranis ou Guerre des sept Réductions.
Le 1er novembre 1755, soit la veille de la naissance de Marie-Antoinette, Lisbonne est presque totalement détruite par un tremblement de terre, parmi les plus destructeurs et les plus meurtriers de l'histoire. Le séisme, qui aurait fait entre 50 000 et 80 000 victimes, est suivi d'un raz de marée et de multiples incendies.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t4179-le-tremblement-de-terre-de-lisbonne-1755?highlight=lisbonne
Tremblement de terre de Lisbonne
Lisbone Abysmée
Eau-forte, vers 1760
BnF, département des Estampes et de la Photographie
Photo : Bibliothèque nationale de France
Afin d'éviter les pillages, Pombal fait protéger par la troupe tous les endroits sensibles et organise la distribution de vivres et l'installation de logements provisoires pour les survivants. Il fait appel à l'entraide des princes européens. La nouvelle de la catastrophe va émouvoir l'Europe entière. Voltaire composera un poème sur le désastre de Lisbonne. Les fonds vont affluer pour rebâtir la ville, qui sera reconstruite sur un plan rectiligne s'ordonnant autour de la place Terreiro do Paco ornée de la statue équestre du roi Joseph.
Le 3 septembre 1758, le roi échappe à une tentative d'assassinat, qui aurait été organisée soi-disant par la famille Távora, qui s'est jugée outragée par l'attitude du souverain envers elle : Joseph avait pris la femme d'un des Távora comme favorite, et par ailleurs, cette famille est dans la ligne de succession.
Le 13 décembre, s'ouvrent le procès des Tavora: les auteurs et les complices du régicide sont arrêtés, onze d'entre eux sont exécutés publiquement le 13 janvier 1759, dont le duc d'Aveiro, le marquis et la marquise de Távora, leur fils, et le comte d'Atoguia, leurs corps brûlés et la terre salée, leurs biens confisqués, leur noms effacés.
Notre sujet :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t5184-le-duc-d-aveiro-et-la-tentative-d-assassinat-de-joseph-1er-de-portugal-affaire-tavora?highlight=tavora
Cette exécution familiale reste un cas unique dans l'Europe des Lumières : le scandale est énorme . La famille sera finalement réhabilitée par la reine Maria 1ere, fille de Joseph, le 23 mai 1781.
La noblesse, en état de choc, renonce à manifester publiquement son opposition.
Carvalho e Melo est gratifié juste après du titre de marquis de Pombal. Il en profite également pour combattre les jésuites qui auraient été informés du projet d'attentat et se seraient ainsi compromis avec les milieux nobiliaires.
Le Père Gabriel Malagrida supérieur de la Compagnie, est convaincu d'hérésie.
Il a écrit un petit texte intitulé Jugement sur la véritable cause du tremblement de terre (1756) dans lequel il parle de punition divine et veut apaiser le malheur des délogés avec des processions et des chants religieux. arrêté avec deux de ses compagnons.
Il est livré au tribunal de l'Inquisition, soumis à la torture puis, ayant passé aux aveux, brûlé vif le 21 septembre 1761.
Tous les membres de la Compagnie de Jésus sont expulsés du Portugal. Pombal les fait débarquer sur la rive des États pontificaux. C'est un moindre mal !
Ce terrible homme paraît, à Malouet, supérieur à tout ce qui l’entoure par la finesse de l’intelligence et la ténacité du caractère. Faut-il dire pour cela que c’était un grand ministre, comme on l’a si souvent imprimé ? Non certes. Pombal avait dominé le roi, écrasé la noblesse, réduit la nation à une servile obéissance; mais qu’avait-il fait de ce pouvoir ?
« Tous les départemens, dit Malouet, marine, guerre, police, commerce, la culture, les manufactures, les sciences et les arts, enfin tout ce qui compose un gouvernement était dans une condition déplorable. »
Le jeune diplomate a gardé une telle impression de cette figure sinistre que son récit, ordinairement si pâle, s’anime par instans et se colore. Bien que le portrait soit seulement indiqué, les touches vigoureuses n’y manquent pas. Il lui suffit de quelques traits pour peindre la terreur de tous et l’hypocrisie du despote : « il baisait, dit-il, la main de son confesseur, qui ne l’approchait qu’en tremblant. »
Malouet n’eût pas approuvé les historiens qui font du marquis de Pombal un Richelieu barbare. Richelieu avait constamment en vue la grandeur de la France ; il n’est pas sûr que le marquis de Pombal ait jamais songé à autre chose qu’à la puissance du marquis de Pombal. Quand la guerre éclata en 1762, le Portugal n’avait pas 10,000 hommes de troupes, aucun régiment n’était complet, les soldats, mal vêtus, mal payés, étaient pris dans la lie de la nation; on les voyait demander l’aumône.
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Conseils_d%27un_constituant_de_89_%C3%A0_la_France_d%27aujourd%27hui
Le 6 juillet 1760, pour éviter que le royaume ne tombe sous la coupe d'un prince étranger, la fille unique et héritière du roi Joseph, Maria, épouse son oncle paternel , le frère cadet de son père, l'Infant Pedro. Cette union est condamnée par Rome et le nonce apostolique, ayant refusé d'assister au mariage, est renvoyé de la cour.
Le 4 janvier 1762, l'Espagne déclare la guerre au Portugal qui entre dans la Guerre de Sept ans.
En 1765, Joseph Ier promulgue un édit prescrivant l'arrachage de vignobles pour promouvoir la culture du blé et éviter la famine. Le pays doit apprendre à vivre en autarcie.
Le 6 avril 1768, un décret royal supprime la bulle In Cœna Domini, et le 8 avril, le Saint-Office perd tout pouvoir de censure dans le pays. Le 20 mai 1769, un édit laïcise l'Inquisition qui devient un tribunal purement royal. Jamais roi de Portugal n'a aussi peu mérité le titre de « roi très fidèle » que lui avait décerné la papauté.
Le roi Joseph Ier meurt le 24 février 1777 à l'âge de 62 ans. Sa fille Maria Ière lui succède en partageant le pouvoir avec son époux Pierre III. Sa première décision est de révoquer le marquis de Pombal en qui elle ne voit qu'un mécréant.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Ier_(roi_de_Portugal)
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
Mme de Sabran a écrit:Le Père Gabriel Malagrida, supérieur de la Compagnie, est convaincu d'hérésie.
Il a écrit un petit texte intitulé Jugement sur la véritable cause du tremblement de terre (1756) dans lequel il parle de punition divine et veut apaiser le malheur des délogés avec des processions et des chants religieux. arrêté avec deux de ses compagnons.
Il est livré au tribunal de l'Inquisition, soumis à la torture What a Face puis, ayant passé aux aveux, brûlé vif le 21 septembre 1761.
Aurore Chéry et les Girault de Coursac rapportent d'ailleurs dans leurs ouvrages la malédiction lancée au Roi par le Père Malagrida sur le bûcher : "Maudis ! Sois Maudis pour ce crime ! Ta filleule sera l'envoyée de Satan, apportera la ruine dans un pays prospère, corrompra un roi bon, le couvrira d'opprobre et condamnera par ses vices sa famille à mourir sur l'échafaud avec elle"
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
Malédiction dont la première mention écrite apparaîtrait juste après 1793 par hasard ?
Dernière édition par Lucius le Sam 06 Mar 2021, 16:50, édité 1 fois
Lucius- Messages : 11656
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Age : 33
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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Re: Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
C'est à peine croyable :
" Malouet n’a aucune sympathie pour l’aristocratie portugaise de 1758, il la voit telle qu’elle est, ignorante, barbare, cupide, aussi dure pour le peuple que servile devant le roi. Un jour, assistant à un combat de taureaux dans une loge voisine de celle du souverain, il le vit se pencher en dehors, puis se retirer aussitôt en riant à gorge déployée. Cette manœuvre se renouvela plusieurs fois.
Soupçonnez-vous la cause de cette gaîté bruyante? On ne le devinerait pas en cent. La loge au-dessous était celle des chambellans de la cour. « Nous vîmes très distinctement, dit Malouet, le roi cracher sur un de ces messieurs, qui s’essuyait en riant et en regardant son maître d’un air qui semblait dire : Tant qu’il vous plaira, sire ; je suis trop heureux de vous amuser. »
Naturellement c’étaient les subordonnés qui payaient les frais de cette honte ; on redoublait de hauteur pour tâcher d’effacer tant de bassesse. Malouet n’est donc pas dupe, comme beaucoup d’autres, de sympathies imméritées pour cette noblesse avilie lorsqu’il accuse le despotisme du marquis de Pombal. "
" Malouet n’a aucune sympathie pour l’aristocratie portugaise de 1758, il la voit telle qu’elle est, ignorante, barbare, cupide, aussi dure pour le peuple que servile devant le roi. Un jour, assistant à un combat de taureaux dans une loge voisine de celle du souverain, il le vit se pencher en dehors, puis se retirer aussitôt en riant à gorge déployée. Cette manœuvre se renouvela plusieurs fois.
Soupçonnez-vous la cause de cette gaîté bruyante? On ne le devinerait pas en cent. La loge au-dessous était celle des chambellans de la cour. « Nous vîmes très distinctement, dit Malouet, le roi cracher sur un de ces messieurs, qui s’essuyait en riant et en regardant son maître d’un air qui semblait dire : Tant qu’il vous plaira, sire ; je suis trop heureux de vous amuser. »
Naturellement c’étaient les subordonnés qui payaient les frais de cette honte ; on redoublait de hauteur pour tâcher d’effacer tant de bassesse. Malouet n’est donc pas dupe, comme beaucoup d’autres, de sympathies imméritées pour cette noblesse avilie lorsqu’il accuse le despotisme du marquis de Pombal. "
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
Au beau milieu de la Place du Commerce, à Lisbonne, nous sommes sur l'emplacement même du splendide Palais Royal de Joseph Ier, Palais de Ribeira, réduit en miettes par le tremblement de terre de 1755 .
Grâce aux tableaux de l'époque, il est facile de nous le figurer, côté océan, les navires croisant sous ses fenêtres, comme voici :
... et jardin à la française , avec en son centre une fontaine dédiée à Poséidon entouré de tritons ( pour implorer sans doute la protection du dieu sur les mers pour les navigateurs portugais )
La Place du Commerce (Praça do Comércio en portugais) est la place la plus importante de Lisbonne, ouverte au sud vers le Tage. Historiquement, c'est à cette porte de Lisbonne qu'arrivaient les navires marchands chargés d'opulentes cargaisons.
L’Arc de Triomphe de la rue Auguste a été conçu par l’architecte Santos de Carvalho pour célébrer la reconstruction de la ville à la suite du grand séisme. Sa construction a pris fin en 1873 et ses statues représentent, entre autres, Vasco de Gama et le marquis de Pombal. La statue centrale est celle de Joseph Ier, réalisée en bronze par Machado de Castro en 1775.
Grâce aux tableaux de l'époque, il est facile de nous le figurer, côté océan, les navires croisant sous ses fenêtres, comme voici :
... et jardin à la française , avec en son centre une fontaine dédiée à Poséidon entouré de tritons ( pour implorer sans doute la protection du dieu sur les mers pour les navigateurs portugais )
La Place du Commerce (Praça do Comércio en portugais) est la place la plus importante de Lisbonne, ouverte au sud vers le Tage. Historiquement, c'est à cette porte de Lisbonne qu'arrivaient les navires marchands chargés d'opulentes cargaisons.
L’Arc de Triomphe de la rue Auguste a été conçu par l’architecte Santos de Carvalho pour célébrer la reconstruction de la ville à la suite du grand séisme. Sa construction a pris fin en 1873 et ses statues représentent, entre autres, Vasco de Gama et le marquis de Pombal. La statue centrale est celle de Joseph Ier, réalisée en bronze par Machado de Castro en 1775.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Joseph Ier de Portugal, parrain de Marie-Antoinette
Pour une singulière évocation du tremblement de terre de Lisbonne, quatre chandeliers de la collection royale de Lisbonne.
... notre dernière énigme, découverte par notre petit Lulu !
Ces deux-ci sont conservés au Louvre:
Ces deux chandeliers faisaient partie d'une série de quatre dont les deux autres sont conservés dans une collection particulière. Du socle mouluré part le fût formé par un cerisier planté sur un tertre rocheux. Trois branches portent les binets et les bobèches d'où tombent des cerises. Deux enfants nus, l'un debout sur le socle, l'autre grimpé dans l'arbre, tentent d'attraper les cerises.
À cette scène légère répondent deux failles profondes qui parcourent la partie supérieure du socle et le tertre. Ces marques sont une évocation du tremblement de terre de Lisbonne mentionné par Voltaire dans Candide. Les chandeliers s'intégraient au programme décoratif prévu pour le surtout dont le groupe montrait le Roi donnant des ordres pour la reconstruction de la cité.
[url=https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/paire-de-chandeliers#:~:text=L'orf%C3%A8vrerie de Joseph Ier,(vers 1673%2d1748).&text=N%C3%A9anmoins environ 1200 pi%C3%A8ces arriv%C3%A8rent %C3%A0 Lisbonne.]https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/paire-de-chandeliers#:~:text=L'orf%C3%A8vrerie%20de%20Joseph%20Ier,(vers%201673%2D1748).&text=N%C3%A9anmoins%20environ%201200%20pi%C3%A8ces%20arriv%C3%A8rent%20%C3%A0%20Lisbonne.[/url]
L'orfèvrerie de Joseph Ier du Portugal
Le 1er novembre 1755, le tremblement de terre de Lisbonne dévasta la ville détruisant les édifices ainsi que l'orfèvrerie royale commandée par Jean V du Portugal (1689-1750) à Thomas Germain (vers 1673-1748). Le fils de Jean V, le Roi Joseph Ier du Portugal (1714-1777) dut restituer la vaisselle royale. Pour ce faire il s'adressa à François-Thomas Germain (1726-1791), fils de Thomas. Germain avait prévu quatre services pour un usage "à la française" selon lequel tous les plats étaient présentés au même moment sur la table. Pour assurer l'exécution de cette gigantesque commande, Germain fit travailler plus d'une centaine d'artisans dans son atelier du palais du Louvre. Ayant fait faillite en 1765, Germain ne put terminer la commande et ne livra jamais le quatrième service. Néanmoins environ 1200 pièces arrivèrent à Lisbonne. Le Portugal conserve aujourd'hui un nombre impressionnant d'œuvres, d'autres se trouvent au Metropolitan Museum de New York, au musée des Arts décoratifs de Paris et au musée du Louvre. Il s'agissait bien sûr d'un service ostentatoire qui fut inauguré lors du couronnement de la nouvelle reine, fille de Joseph Ier, en 1777.
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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