Notre Jeu de l'automne !

Cela s'est-il passé à Chavaniac en Auvergne ?

Dominique Poulin a écrit:
Cela s'est-il passé à Chavaniac en Auvergne ?

Oui, très précisément .

C'était un bébé ?

Moins de deux ans ? Plus ?

Une chute ? Un animal menaçant ? un outil ?

Dominique Poulin a écrit:C'était un bébé ?

Moins de deux ans ? Plus ?

Une chute ? Un animal menaçant ? un outil ?

Oui !

Noyade ? Maladie ?

Quant à sa sauvegarde, s'agit-il de sa nourrice, sa gouvernante, une parente, une paysanne ?

Dominique Poulin a écrit:Noyade ? Maladie ?

Quant à sa sauvegarde, s'agit-il de sa nourrice, sa gouvernante, une parente, une paysanne ?

Désolée, Domi, non non et non !

Aurait-on pu le qualifier d'accident mortel de nos jours en cas de drame ?

Était-il en train de jouer ? était-il seul ? dans son berceau ? A t-il avalé quelque chose ? Était-il à l'intérieur ou l'extérieur du château ? Quelqu'un lui voulait-il du mal ?

Dominique Poulin a écrit:Aurait-on pu le qualifier d'accident mortel de nos jours en cas de drame ?

Était-il en train de jouer ? était-il seul ? dans son berceau ? A t-il avalé quelque chose ? Était-il à l'intérieur ou l'extérieur du château ? Quelqu'un lui voulait-il du mal ?

Oui, c'eût été tout à fait mortel, sans la présence d'esprit de cette dame .

Il était en âge de marcher ou non ?

Dominique Poulin a écrit:Il était en âge de marcher ou non ?

Oh, que non !

Quelque chose prêt à lui tomber sur la tête, une pierre, une tuile....?

Un feu de cheminée ? Un incendie ?

Dominique Poulin a écrit:Quelque chose prêt à lui tomber sur la tête, une pierre, une tuile....?

Un feu de cheminée ? Un incendie ?

... absolument pas .

Il était dans son berceau ?

Dominique Poulin a écrit:Il était dans son berceau ?

Pas encore, Domi, pas encore, mais c'était son projet le plus imminent, à ce petit .

Ecoutez, je vais vous donner un gros indice.
Vous sauterez en l'air en vous frappant le front avec un jubilatoire " Eurêka ! "
Voici mon indice :
Cette dame mystérieuse ( et pourtant célèbre ) sauva sans doute deux vies !!!

Il avait le cordon ombilical autour du cou lors de sa naissance dont la sage femme le libéra ?

Ou en mauvaise position pour sortir, ce dont la sage femme s'occupa pour qu'il sorte par la tête ?

Dominique Poulin a écrit:Il avait le cordon ombilical autour du cou lors de sa naissance dont la sage femme le libéra ?

Ou en mauvaise position pour sortir, ce dont la sage femme s'occupa pour qu'il sorte par la tête ?

C'est bien de la sage-femme dont il s'agit, mon cher Dominique !
Alors, c'est kiki ? Nous n'en connaissons qu'une, fin XVIIIème.

Marie Jonet, épouse Duges 1730 -  1797 ? Mais cette dernière semble avoir pratiqué en Île de France...


Angélique du Coudray 1712 - 1794 ?

Dominique Poulin a écrit:Marie Jonet, épouse Duges 1730 -  1797 ? Mais cette dernière semble avoir pratiqué en Île de France...

Non, non. La dame que nous cherchons est très connue.
Elle a révolutionné l'art de la maïeutique.

J'ai donné un autre nom en complément plus haut.

Dominique Poulin a écrit:
Angélique du Coudray 1712 - 1794 ?

Ouiiiii !  
A vous la main, mon cher Dominique !  

Clio a ouvert un sujet pour Mme du Coudray :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t1804-madame-du-coudray-la-premiere-professeur-des-sage-femmes#170437

Le 6 septembre 1757 au château de Chavaniac, en Auvergne, Angélique du Coudray présida à la naissance dramatique ( presque miraculeuse ) de Gilbert de la Fayette et réussit, grâce à ses compétences et beaucoup de sang-froid, à sauver les vies de la mère et de l'enfant.    

En 1789, Mme du Coudray a au moins 74 ans et demeure chez sa nièce, Mme Coutanceau. L'avènement de la Révolution fait craindre que l'instruction des sages-femmes ne soit plus une priorité. Mme Coutanceau présente un mémoire à l'Assemblée nationale pour en rappeler l'importance. Elle cite le cas de La Fayette, dont la naissance quasi miraculeuse est due à Mme du Coudray. La Fayette tombera bientôt et Alphonse Leroy, un vieil ennemi, se manifeste, dénonçant l'ignorance de toutes les sages-femmes et parlant de la « demoiselle » (femme non mariée) qui enseigne les accouchements avec une poupée.
( WIKI )

Et bien, j'en ai un peu bavé... mais c'est le résultat qui compte. 
Je ne connaissais pas cette dame qui a préservé la vie de tant de femmes et de bébés. Grand merci Eleonore. 

Le chancelier de France, René-Nicolas de Maupeou, avait la plus grande estime envers cet homme qui était son subordonné.  

Ce dernier, fit une carrière éminente par la suite. 

Qui est-ce 

S'agirait-il de Lebrun, futur troisième consul et duc de Plaisance, qui fit en effet une superbe carrière sous le Premier Empire ?

Or donc, les amis, où en sommes-nous ?!

Eleonore, vous m'avez cloué le bec du premier coup ! Bravo ! 
Il s'agit bien de Charles-François Lebrun 1739 - 1824. 

A l'aube du XIXe siècle, sa carrière s'emballe, il devient successivement :

- Troisième Consul de la République de 1799 à 1804

- Prince et Architresorier de l'Empire de 1804 à 1815.

- Duc de Plaisance et Altesse Sérénissime de 1808 à 1814

- Gouverneur de Hollande en 1810.

Peu d'études ont été consacrées à Lebrun, contrairement à son collègue Cambaceres. 
Citons néanmoins :

- Prince Charles-François Lebrun de Robert Sinsoilliez, Éditions Eurocibles, 2007.

- L'architresorier Lebrun, Gouverneur de la Hollande, du marquis de Caumont La Force,  1923.

- Charles-François Lebrun 1739-1824, Troisième Consul, prince architresorier de l'Empire, duc de Plaisance, de Patrice de Chantemerle de Villette,  2014.
Ce livre semble avoir été publié à compte d'auteur, puisque il n'y a pas de nom d'éditeur, mais il comporte 640 pages et semble peser son sérieux. Son prix est élevé, 60 euros. 

Selon la formule lapidaire de Talleyrand, au moment du Consulat, ce dernier lança ses mots acerbes : 

" Hic, Haec, Hoc " 

- Hic, " Lui ", pour le futur empereur 

- Haec, " Elle " pour Cambaceres 

- Hoc, " Ça " pour Lebrun

Attention à la langue de Talleyrand, messieurs ! 

C'est à vous, que la main revient,  bien sur Eleonore.