Le train des Tzars
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Vicq d Azir
Mme de Sabran
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: HISTOIRE MODERNE ET ACTUALITES :: Histoire du XXe siècle et actualités du XXIe siècle
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Re: Le train des Tzars
Sans aller jusqu'aux trains, je vous conseille de jeter un oeil sur les stations de métro de Moscou et Saint-Pétersbourg... Vous ne voudrez plus jamais reprendre le métro dans une autre ville...
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J'ai oublié hier, je ne sais pas ce que sera demain, mais aujourd'hui je t'aime
Calonne- Messages : 1132
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Re: Le train des Tzars
Absolument !
Et, pour cela, si vous n'avez pas le temps ou les moyens de prendre le train jusqu'à Moscou, sautez ici :
https://marie-antoinette.forumactif.org/t4235-l-extraordinaire-metro-de-moscou?highlight=METRO
Et, pour cela, si vous n'avez pas le temps ou les moyens de prendre le train jusqu'à Moscou, sautez ici :
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Le train des Tzars
Pour revenir à notre sujet, Nicolas II ne bénéficiait pas d'une mais de trois gares privées : une à Saint-Pétersbourg, une à Tsarskoye Selo (où il résidait le plus souvent) et une à Moscou.
Le pavillon fût construit en 1900 par S. A. Brzhozovsky. Il était utilisé également par les ministres et hauts dignitaires qui y prenaient leur train pour rejoindre Tsarskoye Selo où habitait le Tzar, quand ils devaient le voir ou avoir une audience avec lui. Le Tzar vivait, avec sa famille, au palais Alexandre. Tsarskoye Selo était proche de la capitale tout en étant à la campagne, l'aristocratie russe avait l'habitude d'y avoir ses résidences secondaires. Nicolas II et sa femme, qui détestaient tous deux la capitale, y vivaient quasiment à l'année.
Le salon du pavillon était surmonté par un dôme en verre, afin de bénéficier de la lumière naturelle. Le quai où s'amarrait le train impérial était couvert d'une verrière également. Le côté droit était occupé par des chambres pourvues de toilettes et salle de bain, réservées au Tzar et à sa famille. Les autres utilisaient les pièces du côté gauche.
Nous avons vu le pavillon de Tsarskoye Selo, à quelques mètres du palais Alexandre. Voyons maintenant le troisième.
Il fût construit en 1896 par l'architecte G.V. Voinevich. Il était couronné d'un dôme et l'entrée était composée d'une tour surmontée d'une coupole. Sa façade était couverte de briques et son intérieur "munificent" d'après les témoignages.
Il avait été spécialement construit pour recevoir le train impérial qui devait transporter Nicolas II à Moscou lors de son couronnement. D'ailleurs, les plans furent changés à la dernière minute (Raisons de sécurité ? Crainte d'un attentat ?) et le train impérial arriva à Moscou dans une autre gare.
Saint-Pétersbourg
source de l'image : tsarnicholas.org
Le pavillon fût construit en 1900 par S. A. Brzhozovsky. Il était utilisé également par les ministres et hauts dignitaires qui y prenaient leur train pour rejoindre Tsarskoye Selo où habitait le Tzar, quand ils devaient le voir ou avoir une audience avec lui. Le Tzar vivait, avec sa famille, au palais Alexandre. Tsarskoye Selo était proche de la capitale tout en étant à la campagne, l'aristocratie russe avait l'habitude d'y avoir ses résidences secondaires. Nicolas II et sa femme, qui détestaient tous deux la capitale, y vivaient quasiment à l'année.
Le salon du pavillon était surmonté par un dôme en verre, afin de bénéficier de la lumière naturelle. Le quai où s'amarrait le train impérial était couvert d'une verrière également. Le côté droit était occupé par des chambres pourvues de toilettes et salle de bain, réservées au Tzar et à sa famille. Les autres utilisaient les pièces du côté gauche.
Nous avons vu le pavillon de Tsarskoye Selo, à quelques mètres du palais Alexandre. Voyons maintenant le troisième.
Moscou
source de l'image : tsarnicholas.org
Il fût construit en 1896 par l'architecte G.V. Voinevich. Il était couronné d'un dôme et l'entrée était composée d'une tour surmontée d'une coupole. Sa façade était couverte de briques et son intérieur "munificent" d'après les témoignages.
Il avait été spécialement construit pour recevoir le train impérial qui devait transporter Nicolas II à Moscou lors de son couronnement. D'ailleurs, les plans furent changés à la dernière minute (Raisons de sécurité ? Crainte d'un attentat ?) et le train impérial arriva à Moscou dans une autre gare.
Calonne- Messages : 1132
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Vicq d Azir- Messages : 3676
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Re: Le train des Tzars
Vicq d Azir a écrit:
Elle vient d’être restaurée dans son style art nouveau :
Mais oui ! ... et, pour le plaisir, voici un bel aperçu de l'Art nouveau de la gare de Vitebsk .
Un grand merci à la Souris globe-trotteuse !
https://www.lasourisglobe-trotteuse.fr/ngg_tag/saint-petersbourg-gare-de-vitebsk/
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Mme de Sabran- Messages : 55509
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Re: Le train des Tzars
Merci Eléonore pour cette belle découverte.
À cette époque du renouveau russe ( 1890- 1910 ), plusieurs influences dans la décoration et l’architecture : l’art nouveau , occidental, le style néorusse, le jugendstil ( germanique). Nicolas II est porté sur l’art moderne, comme son beau-frère, le grand duc régnant de Hesse, qui crée des quartiers neufs à Darmsdat. L’impératrice, en revanche, a des goûts plus traditionnels, qu’elle met en œuvre dans la décoration du palais Alexandre à Tsarskoie Selo. Élevée en Angleterre, elle passe ses commandes de meubles chez Maple, ce qui provoque la risée de l’aristocratie petersbourgeoise, qui ne jure que par le 18ème français…
À cette époque du renouveau russe ( 1890- 1910 ), plusieurs influences dans la décoration et l’architecture : l’art nouveau , occidental, le style néorusse, le jugendstil ( germanique). Nicolas II est porté sur l’art moderne, comme son beau-frère, le grand duc régnant de Hesse, qui crée des quartiers neufs à Darmsdat. L’impératrice, en revanche, a des goûts plus traditionnels, qu’elle met en œuvre dans la décoration du palais Alexandre à Tsarskoie Selo. Élevée en Angleterre, elle passe ses commandes de meubles chez Maple, ce qui provoque la risée de l’aristocratie petersbourgeoise, qui ne jure que par le 18ème français…
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Re: Le train des Tzars
La pauvre Tzarine n'était pas aimée dès son arrivée et, comme Marie-Antoinette, n'aura jamais pu échapper à ce mauvais départ. En-dehors du Tzar et de leurs enfants, elle était mal aimée. A commencer par l'impératrice douairière qui n'avait pas voulu de ce mariage pour son fils aîné. Tatie Wikie nous apprend qu'en Russie, à l'époque, l'impératrice douairière avait préséance sur l'impératrice : lors des bals et cérémonies, c'était donc à sa mère que Nicolas II donnait le bras tandis que sa femme venait derrière... Et l'impératrice douairière était aimée et populaire elle, ce qui n'arrangeait rien. La relation de la Tzarine avec Raspoutine ne fera que l'isoler encore plus.
Calonne- Messages : 1132
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Re: Le train des Tzars
En effet, les deux femmes ne s’aimaient pas. Même si l’impératrice douairière Maria Feodorovna s’était effacée après le couronnement de son fils, elle représentait le règne précédent, que certains regrettaient
L’impératrice Alexandra, de bonne volonté, mais contrainte, mal à l’aise en public sera « l’allemande » pendant la guerre : cousine germaine de l’empereur Guillaume, sœur d’un prince régnant allemand. Pourtant, elle était anglaise de cœur par son éducation auprès de Victoria.
Le couple Nicolas - Alexandra s’adorait, et n’aspirait qu’à vivre une vie de famille protégée, loin des intrigues…
La mère et le fils, puis le couple impérial en randonnée en Crimée :
L’impératrice Alexandra, de bonne volonté, mais contrainte, mal à l’aise en public sera « l’allemande » pendant la guerre : cousine germaine de l’empereur Guillaume, sœur d’un prince régnant allemand. Pourtant, elle était anglaise de cœur par son éducation auprès de Victoria.
Le couple Nicolas - Alexandra s’adorait, et n’aspirait qu’à vivre une vie de famille protégée, loin des intrigues…
La mère et le fils, puis le couple impérial en randonnée en Crimée :
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Localisation : Paris x
Re: Le train des Tzars
Même si on ne croit pas aux coïncidences, il y a quand-même des similitudes troublantes entre la dernière Tzarine et la dernière reine de France : deux étrangères venues de l'est si on peut dire, au mauvais départ (l'Allemande et l'Autrichienne), une tragédie lors de leurs débuts (mouvement de foule meurtrier), un fils malade et fragile, une solitude certaine...
Troublant. Sans oublier cet intérêt de la Tzarine pour Marie-Antoinette...
Troublant. Sans oublier cet intérêt de la Tzarine pour Marie-Antoinette...
Dernière édition par Calonne le Lun 15 Nov 2021, 11:35, édité 1 fois
Calonne- Messages : 1132
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Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Le train des Tzars
Oui Calonne, vous avez raison…
Je vois une différence de taille ( il y en a d’autres, c’est certain ), c’est la solidité du couple… Nicolas et Alexandra étaient très liés, y compris sexuellement : les lettres qu’ils échangent quand ils sont séparés pendant la guerre ( le Tsar passant le plus clair de son temps à son grand QG, à partir de 1915 ) en sont la preuve.
Je vois une différence de taille ( il y en a d’autres, c’est certain ), c’est la solidité du couple… Nicolas et Alexandra étaient très liés, y compris sexuellement : les lettres qu’ils échangent quand ils sont séparés pendant la guerre ( le Tsar passant le plus clair de son temps à son grand QG, à partir de 1915 ) en sont la preuve.
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Re: Le train des Tzars
Certes.
Après, je dirais que la relation entre les deux couples me paraît semblable avec, pour schématiser, une épouse à la forte personnalité et un époux peut-être trop gentil, peut-être trop "faible" devant la volonté de sa femme.
C'est très raccourci, je suis d'accord : on sait que Louis XVI savait parfaitement résister à Marie-Antoinette en politique étrangère, quitte à céder sur d'autres terrains pour avoir la paix. Mais des deux hommes dans ces deux couples, je garde l'impression (fausse peut-être) d'un mari un peu effacé, un peu "faible" par rapport à une épouse assez volontaire et déterminée (quitte à s'enferrer dans l'aveuglement et, sur ce point, la Tzarine et la reine se rejoignent : en-dehors de l'autocratie pour l'une et de la monarchie absolue pour l'autre, point de salut). Pour moi, les deux couples se ressemblent beaucoup.
Sinon, on peut noter que l'impératrice douairière avait beau ne pas aimer sa belle-fille, cette dernière reproduisait avec le Tzar un couple uni et aimant, solide, comme elle-même avec Alexandre III. Cela aurait pu l'amener à mettre un peu d'eau dans son vin...
Après, je dirais que la relation entre les deux couples me paraît semblable avec, pour schématiser, une épouse à la forte personnalité et un époux peut-être trop gentil, peut-être trop "faible" devant la volonté de sa femme.
C'est très raccourci, je suis d'accord : on sait que Louis XVI savait parfaitement résister à Marie-Antoinette en politique étrangère, quitte à céder sur d'autres terrains pour avoir la paix. Mais des deux hommes dans ces deux couples, je garde l'impression (fausse peut-être) d'un mari un peu effacé, un peu "faible" par rapport à une épouse assez volontaire et déterminée (quitte à s'enferrer dans l'aveuglement et, sur ce point, la Tzarine et la reine se rejoignent : en-dehors de l'autocratie pour l'une et de la monarchie absolue pour l'autre, point de salut). Pour moi, les deux couples se ressemblent beaucoup.
Sinon, on peut noter que l'impératrice douairière avait beau ne pas aimer sa belle-fille, cette dernière reproduisait avec le Tzar un couple uni et aimant, solide, comme elle-même avec Alexandre III. Cela aurait pu l'amener à mettre un peu d'eau dans son vin...
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Calonne- Messages : 1132
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Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Re: Le train des Tzars
Je crois qu’elle en a mis, cher Calonne. Je crois que ce n’était pas une femme acariâtre, mais elle ne pouvait pas empêcher que l’ancienne cour la préfère à sa belle-fille, et vienne lui rendre ses hommages… (sous Nicolas II, il n’y avait d’ailleurs plus de cour du tout…)
Néanmoins, la mère et le fils étaient très proches. Ils ont entretenu une correspondance régulière, où ils abordaient les sujets politiques ( en particulier après les révoltes de 1905 ). Elle l’aimait sûrement beaucoup, mais connaissait sa fragilité. Elle lui en a voulu d’avoir abdiqué en 17, et leur dernière rencontre sur un quai de gare a été déchirante. Morte en exil au Danemark, elle a espéré jusqu’au bout que son cher fils ait pu fuir de Russie, comme l’avaient fait ses filles. Mais ses deux fils, Nicolas et Michel, avaient été massacrés dans les circonstances que l’on sait.
Ce qui l’inquiétait davantage, durant le règne, c’était l’irrésolution de Nicolas, qui était incapable de perpétuer l’héritage de son père. Elle le savait et en souffrait. Le pouvoir qu’a pris plus tard Raspoutine l’a révulsée, et elle a alors rejoint le noyau d’opposition qui s’était organisé dans la famille Romanov.
Quant à la faiblesse de Nicolas, elle rappelle en effet par certains côtés celle de Louis XVI. Son fatalisme aussi : né sous le signe de Job, disait-il, il ne pouvait finir que de manière tragique…
Néanmoins, la mère et le fils étaient très proches. Ils ont entretenu une correspondance régulière, où ils abordaient les sujets politiques ( en particulier après les révoltes de 1905 ). Elle l’aimait sûrement beaucoup, mais connaissait sa fragilité. Elle lui en a voulu d’avoir abdiqué en 17, et leur dernière rencontre sur un quai de gare a été déchirante. Morte en exil au Danemark, elle a espéré jusqu’au bout que son cher fils ait pu fuir de Russie, comme l’avaient fait ses filles. Mais ses deux fils, Nicolas et Michel, avaient été massacrés dans les circonstances que l’on sait.
Ce qui l’inquiétait davantage, durant le règne, c’était l’irrésolution de Nicolas, qui était incapable de perpétuer l’héritage de son père. Elle le savait et en souffrait. Le pouvoir qu’a pris plus tard Raspoutine l’a révulsée, et elle a alors rejoint le noyau d’opposition qui s’était organisé dans la famille Romanov.
Quant à la faiblesse de Nicolas, elle rappelle en effet par certains côtés celle de Louis XVI. Son fatalisme aussi : né sous le signe de Job, disait-il, il ne pouvait finir que de manière tragique…
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Re: Le train des Tzars
Oui, de ce côté, les deux souverains étaient bien semblables : aucune envie de régner, une vie familiale presque "bourgeoise" (ce qui passait pour péjoratif à l'époque auprès des élites), un certain fatalisme...
Pour l'impératrice douairière, avoir perdu certains de ses enfants, sa belle-fille, ses petits-enfants et d'autres, de cette manière... Quelle horreur.
Pour l'impératrice douairière, avoir perdu certains de ses enfants, sa belle-fille, ses petits-enfants et d'autres, de cette manière... Quelle horreur.
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Calonne- Messages : 1132
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Localisation : Un manoir à la campagne
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Le train des Tzars
Mais revenons, si vous le voulez bien à nos trains impériaux (et leurs frères, plus communs).
Voici quelques vues des machines de l’époque : la première, c’est celle qui reliait Tsarskoie Selo à St Petersbourg ( années 1840 ) Ensuite des machines plus sophistiquées, dont la locomotive « O ». C’est aussi l’époque du transibérien, dont l’itinéraire vient d’être achevé. En voiture…
Voici quelques vues des machines de l’époque : la première, c’est celle qui reliait Tsarskoie Selo à St Petersbourg ( années 1840 ) Ensuite des machines plus sophistiquées, dont la locomotive « O ». C’est aussi l’époque du transibérien, dont l’itinéraire vient d’être achevé. En voiture…
Dernière édition par Vicq d Azir le Mar 16 Nov 2021, 12:01, édité 1 fois
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Vicq d Azir- Messages : 3676
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Localisation : Paris x
Vicq d Azir- Messages : 3676
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Localisation : Paris x
Re: Le train des Tzars
Calonne a écrit:Tatie Wikie nous apprend qu'en Russie, à l'époque, l'impératrice douairière avait préséance sur l'impératrice : lors des bals et cérémonies, c'était donc à sa mère que Nicolas II donnait le bras tandis que sa femme venait derrière...
Cet usage malheureux fut introduit par Alexandre 1er, qui chercha par là à adoucir pour sa maman les conséquences du sanglant coup d'état qui le fit monter sur le trône...
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le train des Tzars
Merci à vous deux pour ces informations.
Puisque nous parlions du Transsibérien :
Datant de 1900, il est offert par Nicolas II à son épouse.
En argent, le haut étant en émail vert, son pourtour est gravé du parcours du célèbre train, mis en service la même année, de Moscou à Vladivostok. L'oeuf est supporté par trois griffons en or et l'aigle impérial bicéphale orne son sommet.
La surprise ? Une réplique miniature du train, en or, d'un réalisme très poussé : cinq wagons portent même les inscriptions : 1ère classe, 2ème classe, compartiment pour dames, fumeurs et non fumeurs. Dans l’un des wagons il y a une chapelle. La locomotive est en platine, les fenêtres des wagons en cristal. Une lanterne de rubis éclaire l'une des voitures.
Ce train miniature est également un automate, contenant un moteur miniaturisé, qui se remonte au moyen d'une petite clef en or. Une fois remonté, le train avance...
Puisque nous parlions du Transsibérien :
L'oeuf au Transsibérien
source de l'image : memphis-le-golden.eklablog.com
Datant de 1900, il est offert par Nicolas II à son épouse.
En argent, le haut étant en émail vert, son pourtour est gravé du parcours du célèbre train, mis en service la même année, de Moscou à Vladivostok. L'oeuf est supporté par trois griffons en or et l'aigle impérial bicéphale orne son sommet.
La surprise ? Une réplique miniature du train, en or, d'un réalisme très poussé : cinq wagons portent même les inscriptions : 1ère classe, 2ème classe, compartiment pour dames, fumeurs et non fumeurs. Dans l’un des wagons il y a une chapelle. La locomotive est en platine, les fenêtres des wagons en cristal. Une lanterne de rubis éclaire l'une des voitures.
Ce train miniature est également un automate, contenant un moteur miniaturisé, qui se remonte au moyen d'une petite clef en or. Une fois remonté, le train avance...
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Calonne- Messages : 1132
Date d'inscription : 01/01/2014
Age : 52
Localisation : Un manoir à la campagne
Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le train des Tzars
Calonne a écrit:Merci à vous deux pour ces informations.
Puisque nous parlions du Transsibérien :L'oeuf au Transsibériensource de l'image : memphis-le-golden.eklablog.com
Datant de 1900, il est offert par Nicolas II à son épouse.
En argent, le haut étant en émail vert, son pourtour est gravé du parcours du célèbre train, mis en service la même année, de Moscou à Vladivostok. L'oeuf est supporté par trois griffons en or et l'aigle impérial bicéphale orne son sommet.
La surprise ? Une réplique miniature du train, en or, d'un réalisme très poussé : cinq wagons portent même les inscriptions : 1ère classe, 2ème classe, compartiment pour dames, fumeurs et non fumeurs. Dans l’un des wagons il y a une chapelle. La locomotive est en platine, les fenêtres des wagons en cristal. Une lanterne de rubis éclaire l'une des voitures.
Ce train miniature est également un automate, contenant un moteur miniaturisé, qui se remonte au moyen d'une petite clef en or. Une fois remonté, le train avance...
Très bel objet que ce petit train !
Vicq d Azir- Messages : 3676
Date d'inscription : 07/11/2014
Age : 76
Localisation : Paris x
Re: Le train des Tzars
Merci cher Vicq !
En fait ils sont tous représentés comme des enfants en culottes courtes, Edouard VII lâchant sa petite statuette égyptienne pour jouer avec une scène de combat coloniale placée derrière Loubet grimé en Marianne - Fachoda n'est pas loin !
Et si Nicolas II tire bien son petit transsibérien, il écrase dans son autre main une poupée chinoise...
En fait ils sont tous représentés comme des enfants en culottes courtes, Edouard VII lâchant sa petite statuette égyptienne pour jouer avec une scène de combat coloniale placée derrière Loubet grimé en Marianne - Fachoda n'est pas loin !
Et si Nicolas II tire bien son petit transsibérien, il écrase dans son autre main une poupée chinoise...
Gouverneur Morris- Messages : 11796
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Le train des Tzars
... trop trop mignon ! et dans son autre main, Nicolas tient une espèce de petit pantin.Vicq d Azir a écrit: Notez que Nicolas II est représenté tirant son train transsibérien comme un jouet …
Ah, d'accord !Gouverneur Morris a écrit:, il écrase dans son autre main une poupée chinoise...
Nous pouvions nous extasier tout l'été sur cet oeuf de Fabergé, en Angleterre, car il fut la vedette d'une exposition qui s'est tenue du printemps dernier jusqu'en septembre, l'exposition “Transibérien” au National Railway Museum in York.
Œuf Faberge ” Le Transibérien” offert par le tsar Nicolas II à sa femme, l’impératrice Alexandra Fedorovna.
Fabergé aussi commençait à introduire des innovations techniques dans ses créations. Il a dédié cet œuf à la plus grande réalisation russe de l’année : le transsibérien. Il a été mis en service en 1900. 9 ans auparavant Nicolas II avait posé à Vladivostok la première pierre du terminus est de la ligne.
Sur l’œuf d’argent est gravé le tracé de la ligne de chemin de fer de Moscou jusqu’à Vladivostok. Une fois remonté avec sa clé d’or, le train miniature qu’il renferme parcours quelques mètres. Fabergé était très fier de ce travail qui a fait sensation à Paris, même si tous les éloges devaient en revenir à la Russie d’avoir construit la plus longue voie ferrée du monde. Elle avait montré ainsi de quoi elle était capable. La miniature contenue dans l’œuf est rigoureusement fidèle à l’original. Cinq wagons portent les inscriptions 1ère classe, 2ème classe, compartiment pour dames, fumeurs et non fumeurs. Dans l’un des wagons il y a même une chapelle. L’œuf est porté par les trois chimères des armoiries des Romanov et est surmonté de l’aigle impérial Russe.
Outre l'oeuf de Fabergé, prêté par le musée du manège militaire du Kremlin à Moscou, l’ exposition présentait des objets inestimables de la Russie tels que des modèles de transports d’un train express transsibérien et des documents et dessins intrigants des archives.
Voici un fragment d’une peinture panoramique de près de 1000 mètres de Pavel Piassetski qui fut montrée à l’Exposition de Paris de 1900.
C’est en 1890 que le tsar Alexandre III décide la construction d’une voie de chemin de fer allant de Moscou à Vladivostok, le train “Rossiya” va couvrir 9 288 km (5 772 miles) à travers sept fuseaux horaires, traversant 990 gares, le chemin de fer transsibérien a été achevé le 5 octobre 1916 après 25 ans d’ingéniosité, d’innovation et de travail éreintant.
Entrée du pavillon russe présentant le Transsibérien.
et la maquette du pavillon russe Exposition Universelle 1900 Paris
https://artcorusse.org/exposition-transiberien-national-railway-museum-in-york/
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Mme de Sabran- Messages : 55509
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Le train des Tzars
Mme de Sabran a écrit:... trop trop mignon ! et dans son autre main, Nicolas tient une espèce de petit pantin.Ah, d'accord !Gouverneur Morris a écrit:, il écrase dans son autre main une poupée chinoise...
La guerre des Boxers et la bataille de Pékin ne sont pas loin (tout comme Fachoda illustré également).
Gouverneur Morris- Messages : 11796
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