Anne Couppier de Romans (1737 - 1808)
3 participants
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 1
Anne Couppier de Romans (1737 - 1808)
Je conseille l'excellente biographie de Michel Garcin
aux éditions Atlantica, collection Sceptre et Couronne, de 2006, de 411 pages, " Mademoiselle de Romans, la Grande " :
" Qui était donc cette mystérieuse Mademoiselle de Romans, que Louis XV appelait " sa Grande " à cause de sa haute taille, et assez aimée du roi pour alarmer Madame de Pompadour ?
D'où venait-elle et quelles étaient ses véritables origines ? Pourquoi ce nom de Romans, homonyme d'une ville du Dauphiné ?
Ce livre apporte une réponse à toutes ces questions, en même temps qu'il fait ressurgir du néant une femme très belle, " découverte " en quelque sorte par Casanova lors de son séjour à Grenoble en août 1760. Le célèbre aventurier lui prédit un destin prodigieux et hors du commun si elle va à Paris. Mais est-ce simple fabulation du génial intrigant ?
Voire, car son existence touche plus au roman qu'à la réalité, avec des épisodes souvent extravagants ou se mêlent succès flamboyant et infortune irrémédiable.
Devenue plus tard, la marquise de Cavanac, après avoir épousé un noble languedocien né à Leuc, près de Carcassonne, elle se trouvera confrontée à de multiples épreuves, cocasses, sévères ou cruelles jusqu'à la fin de sa vie en 1808.
Et c'est là toute la richesse, tout l'attrait de cet ouvrage qui entraîne le lecteur à la suite d'une femme amoureuse et charmante, promenant sa vie extraordinaire à travers les fastes du Siècle des lumières, l'ébranlement et la chute de la royauté, les soubresauts de la Révolution, les triomphes de l'Empire... "
aux éditions Atlantica, collection Sceptre et Couronne, de 2006, de 411 pages, " Mademoiselle de Romans, la Grande " :
" Qui était donc cette mystérieuse Mademoiselle de Romans, que Louis XV appelait " sa Grande " à cause de sa haute taille, et assez aimée du roi pour alarmer Madame de Pompadour ?
D'où venait-elle et quelles étaient ses véritables origines ? Pourquoi ce nom de Romans, homonyme d'une ville du Dauphiné ?
Ce livre apporte une réponse à toutes ces questions, en même temps qu'il fait ressurgir du néant une femme très belle, " découverte " en quelque sorte par Casanova lors de son séjour à Grenoble en août 1760. Le célèbre aventurier lui prédit un destin prodigieux et hors du commun si elle va à Paris. Mais est-ce simple fabulation du génial intrigant ?
Voire, car son existence touche plus au roman qu'à la réalité, avec des épisodes souvent extravagants ou se mêlent succès flamboyant et infortune irrémédiable.
Devenue plus tard, la marquise de Cavanac, après avoir épousé un noble languedocien né à Leuc, près de Carcassonne, elle se trouvera confrontée à de multiples épreuves, cocasses, sévères ou cruelles jusqu'à la fin de sa vie en 1808.
Et c'est là toute la richesse, tout l'attrait de cet ouvrage qui entraîne le lecteur à la suite d'une femme amoureuse et charmante, promenant sa vie extraordinaire à travers les fastes du Siècle des lumières, l'ébranlement et la chute de la royauté, les soubresauts de la Révolution, les triomphes de l'Empire... "
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Marguerite Catherine Haynault, marquise de Montmelas ou Mademoiselle de Romans, par Drouais
Merci Dominique pour ce conseil de lecture.
Attention, au sujet du dernier portrait, il semblerait qu'il y ait débat au sujet de l'identification de cette femme.
Le Fine Arts Museum of Boston conserve une version en buste décrite comme :
Mlle. Marguerite Catherine Haynault, later the Marquise de Montmelas in Turkish Costume
Mlle. Marguerite Catherine Haynault, later the Marquise de Montmelas in Turkish Costume
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1762
Bequest of Forsyth Wickes—The Forsyth Wickes Collection
Image : Museum Fine Arts Boston
Présentation du musée :
Provenance :
Probably passed by descent from the sitter to the Comte de Tournon, Château de Montmelas; Comte de Chabannes Lapalisse, Château de Montmelas [see note 1]. Arthur Veil-Picard, Paris. 1930, Wildenstein and Co., New York; February 14, 1930, sold by Wildenstein to Forsyth Wickes (b. 1876 - d. 1964), New York and Newport, RI; 1965, bequest of Forsyth Wickes to the MFA. (Accession Date: January 8, 1969)
Notes:
[1] This information was provided by Wildenstein (also see "Exposition de l'Art Français au XVIIIe siècle," Palais de Charlottenborg, Copenhagen, August 25 - October 6, 1935, cat. no. 58). A photograph that shows the painting hanging in the great lounge of the Château de Montmelas and evidence of the painting's inclusion in an inventory of the Tournon family's collection (kindly provided by Benoît Repellin) confirm this information.
The identity of the subject of this portrait has been debated, as a result of what now seems to have been the persistent confusion of two women, Anne Couffier de Romans and Marguerite-Catherine Hainault, both mistresses of Louis XV in the early 1760s.
At the time of its sale to Forsyth Wickes in 1930, it was said to depict Mademoiselle de Romans, probably on the basis of the catalogue for a 1910 exhibition, "Maîtres du XVIIIe siècle: Cent portraits de femmes des écoles française et anglaise," in which another painting of the same sitter was presented as Romans. Previously the MFA identified the sitter in its painting as Romans, relying on biographical information and the physical description of her provided by Giacomo Casanova in his memoirs; see Eric M. Zafran, "French Paintings in the Museum of Fine Arts, Boston," vol. 1 (Boston, 1998), p. 132, cat. no. 56.
Today it seems very likely that the sitter was Mademoiselle Hainault, who would become the marquise de Montmelas, and whose family at the Château de Montmelas inherited the painting.
* Source et infos complémentaires : Museum Fine Arts Boston
La page Commons Wikimedia du très beau portrait en pied, titre :
Mlle. Marguerite Catherine Haynault, later the Marquise de Montmelas in Turkish Costume - Portrait of a Woman in Turkish Costume (said to be Mlle. de Romans)
C'est comme vous voulez !
Images : Gallerix
Attention, au sujet du dernier portrait, il semblerait qu'il y ait débat au sujet de l'identification de cette femme.
Le Fine Arts Museum of Boston conserve une version en buste décrite comme :
Mlle. Marguerite Catherine Haynault, later the Marquise de Montmelas in Turkish Costume
Mlle. Marguerite Catherine Haynault, later the Marquise de Montmelas in Turkish Costume
François-Hubert Drouais
Huile sur toile, 1762
Bequest of Forsyth Wickes—The Forsyth Wickes Collection
Image : Museum Fine Arts Boston
Présentation du musée :
Provenance :
Probably passed by descent from the sitter to the Comte de Tournon, Château de Montmelas; Comte de Chabannes Lapalisse, Château de Montmelas [see note 1]. Arthur Veil-Picard, Paris. 1930, Wildenstein and Co., New York; February 14, 1930, sold by Wildenstein to Forsyth Wickes (b. 1876 - d. 1964), New York and Newport, RI; 1965, bequest of Forsyth Wickes to the MFA. (Accession Date: January 8, 1969)
Notes:
[1] This information was provided by Wildenstein (also see "Exposition de l'Art Français au XVIIIe siècle," Palais de Charlottenborg, Copenhagen, August 25 - October 6, 1935, cat. no. 58). A photograph that shows the painting hanging in the great lounge of the Château de Montmelas and evidence of the painting's inclusion in an inventory of the Tournon family's collection (kindly provided by Benoît Repellin) confirm this information.
The identity of the subject of this portrait has been debated, as a result of what now seems to have been the persistent confusion of two women, Anne Couffier de Romans and Marguerite-Catherine Hainault, both mistresses of Louis XV in the early 1760s.
At the time of its sale to Forsyth Wickes in 1930, it was said to depict Mademoiselle de Romans, probably on the basis of the catalogue for a 1910 exhibition, "Maîtres du XVIIIe siècle: Cent portraits de femmes des écoles française et anglaise," in which another painting of the same sitter was presented as Romans. Previously the MFA identified the sitter in its painting as Romans, relying on biographical information and the physical description of her provided by Giacomo Casanova in his memoirs; see Eric M. Zafran, "French Paintings in the Museum of Fine Arts, Boston," vol. 1 (Boston, 1998), p. 132, cat. no. 56.
Today it seems very likely that the sitter was Mademoiselle Hainault, who would become the marquise de Montmelas, and whose family at the Château de Montmelas inherited the painting.
* Source et infos complémentaires : Museum Fine Arts Boston
La page Commons Wikimedia du très beau portrait en pied, titre :
Mlle. Marguerite Catherine Haynault, later the Marquise de Montmelas in Turkish Costume - Portrait of a Woman in Turkish Costume (said to be Mlle. de Romans)
C'est comme vous voulez !
Images : Gallerix
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anne Couppier de Romans (1737 - 1808)
Pourquoi d'ailleurs, porte-t-elle des bordures d'hermine, réservées aux personnes de sang royal, surtout sur les portraits
Parce qu'elle a donné un enfant reconnu par Louis XV comme le père ? Parce que ce privilège lui a été accordé ?
A noter que Madame de Maintenon, épouse de Louis XIV porte parfois l'hermine sur ses portraits... Mais c'était son épouse, à défaut d'être reine !
A moins que cette précieuse fourrure se soit banalisée dans la symbolique au fur et à mesure du temps
Parce qu'elle a donné un enfant reconnu par Louis XV comme le père ? Parce que ce privilège lui a été accordé ?
A noter que Madame de Maintenon, épouse de Louis XIV porte parfois l'hermine sur ses portraits... Mais c'était son épouse, à défaut d'être reine !
A moins que cette précieuse fourrure se soit banalisée dans la symbolique au fur et à mesure du temps
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Anne Couppier de Romans (1737 - 1808)
S'il s'agit plutôt de Marguerite-Catherine Haynault, marquise de Montmelas, elle a également donné au roi deux enfants (deux filles).
Nous retrouvons souvent l'hermine comme accessoire des habits turcs vus par les artistes occidentaux, et notamment par Liotard :
Notre sujet : Jean-Etienne Liotard - Turqueries
Two western ladies in Turkish costume seated on a divan and playing mankala
Jean-Etienne Liotard
c.1740 / 42
Black and red chalk
Image : The Trustees of the British Museum
Nous retrouvons souvent l'hermine comme accessoire des habits turcs vus par les artistes occidentaux, et notamment par Liotard :
Notre sujet : Jean-Etienne Liotard - Turqueries
Two western ladies in Turkish costume seated on a divan and playing mankala
Jean-Etienne Liotard
c.1740 / 42
Black and red chalk
Image : The Trustees of the British Museum
La nuit, la neige- Messages : 18132
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Anne Couppier de Romans (1737 - 1808)
J'ignorais que cette marquise de Montmelas avait été elle aussi une maîtresse de Louis XV... Il a probablement connu des centaines de femmes et peut être davantage, je pense qu'à son sujet, il n'est pas exagéré de dire qu'il a été un addict sexuel, c'est à la base un problème affectif.
Il semblerait que seule Madame du Barry soit parvenue à le canaliser, mais il avait soixante ans, l'âge ou les fonctions physiologiques sexuelles d'un homme ne sont pas celles d'un perdreau de l'année...
Alors, des portraits sans contestation... de Mademoiselle de Romans, nous n'en aurions pas... C'est dommage, elle était très belle selon ses contemporains.
Il semblerait que seule Madame du Barry soit parvenue à le canaliser, mais il avait soixante ans, l'âge ou les fonctions physiologiques sexuelles d'un homme ne sont pas celles d'un perdreau de l'année...
Alors, des portraits sans contestation... de Mademoiselle de Romans, nous n'en aurions pas... C'est dommage, elle était très belle selon ses contemporains.
Dominique Poulin- Messages : 7009
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Anne Couppier de Romans (1737 - 1808)
Ce n'est pas exagéré, en effet, mon cher Dominique, et j'en veux pour preuve ( si besoin était ) que Louis XV, en même temps qu'il " honorait " la marquise de Montmelas, faisait également des galipettes avec Lucie-Madeleine d'Estaing... enfin, pas en même temps, à tour de rôle.Dominique Poulin a écrit:J'ignorais que cette marquise de Montmelas avait été elle aussi une maîtresse de Louis XV... Il a probablement connu des centaines de femmes et peut être davantage, je pense qu'à son sujet, il n'est pas exagéré de dire qu'il a été un addict sexuel ...
Fillle naturelle de Charles François d'Estaing, vicomte de Ravel, marquis de Sailhant, et de Magdeleine Erny de Mirfond, Lucie-Madeleine d'Estaigny voit le jour à Paris le 10 mai 1743. Étant une enfant illégitime, c'est son demi-frère l'amiral d'Estaing qui la fit légitimer en 1768, puis en fait l'héritière de leur maison. ( ... )
En 1760, âgée de 17 ans, elle devient la maîtresse de Louis XV. Tout comme Marguerite-Catherine Haynault, elle est une petite maîtresse "intermittente" du souverain. En effet, Louis XV met ses deux maîtresses enceinte une année sur deux chacune, durant quatre ans. Durant la grossesse de l'une, il batifole avec l'autre...jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte à son tour. Entre-temps, la première a accouché et est de nouveau disponible.... Ainsi Lucie-Madeleine ne tarde-t-elle pas à donner à son royal amant deux filles naturelles : Agnès-Lucie Auguste née en 1761 et Aphrodite-Lucie Auguste née 1763, baptisées officiellement comme filles de Lucie Citoyenne et de Louis Auguste, personnages fictifs mais dont les noms peuvent nous faire sourire.
En 1768, Lucie-Madeleine est mariée au comte François de Boysseulh de 15 ans son aîné, dont elle aura encore autres quatre enfants ...
http://favoritesroyales.canalblog.com/archives/2014/02/28/29323951.html
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55497
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Sujets similaires
» Le prince de Nassau-Siègen 1745-1808
» Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
» Edward Gibbon ( 1737 - 1794 )
» Elisabeth-Josèphe de La Borde (ou de Laborde) (1725-1808), baronne de Marchais puis comtesse d'Angivillier
» Journal et Mémoires de Mathieu Marais (1665-1737)
» Louis-Charles d’Orléans, comte de Beaujolais (1779 - 1808)
» Edward Gibbon ( 1737 - 1794 )
» Elisabeth-Josèphe de La Borde (ou de Laborde) (1725-1808), baronne de Marchais puis comtesse d'Angivillier
» Journal et Mémoires de Mathieu Marais (1665-1737)
LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les femmes du XVIIIe siècle
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum