Benjamin Franklin (1706-1790)
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LE FORUM DE MARIE-ANTOINETTE :: La famille royale et les contemporains de Marie-Antoinette :: Autres contemporains : les hommes du XVIIIe siècle
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Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Qui a eu l’idée saugrenue du changement d’heure ?
Le changement d’heure, ce n’est pas tout nouveau. L’idée date en fait de… 1784 !
Et elle ne vient pas de n’importe qui.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la France, comme 70 autres pays, passe à l’heure d’été. À partir de 2 h du matin, les horloges seront avancées de soixante minutes et il sera donc 3 h. Point négatif : nous allons donc perdre une heure (notamment de sommeil). Point positif : nous pourrons profiter des heures d’ensoleillement plus longues le soir. Avouez que ça sent quand même bon les apéros en terrasse et les barbecues tardifs…
Mais enfin qui est responsable de ce bouleversement horaire ?
De quand date cette idée un peu étrange de faire avancer ou reculer les aiguilles de sa montre ?
Je mettrais ma tête à couper que vous reconnaissez la bonne bouille du responsable : ( : )
Première tentative en 1784
Le changement d’heure remonte à 1784 et il ne nous vient pas d’un illustre inconnu. C’est l’ambassadeur, naturaliste et homme politique américain Benjamin Franklin (1706-1790) – oui, celui-là même qui participa à la déclaration d’indépendance des États-Unis et qui est considéré comme l’un des Pères fondateurs de la nation – qui imagina de procéder ainsi, lors d’un voyage à Paris. Il jugea en effet que se lever plus tôt le matin pour se coucher plus tôt le soir permettrait d’économiser des chandelles et des bougies.
Pour faire appliquer cette règle, Benjamin Franklin préconisait des mesures… d’époque : « Taxer d’un louis par fenêtre celles qui sont équipées de volets empêchant la lumière d’entrer », écrivait-il dans le Journal de Paris en 1784 ; laisser la police faire de la prévention pour encourager à réduire la consommation de bougies, y compris dans les magasins où « aucune famille ne pourra acheter plus d’une livre de bougies par semaine » ; les voitures circulant après le coucher du soleil devront être arrêtées (sauf celles des urgentistes) ; « quatrièmement, chaque matin au lever du soleil, faire sonner les cloches des églises et, si ce n’est pas suffisant, tirer au canon dans chaque rue pour réveiller les fainéants et leur montrer ainsi le réel intérêt de la mesure ».
http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/971/reader/reader.html#!preferred/1/package/971/pub/972/page/15
Le changement d’heure, ce n’est pas tout nouveau. L’idée date en fait de… 1784 !
Et elle ne vient pas de n’importe qui.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la France, comme 70 autres pays, passe à l’heure d’été. À partir de 2 h du matin, les horloges seront avancées de soixante minutes et il sera donc 3 h. Point négatif : nous allons donc perdre une heure (notamment de sommeil). Point positif : nous pourrons profiter des heures d’ensoleillement plus longues le soir. Avouez que ça sent quand même bon les apéros en terrasse et les barbecues tardifs…
Mais enfin qui est responsable de ce bouleversement horaire ?
De quand date cette idée un peu étrange de faire avancer ou reculer les aiguilles de sa montre ?
Je mettrais ma tête à couper que vous reconnaissez la bonne bouille du responsable : ( : )
Première tentative en 1784
Le changement d’heure remonte à 1784 et il ne nous vient pas d’un illustre inconnu. C’est l’ambassadeur, naturaliste et homme politique américain Benjamin Franklin (1706-1790) – oui, celui-là même qui participa à la déclaration d’indépendance des États-Unis et qui est considéré comme l’un des Pères fondateurs de la nation – qui imagina de procéder ainsi, lors d’un voyage à Paris. Il jugea en effet que se lever plus tôt le matin pour se coucher plus tôt le soir permettrait d’économiser des chandelles et des bougies.
Pour faire appliquer cette règle, Benjamin Franklin préconisait des mesures… d’époque : « Taxer d’un louis par fenêtre celles qui sont équipées de volets empêchant la lumière d’entrer », écrivait-il dans le Journal de Paris en 1784 ; laisser la police faire de la prévention pour encourager à réduire la consommation de bougies, y compris dans les magasins où « aucune famille ne pourra acheter plus d’une livre de bougies par semaine » ; les voitures circulant après le coucher du soleil devront être arrêtées (sauf celles des urgentistes) ; « quatrièmement, chaque matin au lever du soleil, faire sonner les cloches des églises et, si ce n’est pas suffisant, tirer au canon dans chaque rue pour réveiller les fainéants et leur montrer ainsi le réel intérêt de la mesure ».
http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/971/reader/reader.html#!preferred/1/package/971/pub/972/page/15
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
C'est Franklin qui est à l'origine de tout ce bazar ?
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Comtesse Diane- Messages : 7398
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Localisation : TOURAINE
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Selon Sophie von La Roche
les excentricités de Benjamin ( : )
Ensuite nous échangeâmes d'autres nouvelles, et parlâmes aussi du fameux Franklin qui a tant fait pour la liberté de ses compatriotes, les Anglo-américains, et qui, ayant atteint son but, retourne en Amérique pour être témoin du bonheur qu'il a voulu apporter . Cet homme extraordinaire a presque quatre-vingt ans, et prend tous les jours un bain d'air, comme me l'ont assuré ces messieurs. C'est pourquoi il ne s'est pas installé à Paris mais sur la hauteur du village de Passy, devenu une sorte de faubourg parisien, bien qu'éloigné d'une heure de la ville. Au sujet du bain d'air, ils nous apprirent que Franklin avait fait construire sur la maison qu'il habite, un cabinet avec des fenêtres sur tous les côtés; le matin, il les fait ouvrir de bonne heure et se promène là , sans aucun vêtement , dans l'air qui traverse en tous sens. Ensuite, il se couche à nouveau pour transpirer .
les excentricités de Benjamin ( : )
Ensuite nous échangeâmes d'autres nouvelles, et parlâmes aussi du fameux Franklin qui a tant fait pour la liberté de ses compatriotes, les Anglo-américains, et qui, ayant atteint son but, retourne en Amérique pour être témoin du bonheur qu'il a voulu apporter . Cet homme extraordinaire a presque quatre-vingt ans, et prend tous les jours un bain d'air, comme me l'ont assuré ces messieurs. C'est pourquoi il ne s'est pas installé à Paris mais sur la hauteur du village de Passy, devenu une sorte de faubourg parisien, bien qu'éloigné d'une heure de la ville. Au sujet du bain d'air, ils nous apprirent que Franklin avait fait construire sur la maison qu'il habite, un cabinet avec des fenêtres sur tous les côtés; le matin, il les fait ouvrir de bonne heure et se promène là , sans aucun vêtement , dans l'air qui traverse en tous sens. Ensuite, il se couche à nouveau pour transpirer .
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Comtesse Diane- Messages : 7398
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Localisation : TOURAINE
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
J'ai visité un merveilleux musée de Benjamin Franklin à Philadelphie, il y a presque une trentaine d'années. Quel gouffre entre cet homme si intelligent et Donald Trump. Enfin, il nous reste encore quelques quatre années pour changer d'avis. Car, je n'aime pas trop critiquer (enfin un peu) avant d'être sûre de ce que j'avance.
Trianon- Messages : 3306
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Sur Europe 1, il y a quelques jours, l'émission Au coeur de l'Histoire, était consacrée à : Benjamin Franklin.
Présentation :
De Benjamin Franklin, les Français savent généralement qu’il a été un grand inventeur et un grand politique – et le premier ambassadeur à Paris des Etats-Unis d’Amérique !
Nous allons voir que Benjamin Franklin était aussi imprimeur, penseur, Franc-Maçon, séducteur …et fondateur de la première compagnie américaine de pompiers !
Nous allons suivre ses pas lors de sa mythique arrivée à Paris, en 1778.
Benjamin Franklin
Joseph Siffred Duplessis
Source image : https://ndla.no/en/node/115897?fag=71085
Invité :
Franck Ferrand a convié André Kaspi.
Lorena Martin marchera ensuite, à Philadelphie, dans les pas de Franklin ; nous irons notamment à la City Tavern assister au dîner des Pères fondateurs – c’était en 1787.
Si le sujet vous intéresse, c'est ici (durée environ 43 mn) : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-benjamin-franklin-05032018-3591044
Présentation :
De Benjamin Franklin, les Français savent généralement qu’il a été un grand inventeur et un grand politique – et le premier ambassadeur à Paris des Etats-Unis d’Amérique !
Nous allons voir que Benjamin Franklin était aussi imprimeur, penseur, Franc-Maçon, séducteur …et fondateur de la première compagnie américaine de pompiers !
Nous allons suivre ses pas lors de sa mythique arrivée à Paris, en 1778.
Benjamin Franklin
Joseph Siffred Duplessis
Source image : https://ndla.no/en/node/115897?fag=71085
Invité :
Franck Ferrand a convié André Kaspi.
Lorena Martin marchera ensuite, à Philadelphie, dans les pas de Franklin ; nous irons notamment à la City Tavern assister au dîner des Pères fondateurs – c’était en 1787.
Si le sujet vous intéresse, c'est ici (durée environ 43 mn) : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-benjamin-franklin-05032018-3591044
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
New York oblige !
A l'occasion de l'exposition Visitors to Versailles (1682-1789), organisée par le Met Museum du 16 avril au 29 juillet, nos amis américains ont choisi un visuel promotionnel qui, pour une fois, ne concerne pas le très médiatique Louis the fourteenthhhhhh , mais plutôt ce duo formé par Louis XVI et Benjamin Franklin :
Notre sujet, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3526p50-exposition-visiteurs-de-versailles-1682-1789#120957
Il s'agit d'un détail d'un groupe en porcelaine dont nous avions posté, ici-même, le modèle qui était exposé à Versailles.
Voici des images de celui qui est présenté à New York :
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Figure of Louis XVI and Benjamin Franklin
Charles-Gabriel Sauvage, called Lemire pere (1741–1827)
Porcelain, made in Lorraine (France), circa 1780-85
Location : The Metropolitan Museum of Art
Photo : The Metropolitan Museum of Art
This figure group in unglazed porcelain depicts the French king Louis XVI and American statesman Benjamin Franklin commemorating the signing of two treaties between France and the United States in 1778.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Inscribed "INDEPENDENCE DE L'AMERIQUE" and "LIBERTE DES MERS", the porcelain celebrates the treaties recognizing American independence and guaranteeing the right to trade between the two nations without British interference.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Louis is depicted in ceremonial dress, and Franklin in plain garb exhibits the unpretentious demeanor for which he was much loved by the French.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Et ainsi prrésentée également à l'occasion de cette exposition, cette tenue "si peu prétentieuse" qu'aimait porter Benjamin Franklin, loin de la magnificence des habits de cour européens...
Three-Piece Suit (habit à la française)
Circa 1778-79
Photo : Smithsonian’s National Museum of American History, Washington, D.C.
This habit à la française belonged to Benjamin Franklin; it may be the plum-colored silk suit he bought in Paris in 1779, the year he was made American minister to France.
The simplicity of dress he became known for was deceiving; tailor bills record luxury suits of vicuña wool, silk, and taffeta.
It was the lack of embroidery and the absence of a wig that made Franklin stand out at the court.
Egalement présentée à l'occasion de cette exposition :
Cup and Saucer (tasse litron)
Painted and gilded by Étienne-Henry Le Guay
Sèvres Manufactory, circa 1779
Photo : Hillwood Estate, Museum & Gardens, Washington, D.C
This cup shows Benjamin Franklin while the saucer depicts symbols of the Franco- American Treaty of Alliance, signed on February 6, 1778.
Considered an apostle of liberty, Franklin was celebrated as much for his scientific achievements and perceived wisdom as for his simplicity of dress. The American diplomat enjoyed a kind of cult status in France and his image was widely disseminated.
De même que...
Constitutions des Treize Etats-Unis de l’Amérique (Constitutions of the Thirteen United States of America)
Printed in Paris by Philippe Denis Pierres ; available at Pierres and Pissot Père & Fils
1783
Bibliothèque Municipale de Versailles
Photo : The Metropolitan Museum of Art
This volume, compiled under the direction of Benjamin Franklin, contains the constitutions of the thirteen original American states and the Declaration of Independence translated into French.
He ordered more than a hundred copies because he felt that "the extravagant misrepresentations of our Political State, in foreign Countries, made it appear necessary to give them better Information."
This particular copy was presented to Louis XVI.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Et enfin, offert à Benjamin Franklin, lorsqu'il quitte la cour de France, en 1785...
Miniature Portrait of Louis XVI
Louis Marie Sicardi (1743–1825)
Signed and dated (at left center): Sicardy 1784
Photo : American Philosophical Society, Philadelphia
This pendant with a miniature portrait of the king (boîte à portrait) was given to Benjamin Franklin in 1785 after he left the French court. Only the likeness of Louis XVI survives ; originally the picture was framed and crowned by 408 diamonds.
Franklin left the pendant to his daughter, Sarah Bache, stipulating that she should never wear the diamonds, most of which were later sold.
A l'occasion de l'exposition Visitors to Versailles (1682-1789), organisée par le Met Museum du 16 avril au 29 juillet, nos amis américains ont choisi un visuel promotionnel qui, pour une fois, ne concerne pas le très médiatique Louis the fourteenthhhhhh , mais plutôt ce duo formé par Louis XVI et Benjamin Franklin :
Notre sujet, ici : https://marie-antoinette.forumactif.org/t3526p50-exposition-visiteurs-de-versailles-1682-1789#120957
Il s'agit d'un détail d'un groupe en porcelaine dont nous avions posté, ici-même, le modèle qui était exposé à Versailles.
Voici des images de celui qui est présenté à New York :
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Figure of Louis XVI and Benjamin Franklin
Charles-Gabriel Sauvage, called Lemire pere (1741–1827)
Porcelain, made in Lorraine (France), circa 1780-85
Location : The Metropolitan Museum of Art
Photo : The Metropolitan Museum of Art
This figure group in unglazed porcelain depicts the French king Louis XVI and American statesman Benjamin Franklin commemorating the signing of two treaties between France and the United States in 1778.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Inscribed "INDEPENDENCE DE L'AMERIQUE" and "LIBERTE DES MERS", the porcelain celebrates the treaties recognizing American independence and guaranteeing the right to trade between the two nations without British interference.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Louis is depicted in ceremonial dress, and Franklin in plain garb exhibits the unpretentious demeanor for which he was much loved by the French.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Et ainsi prrésentée également à l'occasion de cette exposition, cette tenue "si peu prétentieuse" qu'aimait porter Benjamin Franklin, loin de la magnificence des habits de cour européens...
Three-Piece Suit (habit à la française)
Circa 1778-79
Photo : Smithsonian’s National Museum of American History, Washington, D.C.
This habit à la française belonged to Benjamin Franklin; it may be the plum-colored silk suit he bought in Paris in 1779, the year he was made American minister to France.
The simplicity of dress he became known for was deceiving; tailor bills record luxury suits of vicuña wool, silk, and taffeta.
It was the lack of embroidery and the absence of a wig that made Franklin stand out at the court.
Egalement présentée à l'occasion de cette exposition :
Cup and Saucer (tasse litron)
Painted and gilded by Étienne-Henry Le Guay
Sèvres Manufactory, circa 1779
Photo : Hillwood Estate, Museum & Gardens, Washington, D.C
This cup shows Benjamin Franklin while the saucer depicts symbols of the Franco- American Treaty of Alliance, signed on February 6, 1778.
Considered an apostle of liberty, Franklin was celebrated as much for his scientific achievements and perceived wisdom as for his simplicity of dress. The American diplomat enjoyed a kind of cult status in France and his image was widely disseminated.
De même que...
Constitutions des Treize Etats-Unis de l’Amérique (Constitutions of the Thirteen United States of America)
Printed in Paris by Philippe Denis Pierres ; available at Pierres and Pissot Père & Fils
1783
Bibliothèque Municipale de Versailles
Photo : The Metropolitan Museum of Art
This volume, compiled under the direction of Benjamin Franklin, contains the constitutions of the thirteen original American states and the Declaration of Independence translated into French.
He ordered more than a hundred copies because he felt that "the extravagant misrepresentations of our Political State, in foreign Countries, made it appear necessary to give them better Information."
This particular copy was presented to Louis XVI.
Photo : The Metropolitan Museum of Art
Et enfin, offert à Benjamin Franklin, lorsqu'il quitte la cour de France, en 1785...
Miniature Portrait of Louis XVI
Louis Marie Sicardi (1743–1825)
Signed and dated (at left center): Sicardy 1784
Photo : American Philosophical Society, Philadelphia
This pendant with a miniature portrait of the king (boîte à portrait) was given to Benjamin Franklin in 1785 after he left the French court. Only the likeness of Louis XVI survives ; originally the picture was framed and crowned by 408 diamonds.
Franklin left the pendant to his daughter, Sarah Bache, stipulating that she should never wear the diamonds, most of which were later sold.
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
La nuit, la neige a écrit:
Et ainsi prrésentée également à l'occasion de cette exposition, cette tenue "si peu prétentieuse" qu'aimait porter Benjamin Franklin, loin de la magnificence des habits de cour européens...
Three-Piece Suit (habit à la française)
Circa 1778-79
Photo : Smithsonian’s National Museum of American History, Washington, D.C.
.
Merci, cher la nuit, la neige.
Ce costume est taillé dans un gros drap entre puce et caca du dauphin .
Le voici, sur l'homme :
_________________
... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55300
Date d'inscription : 21/12/2013
Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Une vente aux enchères, qui nous donne l'occasion de revenir sur l'histoire de l'une des représentations sculptées parmi les plus connues du XVIIIe siècle...
C'est en anglais, désolé.
- Benjamin Franklin
Atelier de Jean-Antoine Houdon
Signed and dated below his right shoulder : houdon f. 1778
With red wax cachet d'atelier on the reverse
painted plaster ; height 22 1/4 in.; 56.5 cm
Photo : Sotheby's
Note au catalogue (extraits) :
Benjamin Franklin’s was the first American portrait made by Jean-Antoine Houdon and became the best known image of this exceedingly popular and distinguished “sage and savant”.
Franklin, a statesman, inventor, philosopher and scientist, resided in France during most of the American Revolution serving as minister to that country with the purpose of winning French support for the American cause of independence.
In 1778, Houdon produced his first portrait bust of Franklin, the terracotta that is now preserved in the Louvre.
Jean Antoine Houdon
Benjamin Franklin (1706-1790)
Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
Subsequently, two marbles were carved, one executed in 1778, now in the Metropolitan Museum of Art, and one dated 1779, sold in these rooms in 1998 to the Philadelphia Museum of Art.
The precision of the expression in Houdon’s 1778 portrait, upon which the present plaster depends, personifies Franklin’s humor and wisdom. Both of Houdon’s busts of Franklin portray him in contemporary dress, lacking shoulders and with a rounded truncation.
Photo : Sotheby's
Franklin became a celebrity upon his arrival in Paris and his status in French society grew with the unveiling of new portraits of him by painters and sculptors such as Greuze, Boilly, Caffieri and Duplessis. But it was Houdon’s portrait that hastened the great demand for Franklin’s image.
Benjamin Franklin in the Studio of Houdon
Léon Marie Constant Dansaert
c. ?1860, oil on canvas, 26¾ by 31½ in.
Photo : United States Department of State, Diplomatic Reception Rooms, Washington, D.C / Sotheby's
The present portrait dated 1778 exists in other plaster versions including one in the Schlossmuseum, Gotha; the Musée Fabre, Montpelier; the American Society of Arts and Sciences, Boston on loan to the Boston Athenaeum and four other plasters that were mentioned by William Temple Franklin in a letter of April 3, 1785 but are untraced (Poulet, op.cit., p. 249).
Houdon was received as a member of the Académie royale 1777. He found patrons in courts all over Europe including Germany, Russia, Poland and Sweden and established his reputation as the pre-eminent portrait sculptor of his time in Europe. Houdon had modelled the likenesses of other men of letters, European nobility of the Enlightenment and the most prominent Americans, culminating in the full-length statue of George Washington in Richmond, Virginia.
Houdon Studio cachet d’atelier
Photo : Sotheby's
Houdon’s technical achievements, sense of spontaneity and psychological realism paired with an elegance and dignity of character, are most evident in the present bust.
This portrait has become so much of the iconography of America and its sense of immediacy, highlighted by the extremely naturalistic rendering of the eyes and the parted lips, as if Franklin were in mid-sentence, bring this cherished statesman to life.
Photos : Sotheby's
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - Old Master Paintings Day Sale
C'est en anglais, désolé.
- Benjamin Franklin
Atelier de Jean-Antoine Houdon
Signed and dated below his right shoulder : houdon f. 1778
With red wax cachet d'atelier on the reverse
painted plaster ; height 22 1/4 in.; 56.5 cm
Photo : Sotheby's
Note au catalogue (extraits) :
Benjamin Franklin’s was the first American portrait made by Jean-Antoine Houdon and became the best known image of this exceedingly popular and distinguished “sage and savant”.
Franklin, a statesman, inventor, philosopher and scientist, resided in France during most of the American Revolution serving as minister to that country with the purpose of winning French support for the American cause of independence.
In 1778, Houdon produced his first portrait bust of Franklin, the terracotta that is now preserved in the Louvre.
Jean Antoine Houdon
Benjamin Franklin (1706-1790)
Musée du Louvre
Photo : RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
Subsequently, two marbles were carved, one executed in 1778, now in the Metropolitan Museum of Art, and one dated 1779, sold in these rooms in 1998 to the Philadelphia Museum of Art.
The precision of the expression in Houdon’s 1778 portrait, upon which the present plaster depends, personifies Franklin’s humor and wisdom. Both of Houdon’s busts of Franklin portray him in contemporary dress, lacking shoulders and with a rounded truncation.
Photo : Sotheby's
Franklin became a celebrity upon his arrival in Paris and his status in French society grew with the unveiling of new portraits of him by painters and sculptors such as Greuze, Boilly, Caffieri and Duplessis. But it was Houdon’s portrait that hastened the great demand for Franklin’s image.
Benjamin Franklin in the Studio of Houdon
Léon Marie Constant Dansaert
c. ?1860, oil on canvas, 26¾ by 31½ in.
Photo : United States Department of State, Diplomatic Reception Rooms, Washington, D.C / Sotheby's
The present portrait dated 1778 exists in other plaster versions including one in the Schlossmuseum, Gotha; the Musée Fabre, Montpelier; the American Society of Arts and Sciences, Boston on loan to the Boston Athenaeum and four other plasters that were mentioned by William Temple Franklin in a letter of April 3, 1785 but are untraced (Poulet, op.cit., p. 249).
Houdon was received as a member of the Académie royale 1777. He found patrons in courts all over Europe including Germany, Russia, Poland and Sweden and established his reputation as the pre-eminent portrait sculptor of his time in Europe. Houdon had modelled the likenesses of other men of letters, European nobility of the Enlightenment and the most prominent Americans, culminating in the full-length statue of George Washington in Richmond, Virginia.
Houdon Studio cachet d’atelier
Photo : Sotheby's
Houdon’s technical achievements, sense of spontaneity and psychological realism paired with an elegance and dignity of character, are most evident in the present bust.
This portrait has become so much of the iconography of America and its sense of immediacy, highlighted by the extremely naturalistic rendering of the eyes and the parted lips, as if Franklin were in mid-sentence, bring this cherished statesman to life.
Photos : Sotheby's
* Source et infos complémentaires : Sotheby's - Old Master Paintings Day Sale
La nuit, la neige- Messages : 18057
Date d'inscription : 21/12/2013
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Cet été, j’ai fait une découverte inattendue à Saint-Goustan, charmant petit port d’Auray où je ne manque jamais de faire un détour chaque fois que je suis en vacances dans le Morbihan (mes racines) : en flânant sur les quais, j’ai repéré une plaque commémorative que je n’avais jamais vue lors de mes précédentes visites, avec le texte suivant gravé :
« Le 4 décembre 1776 débarqua à Auray Benjamin Franklin envoyé en France par les états d’Amérique pour négocier la première alliance entre les deux pays ».
Pourquoi avoir choisi de débarquer dans ce port minuscule, pour accomplir une si importante mission ?
J’ai trouvé l’explication sur internet, et la retranscris :
« Benjamin Franklin fut désigné en 1775 par les délégués « du bon peuple des colonies » pour se rendre en France et demander à Louis XVI son aide en vue d’acquérir l’indépendance des colonies anglaises.
Suite à cette guerre d’Indépendance (1775-1792) à laquelle participèrent La Fayette et Rochambeau, ces colonies devinrent la République des Etats-Unis.
Embarqué à Philadelphie le 26 octobre 1776 à bord du « Reprisal », Franklin vit les côtes françaises avec l’intention de débarquer à Nantes. Mais des vents défavorables le contraignirent à se réfugier plusieurs jours en baie de Quiberon. Impatient de prendre contact avec la terre ferme, Franklin profita du passage près de son navire d’un bateau de pêche se dirigeant vers le golfe du Morbihan et la rivière d’Auray pour monter à bord et atterrir à St Goustan.
Une plaque, inaugurée en 1926, fixée sur un immeuble, commémore cet événement :
« Le 4 décembre 1776 débarqua à Auray Benjamin Franklin envoyé en France par les états d’Amérique pour négocier la première alliance entre les deux pays ».
Auray apparut à Franklin comme une cité accueillante, d’autant plus qu’il remarqua sur les quais une écuyère d’une grande beauté. Il la considéra comme étant la femme la plus belle qu’il ait vue. De sa vie, il n’effacera jamais cette vision de la jeune cavalière alréenne (Franklin avait 70 ans à l’époque).
Cependant, l’écrivain Claude Manceron indique dans son ouvrage « les hommes et la liberté » que Franklin aurait débarqué à Saint Pierre Quiberon et aurait rejoint Auray en charrette à travers landes et marais.
Cette version de l’arrivée de Franklin est contredite par trois lettres adressées à des amis. Celles-ci, datées et envoyées d’Auray en Bretagne, indiquent que son vaisseau a mis trente jours pour traverser l’Atlantique, qu’il a jeté l’ancre dans la baie de Quiberon et qu’il a profité de l’occasion pour venir ici à Auray.
Après un court séjour dans cette ville, il mit trois jours en passant par Vannes pour se rendre à Nantes dans une vieille calèche où il retrouva ses amis et son vaisseau. »
Je joins quelques photos de ce site absolument charmant, surtout hors saison lorsqu’il n’est pas envahi par des centaines de touristes venus se perdre dans les ruelles, puis déguster crêpes et galettes avec une bonne bolée de cidre !
« Le 4 décembre 1776 débarqua à Auray Benjamin Franklin envoyé en France par les états d’Amérique pour négocier la première alliance entre les deux pays ».
Pourquoi avoir choisi de débarquer dans ce port minuscule, pour accomplir une si importante mission ?
J’ai trouvé l’explication sur internet, et la retranscris :
« Benjamin Franklin fut désigné en 1775 par les délégués « du bon peuple des colonies » pour se rendre en France et demander à Louis XVI son aide en vue d’acquérir l’indépendance des colonies anglaises.
Suite à cette guerre d’Indépendance (1775-1792) à laquelle participèrent La Fayette et Rochambeau, ces colonies devinrent la République des Etats-Unis.
Embarqué à Philadelphie le 26 octobre 1776 à bord du « Reprisal », Franklin vit les côtes françaises avec l’intention de débarquer à Nantes. Mais des vents défavorables le contraignirent à se réfugier plusieurs jours en baie de Quiberon. Impatient de prendre contact avec la terre ferme, Franklin profita du passage près de son navire d’un bateau de pêche se dirigeant vers le golfe du Morbihan et la rivière d’Auray pour monter à bord et atterrir à St Goustan.
Une plaque, inaugurée en 1926, fixée sur un immeuble, commémore cet événement :
« Le 4 décembre 1776 débarqua à Auray Benjamin Franklin envoyé en France par les états d’Amérique pour négocier la première alliance entre les deux pays ».
Auray apparut à Franklin comme une cité accueillante, d’autant plus qu’il remarqua sur les quais une écuyère d’une grande beauté. Il la considéra comme étant la femme la plus belle qu’il ait vue. De sa vie, il n’effacera jamais cette vision de la jeune cavalière alréenne (Franklin avait 70 ans à l’époque).
Cependant, l’écrivain Claude Manceron indique dans son ouvrage « les hommes et la liberté » que Franklin aurait débarqué à Saint Pierre Quiberon et aurait rejoint Auray en charrette à travers landes et marais.
Cette version de l’arrivée de Franklin est contredite par trois lettres adressées à des amis. Celles-ci, datées et envoyées d’Auray en Bretagne, indiquent que son vaisseau a mis trente jours pour traverser l’Atlantique, qu’il a jeté l’ancre dans la baie de Quiberon et qu’il a profité de l’occasion pour venir ici à Auray.
Après un court séjour dans cette ville, il mit trois jours en passant par Vannes pour se rendre à Nantes dans une vieille calèche où il retrouva ses amis et son vaisseau. »
Je joins quelques photos de ce site absolument charmant, surtout hors saison lorsqu’il n’est pas envahi par des centaines de touristes venus se perdre dans les ruelles, puis déguster crêpes et galettes avec une bonne bolée de cidre !
Eva Sophie von Fersen- Messages : 98
Date d'inscription : 07/01/2020
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Merci, ma chère Sophie, pour ce scoop et joli reportage-photos .
La Bretagne est une merveilleuse destination et recèle même encore des coins sauvages de toute beauté.
En matière de négociations et en homme de bonne volonté, Franklin soutenait mordicus :
Il n'y a jamais eu de bonne guerre ni de mauvaise paix.
La Bretagne est une merveilleuse destination et recèle même encore des coins sauvages de toute beauté.
En matière de négociations et en homme de bonne volonté, Franklin soutenait mordicus :
Il n'y a jamais eu de bonne guerre ni de mauvaise paix.
Il n'avait pas encore vu Mme Helvétius ...Eva Sophie von Fersen a écrit:
« Le 4 décembre 1776 débarqua à Auray Benjamin Franklin envoyé en France par les états d’Amérique pour négocier la première alliance entre les deux pays ».
Auray apparut à Franklin comme une cité accueillante, d’autant plus qu’il remarqua sur les quais une écuyère d’une grande beauté. Il la considéra comme étant la femme la plus belle qu’il ait vue. De sa vie, il n’effacera jamais cette vision de la jeune cavalière alréenne (Franklin avait 70 ans à l’époque).
... un conseil bien agréable à suivre !Eva Sophie von Fersen a écrit:
Je joins quelques photos de ce site absolument charmant, surtout hors saison lorsqu’il n’est pas envahi par des centaines de touristes venus se perdre dans les ruelles, puis déguster crêpes et galettes avec une bonne bolée de cidre !
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... demain est un autre jour .
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Mme de Sabran- Messages : 55300
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Localisation : l'Ouest sauvage
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
Lettre adressée à la reine Marie-Antoinette (écrite après le 22 octobre 1781) par Benjamin Franklin, à l'occasion de la naissance du dauphin Louis-Joseph : "Je suis heureux, Madame, de cette Occasion de presenter à vôtre Majesté, les Respects & les Affections de toute les Etats de l’Amerique septentrionale".
Lecréateur- Messages : 1697
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Localisation : Comté d'Enghien et Livonie
Re: Benjamin Franklin (1706-1790)
La formule est bien gracieuse. De la part de Benjamin Franklin, je la crois sincère.
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Mme de Sabran- Messages : 55300
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